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Critiques de Johanne Seymour (71)
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Eaux fortes

Cinquième et dernier opus de la série Kate McDougall, "Eaux fortes" fait suite à "Vanités".



Quinze mois ont passé et le sergent à la retraite Jack Timmins est décédé. Paul Trudel, lui, est en centre de réhabilitation. Il est sous surveillance constante des agents.

Paul n'a encore pas retrouvé la mémoire après avoir subi des tortures des mains de "L'Artiste".



Kate McDougall file maintenant le parfait amour avec Sylvio Branchini.



Elisabeth, sa fille adoptive, va se rebeller et lui créer des soucis.



Petit à petit des bribes de mémoire vont revenir à Paul Trudel.



Notre équipe de l'Escouade des crimes violents a bien peur que Paul soit surveillé par des membres de l'ANDEV (L’Alliance nationale pour la défense de l’espace vital) une organisation néo-nazie. Il est en effet le seul à pouvoir identifier son tortionnaire.



L'enquête se poursuit pour retrouver Simon Stein, le fils du nazi qui a fondé cette organisation.



C'est alors qu'un corps est retrouvé momifié dans un marais et que des problèmes se posent avec Elisabeth. Kate a du mal à ne pas succomber à ses anciens démons qu'étaient l'alcool, les anxiolytiques et le sexe. Mais finalement elle tiendra bon.



Une nouvelle recrue se joint à l'équipe de L'ECV, le sergent Maxime Jacques. D'origine haïtienne et jeune agent efficace, il irrite Kate qui est jalouse de lui.



Un dernier opus de Johanne Seymour qui nous plonge une fois de plus dans l'horreur et le cerveau dérangé d'un néo-nazi fou furieux.



J'espère que l'auteure nous offrira d'autres enquêtes de Kate McDougall car je suis restée sur ma faim. C'était passionnant de suivre l'évolution des personnages attachants de la série. La fin de "Eaux fortes" ouvre éventuellement une porte sur une suite.
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Vanités

Cela fait quatre mois que Kate McDougall a quitté son poste au sein de l'Escouade des crimes violents. Elle désire se consacrer totalement à Elisabeth, la jeune fille schizophrène devenue orpheline qu'elle a adoptée à l'issue de sa précédente enquête au centre Serenity Gardens.



Son histoire avec Paul Trudel est terminée, ainsi que le sexe à la sauvette et l'alcool.



Elle a retrouvé petit à petit un équilibre et sa vie a pris une nouvelle tournure. Kate s'est rapprochée aussi de Sylvio Branchini qui a perdu sa femme et qui a toujours été attiré par elle.



L'ECV est en effervescence. Des membres de sexe masculin de la Sûreté du Québec sont retrouvés gravement blessés. Estafilades au couteau, fractures faites avec un poing américain, ablation des yeux, langue sectionnée... et un étrange tatouage.

Des opérations ont été pratiquées sur eux.

On leur a laissé la vie mais pour certains la mort aurait été de loin préférable.



Auprès de chaque agent blessé est retrouvée une esquisse au fusain, une "vanité", " type de composition qui a pour but de rappeler à l’Homme qu’il n’est pas éternel…"



Kate craque et reprend donc du service pour aider ses équipiers à résoudre une affaire des plus inquiétantes qui nous ramène vers le passé à l'époque de l'holocauste et de l'Allemagne nazie.



"Vanités" de Johanne Seymour est encore un quatrième opus passionnant qui nous transporte loin dans l'horreur. J'ai souffert en même temps que notre petit clan d'enquêteurs auquel on s'attache au fil des tomes.

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Le défilé des mirages

Dans ce troisième opus le Dr Claude Thérien, psychiatre et fondateur d'un centre de réinsertion sociale pour les victimes de maladies mentales est retrouvé mort d'une balle en plein coeur avec un pentacle gravé sur le front. Son corps est aussi entouré de pentacles.



Kate McDougall et ses équipiers, les sergents Todd Dawson, Labonté et Jolicœur sont de nouveau réunis pour une nouvelle enquête au sein d'un établissement psychiatrique. Ils sont toujours sous les ordres de Paul Trudel, l'ex-amant de Kate.



Qui peut avoir tué le psychiatre Claude Thérien ? Son propre père Adrien, résident et atteint de schizophrénie ? Le vieil homme est retrouvé à l'extérieur quelques heures après le meurtre.



Rituels sataniques à cause des pentacles autour du cadavre ou acte commis par un schizophrène en pleine crise?



"Le défilé des mirages" est tout aussi passionnant que les deux premiers tomes de la série Kate McDougall. Nous suivons non seulement l'enquête policière mais aussi l'évolution de la vie privée des personnages.



Kate fait encore n'importe quoi de sa vie. Malgrè son amour et sa passion charnelle pour Paul elle a réussi à le décourager et à l'éloigner de sa vie. Il a refait sa vie avec "Julie-la-relationniste" à Montréal.



Grâce à sa détermination et avec l'aide de sa psychiatre le Dr Létourneau, Kate va enfin se relever et lâcher prise dans cet opus pour pouvoir donner enfin un nouveau départ à sa vie.



Johanne Seymour nous offre encore un récit captivant entre polar et thriller. Il me tarde de découvrir la suite.











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Le cercle des pénitents

Après un arrêt de travail de six mois Kate McDougall reprend du service et retrouve ses collègues Paul Trudel, les sergents Labonté et Jolicœur, Sylvio Branchini et Todd, son coéquipier qui a échappé à la mort.



Une nouvelle affaire les attend et pas des plus faciles. Un corps a été retrouvé dans un fossé enneigé, enveloppé dans une bâche. La femme a été littéralement massacrée, la rendant méconnaissable.



Evelyne Vallée, la femme d'un ministre, a disparu et reste introuvable. Son corps sera localisé peu de temps après la découverte du premier cadavre.



Voilà donc notre équipe de choc occupée à résoudre deux crimes dans le petit village de Saint-Simon-de-Tring. La première victime ayant apparemment été crucifiée, les indices les poussent à enquêter au sein d'une communauté religieuse. Ils vont devoir affronter le silence et l'attitude hostile des villageois.



Dans ce deuxième opus nous retrouvons une Kate toujours suivie par le docteur Létourneau, sa psychiatre. Hantée par la mort de son petit frère, son sentiment de culpabilité de n'avoir rien pu tenter pour le sauver est toujours le plus fort.



Elle culpabilise d'être en vie et s'empêche d'aimer. Sa relation avec Paul est au point mort et ils en souffrent tous les deux. Son mal être va jusqu'à l'entraîner dans la boisson.



Après "Le cri du cerf" Johanne Seymour nous concocte ici dans "Le cercle des pénitents" une enquête compliquée et passionnante qui se déroule dans un monde d'endoctrinement religieux.
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Le cri du cerf

Des fillettes sont retrouvées égorgées, vidées de leur sang et jetées dans un lac, avec à chaque fois un jeton de Scrabble et un morceau de gaze retrouvés dans leur poche.



Le Sergent Kate McDougall qui se baignait dans le lac près de son chalet a repêché le corps de la première petite victime.



Une enquête difficile s'annonce pour trouver le tueur en série qui a commis ces atrocités, celui qui est surnommé la Bête et "Le monstre du lac" par les journalistes.



Kate va devoir refaire équipe avec son ancien amant et patron, le lieutenant Paul Trudel et se replonger dans son passé peuplé de cauchemars.



Un thriller qui a du mal à démarrer. Les premiers chapitres sont un peu longuets puis peu à peu le suspense s'installe pour nous faire accrocher à l'histoire.



Le personnage de Kate est assez tourmenté. Elle n'arrive plus à dormir, se nourrit peu ou mal et fait d'affreux cauchemars qui la perturbent dans l'enquête dont les éléments sont apparemment étroitement liés à des choses de son passé. Un passé qu'on devine terrible et qu'elle a enfoui au plus profond d'elle.



C'est pourtant une flic coriace mais très fragile et qui se replie sur elle-même. On devine son immense souffrance. Elle consulte une psychiatre par obligation à la demande d'un supérieur mais un blocage l'empêche de se confier.



La bête, elle, apparaît très vite dans le roman, tapie dans l'ombre, mais on ne peut deviner qui elle est jusqu'à la fin qui est terrible quand tous les fils se démêlent enfin.



"Le cri du cerf" de Johanne Seymour est le premier tome d'une série dont je lirai la suite avec plaisir.

















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Wildwood

Michelle, petite québécoise, est âgée de seize ans. En cet été 1968 elle part avec ses parents à Wildwood, cité balnéaire, pour les vacances familiales.

C'est l'occasion pour elle de tourner le dos à son adolescence qui lui pourrit l’existence. Elle veut perdre sa virginité, mais pas avec n’importe quel garçon. Elle fantasme de trouver l’amour dans les bras d'un beau lifeguard.



Quand ils arrivent à Wildwood elle va effectivement faire une rencontre sur la plage. Tom va être séduit par son insouciance, son amour de la vie et son esprit de répartie.



Elle va revoir et traîner aussi avec des amis de son âge, Denise et Ben, qui sont maintenant en couple.



Par un soir de pleine lune, sous la promenade qui longe la mer, ils vont découvrir le corps d’une femme qui apparemment a été tuée. Michelle va en être traumatisée. A quelques secondes près elle se rend compte qu’elle aurait pu tomber nez à nez avec le tueur.



Le style du livre flirte entre romance entre ados, relations avec les parents et polar dans une Amérique plongée en pleine guerre du Vietnam.



La vie de Michelle va être bouleversée à l’issue de ces trois semaines de vacances d’été et ne sera plus jamais la même après tout ce qu’elle aura vécu en si peu de temps.



Notre petite ado de Montréal va mûrir subitement, être en proie aux doutes, aux interrogations. Finie l’insouciance du passé. Elle va non seulement découvrir l’amour mais aussi la fin de l’innocence.



Par dessus tout Michelle va se rendre compte de la folie et de la violence dont les hommes sont capables. Il faut rappeler que nous sommes en pleine guerre du Vietnam et notre petite Québécoise s’aperçoit que les hommes qui en reviennent ne sont pas indemnes et souffrent de graves symptômes post-traumatiques.



Une jolie petite histoire mêlant la famille, l’amitié et l’amour sur fond de polar, rythmée par les chansons des Beatles, des Stones, des Doors ou des Beach Boys. De très belles références musicales.



Ce roman dont l’intrigue se déroule dans le contexte d’une époque tourmentée est tout en fraîcheur comme l’air iodé de Wildwood et se déguste comme un ice-cream sur la plage en regardant les blonds et beaux lifeguards musclés à la peau dorée.



Bien écrit, sans prétention, avec des personnages tendres et attachants “Wildwood” de Johanne Seymour est un régal, un véritable petit bijou, une belle découverte.
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Le cri du cerf

Réveillée une énième fois par ses cauchemars, Kate décide de piquer une tête dans le lac qui jouxte son chalet… et y découvre le corps d’une petite fille. Cette macabre découverte l’ébranle fortement. Cependant, elle ne compte pas se laisser abattre et met toute son énergie dans cette enquête même si cela l’oblige à ressasser de douloureux souvenirs.



Une enquête qui sera difficile sur bien des aspects car la Bête paraît insaisissable. Les meurtres s’accumulent, l’étau se resserre autour de Kate. Le tueur en série semble vouloir communiquer avec cette dernière, lui faire passer un message… qu’il est malheureusement le seul à comprendre ! Kate et l’équipe qui est sur l’affaire s’arrachent les cheveux à essayer de comprendre les motivations et surtout l’identité du tueur.



Johanne Seymour nous offre une enquête bien menée. La tension monte petit à petit, car on alterne les points de vue entre Kate et la Bête. Cependant, l’auteur insiste trop sur le mal-être de Kate sans nous en donner les raisons avant la toute fin. Du coup, c’est intrigant au début, mais ça devient vite lassant, car elle n’est pas bien, l’enquête la met hors d’elle mais elle ne dit rien alors que ça pourrait faire avancer l’enquête… et aider le lecteur à comprendre ce qui se passe ! Ne vous inquiétez pas, les « grandes » révélations auront lieu… mais trop tard à mon goût.



Elle ne veut pas étaler son passé aux yeux de tous, ce qui peut se comprendre… mais dans le cas présent cela met en danger la vie de ses coéquipiers et la sienne juste pour éviter d’ébruiter un honteux secret de famille. Cela lui donne un côté égoïste qui m’a fortement déplu. Autre point négatif, certains passages sont crus et brutaux. L’auteur ne fait pas dans la subtilité et la finesse et ça en devient presque choquant lorsque le cerveau n’est pas préparé à affronter ce genre de scène.



Par contre, j’ai beaucoup apprécié l’aspect « exotique » de ce roman. En effet, cela se passe au Québec, ce qui le démarque des autres livres du même genre. On découvre le fonctionnement des institutions québécoises, ainsi que quelques expressions ou tournures de phrases qui détonnent pour un lecteur français.



En conclusion, une enquête qui tient la route et surtout qui tient le lecteur en haleine jusqu’au bout. Cependant, je n’ai pas réussi à apprécier Kate, la trouvant plus pathétique qu’attachante ou touchante.
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Vanités

Par hasard, j'ai lu "Vai ou Faux" de Chrystine Brouillet juste avant celui.ci. Et comme les thèmes de racisme et de nép-nazis reviennent, j'étais un peu confuse... quoi que celui.-ci a été écrit bien avant. Personnellement, j'aime essayer de découvrir qui est le tueur, j'aime moins quand on le sait déjà et que tout repose seulement sur l'enquête. Et quelle fin??? je déteste les histoires qui restent en suspens
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Le cri du cerf

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Crimes à la librairie

Crimes à la librairie est une anthologie thématique qui regroupe 16 nouvelles d'auteurs de polars québécois qui ont transformé ces paisibles lieux de culture que sont les librairies en autant de scènes de crimes.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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Crimes à la librairie

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