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Citations de Jules Verne (2110)


Le Pé-Tché-Li, la plus septentrionale des dix-huit provinces de la Chine, est divisé en neuf départements. Un de ces départements à pour chef-lieu Chun-Kin-Fo, c’est-à-dire « la ville du premier ordre obéissant au ciel ». Cette ville, c’est Péking.

Que le lecteur se figure un casse-tête chinois, d’une superficie de six mille hectares, d’un périmètre de huit lieues, dont les morceaux irréguliers doivent remplir exactement un rectangle, telle est cette mystérieuse Kambalu, dont Marco Polo rapportait une si curieuse description vers la fin du treizième siècle, telle est la capitale du Céleste Empire.
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Soun était-il donc un domestique modèle ? Non. Impossible de faire plus mal son service. Distrait, incohérent, maladroit de ses mains et de sa langue, foncièrement gourmand, légèrement poltron, un vrai Chinois de paravent celui-là, mais fidèle, en somme, et le seul, après tout, qui eût le don d’émouvoir son maître. Kin-Fo trouvait vingt fois par jour l’occasion de se fâcher contre Soun, et, s’il ne le corrigeait que dix, c’était autant de pris sur sa nonchalance habituelle et de quoi mettre sa bile en mouvement. Un serviteur hygiénique, on le voit.
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Jules Verne
“D'immenses forêts de lataniers, d'arecs, de bambousiers, de muscadiers, de tecks, de gigantesques mimosées, de fougères arborescentes, couvraient le pays en premier plan, et en arrière se profilait l'élégante silhouette des montagnes.”

Le tour du monde en 80 jours
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Jules Verne
“Je n'ai eu d'autre but que de peindre la terre, et même un peu l'au-delà sous la forme du roman, et je serais heureux de pouvoir accomplir ma tâche entière.”
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Jules Verne
“Il entra dans les églises, refuge naturel de tout ce qui pleure, de tout ce qui souffre.”

Michel Strogoff
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Jules Verne
“La liberté est un bien immense, mais qu'on ne peut goûter qu'à la condition de vivre.”
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Jules Verne
“Tu ne sais rien de la vie, et toute la vie il faut apprendre à vivre, a dit Sénèque; je t'en conjure, ne te laisse pas aller à des espérances insensées, et crois aux obstacles !”

Paris au XXe siècle
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Ainsi donc, tout réussissait, grâce à l’activité de ces hommes courageux et intelligents. La providence faisait beaucoup pour eux, sans doute , mais, fidèles au grand précepte, ils s’aidaient d’abord, et le ciel leur venait ensuite en aide.
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Comment étais-je sur la plate-forme, je ne saurais le dire. Peut-être le Canadien m’y avait-il transporté. Mais je respirais, je humais l’air vivifiant de la mer. Mes deux compagnons s’enivraient près de moi de ces fraîches molécules. Les malheureux, trop longtemps privés de nourriture, ne peuvent se jeter inconsidérément sur les premiers aliments qu’on leur présente. Nous, au contraire, nous n’avions pas à nous modérer, nous pouvions aspirer à pleins poumons les atomes de cette atmosphère, et c’était la brise, la brise elle-même qui nous versait cette voluptueuse ivresse !
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— Croyez-vous qu’il lui ait fait un meilleur sort par son emportement, à elle et à sa sœur ?

— Je ne crois rien, je ne sais rien, répondit Alcide Jolivet, si ce n’est que je n’aurais pas mieux fait à sa place ! Quelle balafre ! Eh ! que diable ! Il faut bien bouillir quelquefois ! Dieu nous aurait mis de l’eau dans les veines et non du sang, s’il nous eût voulus toujours et partout imperturbables !
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Que devenait Michel Strogoff ? Fléchissait-il enfin sous le poids de tant d’épreuves ? Se regardait-il comme vaincu par cette série de mauvaises chances, qui, depuis l’aventure d’Ichim, avait toujours été en empirant ? Considérait-il la partie comme perdue, sa mission manquée, son mandat impossible à accomplir ?

Michel Strogoff était un de ces hommes qui ne s’arrêtent que le jour où ils tombent morts. Or, il vivait, il n’avait pas même été blessé, la lettre impériale était toujours sur lui, son incognito avait été respecté. Sans doute, il comptait au nombre de ces prisonniers que les Tartares entraînaient comme un vil bétail ; mais, en se rapprochant de Tomsk, il se rapprochait aussi d’Irkoutsk. Enfin, il devançait toujours Ivan Ogareff.
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Jules Verne
Lorsque Glenarvan interrogeait le catapaz sur une particularité du pays, son savant compagnon devançait toujours la réponse du guide.
"C'est la route de Yumbel à Los Angeles." jugea Jacques Paganel.
Glenarvan regarda le catapaz.
"Parfaitement", répondit celui-ci
Puis, s'adressant au géographe :
"Vous avez donc traversé ce pays ? dit-il.
- Parbleu ! répondit sérieusement Paganel.
- Sur un mulet ?
- Non, dans un fauteuil.
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Un soir, dans le pacifique, une tempête éclate où sur le bleu de l'océan navigue un bateau en perdition transportant quinze garçons âgés de huit à quinze ans. Malheureusement, le bateau échoue sur une île déserte. A peine trois jours après le naufrage, la survie se met en place et des expéditions sont mises à l’œuvre. Ils s'installent dans un abri qui appartenait à un naufragé français mort il y a quelques années de cela. Plus tard, des disputes éclatent et des bandits arrivent. Que va t-il se passer, vont-ils rester unis et faire face aux bandits ? S'ils y arrivent, vont-ils réussir à rentrer tous chez eux sans encombre, sans blessés et sans morts ?
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Les femmes sont intrépides, quand elles n'ont pas peur de tout.
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– Permettez-moi de vous dire, monsieur Vasling, riposta Penellan, que c’était au mois d’avril, que le dégel n’était pas commencé alors, et que, par conséquent, le Froöern a dû être arrêté promptement par les glaces...
– Et sans doute brisé en mille pièces, répondit le second, puisque son équipage ne pouvait plus manœuvrer !
– Mais ces plaines de glaces, répondit Penellan, lui offraient un moyen facile de gagner la terre, dont il ne pouvait être éloigné.
– Espérons ! dit Jean Cornbutte en interrompant une discussion qui se renouvelait journellement entre le second et le timonier. Je crois que nous verrons la terre avant peu.
– La voilà ! s’écria Marie. Voyez ces montagnes !
– Non, mon enfant, répondit Jean Cornbutte. Ce sont des montagnes de glaces, les premières que nous rencontrons. Elles nous broieraient comme du verre, si nous nous laissions prendre entre elles. Penellan et Vasling, veillez à la manœuvre. »
Ces masses flottantes, dont plus de cinquante apparaissaient alors à l’horizon, se rapprochèrent peu à peu du brick. Penellan prit le gouvernail, et Jean Cornbutte, monté sur les barres du petit perroquet, indiqua la route à suivre.
Vers le soir, le brick fut tout à fait engagé dans ces écueils mouvants, dont la force d’écrasement est irrésistible. Il s’agissait alors de traverser cette flotte de montagnes, car la prudence commandait de se porter en avant.
(Extrait de Hivernage dans les glaces)
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Quinze ans avant le jour où M. Bernardon devait avoir avec le forçat 2224 ce bref dialogue dans le bagne de Toulon, la famille Morénas, composée d’une veuve et de ses deux fils, Pierre, alors âgé de vingt-cinq ans, et Jean, de cinq ans plus jeune, vivait heureuse au village de Sainte-Marie-des-Maures.
Les jeunes gens exerçaient l’un et l’autre le métier de menuisier, et, tant sur place que dans les villages environnants, le travail ne leur manquait pas. Tous deux également habiles, ils étaient également recherchés.
Inégale, par contre, était la place qu’ils occupaient dans l’estime publique, et il faut reconnaître que cette différence de traitement était justifiée. Tandis que le cadet, assidu à l’ouvrage et adorant passionnément sa mère, eût pu servir de modèle à tous les fils, l’aîné ne laissait pas de se permettre quelques incartades de temps à autre. Violent, la tête près du bonnet, il était souvent, après boire, le héros de querelles, voire de rixes, et sa langue lui faisait encore plus de tort que ses actes. Il se répandait couramment, en effet, en propos inconsidérés. Il maudissait son existence bornée dans ce petit coin de montagnes et proclamait son désir d’aller sous d’autres cieux conquérir une fortune vite acquise. Or, il n’en faut pas plus pour inspirer de la méfiance aux âmes traditionnelles des paysans.
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La sévérité du marchand genevois en affaires est devenue proverbiale. Il est d’une probité rigide et d’une excessive droiture. Quelle dut donc être la honte de maître Zacharius, quand il vit ces montres, qu’il avait montées avec une si grande sollicitude, lui revenir de toutes parts.
Or, il était certain que ces montres s’arrêtaient subitement et sans aucune raison apparente. Les rouages étaient en bon état et parfaitement établis, mais les ressorts avaient perdu toute élasticité. L’horloger essaya vainement de les remplacer : les roues demeurèrent immobiles. Ces dérangements inexplicables firent un tort immense à maître Zacharius. Ses magnifiques inventions avaient laissé maintes fois planer sur lui des soupçons de sorcellerie, qui reprirent dès lors consistance. Le bruit en parvint jusqu’à Gérande, et elle trembla souvent pour son père, lorsque des regards malintentionnés se fixaient sur lui.
Cependant, le lendemain de cette nuit d’angoisses, maître Zacharius parut se remettre au travail avec quelque confiance. Le soleil du matin lui rendit quelque courage. Aubert ne tarda pas à le rejoindre à son atelier et en reçut un bonjour plein d’affabilité.
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Cependant, il y en avait un que hantait la pensée obsédante de reconquérir ce roc offensif et défensif. C’était le chef de la bande, un être bizarre, on peut même dire fou. Cet hidalgo se nommait précisément Gil Braltar, nom qui, dans sa pensée sans doute, le prédestinait à cette conquête patriotique. Son cerveau n’y avait point résisté, et sa place eût été à l’hospice des aliénés. On le connaissait bien. Toutefois, depuis dix ans, on ne savait trop ce qu’il était devenu. Peut-être errait-il à travers le monde ? En réalité, il n’avait point quitté son domaine patrimonial. Il y vivait d’une existence de troglodyte, sous les bois, dans les cavernes, et plus particulièrement au fond de ces réduits inaccessibles des grottes de San-Miguel, qui dit-on, communiquent avec la mer. On le croyait mort. Il vivait, cependant, mais à la façon de ces hommes sauvages, dépourvus de la raison humaine, qui n’obéissent plus qu’aux instincts de l’animalité.
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Trois secondes avant l’arrivée de la lettre de J.B. Hobson, je ne songeais pas plus à poursuivre la licorne qu’à tenter le passage du Nord-Ouest. Trois secondes après avoir lu la lettre de l’honorable secrétaire de la marine, je comprenais enfin que ma véritable vocation, l’unique but de ma vie, était de chasser ce monstre inquiétant et d’en purger le monde.
Cependant, je revenais d’un pénible voyage, fatigué, avide de repos. Je n’aspirais plus qu’à revoir mon pays, mes amis, mon petit logement du Jardin des Plantes, mes chères et précieuses collections ! Mais rien ne put me retenir. J’oubliai tout, fatigues, amis, collections, et j’acceptai sans plus de réflexion l’offre du gouvernement américain.
« D’ailleurs, pensai-je, tout chemin ramène en Europe, et la licorne sera assez aimable pour m’entraîner vers les côtes de France ! Ce digne animal se laissera prendre dans les mers d’Europe – pour mon agrément personnel – et je ne veux pas rapporter moins d’un demi-mètre de sa hallebarde d’ivoire au Muséum d’histoire naturelle. »
Mais, en attendant, il me fallait chercher ce narval dans le nord de l’océan Pacifique ; ce qui, pour revenir en France, était prendre le chemin des antipodes.
« Conseil ! » criai-je d’une voix impatiente.
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LAURENCE
Vous êtes modeste ! Lesquelles ?
ROBERT
La première, c’est de vous avoir parlé de cette partie projetée, au lieu d’imaginer quelque prétexte ; la seconde, c’est d’avoir discuté avec vous mon droit d’y aller !... Je me permettrai donc d’en commettre une troisième, qui sera de me rendre à cette soirée quand l’heure en sera venue.
LAURENCE
Vous me faites comprendre un peu cruellement que vous êtes le maître absolu de vos actions.
ROBERT
Voyons, Laurence, ce n’est pas sérieux, n’est-ce pas ? Et cette méchante querelle a trop duré ! Donne-moi ta petite main, et n’en parlons plus ! Je suis vif, je m’emporte... j’ai tort... mais aussi sois raisonnable... et ne me boude pas comme un enfant ! Tu as assez de confiance en moi pour que ces idées d’indépendance ne te portent aucun ombrage ; je t’accorde les mêmes droits, parce que j’ai la même confiance. Et de tout cela il résulte, en y songeant bien, que nous avons été tout à l’heure aussi fous et aussi maladroits l’un que l’autre (Il va pour l’embrasser.)
LAURENCE, se levant.
Parlez pour vous !
ROBERT, un peu piqué.
Soit ! comme vous voudrez ! Baptiste !... (Baptiste entre avec les objets et sort.)
LAURENCE
Je croyais que cette petite débauche ne commençait qu’à neuf heures, et il est à peine...
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