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Critiques de John Ostrander (168)
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Martian Manhunter, volume 2 : Rings of Saturn

Ce tome fait suite à Son of Mars (épisodes 0 à 9) qu'il vaut mieux avoir lu avant pour comprendre l'historique entre les personnages. Il contient les épisodes 1.000.000, et 10 à 17, initialement parus en 1999/2000, tous écrits par John Ostrander. Tom Mandrake a dessiné et encré les épisodes 1.000.000, et 12 à 17. L'épisode 10 est dessiné par Phil Winslade, et encré par Mike Perkins. L'épisode 11 est dessiné par Bryan Hitch, et encré par Paul Neary.



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- Épisode 1.000.000 – Cet épisode se déroule concomitamment au crossover One million (écrit par Grant Morrison), dans lequel la Justice League du 853ème siècle rend visite à celle de la toute fin du vingtième siècle. En l'an 85.271, Green Lantern (Kyle Rayner) échoue sur Mars et a une rencontre avec le Martian Manhunter de ce siècle éloigné.



Crossover oblige, John Ostrander doit s'y plier et rentrer dans les cases. Il a la chance que la série Martian Manhunter soit assez éloignée des séries principales, pour pouvoir se rattacher à "1.000.000" comme il l'entend. Il en profite pour raconter l'histoire personnelle de J'onn J'onzz au fil des siècles et même des millénaires, dans une narration mêlant science-fiction et conte de manière harmonieuse. Le lecteur se laisse charmer (comme Kyle Rayner) par cette balade (synthétique parce qu'elle doit tenir en 1 épisode), faisant la part belle au space-opéra et aux superpouvoirs.



Ce scénario d'anticipation offre à Tom Mandrake la possibilité de réaliser des illustrations pleine page, dans lesquelles il peut créer à sa guise un panorama grandiose, ou un amalgame d'images dans un tableau composite. L'artiste s'inspire aussi bien de composition d'affiches de cinémas, que d'imageries propres aux superhéros.



Le lecteur retrouve son détourage des formes un peu anguleux, un peu buriné, avec des effets de drapés à la Gene Colan. Cette approche un peu rugueuse permet à Mandrake de conférer toute la froideur voulue à un personnage comme Darkseid, ou à certaines des incarnations de Martian Manhunter. Enfin, il est en phase avec le scénariste, particulièrement dans la première page qui évoque le Mars d'Edgar Rice Burroughs.



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- Épisode 10 – Cameron Chase enquête sur J'onn J'onzz, suite au meurtre de Karen Smith (l'associé de J'onzz), pour le compte de la DEO (Department of Extranormal Operations, une agence de renseignements, gouvernementale secrète). Dans son ancien bureau, elle trouve carnet où il avait noté toutes ses identités secrètes de par le monde. Chase décide d'aller interroger une de ses collègues au sein de la Justice League. Direction le Brésil, pour rencontre Beatriz Bonilla DaCosta (Fire). Épisode 11 – Retour en l'an 85271 : sur Mars, 3 représentants d'autant de races extraterrestres différentes, se retrouvent coincés dans une dépression du sol, en plein désert. Ils évoquent tour à tour ce que représente pour eux Martian Manhunter.



Crossover oblige, ces 2 épisodes constituent une forme d'interlude en attendant que Tom Mandrake (le dessinateur attitré) revienne et que "1.000.000" se termine. Ils ne sont pas superflus pour autant puisqu'Ostrander s'en sert pour affiner le portrait de J'onn J'onzz. Au travers des dires de Beatriz Bonilla DaCosta et des 3 extraterrestres, le lecteur voit émerger les valeurs qui guident la vie de J'onzz, son détachement, mais aussi sa sensibilité, et sa capacité à respecter les sentiments d'autrui, et ses droits à décider de sa vie par lui-même. Ostrander fait du personnage, un individu adulte et mature qui ne cherche pas à imposer son point de vue à tout prix.



Phil Winslade réalise des dessins très figuratifs, avec un effort pour se rapprocher d'une forme de réalisme (sauf pour ce qui est des mensurations de Beatriz Bonilla DaCosta. Le lecteur peut éprouver l'impression de se rendre sur place pour prendre un verre en compagnie de Beatriz et Cameron, à la terrasse ensoleillée d'un café. Bryan Hitch réalise des dessins plus superhéros, avec l'encrage de Neary arrondissant les contours pour les rendre plus agréables. Cela aboutit à un croisement entre Neal Adams et Alan Davis, très agréable, et bien adapté à ces 3 formes de vies extraterrestres. Ostrander et Hitch s'amusent à évoquer un épisode célèbre de Swamp Thing (écrit par Alan Moore) quand il voyageait de manière désincarnée, de planète en planète.



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- Épisode 12 – Alors qu'il surveille les moniteurs dans la tour de la Justice League, J'onn J'onzz est contacté par Gypsy (Cindy Reynolds) pour mener une enquête sur des revenants à Détroit. Épisodes 13 à 16 – J'onn J'onzz doit prendre la place de Jemm de Saturn (voir tome précédent) pour être le futur époux dans un mariage arrangé, devant assurer la paix entre les martiens bancs et les martiens rouges. Épisode 17 – De retour sur Terre, J'onn J'onzz se heurte au directeur Bones (le directeur du DEO) qui menace de dévoiler toutes ses identités secrètes, s'il refuse de travailler pour le DEO (en commençant par révéler les identités secrètes de tous les superhéros qu'il connaît).



Le lecteur découvre l'histoire principale (de par le nombre d'épisodes) de ce tome. Le numéro 12 sert de prologue, donnant l'occasion à J'onn J'onzz de se confronter à la mortalité de ses compagnons. Dans les épisodes suivants, John Ostrander s'amuse beaucoup avec une histoire de mariage arrangé, de permutation d'identité, de complot, avec une louche d'intrigue de palais, et une véritable histoire d'amour contrarié.



Loin d'être indigeste, cette accumulation de genre aboutit à un amalgame harmonieux, pour une belle aventure de type opéra de l'espace, avec manigances, émotions et scènes d'action. Le scénariste est très à l'aise et continue de développer le caractère de J'onn J'onzz, le rendant aussi sympathique que distinct, aussi tragique qu'apaisé. Le lecteur se laisse porter par cette aventure aussi rocambolesque et divertissante, qu'émouvante et grave.



Le tome se termine avec l'aboutissement des manipulations du directeur Bones à l'encontre de J'onn J'onzz, et une nouvelle discussion entre les 2 extraterrestres que sont Superman et Martian Manhunter. À nouveau, Ostrander complète le portrait de son personnage, par petites touches successives, très bien amenées, grâce à ses multiples identités.



Tom Mandrake réalise des dessins peu plaisants à l'œil. Le détourage des formes semble parfois grossiers, imprécis, avec des angles où il ne devrait pas y en avoir. Les aplats de noir présentent des formes qui ne correspondent ni à une source lumineuse, ni à une volonté d'abstraction. Certaines silhouettes ne semblent pas finies, comme si le dessinateur n'avait pas été capable de représenter la partie qui reste à l'état d'esquisse. Certains visages sont franchement laids. Et pourtant...



Pourtant les dessins donnent corps au scénario de manière vivante et convaincante. Il ne s'agit pas d'être crédible, puisque ces histoires mettent en scène un monsieur à la peau verte, habillé d'un slip bleu, d'une cape bleue, de bottes, et d'une croix rouge sur le torse. Il s'agit de trouver le souffle narratif pour que cet opéra de l'espace prenne son envol. En fonction des scènes, Tom Madrake sait dessiner des créatures qui font vraiment peur, des individus qui se tapissent dans l'ombre, des personnages happés par les ténèbres qui hantent leur esprit, une fusion entre homme et machine, une flotte galactique, des explosions, des brumes mouvantes, etc.



Si les personnages ne sont pas beaux, ils vivent devant les yeux du lecteur, avec un jeu d'acteur un tout petit peu théâtral, des expressions parlantes, des élans passionnés, et des mouvements fluides. La part d'ombre qui mange les personnages ou les endroits laisse une part à l'imagination du lecteur, et évite de mettre en lumière les éléments les plus improbables (comment se raccordent les 2 bras surnuméraires au torse du Martian Manhunter). Loin de donner une impression d'incompétence, les éléments en apparence esquissés participent au mouvement, à l'évolution. Mandrake se révèle un bon metteur en scène capable d'insuffler du rythme à une scène de dialogue, d'éviter une suite de cases uniquement avec des têtes qui parlent.



Ce deuxième tome confirme la bonne impression donnée par le premier. John Ostrander réussit à donner de la personnalité à J'onn J'onzz (une personnalité très originale par rapport à l'ordinaire des superhéros), d'inscrire ses aventures à l'échelle de sa vie plusieurs fois centenaire. Il fait tout aussi fort avec la gestion des nombreux superpouvoirs de ce personnage (intangibilité, télépathie basique, vol autonome, superforce, rayons optiques, etc.). Le scénariste réussit à mettre son personnage en danger, sans que le lecteur n'éprouve l'impression que son niveau de pouvoir varie en fonction des exigences du scénario.



Tom Mandrake donne une consistance parfaite à ces aventures hautes en couleurs et très éloignées d'une plausibilité basique (même pour un comics de superhéros). Il sait créer un environnement convaincant quel que soit la situation et la localisation. Il rend compte du mouvement des personnages, sans chercher à faire joli.
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Martian Manhunter, volume 1 : Son of Mars

Ce tome comprend les premiers épisodes d'une série débutée en 1998. Il contient les épisodes 0 à 9, écrits par Tom Mandrake, dessinés et encrés par Tom Mandrake. Seul l'épisode 5 est écrit par John Arcudi, dessiné par Jan Duursema, encré par Michael Bair et Rick Magyar. Cette réédition s'est poursuivie dans un deuxième tome : Rings of Saturn (épisodes 10 à 17, et 1.000.000).



Le récit commence au quartier général de la Justice League, dans leur Tour basée sur la Lune, après une réunion plénière. J'onn J'onzz indique à ses collègues de l'équipe qu'il compte se rendre sur Mars. Il discute un peu en aparté avec Superman, pour comparer les différences entre leur condition respective d'extraterrestres sur Terre. Il repense à l'anéantissement de sa race, du fait des agissements de Ma'alefa'ak, l'un des leurs.



Sur Terre à Denver, un tueur s'en prend aux SDF. Par la suite, J'onn J'onzz va enquêter au Japon, puis au Projet Cadmus. Il va être la cible d'une campagne très efficace visant à le discréditer auprès de ses collègues et de ses amis, étant accusé du meurtre de Karen Smith, sa collègue.



Le Martian Manhunter est un personnage qui est apparu pour la première fois en 1955, dans un récit court, en fin du numéro de 225 de novembre 1995 de "Detective Comics". Il a été créé par le scénariste Joseph Samachsin et le dessinateur Joe Certa. En 1960, il fit partie des 7 membres fondateurs de la première version de la Justice League of America. Au fil des décennies, il reste un membre essentiel de cette équipe.



Lorsque John Ostrander et Tom Mandrake signent pour réaliser une série continue sur le personnage, ils n'ont peur de rien. Au fil des années, Martian Manhunter a cumulé une quantité impressionnante de superpouvoirs : superforce, super-endurance, grandes compétences de détective, capacité de changer de forme, invulnérabilité, invisibilité, télékinésie, intangibilité, télépathie (sans compter ses neuf sens et sa vision martienne passés à la trappe entretemps). D'un autre côté ces créateurs ont déjà réussi à rendre viable un personnage encore plus surpuissant : le Spectre, voir Crimes and judgments à partir de 1993.



La précédente minisérie consacrée à J'onn J'onzz datait de 1988 (par John-Marc DeMatteis et Mark Badger). Ostrander avait donc les coudées assez franches pour pouvoir introduire quelques éléments de rétrocontinuité sans faire grincer trop de dents. Dès le premier épisode, il rappelle en quelques pages la fin de la race martienne, et il explicite clairement les différences entre Superman et Martian Manhunter (ce dernier ayant vu les représentants de sa race mourir sous ses yeux, et même dans sa tête du fait de sa télépathie).



Ostrander rétablit également l'identité secrète de John Jones, patronyme sous lequel J'onn J'onzz se fait passer pour un être humain, ainsi que le fait qu'il dispose de plusieurs identités secrètes un peu partout dans le monde. Il introduit un contact au sein de la police de Denver (le lieutenant Segarini). Il évoque brièvement le rôle du docteur Saul Erdel dans l'arrivée de J'onn J'onzz sur Terre. Enfin il reprend la quasi-intégralité des superpouvoirs listés plus haut.



Ostrander se montre très habile et très respectueux dans cette première année d'histoires. Il se coule dans le moule imaginé par Joseph Samachsin, avec une bonne dose de science-fiction. J'onn J'onzz est confronté à un professeur souhaitant sauver la race humaine d'une destruction assurée, en construisant un moyen de voyager à travers l'espace pour aller le coloniser, à un grand robot s'apprêtant à détruire Tokyo, à des expériences génétiques pas très éthiques, au retour d'un des êtres synthétiques créés par les martiens pour effectuer les tâches ouvrières (Jemm, de Saturne).



Ostrander réussit également à gérer l'immense palette de superpouvoirs du Martian Manhunter, tout en établissant un réel suspense, sans donner l'impression d'en oublier un ou deux en route pour rétablir un réel niveau de risque pour le personnage.



Le scénariste est également soucieux de connecter Martian Manhunter avec d'autres parties de l'univers partagé DC (de l'époque). Ainsi il fait référence aux martiens blancs, introduits par Grant Morrison dans JLA Vol. 1. Il y a une apparition naturelle et bienvenue de Cameron Chase, agent spécialisée dans la traquer des criminels dotés de superpouvoirs (voir Chase). Enfin les membres de la Justice League (Superman, Wonder Woman, Green Lantern, Aquaman, Flash, Steel, Huntress, Big Barda, Orion, Plastic Man) font plusieurs apparitions, rappelant que Martian Manhunter est un membre pérenne de cette équipe, et faisant mieux ressortir son caractère par contraste.



Le lecteur apprend donc à connaître ce personnage secondaire, se familiarisant avec lui au gré des épreuves qu'il affronte. De son côté, Tom Mandrake a également fort à faire pour rendre le personnage visuellement crédible, car il s'agit d'un individu musculeux, uniquement habillé de bottes de corsaire, d'un slip bleu, d'une grande cape de même couleur, et d'un harnais rouge pas très décoratif. Il faut dire que Mandrake avait déjà réussi à rendre très impressionnant le Spectre, personnage à la peau blanche uniquement habillé d'un slip vert, de chaussures d'elfe et d'une grande cape verte avec un capuchon.



Mandrake n'a rien changé à sa façon de dessiner. Il détoure les formes, en faisant coexister des traits très fins, avec des traits très gras, créant une impression de spontanéité bizarre, mélangée à un aspect pas toujours très précis, pas toujours très joli. Il utilise souvent de gros aplats de noir aux contours complexes, souvent sur la base de segments droits, ce qui donne une apparence plus tourmentée au personnage. La mise en couleurs de Carla Feeny repose sur un vert assez sombre pour Martian Manhunter. Grâce à cette approche graphique, le personnage apparaît à la fois sombre et sérieux, ce qui suffit à lui conférer une certaine crédibilité visuelle, dans le contexte d'un comics de superhéros.



Comme dans tous les travaux de Tom Mandrake, le lecteur y perçoit une forte influence de Gene Colan dans la représentation du mouvement. Si ceux-ci ne sont pas aussi fluides que sous la plume de Colan, ils apparaissent vifs et s'enchaînent bien, grâce à un travail sur la forme des cases qui accompagne et souligne les mouvements. Tout au long de ces épisodes, Mandrake maintient un bon pourcentage de cases munies d'arrière-plans, évitant que le lecteur n'éprouve la sensation que certains se déroulent sur une scène vide de tout accessoire. Chroniquement, il investit du temps pour détailler un décor ou un accessoire, fournissant un point d'accroche spécifique pour le lecteur, un détail mémorable.



Tom Mandrake a l'art et la manière de faire passer les mouvements des personnages, ce qui insuffle de la vie aux scènes de combat physique. En exagérant les angles de prises de vue et les expressions des visages, il arrive à faire passer toute la cruauté du traitement sadique qu'a subi Jemm, sans recourir à des images gore ou voyeuristes. C'est très impressionnant de constater qu'il suffit à l'artiste de représenter un doigt en forme de mèche de perceuse, ou une dentition exagérée pour que l'imagination du lecteur s'emballe et perçoive les souffrances qui vont découler de l'usage de ces appendices.



Contre toute attente l'épisode 5 réalisé par une équipe différente s'intègre parfaitement dans l'intrigue globale et dans la narration. Arcudi reprend quelques fils d'Ostrander et les développe sans contredire ou gâcher le fil directeur. Jan Duursema réalise des dessins assez classiques, et l'encrage de Rick Magyar et Michae Bair assurent une continuité visuelle en singeant celui de Tom Mandrake.



Comme avec le Spectre, John Ostrander et Tom Mandrake réussissent le pari de donner de l'épaisseur au Martian Manhunter, sans trahir ses origines historiques. Ostrander arrive à imaginer des défis à la hauteur de la kyrielle de superpouvoirs dont dispose le personnage, sans oublier ses origines trouvant racine dans la science-fiction. Mandrake sait donner de la crédibilité au personnage malgré son apparence et son costume d'une autre époque, et ridicule si le lecteur s'y attarde un instant. Au final, le lecteur a le plaisir de découvrir des aventures amalgamant harmonieusement superhéros et science-fiction, autour d'un personnage sombre et un peu torturé, du bon travail d'artisans doués.
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Star Wars - Clone Wars, tome 1 : La Défense d..

Des dessins léchés, agréables et précis : du comics contemporain.

Un scénario encré au cours de la guerre des clones du cinquième volet, pardon du deuxième volet de la première trilogie...action et complot au sein de l'ordre Jedi qui voit ses forces s'affaiblir dangereusement, devenu temporairement généraux, les serviteurs de la force prennent les armes dans une guerre qui n'est pas leur vocation première...

Viens du côté obscur, on a des cookies !!!
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The Spectre, tome 2 : Wrath of God

Ce tome fait suite à Crimes and judgments (épisodes 1 à 12) qu'il faut avoir lu avant pour comprendre les références aux personnages. Il comprend les épisodes 13 à 22, initialement parus 1994, tous écrits par John Ostrander. Tom Mandrake a dessiné les épisodes 13, 15, 17 à 19, 21 et 22 (soit 7 épisodes sur 10). L'épisode 14 est dessiné et encré par Joe Phillips, le 16 est dessiné par Jim Aparo et encré par Kelley Jones. L'épisode 20 est dessiné et encré par John Ridgway.



Épisode 13 – Le Spectre est confronté à une guerre civile dans le pays fictif de Vlatava (sûrement situé dans les Balkans). Cela l'amène à concevoir la notion de culpabilité à une autre échelle, celle de la race humaine. Épisodes 14 à 18 – Plusieurs superhéros occultes estiment que le Spectre est hors de contrôle et qu'il faut le ramener à la raison. C'est le moment où Eclipso (la précédente incarnation de la vengeance divine) se manifeste à nouveau. L'épisode 16 constitue un détour par un autre conflit, celui de l'Irlande du Nord.



Épisodes 19 à 22 – Cette fois-ci, c'est le gouvernement des États-Unis qui estime que le Spectre est devenu incontrôlable. Il dépêche un enquêteur très spécial (le professeur Nicodemus Hazzard) pour recueillir des informations sur le Spectre, en interrogeant ses anciens compagnons d'arme au sein du All-star Squadron lors de la seconde guerre mondiale, puis pour trouver une arme capable de le maîtriser.



Pour ces 10 épisodes, John Ostrander continue dans le cadre qu'il a établi dans le premier tome. Le Spectre incarne toujours l'esprit de vengeance d'un Dieu de l'Ancien Testament. Cela permet au scénariste de justifier la colère divine (peu compatible avec les préceptes du nouveau Testament) et l'absence de référence à Jésus Christ (ce qui aurait valu une censure préventive de la part des responsables éditoriaux, Rick Veitch en avait fait les frais sur un épisode de Swamp Thing).



Dans le premier épisode, Ostrander pousse la logique du Spectre jusqu'au bout, puisqu'il fait sentir la colère divine sur des hommes en train de s'exterminer (ainsi qu'une bonne poignée de civils innocents), pendant un état de guerre civile : il venge les innocents et punit les tortionnaires, ainsi que tous les soldats. C'est à la fois d'une simplicité biblique, ou au moins un raisonnement simpliste assumé (le superhéros met fin à la guerre), et à la fois poil-à-gratter puisque le Spectre fait ce que Superman et consort ne font jamais (= s'attaquer aux problèmes de fond, plutôt que d'arrêter le supercriminel du mois).



L'épisode suivant prend le lecteur au dépourvu puisqu'il s'agit essentiellement d'une réécriture de l'histoire de Moïse et de Pharaon, en intégrant un autre superhéros DC (Doctor Fate, dans sa première incarnation de Nabu) et un supercriminel Eclipso (sensé être la première incarnation sur Terre de l'esprit de vengeance de Dieu). L'épisode 16 s'aventure encore un peu plus sur un terrain narratif mal adapté au Spectre : les Troubles en Irlande du Nord.



Contre toute attente Ostrander réussit à intégrer ces aspects moyennement convaincants dans un récit cohérent examinant le concept de vengeance sous plusieurs angles, pour mieux faire apparaître le cercle vicieux et stérile de la violence. Les superhéros DC (assez obscurs pour la majeure partie, Phantom Stranger, Doctor Strange sous son incarnation féminine d'Inza Nelson, Etrigan, Zatanna, et Nicodemus Hazzard créé pour l'occasion) servent à montrer par comparaison la puissance du Spectre et celle d'Eclipso. Ostrander réussit à retrouver l'aspect le plus allégorique des superhéros, à tel point que l'intervention d'un ange flamboyant et monumental (Michael) apparaît naturelle et logique.



La qualité et la consistance de cette dimension allégorique doit beaucoup à Tom Mandrake. Il continue de s'inspirer de Gene Colan pour représenter le mouvement, en utilisant des ombres portées démesurées et expressionnistes et des traits de mouvements, non figuratifs. Il emprunte également aussi l'esprit des postures exagérées à Jack Kirby, aboutissant à des combats dantesques de personnages aux statures cyclopéennes, dans un tourbillon d'énergie, fluide et acéré. Ce parti pris graphique de l'exagération et de dessins plus expressionnistes que figuratifs permet d'accepter le ridicule visuel des personnages (à commencer par le Spectre, ce personnage à la peau cadavérique, vêtu de chausses vertes, d'un slip vert et d'un chaperon vert), en les considérant comme des représentations codées de concepts.



Les dessins de Tom Mandrake ne sont pas jolis, et parfois les proportions laissent à désirer. Il n'y a qu'à regarder le torse de Superman dans l'épisode 21, pour se dire que soit la morphologie kryptonienne n'a rien à voir avec la morphologie humaine, soit son épaule est 3 fois plus grosse que sa tête sans raison logique. Les ombres portées sur les visages défient toute source de lumière cohérente, Mandrake noircissant des parties du visage au gré de sa fantaisie. Quelques cases donnent l'impression d'avoir été crayonnées à la va-vite. Le corps de Doctor Fate est représenté de manière superhéroïque, avec une grosse poitrine hors de propos par rapport au reste des personnages.



Malgré ces défauts réels, les pages de Tom Mandrake dégagent une force de conviction peu commune qui emporte tout sur son passage et qui tire le récit d'Ostrander vers une dimension métaphorique, entièrement appropriée. Joe Phillips dessine à la manière de Mandrake, en moins rugueux (avec une reconstitution en toc de l'Égypte antique). Il est moins facile que d'habitude de reconnaître le style de Jim Aparo car l'encrage de Kelley Jones est très minutieux, pouvant parfois faire penser qu'il a dessiné la majeure partie de la case, pour un effet gothique toujours aussi réussi. John Ridgway dessine avec une approche plus réaliste, moins griffée que celle qu'il a utilisée lorsqu'il dessinait la série Hellblazer.



Ce deuxième tome du Spectre est une excellente surprise. John Ostrander continue de dépeindre le Spectre comme l'incarnation de la vengeance du Dieu de l'ancien Testament, et il montre en quoi cette approche de la justice trouve ses limites et perpétue le cycle de la violence plutôt qu'elle n'apaise les esprits. Il a affiné son choix de citation en ouverture de chaque épisode. Ce qui n'était qu'un dispositif artificiel peu pertinent, est devenu une collection de phrases venant éclairer le thème principal de chaque épisode, grâce à des auteurs comme Stefan Kanfer, Joyce Carol Oates, Joseph Joubert, Peter Schaffer, Albert Camus, Wilfred Owen, Adolph Hitler, Lionel Abel.



Contre toute attente, les dessins de Tom Mandrake griffés et taillés au burin apportent une dimension métaphorique à ces affrontements de gugusses costumés de taille démesurée, maniant des énergies crépitantes. L'amoureux de l'univers partagé DC apprécie également qu'Ostrander ait ramené un des personnages de la série Suicide Squad (voir Trial by fire), et qu'il maîtrise l'historique de l'Escadron des Vedettes tel qu'établi par Roy & Dann Thomas (voir Showcase presents: All-star Squadron).
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Star Wars - La Genèse des Jedi, tome 1 : L'Éve..

Le mythe de Star Wars ne vieillira jamais, cette saga à traverser toutes les générations depuis sa création en 1977 par Georges Lucas.

Il y eu plusieurs nouvelles versions de la saga d'origines apportant toujours plus d’expérience au spectateurs mais aussi la réalisation de la préologie racontant l'époque de l'ancienne république où les Jedi sont les garants de la paix.



Beaucoup d'écrivains et dessinateurs on continué à entretenir ce mythe.



La Genèse des Jedi en fait partie. Cette époque débute bien avant l'ancienne république, on découvre l'origine de la force ainsi que la relation qu'entretien les jedi avec elle. Ici les siths non par encore fait leur apparition mais déjà le côté obscur est présent.

Avec des personnages haut en couleur et qui ne manque pas de charme pour certain, on suit l'évolution et la réponse à certaine questions que les fans peuvent se poser sur la Force.
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Star Wars: Legacy, Vol. 10: Extremes

La BD commence avec une tentative d'éradication totale des Calamariens par les Sith. De son côté Cade comprend maintenant que toute sa vie était destinée à le former pour faire face à Darth Krayth et que peu importe ce qu'il fera, il ne pourra pas échapper à son destin.



J'ai trouvé le début de la BD un peu longue car on savait déjà que les Calamariens étaient en train d'être éliminer et qu'une tentative finale n'apportait rien à l'histoire. Rendu au 10e tome, il est temps de voir Skywalker s'en prendre pour de bon aux Sith.
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Star Wars - Legacy, tome 7 : Tatooine

Dans ce tome, Cade continue à ne pas vouloir assumer le fait qu'il soit un descendant des Skywalker et continue son travail de pirate. Il se rends sur Tatooine pour faire réparer son vaisseau. Sa demi-soeur (ils ne le savent pas encore) se trompe de mission et va capturer Cade. Dès cet instant, il y aura de la tension entre les deux mais ils devront faire équipe pour survivre.



Ce n'est pas du tout le meilleur de la série. J'ai bien aimé la discussion entre Cade et son ancêtre Luke Skywalker à propos de la destinée. Sinon le reste était par moment un peu ennuyeux. J'ai bien hâte que la série redémarre vraiment car ça commence à être un peu long.
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Star Wars - Legacy, tome 3 : Les griffes du..

Cade Skywalker veut se racheter et tente de libérer un Jedi qu'il a vendu aux Sith. Malheureusement pour lui, sa présence était attendue par Darth Krayth et ses acolytes. Le Sith veut le convertir au Côté Obscur. Il lui révèle sa véritable identité et son cheminement vers les Sith. Pendant ce temps-là, les amis de Cade et sa mère mettent sur pied un plan pour le libérer.



Cette BD est à couper le souffle. Il y a beaucoup d'actions et de rebondissement. J'ai bien aimé connaître le passé du Sith Darth Krayth. Pour ce qui est de la fin, c'est du bonbon. Il y a un gros punch à un pas manquer.



Claws of the Dragon vise donc en plein dans le mille et rehausse la série qui était déjà très bonne.
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Star Wars - Legacy, tome 6 : Renégat

Ce qui est très intéressant dans cette série, c’est que l’on s’éloigne de cette vision très manichéenne de la galaxie qui voit l’Empire comme méchant, les Jedi comme des bons samaritains et bien sur un héros parfait. Ici, l’Empire est divisé en deux entités et le second récit, avec cette bataille à trois (Empire Sith, Empire légitime et Alliance Galactique), montre toute la complexité des relations entre alliés, leurs agissements et leurs notions de bien et de justice.

Cela se retrouve aussi avec les Jedi, les chevaliers impériaux et Cade qui est vraiment un Jedi bien étrange - qui est très loin de la moralité Jedi tout en évitant d’être véritablement un adepte du Côté Obscur.

Voilà une série qui renouvelle la saga et nous montre une Galaxie bien sombre où aucun protagoniste n’est vraiment tout blanc ni tout noir (À part Dark Krayt).

L’histoire est passionnante car Cade est un héros qui est détestable, un Empereur qui serait presque le plus juste, des Sith qui veulent la paix dans la Galaxie (même si ce soit disant souhait de paix, on l’a déjà vécu avec le duo Palpatine /Vador) et des Jedi qui se cachent et se méfient de tout.

Je regrette juste une chose dans cet album, c’est qu’il semble qu’une intrigue importante de l’histoire (l’attaque menée par Cade contre Crayt) se déroule dans autre série. C’est très frustrant d’avoir cette impression (enfin du coup ce n’est pas une impression) d’avoir raté une bonne partie de l’histoire.
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Star Wars - Legacy, tome 3 : Les griffes du..

Encore un très bon album où Cade Skywalker va infiltrer le temple Sith sur Coruscant pour sauver un Jedi. Malheureusement, sa mission de sauvetage va se transformer en occasion pour Dark Krayt de tenter de faire passer Cade du Côté Obscur.

Cet épisode va permettre de découvrir Krayt qui est un ancien Jedi que l’on a croisé dans les albums de la série « Clone Wars ». D’ailleurs, il conte une mission au côté de Anakin Skywalker où il découvre le terrible secret du Padawan : le massacre d’un village Tuskens sur Tatooine. Je me rappelle avoir eu la même réflexion que Krayt sur cet épisode de la guerre des Clones !! Bref, on découvre comment Krayt à échapper à l’Ordre 66, comment il est devenu un Sith et tout un tas d’infos très intéressantes sur sa vie jusqu’à cet album.

Cet album ne manque pas d’action, même si je ne suis toujours pas très fan des combats mal chorégraphiés. Je trouve que d’autres séries arrivent mieux à dessiner les duels au sabre laser. C’est effectivement compliqué à magnifier en dessin mais dans cette série, je trouve que c’est particulièrement brouillon ; ou plutôt incohérent au niveau des mouvements.

Heureusement, le récit est passionnant est ne manque pas de liens avec les autres séries de l’univers « légendes » tout en étant très original.
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Star Wars - Clone Wars, tome 9 : Le siège de ..

Ce neuvième tome approche de la fin de la guerre des clones. Les Séparatistes perdent du terrain mais le compte Dooku n'a pas dit son dernier mot…

Cet album est complètement consacré à la quête de Quinlan Vos qui flirte (ou qui est tombé) dans le côté obscur. Soit il tient parfaitement son rôle d'espion pour démasquer et tuer le second Sith, soit il a basculé dans le côté obscur et il veut servir la cause séparatiste…

Un tome plutôt intéressant dans cette dualité entre côté obscur et côté clair : peut-on flirté, voire s'adonner au côté obscur et en revenir ?

Vos montre un visage diffèrent d'Anakin dans son passage au côté obscur. le Comics permet de mieux appréhender la dualité du bien et du mal dans la Force, une vision bien moins manichéenne que les films montrent.
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Star Wars - Clone Wars, tome 7 : Les cuiras..

Encore un très bon album de la série « Clone Wars ». Ici, il sera question de la réhabilitation de Quinlan Vos : est-il passé du côté obscur ou non ? Une nouvelle petite scène permettra aussi de voir Anakin sombrer lui aussi du côté obscur et se rapprocher du Chancelier Palpatine.

L'album se terminera par 4 petites histoires qui dénotent du reste des récits de la série. Ces 4 mini-récits ne sont pas du tout dans la timeline de la série : on retrouve Obi-Wan et Anakin dans une mission vraisemblablement au début de la guerre des clones. Une histoire qui se focalise sur un test d'Obi-Wan pour son padawan qu'Anakin va… rater bien évidemment.

Les 3 autres petits récits sont assez inintéressants cat ils n'apportent pas grand-chose. L'idée d'un virus qui extermine les clones avait du potentiel (en plus c'était assez logique, c'est la manière la plus facile de se débarrasser de soldats génétiquement identiques) mais le récit a été complètement réduit à un combat assez mal retranscrit et à un sous entendu de drague entre deux maîtres Jedi. Un récit bâclé je trouve alors que l'idée de fond aurait mérité un bien meilleur développement.

Enfin, le dernier récit voit Quinlan Vos croiser la route de Han Solo enfant. Là, ce que trouve dommageable c'est que l'on sait que Vos est survécu à l'ordre 66 alors que l'on est en pleine intrigue sur le destin de Vos dans la série Clone Wars ! C'est dommage de gâcher l'intrigue principale sur la destinée de Vos même si ce petit intermède avec le futur contrebandier ne nous apprend pas grand chose - enfin quand même que Vos a survécu à la guerre des Clones et qu'il est vraisemblablement un Jedi…
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Star Wars - Clone Wars, tome 4 : Lumière et t..

Ce quatrième tome comprend un récit presque entièrement consacré au Jedi Quinlan Vos - à peine entrecoupée par un court récit dédié à la Jedi Aayla Secura.

Quinlan Vos entreprend une mission périlleuse qui est de devenir un espion de la République en se mettant au service du Comte Dooku. Double jeu dangereux d’une part s’il est découvert il mourra, d’autre part, pour les besoins de sa mission, il devra flirter avec le côté obscur ; mais peut-on vraiment flirter avec le côté obscur sans venir l’embrasser complètement ?…

Le thème de l’espionnage n’est pas de mes préférés. J’ai toujours l’impression que c’est lent à démarrer (pour mettre en place toute les pièces) et qu’il n’y a jamais d’action… bref que l’on s’ennuie.

Ce n’est pas tout à fait le cas ici mais je n’ai pas trop accroché aux turpitudes de Vos. D’autant plus que l’on apprends rien sur les personnages ou la guerre des Clones, on avance peu dans l’histoire. Il reste quelques discutions intéressantes autour du côté obscur mais je préfère quand il y a un peu plus d’action.
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Star Wars - Clone Wars, tome 3 : Dernier co..

Un troisième album qui regroupe 2 récits autour d'Anakin Skywalker. 2 récits qui mettent encore une pierre dans l'édifice obscur du Padawan Anakin.

Dans la première histoire, nous sommes en pleine bataille sur une planète, Jabiim, où la République est en grande difficulté. Encore de nombreux Jedi vont mourir dont des Maîtres en devenir. J'ai bien aimé que cette histoire se penche sur les padawan, je regrette juste un manque d'émotion dans cet album où il y a de nombreux moments tragiques. Peut-être que tout se passe trop vite pour se prendre d'affection pour les personnages et pour développer une empathie ; c'est un peu dommage.

Un épisode également où la République n'en sortira pas grandit. Ainsi, autant Anakin et l'armée de la République flirte avec le côté obscur, montrant encore une fois comment cette guerre n'est pas aussi lisible qu'une guerre entre des méchants et des gentils (évidemment la lecture est d'autant plus évidente quand on sait ce qu'il adviendra !)

Dans la seconde partie, Anakin va devoir combattre au côté d'un chevalier Jedi d'origine… Tusken ! Rappel des faits de l'Episode II : Anakin à massacré un village Tusken et déteste ce peuple qui a tué sa mère. Évidemment, cet événement sera au coeur de l'histoire : Anakin aura l'occasion de se repentir ou de s'enfoncer un peu plus dans le côté obscur !

Au final donc, deux très bonnes histoires même si elles restent encore un peu imparfaites.
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Star Wars - Clone Wars, tome 1 : La Défense d..

Ce premier tome de Clone Wars se situe entre l’Episode II et l’Episode III, quelques temps après la bataille de Geonosis.

Deux histoires principales émaillent ce premier tome, toutes les deux assez sympa ; la bataille de Kamino qui voit Obi-Wan et Anakin défendre la planète où sont fabriqués les clones, un récit assez bien réalisé mais c’est dommage que le relationnel entre les 2 Jedis ne soit pas plus développé.

L’autre histoire se révèle encore plus intéressante, avec la mission de Mace Windu qui doit éviter un schisme de l’Ordre avec des Jedi dissidents.

Une mission qui va permettre d’introduire le personnage de Ventress, élevé du Compte Dooku.

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La légende de Dark Vador, tome 2 : La purge J..

faisant suite à l’épisode III : la revanche des Sith, cette BD suit Dark Vador dans sa quête de l’éradication de ce qui reste de l’ordre Jedi.

Les histoires sont intéressantes et montre comment Vador a su détruire les derniers Jedi et toute la cruauté des Sith. Les combats sont assez joliment dessinés et on suit le récit qui s’avère passionnant.

La première histoire « la purge » voit Vador affronter un groupe de Jedi désorganisé et surtout non préparé au combat contre un Vador puissant.

« Quelques secondes avant de mourir... » tourne autour d’une Jedi ayant survécu à l’ordre 66 au sein du temple Jedi et hanté par les souvenirs de cette tragédie. Elle ne pense qu’à vaincre Vador pour sauver la Galaxie. Un combat inégal mais qui terminera sur une petite note d’espoir avec un joli clin d’œil.

« La lame cachée » est un épisode où on voit particulièrement les relations qu’entretiennent Vador et l’Empereur. Des relations de maître a élevé et de chef a exécuteur mais tout comme Obiwan, l’Empereur se retrouve avec un élève désobéissant. C’est un bon travail scénaristique de retrouver tout au long de ses histoires, le caractère d’Anakin dans le costume de Vador. encore un joli clin d’œil.

Et enfin, « le point du tyran » se pose sur Vaklin, une place forte des Jedi qui est lutte contre l’Empire grâce à 3 Jedi. Vador va non seulement vouloir supprimer les Jedi mais aussi supprimer les velléités de la population à la lutte armée en détruisant leurs souvenirs de l’ordre Jedi.
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Star Wars - Clone Wars, tome 5 : Les meille..

La guerre des clones continue entre la République et les séparatistes. Un peu partout des batailles politiques, diplomatiques ou militaires s’enchaînent. Plusieurs histoires indépendantes dans ce volume. La dernière, sur Thustra, malgré la présence de Maître Yoda, est la moins réussie, que ce soit au niveau de l'intrigue ou du dessin.
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Star Wars - Clone Wars, tome 4 : Lumière et t..

Quatrième volume de Clone wars situé entre les épisodes II et III. L'intrigue se concentre sur Quinlan Vos, ses missions d'infiltration et ses hésitations entre les côtés lumineux et obscurs de la force. Les dessins sont de bonne facture, l'histoire est sympathique malgré quelques répétitions.
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Star Wars - Clone Wars, tome 1 : La Défense d..

Les cinq petites histoires réunies dans ce premier opus se situent directement après l'épisode II, L'Attaque des clones. Les dessins sont plutôt réussis et reprennent bien l'univers cinématographique. Les intrigues sont intéressantes mais auraient méritées d'être davantage développées.
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Suicide Squad, tome 3 : Rogues

Ce tome fait suite à The Nightshade odyssey (épisodes 9 à 16, épisode 13 de Justice League International, épisode spécial Doom Patrol/Suicide Squad, moitié de Secret Origins 28) qu'il vaut mieux avoir lu avant pour comprendre les relations entre les personnages, ainsi que la menace de découverte qui plane sur le Suicide Squad. Il comprend les épisodes 17 à 25, et le numéro annuel 1, initialement parus en 1988/1989, écrits par John Ostrander, avec l'aide de Kim Yale qui a coécrit les épisodes 23 & 24. Luke McDonnell a dessiné les épisodes 17 à 24, encrés par Bob Lewis (épisodes 17 à 20) et Karl Kesel (épisodes 21 à 24). Le numéro annuel 1 a été dessiné par Graham Nolan, encré par Timothy Dzon, avec une histoire complémentaire de 8 pages dessinée par Keith Giffen & Bob Oksner. L'épisode 24 a été dessiné par Grant Miehm, et encré par Karl Kesel. L'épisode 21 contient une histoire complémentaire de 14 pages consacrée à Bronze Tiger, écrite par Larry Ganem, dessinée par Peter Krause, et encrée par Fred Butler.



Épisodes 17 & 18 - L'équipe du Jihad (des terroristes avec des superpouvoirs, en provenance du pays fictif Qurac) est arrivée à New York, et commence à massacrer des civils innocents. Sous le commandement de Rick Flag, l'Escadron du Suicide se rend sur place pour cet affrontement retour. Épisode 19 - Amanda Waller remet à leur place plusieurs prisonniers dont Rac Shade, Duchess et Docteur Light (Arthur Light). Annuel 1 - Après la retraite prématurée des superhéros (ayant refusé de dévoiler leur identité secrète au gouvernement), le président Harry S. Truman a créé Task Force X, avec 2 branches, l'une militaire (aboutissant à Suicide Squad), l'autre civile appelée Argent (menée par un individu connu sous le nom de Control). Épisode 20 - George Harkness (Captain Boomerang) commence à éprouver quelques difficultés à tenir secrète ses activités extra professionnelles à la Nouvelle Orléans.



Épisode 21 & 22 - Le temps est venu pour Amanda Waller de confronter Derek Tolliver, et de sortir du chantage auquel il l'a soumise : soit elle se sert du Suicide Squad pour aider à l'élection du sénateur Joseph Cray, soit il révèle l'existence du Suicide Squad à la presse. Bonus Book - Bronze Tiger se mesure à Neiko, un assassin professionnel, maître des arts martiaux. Épisode 23 - Le suicide Squad se rend sur le sol russe pour aider à exterminer quelques extraterrestres pendant Invasion de Bill Mantlo, Keith Giffen, Todd McFarlane et Bart Sears. Épisodes 24 & 25 - Le temps est venu pour Amanda Waller de répondre de ses actes devant un juge. Pour essayer de récupérer quelques points de sympathie, le Suicide Squad effectue une mission en Ogaden (un pays fictif entre l'Éthiopie, le Kenya et la Somalie) pour délivrer la sœur Agnès Martinon.



Le plus grand ennemi de la série Suicide Squad, c'est la durée. En effet, John Ostrander pouvait maintenir l'illusion du risque de la mort d'un personnage, tant que ceux-ci ne devenaient pas trop populaires. Mais les épisodes passant, il était de moins en moins vraisemblable que l'un d'entre eux soit abattu en mission, et il devenait difficile d'intégrer un personnage inconnu ou de troisième range sans que le lecteur ne se doute qu'il serait un mort en sursis, abattu au bout d'un ou deux épisodes. Pourtant, dès la première histoire de ce recueil, le scénariste montre qu'il a d'autres cordes à son arc. Il reprend le principe du terrorisme, cette fois-ci sous la forme d'une attaque sur le sol américain en plein cœur de New York. Les civils meurent par dizaines, exécutés froidement. Ostrander a renouvelé une partie des membres du Jihad (il faut dire que certains n'avaient pas survécu à la première confrontation). Il tisse quelques liens de continuité en particulier avec le retour de Mindboggler (présente dans le premier épisode de la série), ou celui de Ravan. Le lecteur reste scotché de voir un acte terroriste aussi clair et brutal, l'intervention du Suicide Squad étant à la mesure de la menace. En particulier Deadshot (Floyd Lawton qui a droit à sa minisérie quelques épisodes plus tard, dans Beginnings) ne retient pas ses tirs et met à mort une ennemie, sans aucun scrupule.



Après cette entrée en matière percutante, Ostrander montre comment Amanda Waller (surnommée le Mur, The Wall) gère les velléités de rébellion de quelques criminels. Il consacre un épisode à l'historique de de l'autre branche, dans le numéro annuel. Puis il continue à développer ses personnages, en l'occurrence George Harkness (Captain Boomerang). Le scénariste avait bien établi les motivations d'Amanda Waller dans le premier tome, ce qui lui permet de s'appuyer sur son caractère bien trempé pour faire ressortir ceux des autres par comparaison. En lisant ces épisodes, le lecteur comprend pourquoi cette première version du personnage (en surcharge pondérale, par comparaison à sa version new 52 un peu maigrichonne) a tant marqué les lecteurs. Elle est manipulatrice, elle n'hésite pas à remettre tout le monde à sa place, à rabrouer et casser les plus virulents, et même à imposer sa volonté à ses subalternes (parce qu'on ne peut parler de collègues au vu de son comportement).



Au final, John Ostrander mène sa barque avec habileté. Il alterne les missions dangereuses aux résultats dépendant beaucoup de la chance, avec la vie de l'Escadron et son avenir, les coups bas divers et variés provenant aussi bien d'ennemis politiques que de certains criminels membres. Il intègre une respiration bienvenue avec les conséquences du comportement de Captain Boomerang. Il parvient même à tirer parti de l'événement imposé Invasion, pour faire progresser l'intrigue générale de la série. Si la promesse de tombés au combat, contenue dans le titre de la série n'est pas tenue, il s'agit quand même d'un groupe dont la dynamique est de se tirer dans les pattes, et de chercher des échappatoires, jusqu'à se retourner contre les commandants sur le terrain pour leur planter un couteau dans le dos et en profiter pour s'échapper.



Luke McDonnell (le dessinateur initial de la série) dessine 8 épisodes sur 10 (à l'exception du numéro annuel et du numéro 25). Le lecteur retrouve les points forts et les points faibles de ce dessinateur. Il ne dessine pas pour faire joli, c’est-à-dire pas pour séduire un lectorat plus jeune. Il n'arrondit pas ses traits de contour, et ajoute de petites hachures qui font comme des ébarbures sur les pourtours donnant une impression de rugosité des surfaces, comme si la dureté des personnages et celle des combats laissaient des traces sur leur apparence. Les visages sont souvent durs ou fermés, là encore sans volonté de plaire. Les personnages réalisent des mouvements souvent fonctionnels et secs, recherchant l'efficacité comme si le plaisir leur était interdit. Cela rend les tueurs d'autant plus sinistres et convaincants. Lors de l'affrontement entre Jaculi et Deadshot, le lecteur voit une jeune femme en jupe courte qui accomplit des actes de destruction avec application et détermination, sous-entendant un endoctrinement efficace et malsain. Deadshot l'observe agir depuis le toit d'un immeuble, avec détachement, pour analyser ses mouvements, et lui tirer dessus en professionnel efficace, une scène glaçante.



Cet artiste fait des efforts manifestes pour donner une idée de l'environnement de chaque scène : rues de New York, salle de réunion de l'Escadron dans la prison Belle Rêve, tunnel de Brooklyn, bureau d'Amanda Waller, rues de la Nouvelle Orléans, monuments de Washington, salle d'audience, etc. Il trace les caractéristiques principales de chacun de ces lieux, en allant au plus simple, en évoquant, plutôt qu'en décrivant. Les dessins atteignent leur but de faire comprendre au lecteur où se déroule l'action, mais ces endroits restent à l'état d'esquisse, sans grande substance. De la même manière, McDonnell reste sous la contrainte de conserver des costumes de supercriminels pour que les personnages soient aisément reconnaissables. Rick Flag porte toujours son teeshirt jaune vif, totalement idiot pour un individu effectuant des infiltrations, ou sous le feu de l'ennemi sur le champ de bataille (discrétion assurée). Deadshot porte toujours son costume rouge vif, en décalage total avec son comportement froid et meurtrier. Le costume de Captain Boomerang est toujours aussi infantile par rapport à son comportement. Au fils des affrontements, le lecteur éprouve l'impression que les attaques groupée menées par l'Escadron se présente souvent sous la même forme : les membres de l'Escadron se dirigeant dans le désordre vers le lecteur, avec l'hélicoptère Sheba en arrière-plan pour ne pas oublier sa présence, qui semble avancer à la même allure que les supercriminels qui sont pourtant à pied.



Pour le numéro annuel, les dessins de Graham Nolan sont moins râpeux, et plus consistants en termes de décors. Il réussit quand même à conserver une distance vis-à-vis des poncifs de comics de superhéros pour garder une identité visuelle propre au Suicide Squad. Les 8 pages de Keith Giffen (avec Bob Oksner) sont une leçon d'art séquentiel, avec en plus toute l'ironie sarcastique de ce dessinateur qui s'exprime dans les expressions des visages des personnages. Grant Miehm réalise une prestation similaire à celle de Graham Nowlan, avec des cases parfois un peu encombrées.



Dans ce troisième tome, le lecteur retrouve avec plaisir cet assemblage de criminels pas tous très bien dans leur tête, chacun avec une personnalité différente. Il apprécie l'inventivité de John Ostrander pour inventer des conflits qui justifie l'existence de cet Escadron et qui fait ressortir leur divergence d'intérêt. Il s'amuse beaucoup à voir Amanda Waller tenir la dragée haute à tous ces individus trop sûrs d'eux grâce à leurs superpouvoirs. Il s'est habitué aux dessins de Luke McDonnell qui ont gros avantage de ne pas emprunter à l'esthétique qui prévaut dans les comics de superhéros bon teint, même s'ils sont parfois trop simplistes en ce qui concerne les décors. 4 étoiles pour des missions inventives et tordues, même si le scénariste doit fournir de gros efforts pour cacher le fait que le succès de la série entraîne sa pérennité, et donc une vie plus longue des personnages, ce qui va à l'encontre du principe même d'une escadre d'individus sacrifiables.
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