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Citations de Joyce Maynard (741)


Un écrivain tel que moi, me dit-il, doit se déverser tout entier dans l'écriture. Il me recommande de ne jamais arrêter d'écrire, d'écrire tout ce que je pense, sur tous les thèmes qui me plaisent, et de ne pas prêter attention aux voix qui s'élèvent en moi, ou dans le monde extérieur, pour m'inciter à me remettre en cause.
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Je n'ai jamais considéré l'écriture comme la tâche de ma vie ou une part essentielle de ce que je pourrais être.
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En outre, les conversations épistolaires entre inconnus ont une sorte de franchise enivrante, que même les meilleurs amis réunis dans un salon ne sauraient approcher.
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Je suis un écrivain dans l'âme, rien ne lui a jamais paru plus certain. Il faut que j'écrive ce que je veux et ce que je dois, sans laisser personne me dicter quoi que ce soit ou insinuer le doute dans mon esprit.
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Je vois mal comment demander à mes enfants d'être des personnes honnêtes si je ne leur fais pas moi-même l'honneur d'être franche.
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avec une fermeté surprenante, il m'attrape la tête puis me guide sous les couvertures. (...) Tant que je continuerai à faire ça, je sais qu'il m'aimera.
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c'est une chose qui arrive parfois : vous vous réveillez et, pendant une minute , vous ne savez plus ce qui s'est passé la veille. Votre cerveau doit se réenclencher pour que vous puissiez vous rappeler ce qui s'est passé -que ce soit agréable, ou le plus souvent, désagréable -et que la nuit a effacé. Par exemple, le lendemain du jour où mon père nous avait quittés, quand j'ai ouvert les yeux et regardé par la fenêtre, j'ai su que quelque chose n'allait pas , mais j'étais incapable de me rappeler quoi . Puis ça m'est revenu.
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Elle avait bien saccagé ma vie et m'avait ramenée à la maison par la force effrayante de sa conviction et sa détermination.
Mais une fois la chose accomplie, elle aussi paraissait abattue, épuisée.
Elle ne dit rien quand je portai le carton avec toutes mes possessions dans la voiture de Josh.
Je n'emportais presque rien à Boston. Je ne voulais rien qui pût me rappeler ce lieu.
" Pas de débordement d'amour entre vous, je suppose ?" demanda Josh alors que je déposais ma valise sur le siège arrière avant de remonter dans ma chambre pour un dernier tour.
" Si je ne la revois jamais, c'est OK pour moi", lui répondis-je.
Je fis une ultime chose avant de quitter la ferme. Je tirai de sous mon lit le cahier de croquis de mon adolescence, avec tous les dessins coquins que je faisais à l'époque, tentatives fiévreuses d'une gamine de treize ans de figurer les combinaisons pécheresses des corps d'hommes et de femmes qu'elle imaginait. Mes frémissants premiers essais dans la pornographie.
Pendant toutes ces années, ce cahier de croquis était resté sous mon lit, enfoui dans la pile de magazines du Club 4-H et de vieux exemplaires du National Geographic. Je le descendis.
Je le posai sur la table de la cuisine, près de la Bible que ma mère lisait tous les matins en prenant son café.
Inutile de laisser un mot. Elle reconnaîtrait l'artiste. p.194
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Finalement, on survit à beaucoup de choses. On en est transformé. Mais on continue.
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C'est ce qu'elle faisait, elle, il paraît. Elle pensait qu'aux choses agréables. Quand elle avait des problèmes dans la vie, son cerveau était comme un écran de télé. Elle changeait de chaîne.
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Très tôt, je m'étais interdit tout espoir démesuré, j'avais pris l'habitude de me laisser guider par quiconque semblait plus expérimenté que moi. Il suffisait qu'un homme de belle allure, chaleureux et apparemment équilibré s'intéresse à moi pour que je le trouve intéressant.
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Toute jeune, quand les gosses de ma classe me demandaient où était mon père, j'inventais une histoire. C'était un espion. Le Président l'avait envoyé en mission en Amérique du Sud. Ou bien il faisait partie d'une petite équipe de Scientifiques sélectionnés pour passer les cinq années suivantes dans un abri en plein désert, à réaliser des expériences pour le bien de l'humanité.
(...)
Plus tard encore, au lycée, je me présentais simplement comme une orpheline, seule survivante de l'accident d'avion où avaient péri mes parents.
La raison de ces inventions était simple. Même tragiques, mes histoires étaient bien meilleures (...) que celle de mes véritables origines...
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De toute part le volcan dominait, présence sombre et silencieuse, ni menaçante ni accueillante. Il s’imposait, avec ses flancs profondément striés sans doute par quelques milliers d’années d’érosion, son sommet obscurci par un nuage unique à la forme parfaite.
Face aux changements _le temps, les saisons, les enfants, qui grandissent, les vieux qui meurent, ou ma propre tragédie, que je ne supportais pas de nommer _, il demeurait constant. Le voir ainsi me coupait le souffle, moi qui n’avait jamais vécu à l’ombre d’un volcan. Mais pour les habitants des rives de Lago la Paz, qui n’avaient jamais vécu sans le volcan se profilant au-dessus deux, de l’autre côté du lac, il faisait autant partie de la vie, que la pluie, les arbres, les champs de blé, l’air.
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L'hôtel ressemblait à la maison d'un conte de fées. Partout où je posais le regard, je découvrais un détail extraordinaire, sans doute une création de Leila ou des gens du village : pas seulement les pierres transformées en singes, jaguars ou oeufs, mais les plantes grimpantes qui formaient des tonnelles ruisselaient de fleurs épanouies évoquant les hallucinations les plus folles...
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ça, c'était une famille. Sa famille en tous cas.
La mienne aussi, aux yeux de Lenny du moins. Je me souviens qu'à cet instant je me suis dit que tout était parfait. J'avais épousé un homme merveilleux, nous avions un enfant ravissant qui sautait sur le trottoir entre nous et nous rentrions à la maison pour regarder un match de base-ball...
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Quand on a connu un grand deuil, l'idée d'aimer de nouveau quelqu'un peut sembler terrifiante, répondis-je. Je n'avais jamais formulé une telle remarque devant quiconque. Pas même en moi-même.
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J'étais toujours émue dans les aéroports à la vue des retrouvailles de deux personnes dont une descendait d'un avion...
Pour moi au moins, assister à ce genre de retrouvailles, c'était comme voir le plus beau des films, parce que c'était la réalité...c'était ce que j'éprouvais, moi qui n'avais pas de famille.
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Un amour trop grand pour ses enfants avait peut être provoqué leur désamour. Savoir que pour leur mère ils représentaient ce qui comptait le plus dans sa vie pesait trop lourd sur eux trois...
Être responsable de son propre bonheur est bien suffisant. Aucun enfant ne voulait être responsable également du bonheur de sa mère.
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Eleanor avait appris au fil des années que les pires événements, ceux qui faisaient vraiment mal, n'étaient presque jamais ceux qu'on craignait.
...
Finalement on survit à beaucoup de choses. On est transformé. Mais on continue.
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Le nom qu'elle avait choisi, La Llorona, était un hommage à une vieille légende d'Amérique centrale. Une femme, qui avait vu son mari dans les bras d’une autre, avait fui, aveuglée par la colère, et avait noyé ses enfants dans la rivière. Regrettant immédiatement son geste, elle s'était elle aussi jetée dans la rivière, mais n'avait pas réussi à les sauver. Depuis, elle vivait au purgatoire, parcourait le monde à la recherche de ses enfants et pleurait toutes les nuits. On l'appelait La Llorona - la femme qui pleure. p. 123
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