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Citations de John Irving (1179)


-" Vers le milieu des années soixante, la vie avait tant donné à l'Amérique que nous étions en quelques sortes ivres de tous les possibles. Les choses allaient si vite que nous en étions dépossédés avant même de les avoir définies. Ceux d'entre nous pour qui le changement était un tel enjeu, ceux qui lui dédièrent leur vie, furent sans doute ceux qui se leurrèrent le plus."
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Ils demeurérent allongés, les yeux dans les yeux, pendant un temps qui parut infini à Eddie- en tout cas, il aurait voulu que ça ne finisse jamais. Toute sa vie il considérerait cet instant comme l'essence même de l'amour. L'amour, c'était de ne rien vouloir de plus, ne pas chercher à ce que les gens fassent autre chose que ce qu'ils venaient d'accomplir; c'était ce sentiment de plénitude.
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J'ai toujours eu pour philosophie de me passer des choses que je n'aurais pas pu me payer le luxe de perdre - sauf Ketchum.
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Regardez autour de vous ; voyez combien de nos incomparables leaders prétendent savoir ce que Dieu veut. Ce n'est pas Dieu qui déraille, mais les bons apôtres qui affirment croire en lui afin de mener le monde à sa perte en son nom !
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L'administration Reagan regorge de gens aussi "insouciants"; leur forme d'insouciance est immorale. Et le président Reagan se dit chrétien ! Comment ose-t-il ? Ces gens qui affirment communiquer avec Dieu, de nos jours, sont assez nombreux pour affoler un véritable chrétien ! Et tous ces évangélistes bidons qui font des miracles à la demande, pour de l'argent ? Certes, il y a beaucoup d'argent à gagner en chantant du gospel -, et quelques-uns de ces faux prophètes sont hypocrites au point de se livrer à des activités sexuelles qui feraient rougir l'ex-sénateur Hart ! Peut-être que le pauvre Gary Hart avait raté sa vocation, ou est-ce la même chose, ces candidats à la présidence et ces évangélistes, surpris le pantalon baissé ? Mais les Américains ne condamnent moralement que les excès sexuels. Rappelez-vous, alors que le pays se suicidait au Vietnam, ceux de l'arrière ne s'indignaient que des cheveux longs et crasseux des protestataires !
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Moi, je m’en souviens ; et je me souviens que, bien longtemps après la cérémonie d’investiture de Kennedy, Owen Meany continuait à me citer cet extrait du discours présidentiel : « “NE DEMANDEZ PAS CE QUE VOTRE PAYS PEUT FAIRE POUR VOUS, DEMANDEZ-VOUS CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE POUR VOTRE PAYS.” »
Vous souvenez-vous de ça ?
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Toute étude quelque peu approfondie des dieux révèle que leur vengeance se porte toujours sur un innocent.
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John Irving
-qu'est-ce qu'un bon roman ?
-vous créez des personages qui suscitent l'amour et la sympathie de vos lecteurs. Puis vous tuez ces personnages. Et vous blessez votre lecteur. Alors, il se souviendra toujours de votre roman.
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"I was your age", Juan Diego said to Hugh O'Donnell's son. "Maybe your dad and I were between your ages", he said to the daughter. "He wasn't very nice to me either," Juan Diego added to the girl, who seemed to be increasingly self-conscious-not necessarily about her much-maligned sweater.
"Hey, look here-"Hugh O'Donnel started to say, but Juan Diego just pointed to Hugh, not bothering to look at him.
"I'm not talking to you-I've heard what you have to say," Juan Diego told him, looking only at the children. "I was adopted by two gay men," Juan Diego continued- after all, he did know how to tell a story. "They were partners-they couldn't be married, not here or in Mexico, where I came from. But they loved each other, and they loved me-they were my guardians, my adoptive parents. And I loved them, of course-the way kids are supposed to love their parents. You know how that is, don't you?"[...]"Anyway", Juan Diego went on, "your dad was a bully. He said my mom shaved-he meant her face. He thought she did a poor job shaving her upper lip, but she didn't shave. She was a man, of course-she dressed as a woman, and she took hormones. The hormones helped her to look a little more like a woman. Her breasts were kind of small, but she had breasts, and her beard had stopped growing, though she still had the faintest, softest-looking trace of a mustache on her upper lip. I told your dad it was the best the hormones could do-I said it was all the estrogens could accomplish-but your dad just keep being a bully."
Hugh O'Donnell had stood up from the table, but he didn't speak-he just stood there.
"You know what your dad said to me?" Juan Diego asked the O'Donnell kids. "He said: 'Your so-called mom and dad are guys-they both have dicks.' That's what he said: I guess he's just a 'That's what I know' kind of guy. Isn't that right , Hugh?" Juan Diego asked. It was the first time Juan Diego had looked at him. "Isn't that what you said to me?"
Hugh O'Donnell went on standing there, not speaking. Juan Diego turned his attention back to the kids.
"They died of AIDS, ten years ago-they died here, in Iowa city," Juan Diego told the children."The one who wanted to be a woman-I had to shave her when she was dying, because she couldn't take the estrogens and her beard grew back, and I could tell she was sad about how she looked like a man. She died first. My 'so-called dad' died a few days later."
Juan Diego paused. He knew, without looking at her, that Mrs. O'Donnell was crying; the daughter was crying, too. Juan Diego had always known that women were the real readers-women are the ones with the capacity to be affected by a story.
Looking at the implacable, red-faced father and his frozen, pink-faced son, Juan Diego would pause to wonder what did affect most men. What the fuck would ever affect most men? Juan Diego wondered.
"And that's what I know", Juan Diego told the O'Donnell kids.
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La discrimination exercée contre ces gens est si totale qu'ils l'exercent aussi entre eux; ils ont honte d'être ce qu'ils sont ; honte quand ils sont tout seuls de leur espèce et honte quand ils sont vus ensemble.
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Vers le milieu des années soixante, la vie avait tant donné à l'Amérique que nous étions en quelques sortes ivres de tous les possibles. Les choses allaient si vite que nous en étions dépossédés avant même de les avoir définies. Ceux d'entre nous pour qui le changement était un tel enjeu, ceux qui lui dédièrent leur vie, furent sans doute ceux qui se leurrèrent le plus.
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Dans la plupart des livres, on sait tout de suite qu'y se passera rien [...]. Dans d'autres livres, y se passe quelque chose et on sait tout de suite quoi, ce qui fait que c'est pas la peine de les lires. Mais ce livre, il est si tordu qu'on sait qu'y va s'y passer quelque chose, mais on arrive pas à imaginer quoi. Faudrait être tordu soi-même pour imaginer ce qui se passe dans ce livre.
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Non seulement écrire était ce qu'il faisait le mieux, mais il n'écrivait que des romans. Praticien plus que théoricien, c'était un conteur, pas un penseur.
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Il avait horreur de tous ses points-virgules. "Les gens vont s'en douter, vous savez, que vous êtes passé par l'université, vous n'avez pas besoin de le leur prouver."
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Les gays de ma génération ont coutume de dire qu’il est tellement plus facile, pour un adolescent d’aujourd’hui, de faire son « coming out ». Or je peux vous affirmer qu’à cet âge-là, ce n’est jamais facile.
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Quand meurt, de façon inattendue, une personne aimée, on ne la perd pas tout en bloc ; on la perd par petits morceaux, et ça peut durer très longtemps. Ses lettres qui n'arrivent plus, son parfum qui s'efface sur les oreillers et sur les vêtements. Progressivement, on additionne les pièces manquantes.
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Quand le temps passe, on a envie de revoir les gens qui vous connaissent bien ; c'est à eux que l'on peut parler. Quand assez de temps est passé, qu'importe le mal qu'ils vous ont fait ?

p.558
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La voiture se faufilait à travers les rues minuscules; je pris la Spiegelgasse pour rejoindre la Lobkowitzplatz. La Spiegelgasse est une rue si étroite que l'on peut voir au passage le reflet de sa voiture dans les vitrines des boutiques, et j'avais l'impression que nos évolutions à travers Vienne étaient en surimpression comme dans un film, une séquence truquée, comme si nous poursuivions un voyage féerique à travers une ville-jouet.
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Toi, tu es intolérant de l'intolérance.
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Kittredge avait des problèmes en allemand parce qu'il confondait traduction et devinette.
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