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Critiques de Jean Ray (331)
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Le livre des fantômes

C'est avec plaisir que j'ai reçu fin mars un exemplaire de ce recueil qui nous conte à merveille des histoires étranges, des histoires bluffantes mais de fort belles histoires.

Ce ne sont pas des textes à vocation effrayante façon Masterton, mais ils sont vraiment bien écrits et bien construits. Parmi mes préférés "La choucroute" qui, comme son nom ne l'indique pas, est une jolie fable sur l'envie et l'aventure agrémentée de sauce paranormale.

Dans cette réédition, il y a l'oeuvre originale bien sûr, mais elle est enrichie de proses et de poèmes rares. Et les couvertures sont vraiment agréables à l'œil ! Je suis fan du coup de crayon de Philippe Foerster . La collection Jean Ray comporte 10 volumes, et c'est un très bel hommage à cet auteur belge qui est décédé en 1964 mais laisse une oeuvre à relire pour les amateurs de contes horrifiques.
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Le livre des fantômes

Lorsque je l'avais informée que j'entamais ce livre, une de mes proches amies, Belge d'origine, connaissant bien les écrits de l'auteur, m'avait confié en avoir gardé un très joli souvenir de lecture. Précisant également que les histoires de Jean Ray, plus poétiques qu'effrayantes, s'apparentaient dans leur style à celles d'Edgar Poe. Confirmation m'en a d'ailleurs été donnée en 4ème de couverture : "Il meurt à Gand le 17 septembre 1964. Un vibrant hommage lui est rendu par Les cahiers de l'Herne en 1980, le plaçant dans la descendance de Hoffmann, Poe et Lovecraft."

Et, là, j'appréhende un petit peu car la lecture des "Histoires extraordinaires" de Poe ne m'avait laissé qu'une impression tiédasse et certaines m'avaient même carrément ennuyée.

Fort heureusement, cet ennui m'a été épargné dans les histoires de Jean Ray car je les ai trouvées originales et, pour la plupart, captivantes. La seule analogie que je pourrais faire avec celles d'Edgar Poe est dans la manière de les conter, naturellement marquée fin 19ème siècle.

Et je dirais que c'est tant mieux car je suis une pétocharde de première et ce style d'écriture légèrement obsolète m'a évité de trop m'impliquer et de cauchemarder. Laquelle écriture est néanmoins élégante et fluide même si elle est truffée de termes ou d'expressions qui n'ont plus cours aujourd'hui. Tel, entre autres, que "des vieilles pimpesouées" que mon précieux dico m'a révélé être "des vieilles mijaurées".



Bien que cette lecture ne sera pas un coup de cœur pour ce qui me concerne, elle m'a procuré un agréable moment et permis de découvrir un maître du genre.

Avec mes plus sincères remerciements à ALMA Éditeur ainsi qu'à l'équipe de Babelio pour leur investissement dans la gestion, ô combien active, de leur site.
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Le livre des fantômes

Je n'avais jusqu'alors jamais entendu parler de Jean Ray, celui que les critiques de l'époque ont surnommé le "Allan Poe belge" et pour cause, j'ai appris en lisant la postface que la maison d'édition chez laquelle il a été publié avait fait faillite peu de temps après ses publications. Est-ce parce qu'il s'est attaqué aux forces obscures ou pour son esprit de collaboration durant la Seconde Guerre mondiale ? L'on se saura jamais mais j'aurais plutôt tendance à opter pour la première option car sachez qu'en vous plongeant dans cette lecture, vous allez vous heurter à vos pires cauchemars, vous rendre dans un univers que vous ne pensiez pas pouvoir se matérialiser devant vous et pourtant, les personnages de cet ouvrage, personnes réelles (?) y ont été confrontées et témoignent, si elles n'ont pas succombé.



Ce sont ici une dizaine de nouvelles que le lecteur découvre dans le "livre des fantômes" suivies d'une dizaine d'autres réunies dans la partie "...et autres textes" qui n'en sont pas moins effrayantes. Que dire sans trop en dire si ce n'est que chacune de ces nouvelles fait intervenir, par des propos qui se veulent véridiques, des phénomènes étranges, invoquant l'Au-Delà ou encore des malédictions. Une écriture digne d'Edgar Allan Poe, j'en concède mais qui pourtant possède son indépendance propre. Aussi, ici, ni plagiat, juste une vague source d'inspiration peut-être et encore, rien n'est moins sûr.



Il va sans dire que je ne peux que vous recommander cette lecture si vous n'êtes pas trop superstitieux et ne craigniez qu'il vous arrive un quelconque malheur par la suite. En ce qui me concerne et maintenant que cette lecture est achevée, je ne peux plus revenir en arrière. Maintenant, je sais ! Aussi, si vous avez d'autres de mes nouvelles dans les jours, voire les mois qui viennent, c'est que cela se sera bien passé et que vous n'aurez plus à vous inquiéter pour moi, à moins que je ne me sois perdue dans l'une de ces "rues" étranges ou que j'aurais pris le risque de m'aventurer dans un "carrefour" tard la nuit (petit clin d’œil à deux des nouvelles de l'auteur !!
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Malpertuis

Un roman fantastique, dans tous les sens du terme...



Publié pour la première fois en 1943, ce livre se trouve être le seul véritable roman de Jean Ray, l'écrivain belge étant avant tout nouvelliste.



Depuis sa demeure dénommée Malpertuis, l'oncle Cassave, se sentant proche de mourir, convoque et réunit autour de lui tous les membres de sa famille. Il leur annonce que, pour pouvoir toucher l'héritage conséquent qu'il leur lègue, chacun devra emménager en sa demeure. Au-delà, seul le dernier survivant sera le bénéficiaire de la dite fortune...



Au fil des jours suivant sa mort, la maison s'emplit d'une ambiance étrange. Les lampes s'éteignent, les habitants disparaissent mystérieusement les uns après les autres, ou de manière brutale. Le principal protagoniste, qui nous narre son histoire, semble surtout raconter son inexorable aller sans retour vers la folie.



Sauf qu'il serait sans doute trop simple d'expliquer ce qui se passe dans les murs de Malpertuis par un accès de folie, à moins qu'ils soient tous devenus fous, à moins que la vérité soit ailleurs...



Ce superbe roman est multiple : gothique, policier, d'aventure, mystique... L'écriture de Jean Ray est unique, à la fois riche et savante, sans être lourde ni indigeste.

Il faut se laisser perdre sur presque la totalité du livre pour finir ébloui par une fin surprenante, qui donne envie de le relire pour mieux apprécier encore cette intrigue incroyable.



Un petit bonheur....



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Malpertuis

OBSCUR : un livre qui restera mystérieux pour moi, vocabulaire complexe et histoire qui m'a été difficile à comprendre même avec les explications fournies à la fin de l'histoire
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Les contes du whisky

Ecriture pauvre, histoires cousues de fil blanc et à la noirceur peu convaincante, ces récits dits "d'épouvante" ne m'ont inspiré que de l'ennui.



Plus grave : il émane de ces Contes du Whisky un antisémitisme aussi nauséeux que primaire, triste reflet de l'époque où ils furent écrits...



Ne serait-ce que pour cette raison, un livre à fuir, ou à oublier très vite.
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Les derniers contes de Canterbury

Un recueil de nouvelle déguisé en roman, c'est original. Et c'est ce que nous propose Les derniers contes de Canterbury écrit par Jean Ray. Le maître dans la littérature fantastique belge.



On nous propose ici une succession de court texte fantastique très bien écrit et très prenant. Tout les personnages sont bien trouvé, les histoires se différencie assez les une des autres. Et la plume de l'auteur est très belle, et très riche. On nous propose ici de la folie, de l'horreur, et un imaginaire très développé.



C'est un très bon texte de Jean Ray.
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Les derniers contes de Canterbury

Geoffrey Chaucer, Marguerite de Navarre et E.T.A. Hoffmann (ou seulement son chat Murr) se rencontrent dans ce recueil de contes placés sous leur patronage ; Jean Ray n'a pas son pareil pour évoquer les estaminets enfumés des ports de Flandre, d'Allemagne ou d'Angleterre, où se rencontrent bourlingueurs et rêveurs pour se raconter des histoires extraordinaires, fantastiques ou seulement étranges. La palette de l'auteur est assez limitée et il ne sait pas déployer les splendeurs du style d'E.T.A. Hoffmann ou d'Edgar Poe, mais il est agréable à lire dans sa facilité, son humour humble, son ironie parfois. Son fantastique ne m'a pas fait peur le moins du monde. Ses monstres et ses personnages sont stéréotypés, mais il atteint des sommets dans la description d'une chope de bière, d'un pâté en croûte ou même d'un waterzooie, d'un feu de cheminée par une nuit glaciale, du goût du tabac blond fumé songeusement à la pipe dans un bouge d'Amsterdam. Un grand poète des ambiances, des nourritures et des boissons.
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Par-delà les sept mers... - Dans le sillage d..

Etoiles Notabénistes : ******



ISBN : inconnu en 1947, date à laquelle parut la nouvelle - Idem pour le recueil "Le Livre des Fantômes" présenté en jaquette dans une édition de 1963 chez Robert Laffont



Rarement le précepte "faire du neuf avec du vieux" n'aura été aussi bien appliqué que dans le fantastique littéraire. Pourtant, tout aussi rares sont ceux qui, dans ce genre périlleux par excellence, parviennent à créer réellement quelque chose de nouveau avec ces mythes si anciens que sont les fantômes jouant des accords lugubres sur les maillons des chaînes dont les munit la Tradition, les vampires assoiffés du sang des humains et contraints de se protéger, par tous les moyens, des rayons du soleil, les loups-garous auxquels c'est la lune qui fait des misères, les zombies qui ont bien du mal à éviter le "gore" désormais si en vogue ... Et j'en passe.



Jean Ray appartient à cette race illustre de novateurs. Il a utilisé pratiquement tous les thèmes de la littérature fantastique et d'épouvante et il les a repris d'une manière telle que son style et sa façon de faire restent à jamais inimitables.



Le style, nous l'avons déjà dit ici ou là, ne casse pas trois pattes à un canard. Il se caractérise par une simplicité apparente et finalement aussi rusée qu'un agriculteur de l'Ancien temps, un franc-parler qui décoiffe parfois, et le recours fréquent à l'histoire emboîtée dans une autre histoire ou encore racontée, cela ne manque jamais, entre amateurs d'alcools - et notamment de whisky. Sans oublier les exclamations et les expressions assez excessives qui rappellent que Jean Ray œuvra, avec son "Harry Dickson", dans un genre qui se rapprochait carrément du roman-feuilleton mi-policier, mi-fantastique, et qui n'était jamais en aussi bonne forme que lorsqu'il s'ébattait joyeusement dans l'Incroyable pur et simple. C'est un aspect que certains admirent, que d'autres aiment moins quand, encore, il ne les désolent pas.



N'empêche que, tout ça, c'est Jean Ray et que nous ne saurions nous détourner, avec un snobisme imbécile, de certaines de ses créations les plus étonnantes puisque les renier, ce serait aussi renier quelques uns des plus épouvantables frissons que nous avons jamais éprouvés le soir, en lisant des nouvelles comme, par exemple, cette "Ronde de Nuit A Kœnigstein", laquelle se fonde non pas, à proprement parler, sur le thème du spectre ou de la maison hantée, mais sur celui de l'esprit familier, en général lié à la famille des Anges - appelons un chat un chat - qui, sans accepter de se classer parmi les Déchus, se permet une certaine bienveillance envers ceux qui respectent sa volonté.



Or, la volonté de Maguth, puisque tel est le nom de cet esprit que met ici en scène l'auteur belge, c'est qu'on ne le dérange pas. Personne. Sauf en de rares exceptions, Maguth, véritable misanthrope de l'Au-Delà, aime la solitude. Il a pour habitude de se manifester sous deux formes : soit sous celle d'un habit bleu assez vif mais un peu vieillot, qui s'anime tout seul, soit sous la figure d'un petit homme pestant et de nature plutôt sanguine et désagréable. Quiconque le croise doit avant tout manifester son respect à l'entité avant de tourner les talons et de détaler à toutes jambes : demeurer dans le coin qu'à choisi Maguth pour résider un laps de temps indéterminé ne saurait vous attirer que des ennuis. Tâchez de vous en souvenir.



La nouvelle ici évoquée se déroule en Allemagne, en deux parties. La première - en guise de mise-en-bouche - raconte les aventures de l'un des héritiers du domaine de Kœnigstein, Herr Dunkelwitz, qui eut maille à partir avec Maguth au point d'envisager un instant un exorcisme mais qui, sagement, préféra laisser la place libre à l'esprit qui ne souhaitait, en fait, que vivre bien tranquille dans son cher château, sans aucun humain autour de lui. Pour le récompenser de la compréhension dont il avait fait preuve en renonçant à le combattre, Maguth devait d'ailleurs rappeler à Dame Fortune de couvrir par la suite Herr Dunkelwitz de tous les bienfaits possibles et imaginables.



Qu'il se fâche ou pas, Maguth n'est pas mesquin.



Dans de telles conditions et le temps passant, le château de Kœnigstein ne pouvait que tomber dans un état de délabrement tel que, à la fin du XIXème siècle, des spéculateurs bavarois y virent une sacrée bonne affaire. Ils rénovèrent les ruines et en firent un hôtel. En ces temps où la tuberculose sévissait dans tous les milieux, le climat de la Forêt-Noire, surtout en été, était souverain contre la maladie. En hiver, par contre, l'hôtelier fermait et l'on attendait le renouveau du printemps.



Mais cet automne-là, on était encore au mois d'octobre quand débarqua à l'Hôtel une douzaine de jeune gens bohèmes, venus d'Angleterre et qui effectuaient sans doute le "tour d'Europe" traditionnel qui était alors le lot des riches étrangers qui avaient des pères suffisamment aisés pour le leur permettre. La saison était anormalement douce. Les jeunes gens, avec l'insouciance de leur âge, s'installèrent sans autre forme de procès, et même lorsque l'hôtelier les prévint que, pour son compte, il préférait partir, ils n'en firent pas un drame et ils s'apprêtèrent, les inconscients, à passer à Kœnigstein la froide saison qui s'annonçait. Après tout, il y avait provisions et vins et des chandelles en suffisance. Pour le chauffage, de bonnes réserves de bois. Tout pour plaire, pourvu qu'on tolérât quelques inconvénients saisonniers ...



La manière dont Jean Ray nous fait part du mécontentement de Maguth, découvrant la volonté déterminée des jeunes gens de lui gâcher son bel hiver de solitude, est habile et non dénuée d'ironie. Cela se passe dans le grand salon, le soir, bien sûr, avec des bougies et des lampes allumées, salon où tous se sont réunis pour écouter l'un des douze leur lire le poème "Ronde de Nuit à Dumfries", écrit - mais sans doute inachevé - par un poète éminent que le jeune homme compte parmi ses ancêtres. Très sincèrement, nous ignorons si Jean Ray avait connaissance des "Dix Petits Nègres" d'Agatha Christie lorsque lui vint l'idée de sa "Ronde de Nuit à Kœnigstein" mais, bien qu'il ne comporte que quatre strophe, le poème qu'y déclame, non sans talent, Herbert Evans, le descendant du poète disparu imaginé par l'auteur belge, ne manquera pas de faire songer tous les amateurs à la fameuse comptine prise pour base par Agatha Christie dans l'intrigue de son plus célèbre roman.



Par le biais de ses pouvoirs surnaturels, Maguth trouve le moyen de se glisser dans ce texte pourtant authentique qu'est la "Ronde de Nuit au Château de Dumfries" et d'y faire miroiter aux jeunes gens qui ont osé - sans le savoir, il me semble bien, d'ailleurs - s'opposer à son besoin de solitude hivernale, le sort qui les attend en punition de leur désinvolture.



Le reste ...



Le reste, il vous faut le lire. Surtout si vous n'avez jamais entendu parler de "Ronde de Nuit à Kœnigstein". Telle quelle en effet et à notre humble avis, cette nouvelle appartient à la somme de petits bijoux que renferme l'intégrale de Ray. Vous ne devriez d'ailleurs avoir aucun problème à vous la procurer dans "Le Livre des Fantômes", où elle sortit pour la première fois en recueil. Bonne lecture ! ;o)
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La cité de l'indicible peur

Triggs fonctionnaire retraité de Scotland Yard s'installe dans la petite bourgade d'Ingersham. Par un malentendu jamais démenti par l'intéressé, les habitants de la petite ville voient en lui un redoutable inspecteur du Yard alors qu'il n'occupait qu'une fonction de "simple" secrétaire. Ce nouveau résident tombe à pic car il se passe de bien étranges choses à Ingersham.



Jean Ray, auteur belge, surtout connu pour son roman "Malpertuis" fait partie des piliers fondateurs de la littérature fantastique francophone. "La cité de l'indicible peur" a été écrit en 1943 et cela se ressent évidemment dans son écriture (au vocabulaire un peu désuet, mais aussi incroyablement riche) et dans sa thématique. L'intrigue se déroule dans une petite ville isolée, où la tempête et les éclairs contribuent à créer une atmosphère oppressante où l'on s'attend à voir surgir des fantômes à tout moment. Passé ce parfum un peu suranné, on se plonge avec plaisir dans ce roman qui oscille entre le fantastique et le policier façon Sherlock Holmes.



Mi-policier, mi-fantastique ce court roman au charme d'antan ravira les amateurs de fantastique vieille école ou les lecteurs désireux d'enrichir leur vocabulaire de termes obsolètes. Un classique.
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Visions infernales

Seize récits fantastiques qui méritent tous de retenir l'attention et dans lesquels le maître du mystère déploie toutes les ressources de son art d'inquiéteur. J'en épinglerai cependant trois : L'île Creyatt, Les Contes de la Mère l'Oye et Le Visage du pôle.
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En fuite vers Bradford - Les Compagnons de ..

Ce livre contient en réalité deux courts romans, écrit par John Flanders, de son vrai nom Jean Ray, et traduit du Flamand par André Verbrugghen.



Le premier roman est intitulé En fuite vers Bradford, il raconte l'histoire du Docteur Winston, et de son fils James, en fuite, suite à des problème d'héritage, du moins en apparence, mais derrière ce cache, un homme aux intentions cruels.

Dans l'ensemble cette grosse nouvelle, ou court roman, est plutôt pas mal, mais mériterait plus de développement.



Pour ce qui est du deuxième, Les compagnons de la tempête, c'est nettement en dessous. D'ailleurs pour le scénario, au bout de deux semaine, j'en ai plus aucun souvenir. Un vague souvenir, de vengeance, d'histoire de famille, et de mutinerie maritime.

On à l'impression d'avoir ici affaire à un résumé, les chapitres se termine brusquement, avec l'utilisation de Deus ex Machina, et la fin du texte est précipité.



Ces deux textes dans l'ensemble assez moyen, se passe dans l'Angleterre du XVIIIème siècle, instaurant donc une ambiance qui lui est propre, avec ses villes, ses monastère et église abandonnées. Une Angleterre aux grande épidémie et réceptive à la superstition



Bon après ce rapide avis sur les textes, il faut tout de même parler du contexte de leur écriture. Il faut savoir que ces textes on été retrouver dans des vieilles archives, et des vieux journaux de l'époques, religieux et moralisateur, ou était publié ces textes dédier à la jeunesse.
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Les derniers contes de Canterbury

J'avais fait la connaissance de Jean Ray à travers les aventures d'Harry Dickson, et prolongé mon plaisir avec le recueil de nouvelles : Les contes du whisky. J'avais hâte de découvrir cet autre ouvrage de nouvelles, considéré comme un des livres majeurs de l'auteur : Les derniers contes de Canterbery.



Comme tous les samedis soirs, dans l'arrière-salle de la taverne de la Pie savante, le club littéraire d'Uppper Thames se réunit pour mener des travaux et discussions littéraires. En ce soir de fin octobre, un débat enflammé porte sur la possibilité (ou non) que la vieille taverne de la cotte d'Armes soit reconnue comme le berceau des contes de Canterbury du célèbre Geoffrey Chaucer… Les membres de l'académie choisissent alors d'envoyer leur secrétaire, Tobias Weep, vérifier la validité de leur hypothèse sur place. Et le jeune homme de se retrouver au sein d'une bien étrange assemblée, composée des mêmes pèlerins dépeints cinq siècles plus tôt par le père de la littérature anglaise, tous réunis pour une nuit remplie de contes et inoubliable…



Retranscrits dans leur version intégrale, mais surtout dans l'ordre souhaité par Jean Ray, ce recueil de nouvelles est extrêmement plaisant. Au-delà de l'esthétique même de l'ouvrage, particulièrement réussie et soignée par la maison d'édition Almaediteur, j'y ai trouvé une préface et une postface, instructives et documentées, quelques autres nouvelles de l'auteur.

Il s'agit là de littérature fantastique de haut vol, avec des contes et des conteurs de tout genre : drôles, terrifiants, stupéfiants, cruels et poétiques… On frissonne, on rit, on se laisse happer par ce délire embrumé et enfiévré, éthylique. Haut en couleur et verbe fin, Jean Ray est un auteur à redécouvrir, qui sait jouer avec nos peurs et nos cauchemars, qu'il peuple de fantômes, de marins pervertis, de bateaux perdus, de tavernes enfumées et de mauvaise réputation.

Savoureux !
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Les derniers contes de Canterbury

Un livre bien écrit, une plume riche, truffée d'imaginaire, criante de folie parfois, toujours interpellante dans sa vision de l'horreur ou sa grande tendresse.

Un recueil de nouvelles, unies dans un même fil, c'est beau, c'est fluide, c'est génial pour qui n'aime pas vraiment les nouvelles.

Un récit de contes noirs à souhait, le Diable nous frôle à chaque page, d'un souffle, d'un doigt. Et pourtant, on en redemande, car le Diable a parfois de ces bontés qui nous laissent pantois.

Et on apprend que c'est le prolongement moderne d'un manuscrit ancien du XIVème siècle, inachevé pour cause de mort de l'auteur Geoffrey Chaucer. Une suite sombre, effrayante, tellement humaine finalement que le tout semble naturel dans son étrangeté bien glauque.



L'auteur, belge, il faut le dire, manipule la langue de Molière en lui donnant des accents de celle de Shakespeare et c'est d'un charme fou même si les sujets abordés sont des plus terrifiants. J'ai adoré !

Mercie à Babelio et Masse Critique pour cet ouvrage superbe par le fond, la forme et l'objet.
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Le carrousel du suspense

Etoiles Notabénistes : ******



ISBN : non usité à l'époque, y compris pour les "Oeuvres Complètes - Tome Ier" de Jean Ray, dont ce texte est extrait



On ne présente plus Jean Ray, immortelle sommité belge d'expression francophone, dont l'imagination aussi délirante que noire nous a valu un monceau de nouvelles fantastiques, d'épouvante et d'horreur, qui restent et resteront parmi les meilleures du genre.



En ce jour de Samain qui précède la Fête des Morts - laquelle, contrairement à une idée solidement ancrée, ne se célèbre que le 2 novembre - il nous a semblé des plus logiques de vous présenter l'une de ses nouvelles les plus macabres, qui nous laissa, quand nous la lûmes vers l'âge de treize ans, un souvenir si inoubliable que nous la relisons avec toujours le même plaisir et le même frisson, et ce même si nous en connaissons toutes les ficelles : "Le Cimetière de Marlyweck."



Oh ! ce n'est pas le style de Jean Ray qui retiendra votre attention. L'homme était complexe mais il avait un faible pour les petites phrases simples Mais, dans ces phrases, vous tomberez bien souvent nez à nez avec une poésie brumeuse et océane qui n'appartient qu'à cet adorateur des ruelles bourrées de petites maisons, qui se perdent dans l'infini au point, parfois, de cesser d'exister pratiquement du jour au lendemain - ou plutôt entre le crépuscule et le lendemain. Poésie dont on voit fuir et s'enfuir les tortillons ennuagés avant de s'effilocher sous les coups de griffe de quelque monstre inconnu et qui, entre deux descriptions de paysages assez calmes, est capable de faire se dresser des repaires honteux où la méchanceté humaine a osé emprisonner les dieux antiques (Cf. "Malpertuis") ou encore des auberges mystérieusement vides où flambent des choucroutes d'un bleu d'une autre dimension. (Notez d'ailleurs que l'auteur belge est à peu près le seul nom européen que cite Stephen King dans son excellent essai : "Anatomie de l'Horreur." N'est-ce pas là une référence qui montre bien la place que Jean Ray a su se tailler même chez les initiés les plus isolationnistes du monde, à savoir les Américains ?)



Jean Ray, par ailleurs auteur des non moins mémorables "Aventures de Harry Dickson" - lesquelles ne nous ont, par contre, jamais beaucoup intéressé tant y sont patentes l'influence du roman-feuilleton et de l'écriture à la Gaston Leroux - c'est avant tout une ambiance et une imagination fantastique qui culmine dans la logique la plus parfaite - c'est-à-dire dans le délire le plus absolu . Qu'il s'agisse des romans qu'il consacra au genre (comme "Malpertuis" ou le plus malicieux "La Cité de l'Indicible Peur") ou de son amas de nouvelles, Jean Ray appartient à l'espèce de ceux qui innovent à partir de phénomènes pourtant connus déjà dans l'Antiquité. Voyez les habiles variantes qu'il tire du thème du fantôme dans "Rues" ou encore dans l'extraordinaire "Ronde de Nuit à Königstein", voyez ce que devient pour lui la Mort dans "La Vérité sur l'Oncle Timotheus" et voyez aussi les abominations, dignes de Lovecraft soi-même, dont il nous accable avec "Le cousin Passeroux", toutes nouvelles que vous trouverez aisément dans "Le Livres des Fantômes", avec 'Le Cimetière de Marlyweck" justement, paru en tome premier de l'Intégrale de l'œuvre (avec "Les Cercles de l'Epouvante" et "La Cité de l'Indicible Peur") chez Robert Laffont - mais aussi, rassurez-vous, dans d'autres éditions de poche, certainement et dans de nombreuses anthologies. Assurément, Jean Ray a non seulement reçu le Don mais le Grand Esprit des Ténèbres l'a visité pour qu'il le célèbre avec génie, ce qui n'est pas donné à tous les écrivains choisissant le fantastique comme mode d'expression, croyez-en notre expérience. ;o)



Ainsi, ce "Cimetière de Marvyleck" est un hommage, rendu par l'auteur, à la crainte de la Mort qui nous hante tous, à cette Mort que nous attendons tous ... et ce, dès la naissance. Un hommage macabre et particulièrement effrayant, alors que le non moins grand Terry Pratchett (que son nom soit révéré pour les siècles des siècles !), envers qui, nous n'en doutons pas, cette Grande Dame (ou ce Grand Monsieur, comme préfère la langue anglaise) sut se montrer miséricordieuse, avait chois le mode parodique et extrêmement cultivé pour La saluer avec révérence dans le genre Fantasy. Chacun ses goûts, chacun son approche même si les personnages sortis de l'imagination de l'écrivain belge savent, eux aussi, en certaines circonstances, faire preuve d'un humour inattendu.



Néanmoins, le ton est loin d'être à la rigolade dans "Le Cimetière de Marlyweck." Et si vous êtes encore capable de tomber dans les pommes lorsque vous croisez une représentation de notre Mort régionale à nous autres Breton, l'Ankou, ou bien lorsque s'égrènent à vos oreilles, soudainement paniquées, le générique du "Halloween" de John Carpenter ou encore celui du non moins immortel "Silence des Agneaux", du regretté Jonathan Demme, un bon conseil : évitez ce cimetière - purement littéraire en principe mais sait-on jamais, avec Jean Ray aux commandes ? ,o) - car il risque, en dépit de tous les effets spéciaux que vous avez pu avaler entretemps au cinéma, de vous laisser quelques séquelles ...



Histoire simple, schéma simple, personnages simples. Deux remarques cependant :



1) peut-être pour amortir la chute en notre cœur troublé, peut-être pour une raison qui nous échappe, Ray nous dépeint d'emblée son personnage principal et narrateur - la future victime du vindicatif Cimetière de Marlyweck - comme un égoïste qui se réjouit par exemple, en cette saison de neige où s'ouvre la nouvelle, de voir l'un de ses voisins, qu'il n'aime pas (mais qui aime-t-il ? ), se ramasser un beau gadin sur le trottoir verglacé d'en-face. Un individu donc peu sympathique, aimant sa petite pipe, son bon petit verre de bière ou d'alcool, son petit feu bien tranquille et se réjouissant volontiers, on peut le penser, des malheurs d'autrui - même si l'autrui en question ne lui a rien fait ;



2) ensuite, ce personnage, qui a peu d'amis, recherche par contre passionnément la compagnie d'un certain Peaffy, sur lequel on ne sait et on ne saura jamais qu'une chose : c'est que, féru de curiosités spectrales et du même acabit, il a souvent fourni des pistes intéressantes en cette matière à notre héros. Contre argent comptant, bien sûr mais on ne peut le lui reprocher : après tout, ce faisant, Peaffy court certains risques. Toutefois, et sans qu'on puisse savoir très bien pourquoi - son intérêt pour l'argent, sans doute, toujours susceptible de se transformer en faiblesse - ledit Peaffy ne paraît guère plus sympathique au lecteur que celui pour le compte de qui il cherche, depuis déjà un certain temps, et et pour qui il a enfin fini par dénicher, le fameux Cimetière de Marlyweck.



En quoi ce champ de repos de défunts qu'on suppose dignes de notre respect est-il mystérieux ? Et surtout, pourquoi n'est-il visible que certains jours ? Aucune explication ne nous en est, ni ne nous sera donnée. L'essentiel est que Peaffy a donc fini par découvrir un Cimetière de Marlyweck bien décidé à demeurer visible en cette nuit glaciale et que, au bout d'une longue et étrange randonnée dans un tram tout aussi insolite, les deux hommes prennent le temps de se réchauffer un peu à l'auberge qui avoisine le cimetière. Peaffy, sous le prétexte qu'il en a plein les jambes - après tout, il court depuis le matin en quête du cimetière - préfère demeurer dans la douce tiédeur de l'auberge tandis que son compagnon, piaffant d'impatience, se précipite pour visiter la macabre attraction qu'il veut ajouter à tous ces lieux inconnus et énigmatiques qu'il a déjà eu l'effarant bonheur de parcourir grâce aux bons soins de son cher (et peut-être unique) ami Peaffy.



Dès la grille, le narrateur est servi en mystère. Il a beau carillonner - car l'on est prié de prévenir le gardien des lieux - rien n'y fait. Fort heureusement, il trouve à se glisser à travers la grille d'entrée, résolu à regarder les choses 'd'un peu plus près. La vue d'une immense statue de bronze, représentant la Mort portant dans ses bras un sablier, statue dont le vert-de-gris du temps a dévoré les traits, ce qui confère un maximum de vérité à son rictus et à ses orbites creuses, est la première chose qui s'impose à sa vue. Cet esprit libre ne s'en assied pas moins sur une tombe, non loin de ladite statue, et sort sa pipe en regardant à gauche, à droite et en adressant parfois la parole à son singulier compagnon. A un certain moment, il a comme l'impression que la statue s'est rapprochée et, non sans une certaine surprise, il constate qu'elle porte également une faux au tranchant solidement aiguisé. Ensuite ...



Ensuite, nous vous en avons assez dit. Ah ? Vous voyez le coup venir ? Oui, c'est vrai. Mais il y a coup et coup. Jean Ray, pourrait-on dire, fait du neuf avec du vieux mais c'est le propre de l'artiste. Quand on le fait avec talent, c'est déjà pas mal. Mais, chez l'auteur belge, on ne peut parler que de génie pur et simple. Bonne lecture et un conseil : évitez ceux qui vous inviteront à visiter de nuit le Cimetière de Marlyweck ... ;o)
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Les derniers contes de Canterbury

La nomination à la masse critique spéciale “Mauvais genre” – la défunte “Imaginaire”, que j’aimais beaucoup –, m’a permis de pouvoir lire un recueil de nouvelles d’un auteur que j’apprécie tout particulièrement : Jean Ray. C’est une chance d’avoir pu être sélectionnée et je remercie Babelio ainsi que les Éditions Alma. Je les remercie même plutôt deux fois qu’une, car cette maison d’Éditions dépoussière les textes de Jean Ray – cet écrivain talentueux.



Si pour beaucoup Howard Philips Lovecraft est un Maître du Fantastique, en ce qui me concerne, je lui préfère le génial belge Jean Ray. J’adore ses rythmiques tournures de phrases, son univers et un parfois humour noir que j’ai pu lire à travers « Le carrousel des malices » – qui sera réédité par Alma.



« Les derniers contes de Canterbury » sont un hommage à Geoffrey Chaucer. Il reprend les protagonistes de l’ouvrage « Les contes de Canterbury » parut au XIVe Siècle. Jean Ray ne s’arrête pas là, puisqu’il honore également « Le Chat Murr » qui est une œuvre de Ernst Thedor Amadeus Hoffmann. Le félin intervient régulièrement.



Le présent ouvrage regroupe près d’une quarantaine de textes de qualité inégale, mais tous, ou presque, sont du genre Fantastique. Et quoi de mieux qu’en cette période Halloween que se retrouver autour d’une tablée et des fantômes comme convives. Chacun raconte à sa manière un événement tragique. Parfois léger, sombre, glauque ou bien humoristique, ces textes sont agréables à lire, bien que quelques récits puissent être perçus comme désuet dans la forme.

L’ordre de lecture est bien pensé. Nous partons d’un restaurant digne d’un « Rituel de chair » – qui aurait pu être plus développé –, en passant par quelques bourreaux, des marins, pour terminer par des Démons. En bonus, nous avons même le droit à d’autres récits – intitulé “… Et autres textes” – dont l’excellent « Le démon d’Highbottam ».

Parmi ces savoureuses lectures, j’ai beaucoup aimé « La terreur rose » dont on peut admirer la prose magnifique de Jean Ray et qui flirte avec la Science-Fiction. J’ai adoré la tendre histoire « La plus belle petite fille du monde », sombre et tragique. J’ai bien aimé aussi « Tyburn », très Fantastique. Autre récit que j’ai apprécié fut « Le chat assassiné », qui touchera bien évidemment tous les propriétaires de ce cher félin.



En définitive, j’ai apprécié de recueil particulier. Je pense qu’il faut avoir lu les deux ouvrages dont l’auteur s’est inspiré, pour mieux le savourer et le comprendre. Ce sont de bons récits noirs et Fantastiques, parfait pour se divertir. Je suis d’accord avec Arnaud Huftier qui nous parle du talent de l’écrivain en postface. Je l’ai trouvé un ton en dessous « Le carrousel des malices ». Mais j’aime la plume de Jean Ray.
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Les contes du whisky

Eh bien voilà, je confirme, la terreur et l'angoisse en littérature, ce n'est pas mon truc…

Néanmoins, un verre de whisky à la main, dans la chaleur d'un après-midi ensoleillé, les nouvelles courtes et horrifiantes et pourtant pleines de poésie laissent parfois un vague sourire se perdre dans la lumière.

J'ai été surprise de découvrir que l'auteur était belge, j'aurais plutôt mis sa plume dans la main d'un écrivain anglais adepte des promenades nocturnes dans les quartiers malsains de Londres.

Une ambiance souvent terrifiante et glauque donne le ton aux multiples contes et nouvelles qui sonnent comme la juste ou amère récompense de l'homme pas si honnête que cela.

La terreur issue des brumes alcooliques flanquées du brouillard collant et puant des villes portuaires, donne, aux pires heures de la nuit, des frissons glacés qui ont bien du mal à se dissiper.



L'horreur est déjà tellement présente dans la vie réelle qu'il m'est difficile de la lire pour le plaisir même si l'écriture est belle. J'aime trop les fins heureuses, les aventures passionnées, les joyaux fictionnels et les élans de l'histoire que pour me complaire dans le fantasque terrifiant.
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Le nouveau Bestiaire fantastique

Le nouveau bestiaire fantastique est un recueil de très courte nouvelle ( pas plus de 10 pages ) écrite sous le pseudo de John Flanders de son vrai nom Jean Ray.



Ces nouvelles ont toute en commun qu'elle traitent d'animaux, avec un caractère fantastique. Etant donné qu'elle sont très courte, faisant en moyenne six pages, nous n'avons pas le droit à des histoires très complète, mais plutôt à des récit que l'on pourrait qualifié d'anecdote.



C'est vraiment très sympathique à lire, c'est court, et ça fait passé un bon moment, sans prise de tête, mais toujours avec une qualité relative à Jean Ray.
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Malpertuis

Ayant découvert Jean Ray dans la nouvelle publié dans le Bifrost consacré à ce dernier, et qui m'avait bien plus, ni une ni deux, je vais en librairie, achète Malpertuis, et puis le reste de la journée, j'ai lu Malpertuis.



J'ai suis complètement tomber dans le piège de ce roman, qui m'a pronfondément bouleversé.

Une ambiance très sombre et mytérieuse, dans une maison particulière, une famille étrange, et un héritage étonnant.

L'intrigue va crescendo tout au long du bouquin, et l'epouvante va de même s'intensifié de page en page, c'est incroyable ! Je n'ai put me détacher des pages du livre ! Envoutant !

Nous avons le droit ici, tout comme dans de nombreux roman fantastique, une importance de la religion et du mysticisme.



C'est assez compliqué d'en parler, je le conseille vraiment, c'est un livre d'une grande beauté !
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Le Psautier de Mayence

Nouvelle extrêmement courte qui pourrait être terrifiante mais dans un contexte tellement jovial et courtois que l’ensemble en fait un objet original, humoristique, poétique et questionnant.

Et puis il y a surtout ce ton unique de Jean Ray, ce décalage très amusant entre ce que des matelots, recrutés sur des quais pas très nets, sont sensés être et ce qu’ils sont vraiment ; entre les paroles courtoises qui sortent de leurs bouches et celles qu’on attendrait.

Bref une lecture bien agréable mais trop courte.....



Petit résumé si ça vous tente :

« Le maître d’école » recrute Ballister et lui offre un bateau afin qu’il le mène en expédition au Nord de l’Ecosse puis à l’Ouest.

Ballister impose son équipage et les voilà partis. Mais rapidement tout devient différent : le ciel étoilé, les couleurs, les repères. On évoque le passage dans un monde parallèle. Des évènements plus ou moins terrifiants surviennent et le maître d’école disparaît.

Chaque membre de l’équipage va y laisser sa peau. Le bateau est manœuvré, possédé, la nuit par on ne sait qui. Finalement Ballister, ultime survivant, est recueilli sur le Nord-Caper.

Mais je n’en dirais pas plus.....



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