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Critiques de Joanne Harris (220)
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Loki, tome 1 : L'évangile de Loki

[Lu en VO] Ça fait quelques années que j'essaye de lire ce livre en vérité ! Je l'avais acheté un peu sur un coup de tête, d'abord parce qu'il était vraiment beau: cette couverture à dorure est magnifique! Et le concept du roman me tentait bien: sachant que j'aime beaucoup le personnage de Loki dans l'univers Marvel, j'avais envie d'en découvrir plus sur la mythologie nordique de manière ludique. Étonnamment, j'ai eu la possibilité de découvrir les mythologies grecques, romaines et égyptiennes quand j'étais jeune et depuis je suis assez réfractaire à l'apprentissage des autres pas moi-même...



De fait, je faisais d'une pierre deux coups puisque j'avais la possibilité de découvrir plus de choses sur la mythologie nordique, et en même temps d'améliorer mon anglais car le niveau est plus compliqué que les dernières lectures VO dont j'ai pu vous parler. Je le savais un peu en l'achetant et c'était un petit défi personnel que je me posais, à savoir, lire un roman totalement inconnu avec un univers totalement inconnu (mythologique/fantastique donc pas le plus facile) dans un style plus fourni et donc un anglais un peu plus dur.



Je m'y suis reprise à deux fois avant de réussir, cette troisième fois à le lire en entier. La première fois lors de l'achat puis quelques mois plus tard. Je savais que j'avais fait quelques progrès alors je me disais qu'il était temps. Je ne vais pas vous mentir, c'était une lecture plus fluide mais j'ai quand même eu quelques difficultés pour certains mots bien que 90% du temps, le contexte finissait par me donner la définition.

Donc si vous avez un niveau dans la moyenne, il ne devrait pas vous poser de problème, je vous conseille comme d'habitude de lire un ou deux paragraphes dans le livre (en plus du résumé, car celui-ci n'est pas toujours le reflet du style de l'auteur) pour voir si vous comprenez facilement.



Concernant l'histoire, j'ai beaucoup aimé. Bon après, il faut que je vous prévienne de suite, si vous n'avez pas déjà été confronté à la bizarrerie de certains mythes grecs, cela risque de vous paraître vraiment très étrange, voire choquant selon vos convictions... moins si vous avez déjà lu les mythes grecs x) (je le précise parce que je m'en suis rendue compte en racontant un des petits mythes à des amis xD). Loki est le narrateur et raconte les différentes histoires qui ont forgé les mythes d'Asgard de son point de vue: cela inclut sa façon de penser, de justifier et c'est vraiment chouette. Il a une façon de raconter les choses qui fait qu'on tient finalement avec lui xD Même quand ses actes ne sont pas les plus justes. J'ai eu un peu de mal sur la fin parce que l'explication du déroulement du Ragnarok, la chute d'Asgard et des dieux (je ne spoile personne...) était assez laborieuse à lire pour moi...

Je me suis globalement encore plus attachée à Loki, confortée dans mon idée du personnage de Thor, et j'ai aimé en découvrir plus sur les pouvoirs/attributions des autres dieux de cette mythologie mais aussi des autres peuples. Le problème est que c'est assez éloigné de la mythologie développée dans l'univers Marvel (dans certaines grandes lignes en tout cas, notamment concernant les filiations) et du coup c'est un peu perturbant.



Le style de l'auteur est vraiment très bon, c'est riche en vocabulaire et surtout Joanne Harris marie les jeux de mots avec brio, pour une fois où je ne passe pas totalement à côté parce que je ne comprends pas la nuance ! J'ai beaucoup pouffé, certains sont tellement gros et en même temps tellement bien pensés ! Je me demande néanmoins ce que cela a pu donner dans la traduction française. L'ironie est bien maîtrisé, Joanne Harris rend véritablement vivant et réel son personnage et sa personnalité !



Une bonne découverte VO et un très bon exercice de lecture qui me donne envie de peut-être découvrir d'autres œuvres de l'auteur !
Lien : https://leboudoirbibliothequ..
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Les Cinq Quartiers de l'orange

En règle générale j'aime les histoires où le passé et le présent sont mélangés et qui sont en lien avec la seconde guerre mondiale. En lisant la quatrième de couverture de ce livre, j'étais donc très intriguée et avais hâte de le commencer.



Les cinq quartiers de l'orange est un livre divisé en 5 parties : l'héritage, le fruit défendu, le snackbar, la Mauvaise Réputation et Moisson.



L'histoire est racontée à travers de Françoise SIMON en alternant sa voix d'adulte et sa voix de petite fille de 9 ans. Cette alternance surprend un peu au début, mais n'a pas trop dérangé ma lecture.



Après plus de 50 ans Françoise SIMON, une sexagénaire, retourne incognito au village de son enfance où pendant l'occupation allemande sa mère, Mirabelle DARTIGEN était tenue responsable de l'exécution d'une dizaine de villageois. Elle y ouvre un petit restaurant et grâce aux délicieuses recettes héritées de sa mère, l'établissement affiche complet tous les jours. Ce succès attire l'attention des critiques, mais aussi la jalousie de sa famille.



Au fur et à mesure Françoise va découvrir des secrets dans le carnet de recettes de sa mère et revivre ses souvenirs d'enfance qui sont liés avec cette période sombre que fut l'occupation allemande. Elle va mieux comprendre qui était sa mère, cette femme austère qui ne montrait jamais de l'amour ou ses sentiments et avec qui elle avait des relations extrêmement dures. Elle va mieux comprendre ses blessures d'enfance qui ont fait d'elle la femme qu'elle est aujourd'hui et qui souffre du manque d'amour et la relation difficile qu'elle entretient avec ces deux filles. Avec l'aide d'un ami de longue date Françoise apprend à pardonner et se pardonner, à aimer et donner une place à ce qui appartient au passé…

Les cinq quartiers de l'orange c'est surtout l'histoire sur la relation entre une mère, une jeune veuve, et ses enfants et les impacts que peuvent avoir le manque d'amour, le manque de communication sur la personnalité de chacun de ces enfants.



La relation mère-fille ou fille-mère, c'est cette relation qui peut être parfois si passionnante et parfois si difficile et qui nous marque pour toute notre vie. C'est un sujet sur lequel chacun peut écrire sa propre histoire…



Comme l'ont déjà écrit d'autres je trouve tous ces prénoms de fruits un peu idiots, mais ce n'est qu'un détail, parce que j'ai passé un bon moment de lecture.



Challenge Multi-défis 2018

Challenge Plumes Féminines 2018

Challenge ABC 2017-2018

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Chocolat

Un roman bien sympa

L'intégration vaste débat me direz-vous .

Là il s'agit des gitans et des catholiques.Comment vivre ensemble en oubliant les préjugés

Tolérance et plaisir sont les maitres mots de ce roman

j'ai hate de lire la suite
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Les Cinq Quartiers de l'orange

Belle découverte que ce roman dense qui offre un angle de vue original sur les temps troublés de l’occupation, et m’aura collée deux après-midi entières dans mon fauteuil.

Années 90, petit village près d’Angers. Framboise (on passera sur ce détail énervant du livre où tous les personnages sont affublés de ridicules noms de fruits) revient incognito prendre possession de la ferme familiale, cinquante ans après le drame qui en a chassé sa famille, sa mère ayant été accusée de collaboration et d’être responsable de l’exécution par les Allemands de onze habitants du village, en représailles de la mort d’un des leurs. Incognito car bien que le temps ait passé les secrets de la guerre restent lourds, et Framboise a des comptes à régler avec sa propre histoire.

Les allers-retours se multiplient entre son passé d’enfant de neuf ans au sein d’une fratrie sauvageonne et élevée à la dure par une mère sèche et à demi-folle, et son présent de femme mûre, combative et acharnée à faire revivre la cuisine incomparable de cette mère détestée, dont le seul legs qu’elle lui aura laissé est son livre de recettes, agrémentées de mystérieuses notes dont Framboise va peu à peu percer le secret.

Allers-retours dans lesquels on découvre que l’occupant n’est pas dénué de séduction, qu’enfance n’est pas nécessairement innocence, que les temps d’adversité de la guerre et l’occupation sont plus propices que d’autres aux manifestations les plus viles.

Malgré quelques longueurs, l’intrigue est bien menée jusqu’au climax final et l’on se laisse assez vite envouter par les nombreux parfums qui exhalent de ce roman, de l’odeur de la rivière vaseuse à celle de l’herbe fumée, du fumet de l’anchois rôtissant dans l’huile à l’arôme, éminemment toxique dans cette histoire, de la peau d’orange macérée.

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Loki, tome 1 : L'évangile de Loki

Étant une grande fan de la mythologie nordique, et plus particulièrement de ce petit fourbe de Loki (et ce depuis l'enfance, donc AVANT que je ne découvre le Loki de Marvel!), je ne pouvais pas ne pas lire ce livre. Et je ne regrette pas du tout ma lecture; non seulement est-ce hilarant, mais en plus, il me fait voir sous un autre jour ces mythes et légendes qui me fascinent tant. Un jour plus marrant, ça va de soit.

Toutefois, la fin m'a laissé largement sur ma faim. Finir avec le Ragnarök était des plus logiques, mais elle n'a pas été assez impressionnante à mon goût. Ça reste quand même LA bataille finale, la fin du cycle auquel appartient Loki, Odin et tous les autres ! Et j'ai également été déçue par le banquet d'AEgir, qui est mon mythe préféré. C'est une histoire cruciale dans la vie de Loki, et pourtant, il fait à peine trois pages !

L'écriture est fluide, simple et détendue; les anachronismes sont rafraîchissants, l'humour y est le maître-mot et le rendu de la personnalité de Loki est tout à fait crédible (tout comme celle d'Odin, Thor, Freyja, Heimdall et tous les autres)... De ce côté-là, rien à redire.

Mon avis ? Ce roman est excellent, mais il pourrait être meilleur.
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L'été des saltimbanques

J'ai beaucoup aimé ce roman historique à l'atmosphère trouble et à l'intrigue originale qui dénonce l'obscurantisme et le fanatisme.On avance dans le roman à l'aveuglette, sans comprendre où veut vraiment en venir l'infâme manipulateur qui étend peu à peu son implacable influence sur la petite communauté des religieuses. La menace se fait de plus en plus pesante alors que les drames s'enchaînent, entre petites mesquineries, mises en scènes cruelles et apothéose machiavélique...L'été des saltimbanques, c'est aussi une histoire d'amour singulière, une histoire "à contrecœur", où la raison lutte contre une attirance inéluctable en dépit des trahisons à répétition , une histoire d'amour qui semble absolument impossible mais qui marque malgré tout le destin des deux personnages principaux.Malgré un rythme parfois un peu lent, j'ai adoré redécouvrir ce texte : la plume très agréable de Joanne Harris nous immerge complètement dans le quotidien d'un couvent de province du 17ème siècle.Une belle lecture qui m'a fait voyager dans le passé...
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Classe à part

J'ai adoré. Joanne Harris signe ici un excellent roman, très bien écrit, mais également très différent des précédents titres que j'ai lus (Chocolat, Les voleurs de plage, Vin de Bohême,...).Le récit est fascinant et effrayant à la fois dans sa description d'un manipulateur qui fait ce qu'il veut de son entourage et qui détruit ceux qui sont sur son chemin.Une très bonne surprise...
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Voleurs de plage

J'ai beaucoup aimé ce roman. D'une plume toujours aussi agréable, Joanne Harris décrit avec humour, tendresse et subtilité le monde clos des insulaires. J'ai passé un très bon moment.
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Dors, petite soeur

J'ai beaucoup aimé ce roman déroutant où on peine à distinguer pas frontière entre surnaturel et réalité, entre magie et charlatanerie, entre sorcellerie et effets secondaires du laudanum. Une histoire étrange et prenante.
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Les Cinq Quartiers de l'orange

Même si les allers-retours entre le passé et le présent rendent parfois la lecture ardue, j'ai été très touchée par ce roman à l'histoire prenante.
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Vin de bohème

J'ai beaucoup aimé ce joli roman plein de nostalgie. L'écriture de Joanne Harris et son style plein de fantaisie m'ont particulièrement plu. A noter que l'action se passe dans le même village que "Chocolat" : on retrouve certains personnages de ce roman, quelques années plus tard.
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Chocolat

Chocolat n'est pas qu'un titre appétissant, même si les éditions Folio n'ont pu s'empêcher de mettre un affolant gâteau sur la couverture de sa dernière édition.



Chocolat n'est pas non plus qu'un film plutôt bien fait, où Juliette Binoche est impeccable (comme d'habitude), au succès international.



Non : Chocolat est avant tout un excellent roman, supérieur à son adaptation au cinéma, qui donne toutes leurs lettres de noblesse au genre du feel good book.



Ce n'est pas un hasard si, lors de sa sortie, cette oeuvre a rencontré un vaste succès de part le monde : Joanne Harris réussit, dans un récit malin, à divertir le lecteur tout en posant (et en répondant) à toute une série de questions sur des sujets aussi grave (et d'une brûlante actualité ! ) que la tolérance et le rapport à l'autre, différent.



J'ai été étonné de voir avec quelle facilité et quel bonheur Joanne Harris, une anglaise pure souche, à pu retranscrire l'atmosphère d'un petit village du sud de la France.



Certes, peut-être pas celle d'un village d'aujourd'hui car les mœurs et le rôle de chacun ont beaucoup évolué dans les "campagnes" françaises depuis deux générations, et plus particulièrement celui du prêtre, directeur de conscience. Mais, disons... celle d'un village d'hier, pendant tant de générations.



Lire la suite sur le site Le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Chocolat

Vianne Rocher et sa fille arrivent dans le petit village de Lansquenet. Mais que viennent-elles faire dans ce trou paumé, où tout le monde se connaît et regardent les étrangers d’un œil méfiant ?

Surtout que la jolie Vianne se permet d’ouvrir une magnifique chocolaterie le jour du Carême et qu’elle n’assiste pas à la messe. Que va penser le curé de la paroisse ? En plus, elle copine avec les gens du voyage qui viennent d‘arriver !



Un soupçon de merveilleux, une généreuse dose de bons sentiments, un petit vent de liberté et de révolte… Voilà la recette de ce roman : intéressant, sans toutefois être inoubliable. J’ai aimé certains personnages, d’autres m’ont semblé mal dégrossis. Certaines intrigues secondaires m’ont également parues superflues.



Ce fut sympathique, sans être inoubliable.
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Loki, tome 1 : L'évangile de Loki

Lu en anglais.

L'idée est originale ; raconter les grands mythes nordiques du point de vue de celui qu'on fait toujours passer pour un salaud, Loki.

La réalisation est parfois un peu inégale. Le style est très bon, pour autant il y a des passages longuets.
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Chocolat

J’ai découvert l’œuvre de Joanne Harris grâce au film du même nom avec Juliette Binoche et Johnny Depp. J’en garde un excellent souvenir et je voulais connaître le roman qui avait fait naître cette histoire. Avec le recul, le film a, je trouve, un côté plus enchanteur et bon enfant, moins lugubre par certains aspects, mais en même temps moins « réel ». Ma préférence ira cependant au film, ce qui est assez rare même si cela ne s’est joué à pas grand-chose.



Nous rencontrons donc Vivianne et sa fille Anouk, deux « étrangères » qui débarquent dans un petit village du Périgord. Lansquenet a ce côté un peu cliché où le curé, Reynaud, n’est qu’un sermonneur de première, où les secrets les plus honteux sont connus de tous mais tus, où la différence n’est pas la bienvenue, où l’apparence est tout ce qui compte. Nos deux héroïnes sont rapidement cataloguées comme des perturbatrices, et l’ouverture de la chocolaterie de Vianne ne va pas arranger les choses.



Le décor est vite planté, cependant, il y a tout de suite une douceur qui s’installe malgré l’hostilité. Vivianne, notre première narratrice, y est pour beaucoup. Il y a dans sa façon de nous narrer les choses un calme, une sérénité qui rend tout de suite la lecture plaisante et douce. Elle a des moments de doutes et de colères mais impossible de se défaire de cette ambiance délicate et rêveuse. Elle est une perturbatrice, en un sens, mais pas turbulente. Elle apprivoise le village et ses habitants comme on apprivoise une bête sauvage. Elle écoute, apprend, sourit, cajole. Pas d’entourloupe, elle est vraie et sincère et de là, nous découvrons des personnages attachants pour la plupart avec des vies pleines de surprises. Il y a aussi les pommes pourries du village, ce n’est pas non plus une communauté entière de bons samaritains, loin de là, mais ils déclenchent malgré eux des événements positifs.



Une fresque pittoresque qui nous amène de rencontres en rencontres à travers les yeux d’une femme qui n’a jamais cessé de fuir depuis son enfance et qui cherche pourtant des racines où s’ancrer, un lieu où elle pourra partager ses dons et apaiser ces âmes que le curé Reynaud ne sait pas du tout gérer. Le tout saupoudré de chocolat sous toutes ses formes avec un tout petit peu de magie (mais alors un tout petit peu). Quoique en un sens, la vraie magie de ce roman est de voir Guillaume, Luc, Joséphine, Roux et les autres changer. S’ouvrir, évoluer, s’apaiser, nouer de nouvelles relations. Joanne Harris arrive parfaitement à rendre magique la nature humaine à de nombreuses reprises et c’est déjà en soit une jolie prouesse.



Bien entendu, il y a aussi de la laideur. Un mari violent, des dindes méprisantes (milles excuses aux volatiles pour cette comparaison…), un curé épouvantable, du racisme, de la méchanceté pure, de la mesquinerie et j’en passe… Mais passer à côté de cela serait un peu comme mentir aux lecteurs. Et puis, Vivianne et les autres doivent surmonter des épreuves qui les font évoluer grâce à cette bande de mécréants. Un très bon équilibre.



Parlons un peu maintenant de nos deux narrateurs. Reynaud… Mon dieu… Sans jeu de mot, le curé est pitoyable, antipathique, méprisable, égoïste, incompétent, intolérant, pourri jusqu’à la moelle, imbu de lui-même… et je pourrais continuer. Il a droit à quelques chapitres et franchement, j’ai lu le premier, les suivants pas tellement. En diagonale pour récolter quelques informations mais c’était à la limite du supportable. Ses délires psychotiques et cette façon de croire que Vivianne est en guerre contre lui… Je veux dire, le type est même pas foutu de faire son travail, à savoir guider ses paroissiens, les aider, les écouter, être bon, et il n’arrête pas de se plaindre. Des « moi je » à longueur de temps, du mépris et des critiques mesquines… A vomir. Il apporte son lot, certes, mais… je m’en serais passé.



Vivianne est comme je l’ai dit un peu plus tôt un personnage très agréable à suivre. J’ai aimé sa façon d’être, le bonheur qu’elle apporte, sa gentillesse et sa compréhension. Elle ne juge pas. Ses différentes expériences lui ont donné cette capacité à être ce qu’elle est : une femme intelligente, adorable, à l’écoute, loin des préjugés. Cependant, même si je peux le comprendre en un sens vu sa vie, j’ai trouvé qu’elle était égoïste par rapport à sa fille. Un point qui se répercute notamment à la fin du roman à savoir : font-elles partir ou pas. Dès le départ, Vivianne se convint que oui, mais on sent qu’elle va finir par de nouveau s’enfuir très rapidement. Elle se ment à elle-même et ne pense pas à ce que sa fille peut ressentir, alors qu’elle-même la vécu. Un aspect que je n’ai pas tellement apprécié.



Un très joli roman qui traite de la vie et de la mort, des choix que l’on fait, de ce qu’on décide de faire avec ce que l’on nous a donné. Une bonne morale, un petit réchauffement du cœur. Il y a cependant des longueurs qui alourdissent le récit même si l’intérêt demeure. J’ai rapidement survolé les résumés et les avis des deux tomes suivants et je pense que je m’arrêterais à Chocolat qui se suffit à lui-même.
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Les Cinq Quartiers de l'orange

Comme son titre l'indique, vous entendrez parler d'oranges dans ce roman mais pas que. D'autres fruits, d'autres légumes et beaucoup d'autres saveurs vous y attendent également, la cuisine du terroir occupant une place d'honneur dans la narration.



Les cinq quartiers de l'orange font référence aux cinq chapitres d'un récit qui offre autant de parts d'ombre que de parts de lumière. Framboise est une femme de soixante-cinq ans qui se souvient. En feuilletant les pages du vieux cahier de sa mère décédée - mi-journal, mi-livre de recettes -, c'est son enfance pendant l'Occupation qui lui saute au visage. Framboise se souvient de sa mère, Mirabelle, veuve dure qui cachait ses sentiments ; elle se rappelle aussi comment, avec son frère et sa soeur aînés, elle a "ingénument" collaboré avec les Allemands, fournissant des renseignements sur les habitants de leur village contre quelques barres de chocolat et une canne à pêche ; elle se remémore enfin les bouleversements que ne manquent pas de provoquer la haine, la peur et le manque d'amour.



Si ce roman est très touchant et nous prend facilement dans ses filets, je n'ai pas été complètement séduite. La faute en incombe à des détails : style parfois confus, prénoms de fruits un peu ridicules (de mon point de vue) donnés à tous les personnages de la famille... mais comme il ne faut pas laisser les détails gâcher l'essentiel, je peux dire qu'au global cette lecture reste une découverte tout à fait plaisante. En parallèle de l'émotion qu'elle suscite (comme c'est presque toujours le cas dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale), cette lecture se fait aussi dure et âpre. Aux violences de la guerre s'ajoutent celles des blessures de l'enfance, et l'on sait bien que le temps parvient rarement à cautériser complètement les unes comme les autres.





Challenge Petit Bac 2016 - 2017

Challenge MULTI-DÉFIS 2017
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Loki, tome 1 : L'évangile de Loki

Roux, attitude sauvage, le regard intelligent et plein de malice. - Je vendrais mon âme à ce diablotin là -.



Mon dieu, depuis que je l'ai vu dans les mains d'Elise à travers sa vidéo, ce fut déjà l’obsession de le posséder. - Cette couverture o_O -. Et là, la petite chance dont je peux parfois bénéficier à fait son oeuvre - d'avoir de bonnes coupines aussi, merci ma nella
Lien : http://lechoixdesofie.blogsp..
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Chocolat

J'adore le film avec Juliette Binoche et Johnny Depp et comme souvent quand j'ai vu et aimé le film avant d'avoir lu le livre j'ai peur d'être extrêmement déçue ! (ce qui est totalement TRAUMATISANT !)

Mais là pas du tout, les 2, bien qu'ayant quand même une base commune, n'ont pas grand chose à voir l'un avec l'autre. Le livre est plus sombre et il y a une vraie réflexion sur les petits villages fermés sur eux même, la place de l'église, des étrangers, de la différence, des secrets et de la violence...



Une choses et sûre, autant dans le film que dans le livre, vous aurez une douce odeur de chocolat qui vous chatouillera le nez et les papilles !
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Chocolat

...



Et bien voilà, maintenant j’ai envie de revoir le film !
Lien : http://www.yuya.fr/chronique..
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Le Rocher de Montmartre

J'ai adoré le livre et le film Chocolat et comme j'ai gagné le 3ème tome, je cherchais depuis déjà un bon moment le second volume.

J'ai été ravie de retrouver les personnages que j'avais tant aimé... qui plus est dans un quartier que je connais fort bien. Tout était là pour que la magie opère de nouveau... Mais ça n'a pas vraiment marché.

Je n'ai pas retrouvé la magie du chocolat qui m'avait envoûtée dans le passé. La magie est toujours présente mais elle a perdue de son charme. Vianne, jadis si vivant et colorée est extrêmement terne et timorée. Cela fait partie de l'intrigue mais c'est assez décevant. Je n'ai pas aimé le personnage de Zozie (même si là encore c'est expliqué par l'intrigue) or, le fait qu'elle soit l'un des trois narrateurs n'a rien arrangé, au lieu de donner de la profondeur à cette anti-héroïne cela rend la narration plus lourde.

Le décors de Montmartre manquait de charme, alors même que c'est un quartier qui se serait parfaitement prêté à la magie.

L'évolution des personnages et la trame narrative sont plutôt bien menés, le style est fluide, intrigue est là, cela se lit très facilement c'est une lecture agréable et distrayante. Les fans de Chocolat seront tout de même heureux de connaitre la suite de l'histoire, même si le niveau de ce volume est en dessous du premier et que le dénouement manque de surprise.

Un roman de vacances sans plus; à destiner aux fans de Chocolat.
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