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Citations de Jeanne Benameur (2372)


Mademoiselle Solange a écrit à son ancien professeur, le seul qui ait compris sa passion, qui l'ait aidée à devenir ce qu'elle est. Le vieil homme lui répond qu'on ne peut rien, rien, contre l'obstination d'un enfant. " On ne fait pas accéder au savoir des êtres malgré eux, mon petit. Cela ne serait pas du bonheur et apprendre est une joie, avant tout une joie. Rappelez-vous toujours, Solange, une joie. ( p 50 )
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  C'est le soir. Elle ferme les volets. Elle tire à
elle le bois mangé, les ferrailles crues, rivées
encore dieu sait comment à ce qui résiste au
vent, à l'orage, à son bras las qui tire. Dans la
bascule de la lumière, son cœur.
  Chaque jour, un saut infime. Chaque jour, et
rien.
  Elle a perdu.
  Elle se tourne vers le noir.
  Elle va, le regard qui bute sur le monde.
Comme empesée, ses mains ont des tournures
de vieille.

p.11-12
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Ma sœur, ma mère, c'étaient toutes les femmes soumises à la loi tyrannique d'un homme, que ce soit un père, un mari ou un chef d'état, un tyran domestique un tyran politique, c'est toujours un tyran. La tyrannie et la soumission elles commencent sans bruit, dans les cuisines des maisons, dans les cours d'école, dans les travées d'un pensionnat... Je me suis fait la promesse que je ne serais plus jamais tyrannisée. Par personne.
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Je mangeais dans ma chambre les sandwichs préparés par ma mère et tous les mots qu'elle n'arrivait oas à dire avec. Ils étaient là dans le papier bruissant quand je les déballai, je voyais ses mains et en pensée je lui disais que je comprenais qu'elle souffrait.
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... Mais on ne pouvait pas comprendre, nous, on n'avait pas fait la guerre! ben non, on n'avait pas fait la guerre.Et il était plutôt question de faire l'amour, c'était quand même plus joyeux, non?
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Jeanne Benameur
Il n"y
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Le temps travaille à prendre sa juste place en nous.
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Nous grandissons en marchant.
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Oui, ses morts à elle étaient libres de leur voyage. Et c'était bien ainsi que la vie devait se vivre. Elle ne gardait rien. Cette femme-là était insoutenable au village parce qu'elle acceptait de tout perdre, même ses morts. Aujourd'hui il saurait que c'est cela, vivre. Et lui, n'a pas vécu.
p.111
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Il avait cru que son désir d'elle, c'était le désir tout simple qui fait vibrer les corps et rend puissant le temps d'une nuit mais aujourd'hui il mesure que son désir était bien plus vaste. Infini. Que ce désir touchait à des choses qui dépassent de loin ce qu'on nomme amour ou peut-être l'amour n'est-il que cela ? Il ne sait plus rien.
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Aujourd'hui, sa vieille mère se courbe. Bientôt, elle rejoindra la terre. Et lui, personne n'a jamais su qu'il luttait pour ne jamais jamais être un homme à genou.
p.92
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Il aura peur de dire au revoir.
Il partira comme elle. En voleur. Voleur de quoi ? de la peine qu'on fait ? Celui qui part est ce qu'il doit toujours sentir qu'il a volé quelque chose ? Un peu de liberté dans ce monde, le souffle qui s'élargit, c'est trop vouloir ? C'est à lui qu'on a volé le souffle depuis trop longtemps .
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Tout le monde dit et répète que tu peux parler quand tu veux mais que tu ne veux pas.
P 31
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« Quand franchit-on le seuil de l’inhumain ? Ceux qui ont tué violé massacré, par quoi leur pensée d’homme était-elle prise en otage ? » (p. 73)
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« Quelque chose en lui veut aller jusqu’au bout de tout ce que cette prise d’otage a entamé en lui. » (p. 118)
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« Toute sa vie, elle luttera contre la peur sourde de qui a voué un être au temps. » (p. 46)
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« Captif dès qu’il est en présence des autres. C’est dans les veines, c’est dans le sang maintenant ? Jusqu’ici ? » (p. 56)
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Sauver la voix c’est sauver le corps...Danser c’est attirer le vide...Danser c’est suspendre l’equilibre du monde.
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Aujourd'hui tu revois son visage quand elle s'était tournée vers toi. Le visage de ce jour-là. Lavé de tout, juste empreintde son amour infini pour toi. Ce visage-là t'accompagnera toute ta vie. Garde-le en toiet oublie tout le reste. Tu le retrouveras dans le visage de chaque madone sur les tableaux. Garde-le. Toi tu sais que les mères qui ont ce visage-là sont celles qui ont su un jour retenir leur pas. Un enfant comprend tout.
Le pas en arrière, c'était le pas de ta vie. Car tu l'aurais suivie. Et elle, elle le savait.
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Calmer l'alarme qui l'a envahi là-haut, tout à l'heure. Ça survient sans qu'il le prévoit. Des moments d'étrangeté. Ce qui était familier s'éloigne. les objets, les gens sont bien les mêmes. l'étranger, c'est lui.
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