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Critiques de Jean Ray (329)
Malpertuis

L’écriture de Jean Ray est hypnotique. Le vocabulaire est fouillé, la langue travaillée sans être indigeste, les paragraphes aérés. Le récit coule, littéralement, il s’avale. Le narrateur principal restant Jean-Jacques, le récit trouve d’autres voix; de nouveaux personnages prendront le relais. Curieusement, l’histoire, au lieu de s’élargir grâce à ces différents points de vue, se resserre un peu plus sur Malpertuis. La maison absorbe tout, l’intérieur comme l’extérieur; le couvent, la taverne ou la maison du bord de mer sont des lieux eux aussi maudits, contaminés, où les visions d’horreur ne cessent pas.
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Les contes du whisky

Jean-Marie de Kremer alias Jean Ray possédait de grandes facilités et était un narrateur hors-pair. le hic, il écrivain presque aussi vite qu'il respirait, sans toujours se relire avec pour résultat des nouvelles intéressantes mais parfois molles au niveau de la consistance du scénario. Ces contes du Whisky servent de prétexte à des récits de fantômes, de nuits brumeuses, de personnages torturés et de fantasmes sortis de cauchemars crus. Une bonne cuvée, mais pas de grande surprise si on tient MALPERTUIS comme étant son chef-doeuvre.
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Malpertuis

Pour les accros de fantastique, le nom Malpertuis est un peu comme celui de Ctulhu ou de Usher, synonyme de terreur . Ce titre occupe une place à part dans la bibliographie de Jean Ray résonne comme un moment capital de l’histoire littéraire belge et se hisse au rang d’un classique, roman mal connu, au suspense prenant, avec des références nombreuses et une écriture un chouia archaïque assez proche de celle de De Ghelderode. Ce livre fait partie des ouvrages majeurs du fantastique né dans le giron de la littérature francophone et est absolument à redécouvrir.
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La malédiction des vieilles demeures

Jean Ray/ John Flanders a, de son vivant, été un des auteurs fantastiques les plus prolifiques et à mon avis un des plus géniaux. À l’instar d’un William Hodgson ou d’un Lovecraft, il a véritablement donné ses lettres de noblesse au genre, un fantastique tout en atmosphère, en échos, en cris et chuchotement et ombres diverses. Son oeuvre est tellement dense qu’il semble parfois impossible d’en faire le tour. Les éditions Alma sous l’égide d’Arnaud Huftier a republié une série de classiques du maître. Ici, c’est à Terre de Brume que nous devons cette « malédiction des vieilles demeures et autres histoires inédites » dans la collection « les inédits de Jean Ray/ John Flanders ». Rien que la couverture est une invitation à se risquer dans les pages de ce recueil.

Le livre comporte quatre histoires. La plus longue, un court roman qui donne son titre à l’ouvrage, met en scène le jeune Hilduard Syppens, un peu maladroit, subissant plutôt que participant à l’histoire, passionné des romans policiers d’Emile Gaboriau et de son détective Lecoq. Il sera presque malgré lui même à une histoire bien complexe de maison abandonnée, de famille maudite, et d’une sorte de démon aux yeux foudroyants appelé Butsebo. Un habile mélange entre le policier et le fantastique, comme savait si bien le faire Ray/Flanders, à l’instar de son célèbre Harry Dickson. Ici par contre, Syppens est plutôt l’antithèse du détective brillant, et c’est bien plutôt son ami coiffeur Pattetje, qui mène l’enquête. Comme souvent chez Jean Ray, le foisonnement d’idées et cette impression de devoir toujours écrire dans l’urgence donne un résultat parfois fouillis, où le lecteur se perd volontiers. C’est bien le cas de cette malédiction… où les incessants rebondissements et la multiplication des personnages et de leurs pseudonymes sont de nature à donner mal au crâne. Mais comme d’habitude, c’est sans compter sur le génie de l’auteur pour nous mener là où il le souhaite. Entre deux pages où flotte toujours cet « indicible » si cher à l’auteur flamand, la malédiction montre une nouvelle fois le talent que possédait l’auteur pour conter une histoire. Les trois petites nouvelles qui suivent, brèves mais tout aussi plaisante, sont également de petites enquêtes policières amusantes plutôt qu’effrayantes, j’avoue avoir particulièrement aimé la conclusion très retorse des Sept petits singes, et le côté amusant du premier et dernier amour de mademoiselle Adèle.

Un recueil qui se doit nécessairement de figurer dans n’importe quelle bibliothèque de passionné du Gantois.

Dernier petit conseil en guise d’avertissement : ne lisez surtout pas la préface avant d’avoir lu le livre ! même si celle-ci est de qualité, son auteur, sans doute emporté par sa passion pour John Flanders, a malheureusement cru bon de dévoiler une bonne partie de l’intrigue du roman, en retirant du coup une bonne partie du sel…

je remercie particulièrement les éditions Terre de Brume pour leur confiance.

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Les contes du whisky

L'homme, aujourd'hui, est glorifié, admiré. Et ceux, innombrables, qui se passionnent pour ses œuvres lui vouent un véritable culte — un culte presque maniaque, presque fanatique. Quand par exemple ils en arrivent à posséder un de ses livres en édition originale (rien à voir avec un ouvrage de bibliophilie), c'est comme s'ils tenaient entre les mains un précieux incunable. Pour eux, Jean Ray est à prendre sans aucune réserve. Avec d'emblée tous les partis pris favorables. Par extraordinaire, sa vie les intéresse peu — ou plus exactement ils l'acceptent avec sa part importante de légende et d'inconnues. Et, au fond, ils n'ont peut-être pas tout à fait tort. Puisque l'œuvre parle d'elle-même, à quoi leur sert-il encore d'aller savoir pourquoi et comment elle a été entreprise, à travers quelle trajectoire elle a été conçue et élaborée, à quelle circonstance correspondent la rédaction de tel livre, le jaillissement de tel conte, les éléments biographiques que contiendrait telle nouvelle ?
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Malpertuis

En Jean Ray, il faut voir un prodigieux écrivain à la plume féconde, parfois confondu à son œuvre. C'est Malpertuis est son plus fameux récit, une aventure étrange qui se déroule dans un monde qui l’est tout autant. Au fil du temps, cet ouvrage est devenu un classique du Fantastique et la terreur ordinaire, étiquettes autour desquelles on suit une des histoires les plus ahurissantes du genre, avec une action à rebondissements et des secrets de famille qui se dévoilent au fil des chapitres. Avec un art incomparable de narrer, Jean Ray en a fait un modèle de l'épouvante moderne. J’ai récemment acheté le DVD du film que le réalisateur belge Harry Kümel en a tiré. Une adaptation bien inférieure au film, malgré un casting attrayant.
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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 11

Onzième volume de l’édition complète des aventures d’Harry Dickson chez Marabout.7 nouvelles :Le loup -garou/Le cabinet du docteur Selles/la maison hantée de Fulham Road/La Grande ombre/Les tableaux hantés :Le secret de Bray House/L’herbe des monstres.Comme toujours chez Ray le fantastique et le policier s’interpénètrent au prix d’explications assez acrobatiques mais avec le plaisir de l’imagination sans frein.
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Les contes du whisky

Receuil de nombreuses histoires courtes, dans un atmosphere regulierement sombre, fantastique. Cependant pour plusieurs d'entres elles, l'interet est faible.
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Malpertuis

Malpertuis est une oeuvre majeure de la littérature fantastique du XXème siècle. Par son ambiance, par sa construction, par le style d’écriture de Jean Ray, par le malaise qui s’en dégage, le roman s’impose comme une très grande réussite.

Qu’est-ce que Malpertuis ?

C’est un bâtiment. Une maison, dans une “cité” dont nous ne connaîtrons jamais le nom. Une maison sombre et étrange, dont le plan nous restera incompréhensible. On sait qu’elle est très grande, et qu’il s’y trouve une boutique. Ceci mis à part, nous n’en aurons jamais une description exhaustive, juste des bribes utiles à planter le décor et l’ambiance.
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Harry Dickson, tome 5 : Le temple de fer - ..

Les deux courts récits proposés sont très représentatifs de l’univers d’Harry Dickson. Sans rentrer dans les détails des intrigues pour ne pas vous gâcher la (rapide) lecture, sachez que vous y trouverez des morts mystérieuses, des savants fous, du mystère et des déductions un brin improbables. Harry Dickson mérite bien son surnom de Sherlock Holmes américain. On a d’ailleurs affaire à un pastiche totalement assumé par l’auteur, l’action se déroulant à Londres avec le concours de Scotland Yard et le duo formé par Dickson et son élève Tom Wills faisant évidemment écho au couple Holmes / Docteur Watson. Mais il s’en écarte par le recours au fantastique qui fleure bon les récits d’aventure et policier du début du siècle et qui, bien que datant beaucoup, conserve un certain charme vintage un peu suranné. Et on passe en définitive un très agréable moment de lecture sans se prendre la tête, en suivant les enquêtes improbables de ce détective si infailliblement holmesien.
Lien : https://instagram.com/Mangeu..
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Les contes du whisky

Quand l'inexplicable devient tout à coup plausible, mais seulement embrumé dans les vapeurs de whisky servi au comptoir de vieux bistrots aux relents de la marée...
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Malpertuis

Unique roman de Jean Ray, écrivain gantois à la plume ardente, Malpertuis raconte de quelle manière un vieil homme à recueilli les corps moribonds des dieux de l'Olympe pour leur donner refuge dans une grande maison. Puisque plus personne ne croit en eux, ils survivent tant bien que mal. L'écriture est volontiers exacerbée, avec des fulgurances dans les descriptions, des expressions désuètes et un découpage qui aboutit à un carnage qui renvoie chacun à ses pulsions mauvaises.
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Les joyeux contes d'Ingoldsby

C'est impensable comme il peut se passer d'évènements dans une petite commune tout au long de l’année. De petits faits divers sordides, bizarres, farfelus, tristes ou joyeux, consciencieusement relevés et relatés par le pasteur du village. Les habitants de Tappington, petite cité du Shropshire, en Angleterre, ne diffèrent des autres communautés rurales que par leurs excès de crédulité, de naïveté, de roublardise.



Dès qu’un incident, un malheur, une catastrophe, s’abattent sur tout ou partie du village, aussitôt la cause et l’origine en sont trouvés. Ce ne peul être que le fait d’une vengeance ou de la jalousie de leurs vieux ennemis du village voisin d'Oldham, à moins que toutes les misères qui leurs tombent sur la tête ne soient générées par les farfadets, homoncules, génies et autres lutins qui vivent dans la campagne environnante.



Les Tappingtonnais sont excessivement superstitieux et entretiennent, les légendes, ce qui permet à certains de leurs concitoyens plus délurés ou madrés de se permettre quelques farces ou privautés à leur encontre. Des déboires qui entrainent bonne humeur de tout ou partie de la population, car vous en conviendrez avec moi, en général ce sont les malheurs des autres qui font rire, et qui sont gommés au fil des saisons et des mois.







Construit comme un almanach en soixante-neuf historiettes qui s’égrènent du 1er de l’An à la Saint Sylvestre, les Joyeux contes d’lngoldsby nous offrent une savoureuse incursion dans un petit village avec ses personnages et ses situations typiques à la Dickens, revus et corrigés par Maupassant.



Moi non plus je ne peux m’empêcher d’établir des comparaisons ou de rechercher des ressemblances avec tel ou tel texte ancien.



John Flanders, alias Jean Ray, aurait puisé, parait-il dans l’œuvre d’un certain Richard Harry Barham, auteur des légendes d’lngoldsby pour écrire ces petits contes drôlatiques et ruraux. Et alors ?



Comme le fait si bien remarquer Henri Vernes dans sa préface, Molière et Lesage se sont également inspirés d’œuvres antérieures. Et je pourrais citer aussi La Fontaine et ses fables adaptées de celles d’Esope.



Et dans un domaine différent, que serait Walt Disney sans les histoires de Charles Perrault et confrères. Les polémiques concernant tel emprunt ou telle similitude ne sont le fruit que de jaloux.



Quant à nous, contentons-nous de lire avec ravissement ces petits contes parfois joyeusement macabres, ou en forme de règlements de contes, qu'avec simplicité et talent a écrit et légué John Flanders, plus connu sous le nom de Jean Rav.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Malpertuis

OBSCUR : un livre qui restera mystérieux pour moi, vocabulaire complexe et histoire qui m'a été difficile à comprendre même avec les explications fournies à la fin de l'histoire
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Harry Dickson - Intégrale, tome 3

Troisième Tome de l’intégrale des épisodes de « Harry Dickson » écrits par l’auteur belge Jean Ray.



Ce troisième Tome comprend les épisodes suivants :



– Le monstre dans la neige,



– Le diable au village,



– Le spectre de Mr Biedermeyer,



– L’ermite du marais du diable,



– Le signe de la mort,



Que dire de plus sur ce troisième Tome que je n’ai pas déjà dit à propos des deux premiers ? Tout simplement, que comme le second, il débute sur un avant-propos. Cette fois-ci, l’auteur en est Jean-Baptiste Baronian et le sujet, la production en fascicules de la littérature populaire, en général, et celle des éditions Ferenczi, en particulier. C’est dire si le sujet m’intéresse, d’autant qu’il est concisément question de « Marius Pégomas », le détective marseillais de Pierre Yrondy, dont les premières aventures ont été rééditées par OXYMORON Éditions.



À part cela, Jean Ray nous livre, ici, 5 enquêtes de bonne facture de son duo d’enquêteur, Harry Dickson et son élève Tom Wills.



Un petit peu moins de fantastique dans ces aventures, même si l’auteur s’amuse toujours à laisser planer un doute sur le sujet.



Une écriture toujours aussi agréable et des enquêtes aussi plaisantes à lire même si l’on peut reprocher aux personnages d’être quelque peu statiques (non pas qu’ils ne bougent pas, mais ils n’évoluent guère).



Au final, les enquêtes s’enchaînent et le plaisir demeure.
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Harry Dickson : Trois récits fantastiques (BD)

La première histoire contient nombre d’ingrédients alléchants : des références mythologiques (la Gorgone nommée Méduse), un sombre mystère d’hommes pétrifiés, la mort d’un artiste-sculpteur... Mais je suis singulièrement déçue par l’élucidation que j’ai trouvée embrouillée et confuse, laborieuse même.



La seconde nouvelle est bien plus convaincante et entraînante, mieux ficelée, même si le thème plus basique puisque l’intrigue tourne autour de vampires.



Certains passages me poussent à déplorer qu’il s’agisse de nouvelles, et non de roman : en effet, le rythme est extrêmement voire trop rapide, comme si l’on brûlait les étapes. De fait, je me sens un peu frustrée, particulièrement à la lecture de la troisième histoire, qui ressemble davantage cette fois à un souvenir de jeunesse d’Harry Dickson qu’à une enquête (ce qui n'était pas pour me déplaire, d'ailleurs).

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Harry Dickson, tome 2 : Les étoiles de la mor..

Je voulais connaitre Jean Ray. C’est chose faite. Je n’ai pas trop aimé ces deux nouvelles policières et fantastiques. Je trouve l’écriture un peu datée et j’ai moyennement accroché aux intrigues Et puis je n’aime pas trop que l’auteur cause pendant la narration (page 96). Les personnages sont nombreux et pas assez fouillés mais en quelques pages on peut difficilement faire mieux. Par contre j’aime assez le mélange de réel et de fiction comme dans le studio rouge. On mesure l’érudition de Jean Ray.
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Le livre des fantômes



Assez déçue par ce livre qui ne m'a pas beaucoup intéressée et dont j'attendais beaucoup... Les histoires sont assez répétitives et les nouvelles trainent en longueur.

Mais je lirai d'autres choses de cet auteur.
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Les contes du whisky

Jean Ray, c'est Pierre Mac Orlan mordu par Edgar Poe, Stevenson réécrit par ­Lovecraft.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Harry Dickson - Intégrale Marabout, tome 1

Certains critiques belges, comme Jacques De Decker, n'ont pas hésité à porter Jean Ray au pinacle. N'est-il pas un grand "fantastiqueur" belge, et les meilleurs fantastiqueurs ne sont-ils pas tous belges, ou peu s'en faut ? Eh bien franchement, j'estime cette appréciation teintée de chauvinisme. Lire les aventures de Harry Dickson est divertissant, certes, mais je trouve le style baroque de Jean Ray laissant à désirer d'un point de vue littéraire, tandis que les scénarios sont plutôt grandguinolesques. En un mot comme en cent, je préfère nettement Claude Seignolle qui, lui, est français...
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