John Grisham

Cela faisait un moment que je n’avais pas lu de romans de Grisham.



J’aime cet auteur et j’en ai lu une bonne quinzaine.

Il y en a des bons et des moins bons.



J’ai beaucoup aimé celui-ci, qui fait partie pour moi des meilleurs.



Il est amusant, quand on connaît un auteur de retrouver dans la lecture d’un de ses livres, son style et donc de se trouver « en terrain connu ».



L’intrigue et le déroulement est passionnant, et cela dans une ambiance d’un état du sud des USA dans les années 1970.



Un bon moment de lecture comme je les aime.

Le roman retrace le quotidien d'un avocat, au sein d'un cabinet spécialisé, en lutte contre les erreurs judiciaires. Le livre se consacre principalement au cas de deux prisonniers dont l'un en est à 22 ans d'incarcération pour un crime qu'il n'a pas commis. L'avocat enquête pour réunir les preuves inédites qui vont permettre de demander un nouveau procès.

Ce n'est pas le genre de "machine" que je lis habituellement (hasard des trouvailles en boîte à livre) mais il faut reconnaître une efficacité étrangement prenante pour un livre à ce point dégagé de toute préoccupation littéraire, entièrement concentré sur la mise à nu des mécanismes judiciaires américains et des grains de sable qui peuvent tout faire dérailler (mensonge, incompétence, racisme, corruption...).

Les personnages sont des épures dessinées en quelques traits, aux vies dénuées de vie, engloutis eux-mêmes par ce système judiciaire, qu'ils soient victimes ou redresseurs de torts. Les sacrifices sont grands pour que la vérité vienne au jour...

Cet auteur sait nous tenir en haleine jusqu'au bout avec des rebondissements, des intrigues. J'ai eu du mal à le poser. Tant de manigances , belle idée cette infiltration dans le Milieu des receveurs d'œuvres d'art. Le twist final est juste magistral. Je le recommande vivement

Souvent, quand quelque chose a l'air trop beau pour être vrai, c'est que ça l'est. Mitch Mc Deere, brillant avocat, va s'en rendre compte et se retrouver impliqué dans une affaire passionnante qui le mènera dans un combat contre la mafia et le FBI

Un bon thriller juridique à ajouter à la liste des bons romans de John GRISHAM.

L’histoire est celle d’un tueur en série. Mais le tueur en série n’est pas une personne asociale, qui vit en marge de la société, qui prend ses victimes au hasard.

Dans cette histoire, il s’agit d’un juge en activité, qui mène une double vie.

Celle d’un juge brillant, estimé par ses pairs et ses électeurs, au-dessus de tout soupçon.

Celle d’un sociopathe qui utilise son temps libre pour tuer. Ses victimes ne sont pas le fruit du hasard mais des personnes qui lui ont fait du mal et qu’il assassine pour assouvir un besoin pathologique de se venger.

Il a une arme redoutable, un logiciel espion qui lui permet de pirater anonymement les systèmes informatiques du gouvernement et de la police.



Comment mettre fin aux agissements d’un juge tueur en série à priori hors d’atteinte ? C’est tout le génie de John Grisham d’avoir imaginé cette histoire irréelle.

John Grisham a été avocat dix ans. Nombre de ses livres ont cours dans les tribunaux, tels L'idéaliste ou La sentence que j'ai lus.

Cette fois, nous avons droit à une visite fouillée des arcanes d'une cour d'assises, tenue de juger un ado de seize ans, coupable d'un homicide passible de la peine de mort, dans l'État raciste du Mississippi, comté de Clanton, déjà en scène dans une affaire précédente

Jake, quasiment commis d'office, est un avocat philanthrope, rompu aux subtilités de la procédure judiciaire pénale, abondamment détaillée au long de 760 pages, indigestes en fin de plaidoirie.

Mais Grisham est un excellent faiseur et connaisseur des moeurs locales, us, coutumes et potins du coffee shop, là où il faut être si l'on veut prendre le pouls d'une population blanche, conservatrice, légaliste et que sais-je encore. Une mention très bien à la paroisse Bon Berger, hôte et soutien d'une famille monoparentale en détresse.

Je suis devenu expert en droit US, sidéré une fois encore du poids de l'argent pour gagner un procès, dépassé par les astuces de prétoire destinées à déstabiliser ou à couler la partie adverse.

Là, j'ai tout donné; je laisse John G. à ses lecteurs habituels, relativement moins nombreux à lire le droit au pardon.

Dans "Son nom sur la liste" de John Grisham, plongez dans l'univers sombre et captivant d'un juge tueur en série. Au fil des pages, découvrez l'histoire d'une femme déterminée et qui met tout en oeuvre, pour traquer le juge impitoyable depuis deux décennies. Alors que le juge cherche à se venger de ceux qui l'ont offensé, elle met tout en œuvre pour arrêter sa folie meurtrière. Ma lecture était fluide, c’était une lecture sympathique mais sans plus. J’ai tout de même trouvé des aspects de l’enquête un peu tirés par les cheveux. J’ai quand même passé un bon moment. Bonne lecture à tous

Je suis une inconditionnelle de John Grisham alors j'attribue 5 étoiles. Je me suis régalée comme d'habitude. C'est riche en informations sur le fonctionnement de la justice américaine, sur les états du Sud. C'est bourré d'humour même si l'histoire ne porte pas à rire.

Une très bonne lecture dans l'ensemble mais je n'était pas ce à quoi je m'attendais. On ne rentre véritablement dans l'univers du thriller que dans la dernière partie du livre, mais le reste n'en est pas moins intéressant. Avant cela, on a droit à une très belle histoire de journalisme qui suit le développement d'un jeune rédacteur de journal local qui grandit en même temps que son hebdomadaire.

Les personnages sont intelligemment écrits, et si l'aspect policier est moins prédominant que ce à quoi je m'attendais, j'ai passé une très bonne lecture quand même.

Je ne lui reprocherais que sa fin que je trouve un peu précipitée, même si la touche finale est très bien pensée.

Vraiment très très bien !

Une intrigue rondement menée sur un fond juridique et policier. Mark Sway, un jeune garçon de 11 ans qui vous surprend tout au long du l'histoire. Reggie Love, une avocate blessée par la vie mais une femme au grand cœur.

Une relation attachante entre ces 2 personnages qui vous fait à la fois sourire mais aussi retenir vos larmes.

La recette a pris !

Droit au pardon c'est l'histoire de drew accusé du meurtre de Stuart kofer un policier qui étais très violent avec sa mère. Ce livre est vraiment un coup coeur ❤ j'ai adoré le suspense du procès du début à la fin du roman ont sais pas si drew l'accusé soit condamné à mort ou libéré ou condamné à perpétuité finalement il a était libéré le livre fini super bien.

Une histoire captivante, qui prend aux trippes.

Par contre je me suis beaucoup trop inquiété pour ces 3 jeunes qui foncent droit dans le mur.

Heureusement que cela se finit bien pour eux.

Mais j'avoue que ce livre me fait voir autrement la tâche des avocats.

Imaginez une année sans Noël. Pas de magasins bondés, pas de fêtes de bureau ringardes, pas de gâteaux aux fruits, pas de cadeaux indésirables. C'est exactement ce que Luther et Nora Krank ont en tête lorsqu'ils décident que, pour une fois, ils sauteront complètement les vacances. Leur maison sera la seule de la rue sans toit. Frosty le bonhomme de neige ; ils n'organiseront pas leur fête annuelle du réveillon de Noël ; ils n'auront même pas de sapin. Ils n'en auront pas besoin, car le 25 décembre prochain, ils embarqueront pour une croisière dans les Caraïbes. Mais, comme ce couple est sur le point de le découvrir, sauter Noël entraîne d'énormes conséquences - et n'est pas aussi simple qu'ils l'avaient imaginé.

Roman très amusant, drôle et tellement délicieux ! La folie américaine lors des fêtes de Noël y est parfaitement décrite.

Les personnages sont décrits avec malice et la fin est très très américaine : tout le monde est beau et gentil ! Happy end !

Je recommande ce livre pour un agréable moment de rigolade.

L'histoire :

Pete Banning est un fermier respecté à Clanton. Héros de guerre à la tête d'une plantation de coton prospère, c'est un patron et un chef de famille apprécié de tous. Jusqu'au jour où il va tuer de sang-froid le pasteur de la ville. Alors qu'il est jugé et condamné à mort, jamais il n'expliquera son geste, pas même aux membres de sa famille. Pourquoi a-t-il agi ainsi ? Et pourquoi le pasteur ? Le mystère reste entier...



Mon avis :

Jouons cartes sur table j'ai adoré ce roman ! C'est un polar complexe, avec plusieurs histoires dans une histoire, un peu à la façon des poupées gigognes.

Dans un premier temps c'est l'histoire d'un meurtre inattendu. Cet homme aimé de tous, travailleur et héros de guerre, qui tue un autre homme respecté de la ville sans jamais s'expliquer même sous la menace de la chaise électrique. L'auteur nous tient en haleine jusqu'au bout. Ma curiosité est restée vive du début à la fin, j'avais tellement envie de savoir ! Malgré que l'énigme mette longtemps à être résolue, ça reste une attente délicieuse et excitante. L'intrigue est si bien construite qu'on ne voit pas le temps passer, ni la lassitude arriver.

Dans un second temps c'est l'histoire du soldat Banning qui a vécu les pires sévices avant de s'enrôler dans la guérilla contre les japonais aux Philippines, durant la Seconde Guerre Mondiale. Abandonnés par leurs supérieurs, contraints de se rendre, Pete et de nombreux autres compagnons de guerre vont devoir survivre à la cruauté de l'ennemi, notamment durant la Marche de la mort de Bataan. C'est un épisode historique de la Seconde Guerre Mondiale que je ne connaissais pas. J'ai adoré découvrir ce pan de l'Histoire qu'on n'enseigne pas sur les bancs de l'école. Tellement que ça m'a donné envie d'en apprendre plus sur ce crime de guerre. C'est vraiment la partie du roman que j'ai préféré.

Enfin c'est aussi l'histoire de la malédiction familiale des Banning. On assiste à la descente aux enfers des membres de cette famille si unie avant la guerre. Tout explose ! On reste alors choqués, attristés et révoltés par ces malheureux événements qui auraient pu être évités. Et bien sûr on prend pitié de ceux qui réparent les pots cassés : les enfants Banning.

John Grisham a écrit un bijou. Son livre m'a fait penser à ces casse-têtes luxueux, vous savez ces objets façonnés avec précision, souvent en exemplaire unique ? Eh bien "La sentence" est de cette trempe là. C'est bien écrit, c'est bien construit, c'est documenté bref c'est génial ! J'émettrai cependant un commentaire négatif : il y a trop de passages sur les procédures judiciaires, ce qui pourrait vite devenir ennuyant. Personnellement ça n'a pas altéré mon plaisir de lecture mais je pense que ça en dérangera plus d'un.

Je recommande ce livre mixant roman historique et polar haut et fort ! Vous ne pouvez pas passer à côté d'une pépite pareille, ce serait criminel. On a ici un grand écrivain, bravo Monsieur Grisham ! Voir moins
Lien : https://www.facebook.com/pho..

L’assassin est-il au-dessus des lois lorsqu’il protège les membres de sa famille ?



Depuis qu’il n’est plus avocat, John Grisham a écrit une quarantaine le romans dont ce dernier. Il l’avait démarré en 1984 mais ne l’a repris qu’après avoir pris connaissance de cas avérés. Il nous signale en note de l’auteur, qu'il s’est pris des libertés depuis qu’il n’est plus avocat et qu’il a modifié des procédures judiciaires et des législations afin de mieux coller aux objectifs de son roman. Rien de marquant puisqu’on sait que le système judiciaire américain est différent selon les états.



On retrouve l’avocat Jack Brigance qui a déjà plaidé différentes affaires dans les précédents polars. Cette fois encore on le suivra dans deux nouvelles affaires dont la principale parle de la défense de Drew, un mineur qui aurait abattu de sang froid le policier Stuart. Oui mais ce policier était depuis un an le compagnon de sa maman Josie. Stuart n’était rien d’autre qu’un ivrogne qui battait Josie ainsi que les deux enfants de celle-ci, Drew 14 ans et Keira 16 ans ; tous les deux ont des pères différents et sont à la charge de Josie dont le passé n’est pas reluisant.

Un samedi soir Stuart rentre ivre après sa tournée de bars et frappe une nouvelle fois Josie qui tombe inanimée au sol de la cuisine. Les deux enfants pensent qu’elle est morte. Le jeune Drew se dit qu’il doit se comportant en homme protecteur de la famille, cherche une arme à feu et abat Stuart allongé sur son lit.



Jack est appelé pour le défendre : Drew étant inculpé de meurtre sur policier, il est passible de la peine de mort. Commence alors une course poursuite pour Jack qui fait tout pour se battre contre les préjugés des uns, la haine des autres. Il fera tout pour démontrer les circonstances atténuantes de ce mineur jugé dans un tribunal pour adultes par un procureur qui adore être à la lumière des médias et de l’Etat. De plus, Jack va lui aussi, à titre personnel, aller de découverte en découverte.



On côtoie les thèmes comme le port d’armes, la place des diagnostics des pédopsychiatres dans ce monde impitoyable, les réactions des jurés et la maladie vengeresse tapie au fond de la population.

Un bon moment de lecture pour des thèmes intéressants.

Un John Grisham qui ne nous amène pas sur une piste juridique, financière ..... N'étant pas amatrice de basket, je me suis perdue dans les longues descriptions détaillées des matches et ai lu en diagonale la plupart des rencontres.

Un petit plus pour le focus sur la situation au Soudan du sud, dont ce livre a le mérite de décrire assez brièvement, la violence, l'insécurité, la corruption ainsi que la catastrophe humanitaire qui en découle.

Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2007)



Le livre est dans ma bibliothèque depuis facile six ans, et j’avais commencé à le lire l’été de ma terminale, c’est pour dire un peu le côté “how far” de l’achat. Mais là, j’étais décidé, j’avais envie de lire un peu d’anglais (ça m’arrive de temps en temps, pour entretenir la mécanique) et Grisham faisait un bestseller tout à fait convenable pour me faire plaisir. Le fait est que bon, vous savez, la conjoncture, gna gna gna, j’ai mis un mois à le finir. Enfin, un mois à lire la première moitié, deux jours à lire la fin. Comme d’hab.



Que dire du bouquin ? Déjà vous n’aurez pas une critique en anglais, n’allez pas rêver. Je sais lire anglais, baragouiner l’anglais avec des pakistanais bourrés, mais hein, that’s all, comme dirait Meryl Streep. Grisham, donc, c’est quand même toujours pareil. Il est avocat, il écrit super bien, mais les histoires sont toujours un peu les mêmes, even if (vous noterez quand même que je place ça et là quelques subtilités linguistiques anglo-saxonnes !) les titres changent d’un coup sur l’autre : The Testament, The Rainmaker, The Runaway Jury, The Client, The Brethren, The Firm, The Partner, The Chamber, etc. Au moins il s’emmerde pas pour les titres, remarquez ! C’est moins torturé qu’Amélie Nothomb !



L’histoire, c’est un avocat qui sort de rehab (il parait qu’il était voisin de chambre avec Amy Winehouse) et qui est envoyé par sa firm pour trouver la fille illégitime d’un milliardaire américain qui a hérité de tout le pactole ! Donc on le suit jusqu’au Pantanal (sachez que pendant tout le bouquin, je lisais Penthotal à la place de Pantanal, kind of déformation professionnelle) où il la trouve, etc. Quelle aventure. La fin se finit un peu merdiquement, on s’attend à de grandes plaidoiries, à un procès extraordinaire pour le partage des thunes, à une love story, etc.



Et que dalle.



What a shame !

Suspens habilement distillé. Descriptions ébourriffantes (normal il y a du vent). Atmosphère pesante. Tout y est pour accrocher le lecteur jusqu'à la dernière phrase. A la lecture de ce nouvel opus de John Grisham, on comprend pourquoi il est considéré comme un des maîtres du genre.

Le dernier juré, de John Grisham.

Je me suis régalé !

Il m'a accompagné, entre Flandres et Wallonie, dans les trains et avions qui m'ont baladé de Bruxelles à Amsterdam, de Bruges à Gent.

Suite à un concert initiatique de Blues, l'envie de me plonger dans l'ambiance du Sud des États-Unis, et principalement du Mississippi, m'a envahi.

J'ai fouillé ma bibliothèque et ressorti celui-ci, que j'avais lu de nombreuses années auparavant.

Ah non, pas déçu du tout !!!!

La recette Grisham est bien distribuée dans ce roman : procès spectaculaire, personnages haut en couleurs ( j'avais oublié Lucien Wilbanks!!!) aussi agaçants qu'attachants, cuisine du sud, intolérance et racisme, humanisme et force du droit.

J'ai tendance à penser que les choses ne sont pas aussi belles la seconde fois, j'en ai la preuve contraire !

Pas le meilleur des Grisham... Ca fait déjà plusieurs romans que j'ai cette impression, que mon auteur presque préféré a atteint sa limite créative...

Mais bon, ça se lit quand même !