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Critiques de John Updike (132)
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Coeur de lièvre

J'ai bien aimé l'histoire de Rabbit Angstrom. C'est un jeune homme qui s'est marié avec une femme qu'il n'aime pas et ses heures de gloires au basketball appartiennent maintenant au passé. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour chercher une nouvelle vie.



Rabbit, c'est un jeune homme qui n'est pas capable de trouver sa place dans la vie monotone de sa ville. Il est en quête d'une liberté qu'il ne peut pas avoir et se sent enchainé. Ce qui fait que ce personnage est attachant, c'est son humanité. Il n'est pas parfait et au long de l'histoire, il ne fait pas toujours les bons choix.



C'est un bon petit livre que j'ai bien aimé.
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Coeur de lièvre

Harry Angstrom, surnommé Rabbit, est un jeune mari et père de 24 ans qui s'apprête à accueillir un nouveau bébé à la maison. Il trouve sa femme Janice, enceinte, déprimante à passer ses journées à regarder la télévision dans le noir tout en buvant du whisky. Un soir en rentrant chez lui, il se dit juste que ce n'est pas la vie qu'il veut et prend la voiture, direction l'ailleurs. Sur son chemin il croise son ancien coach du lycée, et surtout une ancienne prostituée, Ruth, chez qui il s'installe. Mais à la naissance de l'enfant, Rabbit ne sait plus trop où il en est...



C'est justement ça le but de l'histoire : le flou total dans lequel un personnage peut se perdre à force de ne pas faire de choix. Rabbit est l'archétype même du gars inconstant qui ne veut pas s'engager ou prendre ses responsabilités. Il a tous les défauts du stéréotype du mec qui pense avec sa qu--- avant de réfléchir. On n'apprécie guère Rabbit. Son indécision constante est énervante. On se dit que c'est un pauvre type comme malheureusement beaucoup en croisent. L'exemple même d'une vie sans bonheur, qu'on pourrait qualifier de ratée.

Heureusement le livre n'était pas bien long, car l'inconstance du personnage affecte l'objectif de l'histoire. Il existe 3 suites à ce roman et je ne pense vraiment pas avoir envie d'en savoir plus sur la vie de Rabbit. Dommage, je pensais avoir affaire à un récit plus ironique.

Enfin il faut savoir que la question de retraduction d'oeuvres "anciennes" passé un délai de 70 ans se pose généralement à un éditeur. Il s'avère que la traduction de Rosenthal fait état de quelques expressions et formulations pour le moins outdated qui mériteraient peut-être une révision. On ne se trouve pas ici dans le cas exemplaire du "Seigneur des anneaux", effectivement traduit il y a plusieurs décennies mais dont la traduction colle parfaitement au roman épique. C'est exactement dans ce genre d'ouvrage que le mot "derechef", plus trop usité de nos jours, ne gêne pas. du coup en ce qui concerne le récit d'Updike et la traduction de Jean Rosenthal, l'aspect vieilli du texte ne lui donne aucun cachet, il se ressent à la lecture ce qui n'est pas très flatteur. A méditer ?


Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Coeur de lièvre

Difficile pour moi d'écrire un avis sur ce roman et pour cause : je ne l'ai pas terminé. Je me suis forcée pendant cent cinquante pages (sur les trois cents que compte le livre) espérant un rebond, un changement qui sauverait le récit et puis lassée d'attendre je me suis tout simplement arrêtée.

Impossible de m'attacher à 'Rabbit' Angstrom, anti-héros de l'histoire : égocentrique, névrosé et pas franchement malin. Mais il arrive que des héros détestables tirent leur épingle du jeux et qu'on adore les détester. Ce n'est pas le cas ici, ce qui lui arrive est seulement déprimant, une sorte d'errance sans but, un peu morne.

Quant à l'écriture au kilomètre, compacte, truffée de détails et de longues descriptions, elle a fortement contribué à me détourner de ce roman.
Lien : http://www.quartier-livre.fr..
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Les sorcières d'Eastwick

Dès la première ligne, on se demande dans quoi on s'est embarqué ! Il faut lire plusieurs fois la première phrase, en espérant que tout le roman n'est pas écrit dans un style aussi alambiqué !

Même si après le style s'allège, l'histoire par contre est lourde, très lourde... En fait il ne se passe rien. L'éditeur nous parle d'un roman sulfureux ! Il fait allusion sans doute à la scène du hammam !

Ces pauvres sorcières ont bien mal vieillies et même ce qui est annoncé comme un drame à la fin nous laisse complètement indifférent ! De plus, cela finit en queue de poisson comme si l'auteur était pressé de se débarasser de ces personnages insipides : on le comprend !

A partir du premier quart du livre, j'ai commencé à le lire en transversale, sautant allègrement les longs passages descriptifs, notamment sur la nature.

Franchement, si vous avez autre chose à lire, passez votre chemin !
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Tu chercheras mon visage

ne connaissant ni l’auteur, ni les artistes dont il est question dans ce roman, croyez bien que j’ai pris un plaisir fou à découvrir le tout à la fois. La mise en roman sous la forme d’un tête à tête entre une journaliste et Hope alias Susan Weil, peintre, nous donne l’impression d’être ici à écouter la conversation qui de fil en aiguille nous retrace mine de rien l’épopée d’une belle brochette d’illustres artistes de cette époque…



L’auteur nous dévoile avec tout son talent d’un critique de l’art, le portrait d’illustres artistes tout particulièrement Jackson Pollock et le précurseur du pop Art Rauschenberg Robert .



Le dialogue se déroule sur une journée dans la demeure de Hope dans le Vermont, entrecoupé par les besoins vitaux, les monologues internes de Hope donnant matière à réflexion.



Ce face à face comme un jeu du chat de la souris est fort bien construit, équilibré, intéressant et on se sent intéressé si tant est qu’on est curieux ! Pris au piège, on aimerait aussi poser des questions à cette femme qui semble avoir une foule de choses à nous révéler… pousser par Kathryn à creuser le pourquoi du comment …



Au-delà de l’intérêt artistique de ce roman, l’auteur nous conduit sur les chemins des confidences de cette femme qui nous relate les conditions en tant que femme d’un artiste, comme sa vie d’artiste mis entre parenthèse étouffée par celle de son mari…



Ce face à face entre la vieillesse (Hope) et la jeunesse (la journaliste) donne l’occasion à l’auteur de nous peindre le tableau des opposés, la fatalité du temps, des belles réflexions en somme… nous sommes tous concernés …



Au final, par la trame de sa vie auprès d’illustres artistes, elle n’a pas parlé vraiment de son art à elle ou si peu, nous n’avons guère d’éléments sur son travail personnel alors qu’à l’opposé, plus de la moitié du livre nous décrit la carrière de Jackson Pollock, une autre grande partie celle de Rauschenberg et si peu d’elle … puisqu’elle a vraiment évolué quand elle s’est retrouvée seule face à ses toiles … D’ailleurs, elle le dit aussi on ne peut pas faire de l’art réellement quand on est pas soi-même partagée entre mille choses de la vie quotidienne… de surcroît écrasée par la popularité de ses maris successifs…



à decouvrir sur mon blog les peintures de Pollock, une vidéo sur cet artiste et un article sur l'auteur


Lien : http://lesmotsdepascale.cana..
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L'après-vie

Un très intéressant recueil de nouvelles au parfum doux-amer: des personnages dans la fleur de l'âge confrontés à leur passé, à leurs souvenirs, au présent qu'ils ne comprennent plus toujours. Des condensés d'ambiance, un art rare du détail, des moments et des sentiments finement observés, des chutes subtiles, j'ai pris grand plaisir à leurs lectures.
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Villages

Owen est un américain de la cote Est. Il a travaillé dans l'informatique chez IBM avant de monter avec son ami Ed une société qui va connaitre le succès. Les deux associés revendent leur société, pelote faite. Nous sommes dans les années 1960 à 1980, au début des micro-ordinateurs Apple et Microsoft. Dans sa petite ville tranquille Owen délaissant son épouse Phyllis qui lui a donné 4 enfants a plusieurs aventures parmi ses connaissances et à son travail.

Il se sépare de Phyllis après sa rencontre avec Julia qui divorce elle aussi.

Ce roman décrit parfaitement l'american way of life sur la Côte Est des années 1960 à nos jours .
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Coeur de lièvre

On va faire vite.



Je n’ai pas aimé ce livre lu en septembre 2012



L’histoire d’un homme qui cherche on ne sait pas quoi (et lui non plus d’ailleurs) le bonheur, sa destinée ?? Qui ne sait pas prendre ses responsabilités et qui les fuit. Qui fantasme sur toutes les femmes qui passent. Le roman ayant été écrit dans les années 60 peut être était il vraiment dérangeant pour l’époque. Aujourd’hui ce n’est plus le cas.



Bref c’est peut être un livre culte mais en ce qui me concerne il m’indiffère, pire le personnage de Rabbit me déplait. Je ne pense pas lire la suite.

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Les sorcières d'Eastwick

Il ne se passe pas grand chose à Eastwick, il y a des sorcières, plus enclines à la méchanceté qu'aux sorts, elles sont certes sulfureuses mais peut être pas suffisamment pour trouver à ce roman un sens ou au moins un intérêt. Je n'ai pas trouvé cette lecture distrayante, plutôt pénible à lire en fait. Bref, je ne recommande pas.
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Couples

Dans Couples, John Updike décrit la révolution sexuelle aux USA dans les années 60, dans un petit bled du Massachussetts. Dix couples participent à la vie de la communauté. Entre contraintes conjugales, éducation des enfants, désir de maternité à tout prix, diktat de la religion, pulsions, libération des moeurs... les couples vont subir des tensions. Tous ces couples sont à différents stades de leur maturation.



Au centre de ce microcosme, Piet et Angela Hanema. Il est d'origine hollandaise. Moins contraint par la religion. C'est le coq du village... le livre s'étale sur moins d'un an. On part d'une scène entre Angela et Piet et on termine par une refonte de certains couples au printemps suivant.



Le couple sauve les apparences, mais la scène d'introduction montre toute le pathétique de leur relation. C'est à travers Piet qui court toutes les femmes (qui voient en lui un candidat idéal à la libération des moeurs). L'inévitable finira par arriver, bombe sociale dans une société qui pense uniquement à sauvegarder les apparences.



L'écriture de John Updike est limpide. Directe. Poétique. Il parle de sexe, de religion, de vie quotidienne avec tact mais aussi parfois dans un langage cru. Mais, mais, mais, mais... je n'ai pas réussi à accrocher. Il manque une finalité. Updike est dans la description. Dans le récit linéaire. Il m'a manqué un je-ne-sais-quoi qui m'aurait permis de m'immerger, au-delà de la langue, très belle.
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Brésil

En commençant ce roman, j’ai pensé à La Salamandre, de Jean-Christophe Rufin… Seulement parce qu’il se passe aussi au Brésil, mais c’est en fait leur seul point commun. A la fin des années 60, Tristão, rencontre Isabel, sur la plage de Copacabana. Il en tombe tout de suite amoureux et l’aborde en lui offrant une bague volée.



Tout les sépare : Isabel, petite bourgeoise blonde à la peau claire et aux yeux bleus, est issue d’une famille richissime et Tristão est un jeune Noir des favelas ; l’endroit où il vit se résume à un réduit de quelques mètres carrés que se partagent les huit membres de sa famille. Malgré les innombrables obstacles, les deux jeunes amants feront tout pour rester ensemble, puis se retrouver après l’éloignement imposé par leurs familles respectives.



On se retrouve plongé au cœur du Brésil, admirablement bien décrit et raconté par John Updike. Sur la plage de Copacabana, dans les favelas de Rio, au cœur de la fourmilière de São Paulo ou de Brasilia… Les deux amants vivent un temps à Serra do Buraco, ville minière agitée par la fièvre de l’or ; plus tard, ils se retrouvent en fuite dans les entrailles du Mato Grosso là où « l’homme retrouvait son humble place dans le bouillonnement de la lutte pour la vie, cet océan de protéines affamées, cet écumant délire prédateur… »



C’est un roman dense, sans concession, qui explore tour à tour les thèmes du couple, de l’amour, des Noirs issus des favelas, de l’esclavagisme, des Indiens du Mato Grosso, leur condition, sans oublier la vague communiste qui déferle sur le pays… Dans une langue tout à la fois poétique et brutale, incisive, l’auteur nous conte l’histoire – sur une vingtaine d’années – d’un amour peu commun, sauvage, qui décide de vivre envers et contre tout, et à travers lui, l’histoire d’un pays aux multiples facettes.



Au début un peu distante, je me suis vite attachée aux deux personnages : on les suit dans leur évolution, leur fuite, leurs nombreuses remises en questions, et dans leur lutte incessante pour vivre… « La vie nous vole de nous-mêmes, morceau par morceau. Et ce qu’il en reste est quelqu’un d’autre. » C’est pour moi une très belle lecture qui m’a transportée ailleurs et a fait germé en moi une multitude d’émotions et de réflexions.
Lien : https://folavrilivres.wordpr..
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Les sorcières d'Eastwick

Si les thèmes de prédilection d'Updike étaient le plus souvent de se pencher sur les petites bourgades de l'Amérique profonde pour poser un regard quasi-analytique sur leur rapport à la religion et, bien souvent, à la sexualité, il ajoute ici une place centrale à la figure de la femme. Car Les sorcières d'Eastwick, en dépit de la présence de magie, n'est pas à classer dans la seule lignée des romans fantastique : le recours à la sorcellerie n'est pour Updike qu'un moyen à valeur symbolique d'évoquer l'émancipation féminine et la révolution sexuelle émergentes de l'Amérique des années 70.



Plus que ça, il aborde de façon métaphorique la force créatrice de la femme et ses multiples dons, en comparaison desquels les hommes (à Eastwick mais sûrement autant ailleurs, on s'en doute) sont bien peu de choses... Les thèmes explorés par Updike sont donc particulièrement intéressants, et ses métaphores, pertinentes. Son écriture est pleine de piment et son ton parfois caustique vient accentuer le versant satyrique de son propos, dont le premier bémol est par là même de rendre parfois ses personnages antipathiques. Ce sentiment est aussi renforcé par les pulsions ambivalentes que le répugnant Daryl provoque chez ces trois femmes qu'on aurait crues au-dessus de ça... Et si l'on finit par s'y faire, d'autant plus lorsqu'elles changent leur fusil d'épaule, reste un second point dans l'écriture qui ne peut laisser indifférent : sa lourdeur. Updike nous assomme de phrases terriblement longues ( non, moi je fais des phrases longues, lui fait des phrases interminables ) de celles dont on a oublié le début une fois qu'on arrive à la fin, et pour lesquelles on manquerait de souffle s'il fallait les lire à voix haute. Cela rend la lecture particulièrement ardue, et incite presque à abandonner... en plus d'amener à une interrogation qui m'obsède depuis : à partir de quand un style qu'on qualifierait de lourd chez n'importe quel amateur devient LE style chez Updike?



Aussi, l'ironie du sort est que pour une œuvre qui appartient à la grande littérature, seuls un vague synopsis et son adaptation par la pop culture (un film, plusieurs téléfilms, une comédie musicale, et une série) soient restés dans les mémoires...



En bref : Un roman fantastique dont le réel intérêt se situe dans la seconde lecture sociologique de l'histoire : ce classique de la littérature américaine contemporaine dépeint avec, il faut le dire, une intelligente facétie la libération sexuelle et féminine des années 70. Si la figure mythique et mystique de la femme est mise en valeur avec pertinence, le style d'Updike, qui reste à n'en pas douter UN style, pourra perdre même les lecteurs les plus acharnés par sa lourdeur...
Lien : https://books-tea-pie.blogsp..
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Rabbit est riche

Rabbit est le prototype de l'homme moyen made in USA. Dans ce roman, il apparaît pitoyable, en proie aux frustrations et aux nostalgies de l'âge mûr. L'aisance matérielle n'a pas comblé l'insatisfaction ni pallié la fragilité morale. Rabbit se débat avec ses pulsions érotiques que son puritanisme rend à a fois déchirantes et ridicules. Récit de la honte de Rabbit.
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La Ferme

Un homme rend visite à sa mère avec sa nouvelle femme et son beau fils dans la ferme de son enfance. La mère a vieilli et est un peu aigrie, seule au milieu de la campagne américaine profonde. Un petit drame familial banal mais très savoureux, avec cette ambiance indéfinissable de l'Amérique rurale coincée mais avenante. Un très beau récit qui donne envie de lire plus d'Updike dont je connaissais déjà Brésil lu presque 20 ans plus tôt et qui m'avait, je me souviens, déjà accroché.
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Couples

C'est idiot, mais j'ai très vite pensé à Rachel Cusk (1967), pour la vision sans tendresse de ces Américains plutôt favorisés, crevant d'ennui dans leurs vies sans histoire et sans beaucoup d'amour. On lit avec curiosité les tribulations adultérines, consanguines, désabusées et plutôt pitoyables d'une poignées de couples d'un quartier de Tarbox, Massachussetts, dans les années soixante. Sans doute parce que la tendresse y est un peu, même bien cachée.
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Les sorcières d'Eastwick

En empruntant ce livre à la bibliothèque je ne m'étais absolument pas attendu à lire ce que j'ai lu avec ce livre. C'est l'histoire de trois sorcières : Alexandra, Jane et Sukie, trois femmes aux tempéraments bien différents, toutes les trois divorcées, et toutes les trois élevant seules leurs enfants. Bien que ce soit l'histoire de trois sorcières, je ne recommande pas cette lecture au plus jeune, car les trois sorcières, bien que divorcées, ont une vie sexuelle assez active... Une vie sexuelle qui n'est pas raconter dans les détails, mais qui est assez explicite pour en comprendre la nature, vu que nos sorcières collectionnent les amants. Leurs petites vies vont être chamboulées par l'arrivée de Van Horne, un personnage plein de mystère, plein de secrets. Van Horne va s’intéresser de très près aux trois sorcières et les trois sorcières vont être très intéressé par Van Horne... voilà le début d'une nouvelle vie, mais voilà aussi la source d'un problème qu'elles n'imaginaient pas en fréquentant ce curieux personnage. Problème qui va être déclenché par Jenny... Mais je n'en dirais pas plus sur l'histoire, passons plutôt à ce que j'en ai pensé.



J'ai trouvé cette histoire très intéressante, une histoire qui change beaucoup de ce que j'ai l'habitude de lire, une histoire de magie un peu plus adulte. Le fait que la vie sexuelle de ses femmes soient mit en avant ne m'a pas dérangé du tout. L'auteur ne rentre pas dans les détails, donc cela ne fait pas trop vulgaire, jusque quelques termes clairsemés dans le texte, donc ça passe. Ce qui fait que j'ai moins aimé, c'est que l'histoire se déroule lentement, très lentement. Il y a des passages que je ne comprenais pas, qui pour moi n'apportait pas grand chose aux livres. Si je suis tout même restée accrochée dessus, c'est que dans le fond cela m'a plût et que j'ai plutôt apprécié le style de l'auteur. Ce que j’ai trouvé aussi intéressant, c’est que le narrateur nous raconte l’histoire de différents points de vue. Le plus souvent c’est celui d’Alexandra, mais on a aussi celui de Jane et Sukie, et parfois des personnages secondaires. Par contre, je ne souviens pas d’un passage du point de vue de Van Horne, ce qui rend le personnage plus mystérieux.



Pour résumé, une histoire à ne pas mettre entre toutes les mains, qui s'avère intéressante, bien que l'action soit lente. Un livre bien sympathique. Je compte d'ailleurs lire la suite de ce livre Les veuves d'Eastwick, qui se déroule 30 ans après les évènements contés ici.
Lien : http://leslecturesdecristy.b..
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Les sorcières d'Eastwick

0.0

Voilà qui résume mon sentiment : WTF !

Pour commencer, je ne connais ni le film ni la série et après cette lecture je n'ai aucune envie de découvrir l'un ou l'autre.

Côté histoire c'est très lent à se mettre en place et on ne ressent aucune affinité pour l'un ou l'autre personnage. Même certains "méchants" sont passionnants à suivre, alors que là il n'y a rien à rattraper.

J'ai beau relire la quatrième de couverture "L'Amérique des années soixante-dix, époque d'aspirations confuses, mal affranchie des tabous religieux, de la morale et du sexe" j'ai du mal à voir l'intérêt. Les trois femmes ne sont pas perverses, elles ont simplement décidée de ne pas brider leur désir sexuel pour plaire à l'époque. Bon pourquoi pas.



Je m'arrête là pour l'histoire parce que tout est dans la veine du début de mon avis.

Le pire, c'est l'écriture !

C'est dense, lourd, abscons. L'auteur n'utilise pas de ponctuation, ou au minimum (à croire qu'il devait payer pour en utiliser). Je vous jure, les phrases font une demi-page minimum et l'auteur change de sujet au moins trois fois à l'intérieur !

C'est une torture à lire ! Pourtant je suis plutôt facile avec livres.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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Les sorcières d'Eastwick

A Eastwick (Rhode Island) vivent Alexandra, Jane et Suckie, trois femmes dans la quarantaine, divorcées et toujours prêtes à récupérer les maris des autres. Alexandra propose à la vente de petites sculptures à la manière des Nanas de Nikki de Saint-Phalle, Jane joue du violoncelle et Suckie est journaliste pour le « World », une très obscure feuille de chou locale. Un jour, un certain Darryl Van Horne, sémillant chimiste et excellent pianiste, vient s'installer dans la petite ville. Il occupe une magnifique propriété qu'il a doté d'un court de tennis, d'une piscine et d'un jaccuzzi dans lequel il invite les trois sorcières à barboter après des prties de tennis acharnées. La moiteur, la nudité et la promiscuité aidant, il ne tarde pas à leur proposer divers jeux érotiques. Jusqu'au jour où il leur préfère une fille quelconque mais plus jeune et l'installe chez lui avec son jeune frère avant de se marier. Les trois sorcières décident de se venger en jetant un sort à celle qui leur a pris Darryl.

Un roman de type fantastique avec trois personnages amusants, marginaux et en pleine libération sexuelle. L'action est sensée se passer au moment de la vague hippie et de la contestation de la guerre du Viet-Nam. Le contexte social est sans doute la partie la plus intéressante de ce livre dont l'intrigue est assez convenue quoi que la fin soit surprenante et bien tournée. Pour une fois, Updike conclut son affaire en quelques pages alors qu'il lui en a fallut des centaines pour délayer de façon souvent lourde (problèmes de traduction ?) et filandreuse une histoire qui aurait pu être plus ramassée et plus rythmée. Mais le lecteur comprendra qu'Updike se veut styliste tendance Proust et adore se répandre en descriptions poétiques et en analyses psychologiques au risque de faire bailler d'ennui son malheureux lecteur.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Dans la splendeur des lis

Clarence Wilmot, pasteur presbytérien du New Jersey ayant perdu la foi en route, engendra Teddy, postier du Delaware, qui engendra Essie, apprentie star de Hollywood, laquelle enfanta Clark, tout d'abord gardien de remonte-pente puis adjoint halluciné d'un gourou à la manière Waco, de sinistre mémoire, pratiquant l'Apocalypse au kalachnikov et la rédemption comme un suicide mode d'emploi. Ce ivre est truffé de références aux textes religieux, sans cesse cités par ces membres des diverses églises américaines renontrés au fil des pages. Car Clarence et Stelle Wilmot ont trois enfants : Jared, Teddy et Esther. Teddy épouse Emily Sifford, handicapée d'une jambe, et ils ont deux enfants : Essie-Alma et Danny. Essie devient une star du cinéma et, de l'un de ses multiples et insipides maris, elle a elle-même un fils, Clark, sur lequel se termine cette saga familiale, dans une ambiance d'apocalypse.
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Les sorcières d'Eastwick

john updike nous livre une histoire de trois femmes dotées de pouvoirs magiques, qui vont user et abuser de leurs pouvoirs, à l'arrivée d'un mystérieux et ténébreux daryl van horne, dans le but de devenir sa favorite... c était sans compter l'arrivée d une petite nouvelle, qui va déchainer les passions des différents protagonistes...

il s'agit ni plus ni moins d'un récit à la "desperate housewifes", où les trois sorcières sont en réalité trois femmes émancipées, libertines et refusant l'autorité maritale, préférant la compagnie des femmes... le roman aurait pu être passionnant, dans l'ambiguité des personnages où chacune des femmes se défend de vouloir d un homme chez elles, alors que toutes espèrent en secret obtenir les faveurs de daryl et devenir sa compagne! au lieu de quoi, updike nous assomme de descriptions lourdes, inutiles et parfois sans rapport avec l histoire, qui gachent totalement l'intrigue et la desservent...

au final, ce qui est censé être un roman à tendance érotique et féministe, devient une redondance de descritptions et de scènes similaires, où au final, on a l impression de relire encore et encore le même passage....

dommage, tous les ingrédients de départs étaient réunis pour faire une bonne histoire....
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