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Citations de John Irving (1179)


C'est ainsi qu'il dormait avec une poêle à frire dans la chambre. des poêle en fonte, il y en avait de toutes les tailles dans la cuisine, mais c'était celle de vingt centimètre de diamètre qui faisait l'arme la plus convaincante.
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C'est parce que je l'ai pris pour un homme, je n'aurais jamais eu l'idée de frapper un ours avec une poêle en fonte.
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"- Quand on vit en Nouvelle-Angleterre, on doit bien prendre des vacances au zoleil. Pas vrai, Harrizon ?"

Helen avait toujours pensé qu'Alice était "un peu fada".
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Dépouillée de son charme canaille, il ne lui restait plus que le cynisme de ces vieilles tantes qui restent à jamais pucelles.
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[…] c'était une solitaire, qui ne voulait surtout pas s'exposer à faire trop de nouvelles rencontres.
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Dans ce monde à l'esprit pourri, pensait-elle, une femme ne saurait être que l'épouse ou la putain d'un homme – du moins ne tard-t-elle pas à devenir l'une ou l'autre. Si une femme ne correspond à aucune des deux catégories, tout le monde s'efforce alors de lui faire croire qu'elle n'est pas tout à fait normale. Mais, se disait-elle, moi, je n'ai rien d'anormal.
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"C'est une comédie, une comédie romantique, mais qui comporte une part nullement comique" nous avait-il expliqué en référence à Shylock, qui traduisait ce préjugé indéniable de Shakespeare contre les juifs.
"J'avais pris le parti de Shylock. Le discours de Portia sur la miséricorde était mièvre et mollasson, imbu d'hypocrisie chrétienne ; du christianisme condescendant au possible, édulcoré par-dessus le marché. Shylock, au contraire, marquait un point en disant que la haine qu'on lui portait lui avait appris à haïr. Très juste! " Je suis juif, explique-t-il dans l'acte III scène 1. Le juif n'a-t-il pas des yeux? Le juif n'a-t-il pas des mains, des organes, des proportions, des sens, des affections, des passions?" J'adore cette tirade! Mais j'ai toujours été du côté de Shylock...."
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"L'ambition nous vole notre enfance. Dès l'instant qu'on veut être adulte, de quelque façon que ce soit-quelque chose meurt, de l'enfance." (...)
"Au fil d'étapes dont on prend la mesure sans la prendre, l'enfance nous est volée ; pas toujours lors d'un événement décisif, souvent au fil de menus larcins qui s'ajoutent, et finissent par faire le compte." J'aurais sans doute pu écrire "trahisons" au lieu de "larcins" ; à en juger par ce qui se passait dans ma famille, j'aurais pu employer le mot "tromperies", mensonges par omission et par commission. Mais je persiste et je signe ; je n'en dirai pas davantage." p. 294-295
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"(...) La Tempête aurait dû s'achever sur l'adresse de Prospero (...) "Nos divertissements sont terminés" (...) Et il va de soi que Prospero aurait dû terminer cette tirade et la pièce par cette phrase sublime : "Nous sommes faits de l'étoffe des rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." Qu'a-t-il besoin d'en dire davantage?" p.94
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Au moment où sa respiration lui disait qu'il allait jouir, elle se laissait tomber de tout son poids sur sa poitrine en s'accrochant à ses épaules, et elle le faisait passer sur elle parce qu'elle ne supportait pas de voir se transformer l'expression de son visage quand il jouissait. On y lisait une émotion qui se rapprochait trop de l'anticipation de la douleur. Elle supportait à peine de l'entendre geindre - et il geignait à chaque fois. On aurait dit un enfant qui pleure dans son demi-sommeil avant de retomber profondément endormi. C'était, de toute sa relation avec Eddie, la seule fraction de seconde qui lui inspirait un doute. Lorsque le jeune homme poussait ce gémissement infantile, elle se sentait coupable.
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Par la suite, Ruth apprit qu'elle avait été conçue avec les meilleures intentions, mais sans passion. Ses parents avaient commis l'erreur de se figurer que leurs fils étaient remplaçables ; et ils n'avaient pas pris la peine d'envisager que le bébé qui porterait le fardeau de leur attente puisse être une fille.
Que Ruth Cole ait pu devenir cet alliage rare - un écrivain aux mérites littéraires reconnus doublé d'un auteur au succès international - étonnera finalement moins que le simple fait qu'elle ait pu parvenir à l'âge adulte.
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Et oui. C'est bien un genre de danse. Je les ai vus. Et ces élans, ceux qui dansent, ils sont trop jeunes pour se rappeler qu'il y avait un étang, ici. Et pourtant on dirait qu'ils le savent, et qu'ils essaient de le faire revenir, cet étang. Des fois je viens ici la nuit, rien que pour les voir danser. Avec un peu de chance, j'arrive à convaincre Pack De Six à m'accompagner
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«A Vienne, la prostitution n'est pas seulement légale ; elle est soutenue et contrôlée par la loi. Chaque prostituée se voit remettre une sorte de permis d'exercer, renouvelable à la seule condition d'examens médicaux réguliers. Si vous n'avez pas votre licence de prostituée, vous êtes une hors-la-loi.

Merrill Overturf disait toujours : «Ne paye jamais avant d'avoir vu leurs tampons sanitaires.»

Tout aussi officiellement, les hôtels et pensions borgnes de chaque quartier ont des licences pour tenir le marché. Les prix sont en principe fixés, tant pour les chambres que pour les filles, et les quartiers chics ont l'exclusivité des plus jeunes, des plus jolies et des plus chères. Dès qu'on s'éloigne du centre, les putes deviennent plus vieilles, plus moches et plus économiques. Overturf se plaisait à dire qu'il vivait avec un budget de vieille pute borgne.» ((pages 255-256, Editions du Seuil, Collection Points, Juin 1988)
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Pour les heureux/ses curieux/ses qui veulent savoir ce que l'on ressent lors d'une infection urinaire, n'ayant jamais expérimenté la chose, ces quelques mots si justes :

"«Uriner devient souvent un exploit, avec des sensations toujours nouvelles et surprenantes. Surtout, ça dévore le temps ̶ on passe la journée dans l'appréhension de devoir pisser. Quant au coït, n'en parlons pas. L'orgasme constitue un véritable suspense. Ejaculer est une longue et interminable expérience : le long et éprouvant voyage d'un roulement à billes rouillé.» (page 10, Editions du Seuil, Collection Points, Juin 1988) "

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« […] l'aventure est un moment, non un endroit. » (page 195, Editions du Seuil, Collection Points, Juin 1988)
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« Det henskit af krig er tu overleve » (le but principal de la guerre est d'y survivre !).

Telle est la raison d'être de l'université-et peut-être de mon mariage. Y survivre. A l'époque, cette comparaison me fit très mal » (page 192, Editions du Seuil, Collection Points, Juin 1988)


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« - Je crois que je suis amoureuse de toi.

Mais je devine que chaque mot a été calculé, délibérément, et je sens qu'elle s'est entraînée à prononcer cette phrase. Comme si elle s'en apercevait aussi, elle y apporte un amendement :

- Je crois que je suis amoureuse de toi.

[…] Tu n'as pas besoin d'être amoureux de moi.

Je retrouve là un dialogue appris par cœur. Je sais que quelque part dans la chambre de Lydia à sa pension, il y a un bout de papier où tout est écrit comme dans un scénario, griffonné, raturé, corrigé, avec peut-être des notes en bas de pages. J'aimerais connaître les répliques qu'elle a écrites à mon intention. » (page 195, Editions du Seuil, Collection Points, Juin 1988)
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«Est-ce ma faute si je suis voué à une transpiration excessive ? Qu'y puis-je si les douches n'ont aucun effet sur moi ? Je peux sortir frais comme un sou neuf d'un bain, me talquer le museau, oindre mes orifices, asperger mon visage bien rasé de lotion astringente, et dix minutes plus tard je commence à suer. C'est comme un fonds de teint permanent. Quelquefois, quand je parle à des gens, je les vois me fixer : quelque chose les rend mal à l'aise. J'ai découvert ce que c'est. Ils voient mes pores s'ouvrir brusquement ; à moins qu'ils ne fixent leur attention que sur un seul pore, s'ouvrant au ralenti comme s'il allait leur dire quelque chose. Pour avoir vérifié cette sensation dans un miroir, je peux comprendre les observateurs. C'est intolérable» (page 125, éditions du Seuil, Collection Points)
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Lorsqu'on écrit une autobiographie survient ce phénomène inévitable : les gens qu'on évoque se mettent à vous manquer. Les personnages de mes romans ne manquent pas, si, paraît-il, ils manquent à certains de mes lecteurs. Mais je me découvris le besoin de téléphoner à des gens que je n'avais pas vus ni entendus depuis trente ans et plus. Dans la plupart des cas, ce n'était pas une vague de nostalgie ; je n'arrivais plus à me rappeler les détails - ...
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... il faut que les vrais auteurs s'habituent à être incompris.
Lorsque cela m'arrive, je me remémore les paroles de Ted Seabrooke : "Tu n'est pas très doué, et alors ? Pas une raison pour abandonner."
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