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Critiques de Jean Ray (329)
Le livre des fantômes

Je n'aurais pas dû m'arrêter à "Recueil de nouvelles sur les fantômes" lorsque j'ai pensé que ce livre pouvait m'intéresser ... J'avoue ne pas l'avoir tout-à-fait terminé au moment où je dois rédiger cette critique, mais étant donné que c'est par manque d'intérêt personnel, je ne pense pas que les deux dernières nouvelles auraient pu faire pencher la balance dans l'autre sens.



Déjà, en lisant la préface, j'ai eu la surprise de découvrir qu'il s'agissait d'une réédition de nouvelles datées des années 1940 ... Cela m'a quelque peu refroidie, mais qu'importe, j'ai tenté ma chance quand même. Après les deux premières nouvelles, j'ai trouvé que la troisième n'apportait plus de surprise, j'ai eu l'impression d'avoir compris le mécanisme.



Alors bon, je suis quand même contente d'avoir découvert un petit pan des débuts de la littérature d'horreur, mais finalement, j'ai presque trouvé l'historique présenté dans la préface plus intéressant que les textes eux-mêmes.



Maintenant je saurai que mes goûts en terme de frayeur ne concernent que la littérature moderne, il fallait bien essayer pour le savoir ^^



(Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique).

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Visions infernales

Seize récits fantastiques qui méritent tous de retenir l'attention et dans lesquels le maître du mystère déploie toutes les ressources de son art d'inquiéteur. J'en épinglerai cependant trois : L'île Creyatt, Les Contes de la Mère l'Oye et Le Visage du pôle.
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La cité de l'indicible peur

Sidney Terence triggs surnommé sigma Triggs est un policier relégué au fin fond d'un bureau de police, une mise au placard due à ces multiples gaffes quand il était sur le terrain.

Une fois à la retraite il décide de s'installer à Ingersham où il a hérité d'une maison.



Hors, cette petite ville perdue au milieu de nulle part et la scène de plusieurs disparitions étranges, et d'apparition de fantôme et d'horribles créatures.

Dès les premières pages du roman on ressent  l'ambiance de peur qui flotte sur cette ville.



Après la disparition étrange de 3 soeurs, et à la demande du maire, Triggs décide d'enquêter, en effet n'est t'il pas un fameux enquêteur du Yard, du moins c'est ce que pense la population de cette ville, sans qu'il ait réussi à les détromper.



Les habitants vivent dans la terreur, la peur des "Ils", qu'ils n'ont jamais vu mais dont on entend parler depuis des années, déjà avant eux leurs parents en avaient peur.



Après une succession de meurtre et tentative sur sa propre vie, Triggs décide de demander de l'aide à Basket un inspecteur de Scotland Yard



Je qualifierais ce livre de roman sombre, il y règne une impression d'être dans l'obscure, d’étouffer, l'auteur réussi à installer une ambiance bien particulière. J'avais vraiment la sensation que sur cette ville ne brillait pas un seul rayon de soleil, qu'il y faisant tout le temps sombre. D'être observée...

La fin est une explosion de génie, brillante, ma partie préférée, ce livre vaut la peine d'être lu non seulement pour cette fin si brillante mais aussi pour l'ambiance que l'auteur réussi à installer par des mots soigneusement choisis.
Lien : https://bookliseuse.com/la-c..
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Malpertuis

Chronique complète chez les bergers électriques



Ce livre est vraiment très bon. L'objectif donné est amplement réalisé. Le sentiment de malaise et d'oppression se fait sentir du début à la fin, et les qualités de l'écrivain ne font qu'embellir cette histoire. Pour les amateurs de fantastique, de Lovecraft, franchement penchez vous sur Malpertuis, cette maison remplit de mystère et d'inattendue.

Il faut lire MALPERTUIS ! Il faut lire JEAN RAY ! (maintenant qu'il est réédité, vous n'avez plus d'excuse)
Lien : https://lesbergerselectrique..
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Harry Dickson - Intégrale, tome 2

Deuxième Tome de l’intégrale des épisodes de « Harry Dickson » écrits par l’auteur belge Jean Ray.



Ce second Tome comprend les 6 épisodes suivants :



– Le mystère du moustique bleu,



– La chambre orange,



– L’esprit du feu,



– Ce paradis de Flower Dale,



– Les Blachclaver,



– L’affaire du Pingouin.



Que dire de plus sur ce second Tome que je n’ai pas déjà dit à propos du premier ? Probablement le très intéressant « avant-propos » signé Jacques Van Herp, un essayiste de science-fiction belge et directeur de collection chez « Marabout ».



Jacques Van Herp livre aux lecteurs de nombreuses informations sur Jean Ray et sa façon d’écrire, débutant par une citation de ce dernier :



« Je me mettais à ma machine à écrire qui pratiquement faisait cela toute seule et moi je n’y étais pour rien. Je pratiquais l’écriture automatique. Cela se déclenchait brusquement à onze heures du soir et, à trois heures du matin, mon Harry Dickson était fini. »



On y apprend également que la longueur d’un épisode de « Harry Dickson » était d’environ 150 000 signes. Ce qui ferait une moyenne de 38 000 signes par heure, ce qui n’est pas démentiel en mode « écriture automatique » pure, ce qui l’est beaucoup plus quand on compte le temps passé à réfléchir à l’histoire et à la mettre en place.



On y apprend également l’une des raisons du fait que j’évoquais dans ma chronique sur le premier Tome : Jean Ray est plutôt un auteur penchant pour le fantastique et, alors que les histoires de « Harry Dickson » se prêtent bien souvent à ce genre, la plupart du temps, la solution de l’enquête se trouve dans le « rationnel ». Pourquoi ? Tout simplement parce que les aventures du détective étaient principalement destinées à des adolescents et que les ligues laïques veillaient au contenu des écrits...



Pour le reste, je vous laisse découvrir les propos de Jacques Van Herp.



Revenons-en à ce qui nous intéresse le plus : le texte.



Six nouvelles, dont cinq plutôt classiques, et une revenant sur la jeunesse du détective.



On apprécie, là encore, la plume de l’auteur, d’autant plus lorsque l’on sait que ceux-ci ne souffraient quasiment jamais d’une relecture (l’auteur n’en avait pas le temps et l’éditeur faisait des économies), que Jean Ray ne s’attardait même pas à chercher un mot, préférant utiliser un mot moins approprié, mais qui lui venait immédiatement afin de ne pas perdre de temps, de ne pas perdre le fil, de ne pas perdre l’inspiration...



Lorsque l’on imagine que les textes publiés étaient des « premiers jets », on n’ose imaginer la qualité de la prose de Jean Ray s’il avait eu tout loisir, ensuite, de purger ses textes des scories, de revoir certaines ponctuations, de chercher des mots plus adaptés...



Et que dire si l’éditeur avait bien fait son travail et que certaines coquilles ne vinssent, au mieux, troubler la lecture, au pire, changer le sens de certaines phrases.



Car, dans l’état, les aventures de « Harry Dickson » sont déjà très savoureuses et, parfois, on se surprend à constater l’excellence de certaines descriptions, même, s’il est vrai, que Jean Ray utilisait ses longues descriptions comme des temps de repos pour son subconscient, avant de reprendre le cours de son aventure.



On retrouve de tout dans ces six histoires, un peu de fantastique, un peu de nostalgie, un peu d’aventures exotiques, de l’action, du danger, des monstres...



Au final, en tant que lecteur, on ne peut que tomber sous le charme du personnage et, surtout, de la plume de son auteur. En tant qu’auteur, on ne peut qu’être ébahi par le travail de Jean Ray au vu des conditions dans lesquelles il écrivait. Dans les deux cas, les aventures de « Harry Dickson » forment incontestablement un pan majeur de la littérature populaire que, malheureusement, beaucoup ont oublié.



À l’époque où certains auteurs deviennent riches en produisant un roman par an, on a fini par oublier ceux qui avaient du mal à survivre malgré une production incroyable...
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La cité de l'indicible peur

Jean Ray, voilà un auteur belge que je découvre. Notamment connu pour Malpertuis, il sort La Cité de l'indicible peur quelques mois plus tard, en plein pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il est considéré comme le maître du « réalisme panique » dont le but est d'alarmer le lecteur en lui faisant ressentir l'horreur ou la peur.



Ce roman, bien accueilli à sa sortie, a néanmoins perturbé la presse qu'elle ne cessait de le décrire comme étant « faux ». Difficilement classable en effet. le récit, en apparence un roman d'épouvante, se révèle être un polar noir où les meurtres sont en réalité de cause belle et bien humaine, mais qui pourtant se termine par une petite touche de fantastique avec l'apparition d'un vrai fantôme qui n'a cependant rien à voir avec toute cette histoire. Celui qui devait être un personnage principal s'avère en fait un personnage secondaire qui erre sans se soucier des Hommes. le personnage principal, Sidney Terence Trigs, ancien fonctionnaire de la police à la retraite, est lui aussi un faux enquêteur qui découvre un trafic de faux-monnayeur.



Alors faux roman d'épouvante ou faux polar ? Faux enquêteur ? Indicible peur ou peur de l'indicible ? Peut-être, mais là n'est pas la question puisqu'il s'agit en tout cas d'un vrai roman palpitant, à mi-chemin entre Miss Marple et Hercule Poirot d'une part, et Edgar Allan Poe et Lovecraft d'autre part.
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La cité de l'indicible peur

Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et Alma éditeur pour cette découverte, Jean Ray. Auteur que je connaissais pas du tout et pourtant souvent cité comme le Poe belge.

Malheureusement j'ai pas accroché sur ce roman. Trop d'inanités, de lenteurs et un début compliqué.

Je pense que j'ai enchaîné trop de livres sur ce genre de thème c'est temps-ci et je dois faire une overdose. Je le relirais un peu plus tard car le personnage Terence Triggs est bien atypique.
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Malpertuis

Je n'avais pas entendu tant de choses que ça à propos de ce livre et pourtant quand je suis tombée dessus chez le bouquiniste, j'ai sauté de joie.

Hélas, comme vous pouvez le voir aux deux étoiles que je lui ai attribué, Jean Ray et moi, ça n'a pas collé.



Pourtant y avait du potentiel pour que notre relation marche au plus fort: une histoire de maison hantée, du fantastique, du mystère...

Mais le style d'écriture a posé entre nous une barrière infranchissable.

C'est pas faut d'avoir persévéré, presque jusqu'à la fin.



Mais quand en ouvrant le livre une dernière fois, avec l'intention d'en finir avec les 50 dernières pages, je me suis rendu compte que je n'avais aucune envie de connaître le dénouement, j'ai baissé les bras.

J'ai fermé définitivement ce livre, réclamant un divorce douloureux.



J'ai l'impression d'être fautive, de ne pas avoir fait ce qu'il faut, de ne pas avoir eu la tête assez pleine. Aussi je vais le conserver dans ma bibliothèque pour le relire peut être dans quelques années.



Qui sait?
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Les contes noirs du golf

J'aime beaucoup cet auteur, et je n'ai pas été déçue.



D'après la postface, il a écrit ce livre pour se venger du golf, un sport qu'il adore et auquel il a toujours été lamentable, et qu'il a peuplé de fantômes. Mais en fait, c'est un bel hommage, et j'aime cet univers où les capacités de force, de concentration, et de volonté des golfeurs leur donne de fortes capacités à avoir des pouvoirs psychiques, où on retrouve des clubs en orichalque dans des tombes égyptiennes, où pour séduire les jolies golfeuses il suffit de savoir bien jouer, où on commet des meurtres horribles pour des buts qui peuvent paraître dérisoires...



Comme souvent, Jean Ray mélange les genres, beaucoup de fantastique, quelques histoires d'horreur sans aucun élément surnaturel, quelques plaisanteries même, et pourtant, on a quand même une impression d'unité, d'être partout dans le même univers, qui est celui du golf (j'ai appris des choses) mais pas seulement.

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Contes d'horreur et d'aventures

Le surnaturel fait partie de notre existence....Jean Ray sait distiller avec délicatesse et parcimonie tous les ingrédients de l'étrange obscur et de l'insolite invisible.....
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Le grand nocturne - Les cercles de l'épouvante

Voici un recueil de nouvelles d'un des grands maîtres belges du fantastique. Pourquoi un des ? Si vous aimez la plume de Jean Ray, alors je vous conseille de lire l'oeuvre de son ami et compatriote, Thomas Owen. Tous les deux, ils arrivent avec de simples mots à nous conduire à l'effroi le plus total. Du grand art, de la grande littérature !
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Les contes noirs du golf

Cette fiche concerne en fait trois ouvrages de Jean Ray : "Les Contes Noirs du Golf - Le Carrousel des Maléfices - Le Grand Nocturne."



Lire Jean Ray, c'est se plonger dans un univers très particulier, aux règles glauques et souvent distordues, où les aberrations spatiales et/ou temporelles (dont "La Ruelle Ténébreuse", qui figure en bonne place dans "Le Grand Nocturne", demeure l'exemple le plus énigmatique et le plus techniquement parfait) sont choses banales et où les thèmes chers à la littérature d'épouvante ont trouvé, avant le prodige Stephen King et sur un mode strictement européen, une forme de renaissance.



Ces trois volumes sont tous trois des recueils de nouvelles d'un auteur qui, à vrai dire, écrivit fort peu de romans - "Malpertuis" et "La Cité de l'Indicible Peur" sont tout de même très connus.



Le premier est axé sur le golf, l'humour noir et le whisky. Car c'est une autre constante chez l'auteur belge : ses héros, bons et mauvais, ont souvent un faible accentué pour le liquide ambré et celui-ci - ou alors, quand il n'est pas en cause, le rhum ou le gin, solides boissons de marins et d'hommes à la dérive - fournit par ailleurs un excellent prétexte à mettre en doute, en une chute narquoise, la réalité des choses étranges vues ou entendues tout au long du récit. Pour le reste, ces nouvelles golfiques contiennent tout ce qu'il faut pour créer le frisson : meurtres, spectres, parfois les deux, etc ... Des trois ouvrages, c'est sans doute le plus faible mais à cheval donné ...



Le second est un peu un fourre-tout où figurent pêle-mêle des titres véritablement angoissants comme les "Têtes-de-Lune" ou "La tête de M. Ramberger" et des textes beaucoup moins réussis ou, à tout le moins, beaucoup moins imaginatifs comme "Puzzle."



Mais c'est dans le dernier, "Le Grand Nocturne", que Ray donne le meilleur de son noir génie. La nouvelle qui donne son titre au recueil, pleine d'une poésie lovecraftienne, "La Ruelle Ténébreuse" - on est tenté d'ajouter "bien sûr" - "La Scolopendre" et enfin "Le Psautier de Mayence", autant de récits qui, pour un initié, évoquent la peur, à la fois délicieuse et horrifiante.



Evidemment, Jean Ray applique à la plupart de ses histoires un style qui m'a toujours semblé l'hybride des feuilletons du XIXème et du journalisme à sensation du XXème. emment, ses phrases sont courtes, ses descriptions renvoient des échos à la Gaston Leroux et il n'y a pratiquement pas d'analyses intérieures. Mais le romancier flamand a cette truculence, cette imagination débordante que l'on croise aussi sur les gravures des danses macabres moyenâgeuses et l'ensemble crée quelque chose d'unique dans la littérature fantastique européenne. On n'imite pas Jean Ray pas plus qu'on imite Lovecraft - et c'est tout dire. ;o)
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Le livre des fantômes

Ce n'est pas mon volume préféré mais j'aime bien cet auteur pour l'ambiance des nouvelles: le temps de novembre, les quais brumeux, le récit fragmenté. Plusieurs genres narratifs sont souvent mêlés. C'est en somme toujours la même chose, pourtant c'est bien.
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Le carrousel des maléfices

C'est un peu tiré par les cheveux, de loin le moins bon. Si vous découvrez Jean Ray, ne commencez pas par celui-là, ce ne serait pas une juste image de son talent (que j'admire par ailleurs). Sinon on y retrouve ses thèmes favoris: les maths, la sorcellerie, les nuits brumeuses,... Mais ici ça frise parfois le ridicule, ce qui n'est pas courant chez lui. Peut-être est-ce parce que ces récits sont plus courts que dans d'autres oeuvres.
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Les contes du whisky

Et si sous le pseudonyme bien trouvé de Jean Ray se cachait en réalité Johnny O’Raygan, un compatriote de Samuel Beckett nourri aux nouvelles fantastiques d’Edgar Poe et aux fairytales de sa grand-mère ? Ça n’aurait rien d’étonnant tant ces contes du whisky respirent à pleins poumons la campagne embrumée de Galway ou les ruelles fiévreuses de Dublin, et les heures qui s’égrènent de plus en plus lentement, passé minuit, alors que les bouteilles de whisky vides s’entassent dans un coin de la pièce chauffée au feu de bois où un vieil ivrogne qui prétend s’appeler Jean Ray débite sans vergogne ses histoires à mourir debout.
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Malpertuis

Quel roman !



D'abord happé par sa couverture (des éditions Espace Nord, magnifique), je l'ai été dès les premières pages de ce huis clos où une famille se retrouve piégée par la cupidité dans une demeure où rôde un pouvoir aussi oppressant qu'énigmatique.



L'écriture est ciselée, le style précis, pour donner vie à cette maison de Malpertuis qui cache dans son grenier, dans ses murs et dans chaque coin que les candélabres n'éclairent pas des entités qui ne cessent d'épaissir le mystère autour de cette histoire d'héritage qui réunit les protagonistes.

La situation initiale ne laissait pas deviner une telle évolution de ce récit, qui prend un chemin insoupçonné, vers une révélation finale qui m'a personnellement scotché.



Un chef d'oeuvre du fantastique, et une des mes lectures les plus marquantes. C'est pour lui rendre hommage que j'en fais ma toute première critique sur ce site, et je recommande tout.e adepte du genre (et même les autres !) qui n'aurait pas encore visité la demeure de Malpertuis, de la parcourir au travers de ces pages si remarquablement bien écrites.

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Le Psautier de Mayence

"L'horizon bondissait dans le ciel"



Du coup, cela valait bien une brève pause au coeur d'une journée effrénée afin d'être embarquée dans un périple fantastique sur les flots (pas forcément déchaînés !), vers l'indicible pour voir ça de mes propres yeux, moi qui suis plutôt une barbotteuse d'eau douce ! Ceci, à cause d'un maître d'école somme toute assez douteux. Vrai qu'il y avait du vilain là-dessous !



J'ai préféré un bon thé chaud au vieux rhum frelaté. C'est qu'il faut bien garder l'esprit clair !



Agréable lecture fantastique et immersive - audio pour ma part - comme je les aime, faisant quelque peu écho à l'univers de Lovecraft même si je trouve certaines thématiques un brin moralisatrices plus poussées. Certaines associations et oppositions s'avèrent également judicieuses dans la construction du récit.



Bref, bonne pioche ! Je ne connaissais absolument pas cet auteur, aussi est-il donc temps de remédier à cette lacune.
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Malpertuis

Je ne suis pas fan du genre. Je trouve ça tiré par les cheveux, pas vraiment effrayant, on essaie de rendre tout ce livre intelligent, alors qu'il ne me semble pas l'être tant que les intros et les outros dessus semblent l'affirmer.

Je trouve que ce livre s'éloigne trop de la "réalité" pour vraiment (me) faire peur. Je préfère quand le fantastique repose sur des malaises plus ténus.

Cela étant, je le redis, je ne suis pas fan du genre et donc pas un connaisseur bien fin.

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Malpertuis

Si on peut trouver l’issue de l’histoire un peu déroutante, voire facile à la première lecture, on admettra, après réflexion ou relecture, que tout avait raison d’être. Ces personnages grinçants, étranges, et l’atmosphère de Malpertuis, cette lourde maison qui mange la lumière, vous suivent, vous sifflent à l’oreille. L’horreur est atténuée par une étrange fascination, et il semble que tout le talent de l’auteur est là; il imprime sur nous la marque de Malpertuis comme il l’a imprimée sur ses personnages; ainsi, chacun de leurs pas les ramènent devant la porte de la maison.

Et chacun des nôtres; plus tard, on attendra de trouver, aux abords d’un village, non loin d’une falaise, les fenêtres aux balconnets gris de la demeure maudite.
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Malpertuis

Malpertuis. C'est une maison, étouffante, spacieuse, hantée par des êtres qui ne sont qu'à moitié vivants. Tous sous le férule du vieil oncle Cassave. Lorsqu'il meurt, chacun est livré à son destin, forcément tragique et les meurtres se multiplient. Jusqu'à l'instant final ou révélation. Jean Ray signe ici un livre ingénieux, rempli de malice et de violence. Sans doute son meilleur manuscrit, avec des rebondissements, du suspense, du fantastique et la mort qui rôde fatalement.
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