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Citations de Jules Verne (2110)


"Axel ! Me dit elle enfin
- ma chère Graüben !
-ce sera là un beau voyage "
Je bondis à ces mots .
"Oui ,Axel, un voyage digne du neveu d'un savant . Il est bien qu'un homme se soit distingué par quelque entreprise !
- quoi ! Graüben, tu ne détournes pas de tenter une pareille expédition ?
- Non , mon cher Axel , et ton oncle et toi , je vous accompagnerai volontiers, si une pauvre fille ne devait être un embarras pour vous .
- dis -tu vrai ?
- je dis vrai "
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Au dedans régnait une sorte de silence sonore -- s'il est permit d'accoupler ces deux mots --, ce silence spécial aux excavations profondes, que les visiteurs ne songeaient pas interrompre.
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...en un mot, tout ce qui constituait l'outillage d'exploitation avait été retiré des profondeurs des fosses et abandonné à la surface du sol. La houillère, épuisée, était comme le cadavre d'un mastodonte de grandeur fantastique, auquel on a enlevé les divers organes de la vie et laissé seulement l'ossature.
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- Eh bien ! moi, capitaine Nemo, ce 21 mars 1868, j'ai atteint le pôle Sud sur le quatre-vingt-dixième degré, et je prends possession de cette partie du globe égale au sixième des continents reconnus.
- Au nom de qui, capitaine ?
- Au mien, monsieur !
Et, ce disant, le capitaine Nemo déploya un pavillon noir, portant un N d'or écartelé sur son étamine. Puis, se retournant vers l'astre du jour dont les premier rayons léchaient l'horizon de la mer :
" Adieu, soleil ! s'écria-t-il. Disparais, astre radieux ! Couche-toi sous cette mer libre, et laisse une nuit de six mois étendre ses ombres sur mon nouveau domaine ! "
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-Ah! fit le Canadien, cette bête-là se donne aussi le luxe d'être bonne à manger ?
-Oui, maître Land. Sa chair, une viande véritable, est extrêmement estimée, et on la réserve dans toute la Malaisie pour la table des princes. Aussi fait-on à cet excellent animal une chasse tellement acharnée que, de même que le lamantin, son congénère, il devient de plus en plus rare.
-Alors, monsieur le capitaine, dit sérieusement Conseil, si par hasard celui-ci était le dernier de sa race, ne conviendrai-il pas de l'épargner - dans l’intérêt de la science?
-Peut-être répliqua le Canadien ; mais, dans l'intérêt de la cuisine, il vaut mieux lui donner la chasse.
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Quelques citations/extraits du roman Le Tour du monde en quatre-vingt jours (1872) de Jules Verne (Editions de Crémille, Genève, 1990) :

• « Mr Fogg jouait évidemment pour jouer, non pour gagner. Le jeu pour lui était un combat, une lutte contre une difficulté, mais une lutte sans mouvement, sans déplacement, sans fatigue, et cela allait à son caractère. » p. 9.

• « Toutefois, on comprendra qu’il vécut seul et pour ainsi dire en dehors de toute relation sociale. Il savait que dans la vie il faut faire la part des frottements, et comme les frottements retardent, il ne se frottait à personne. » p. 14.

• « La terre a diminué, puisqu’on la parcourt maintenant dix fois plus vite qu’il y a cent ans. » p. 21.

• « Oui, mais nous allons si vite qu’il me semble que je voyage en rêve. » (Passepartout) p. 45.

• « Il ne voyageait pas, il décrivait une circonférence. C’était un corps grave, parcourant une orbite autour du globe terrestre, suivant les lois de la mécanique rationnelle. » (en parlant de Phileas Fogg) p. 63.

• « Telle était donc la situation respective de ces deux hommes, et au-dessus d’eux Phileas Fogg dans sa majestueuse indifférence. Il accomplissait rationnellement son orbite autour du monde, sans s’inquiéter des astéroïdes qui gravitaient autour de lui. » p. 114

• « Puis Passepartout se trouva dans les champs, au milieu des immenses rizières. Là s’épanouissaient, avec des fleurs qui jetaient leurs dernières couleurs et leurs derniers parfums, des camélias éclatants, portés non plus sur des arbrisseaux, mais sur des arbres, et, dans les enclos de bambous, des cerisiers, des pruniers, des pommiers, que les indigènes cultivent plutôt pour leurs fleurs que pour leurs fruits, et que des mannequins grimaçants, des tourniquets criards défendent contre le bec des moineaux, des pigeons, des corbeaux et autres volatiles voraces. Pas de cèdre majestueux qui n’abritât quelque grand aigle ; pas de saule pleureur qui ne recouvrît de son feuillage quelque héron, mélancoliquement perché sur une patte ; enfin, partout des corneilles, des canards, des éperviers, des oies sauvages, et grand nombre de ces grues que les Japonais traitent de « Seigneuries », et qui symbolisent pour eux la longévité et le bonheur. » p. 151.

• « – En effet, répondit Phileas Fogg, et les coups de poing, pour être politiques, n’en sont pas moins des coups de poing ! » p. 169.

• « La locomotive, étincelante comme une châsse, avec son grand fanal qui jetait de fauves lueurs, sa cloche argentée, son « chasse-vache », qui s’étendait comme un éperon, mêlait ses sifflements et ses mugissements à ceux des torrents et des cascades, et tordait sa fumée à la noire ramure des sapins. » p. 177.

• « Deux heures suffisaient à visiter cette ville absolument américaine et, comme telle, bâtie sur le patron de toutes les villes de l’Union, vastes échiquiers à longues lignes froides, avec « la tristesse lugubre des angles droits », suivant l’expression de Victor Hugo. Le fondateur de la Cité des Saints ne pouvait échapper à ce besoin de symétrie qui distingue les Anglo-Saxons. Dans ce singulier pays, où les hommes ne sont certainement pas à la hauteur des institutions, tout se fait « carrément », les villes, les maisons et les sottises. » p. 184.

• « Lorsque le Mormon eut repris haleine, Passepartout se hasarda à lui demander poliment combien il avait de femmes, à lui tout seul, – et à la façon dont il venait de décamper, il lui en supposait une vingtaine au moins. « Une, monsieur ! répondit le Mormon en levant les bras au ciel, une, et c’était assez ! » p. 185.

• « La nuit vint, la neige tomba moins abondamment, mais l’intensité du froid s’accrut. Le regard le plus intrépide n’eût pas considéré sans épouvante cette obscure immensité. Un absolu silence régnait sur la plaine. Ni le vol d’un oiseau, ni la passée d’un fauve n’en troublait le calme infini. » p. 211

• « Je vous plains alors, monsieur Fogg, car l’isolement est une triste chose. Quoi ! pas un cœur pour y verser vos peines. On dit cependant qu’à deux la misère elle-même est supportable encore ! » (Mrs. Aouda) p. 244.
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Si les pauvres gens n'ont pas toutes les joies d'ici-bas, pourquoi leur refuser celle de connaître Homère et Shakespeare, de nommer l'étoile qui les guide sur les océans ou la plante qu'ils foulent à terre ! Le métier viendra assez tôt les prendre à la gorge et les courber sur le sillon ! Qu'au moins leur enfance ait bu à ces sources pures et participé à ce patrimoine commun des hommes !
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C'est le feu du désert qui nous garde :
Nous n'avons qu'un bourreau.
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Vous voudriez placer un vieux renard auprès de ce jeune loup.
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Chef suprême d'un détachement d'avant garde !
C'est la porte ouverte à toutes les imprudences, à toutes les folies ! Un suicide !
Quel sera le sort de ces cent cinquante hommes entre les mains de cet enfant terrible !
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Ce monsieur ne sait pas ce qu'il dit !
Comment aurait il appris l'art militaire dans un bureau du ministère ?
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-Stériles ! répondit-il en s’animant. Croyez-vous donc , monsieur, que ces richesses soient perdues, alors que c’est moi qui les ramasse ?Est-ce pour moi, selon vous, que je me donne la peine de recueillir ces trésors ? Qui vous dit que je n’en fais pas bon usage ?Croyez-vous que j’ignore qu’il existe des êtres souffrants, des races opprimées, des misérables à soulager, des victimes à venger ? Ne comprenez-vous pas ? »
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C'est étrange ! On dirait que le docteur Trifulgas est revenu dans sa propre maison. Il ne s'est pas égaré cependant. Il n'a point fait un détour. Il est bien au Val Karniou, non à Luktrop. Et pourtant, même corridor bas et vouté, même escalier de bois tournant, à grosse rampe, usée de frottements de mains
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Je suis environné de squelettes vivants. Ils n'ont plus assez de voix pour se plaindre.
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Oui! C'étaient des girafes, non des autruches, qui avaient fui dans la clairière ! C'étaient des éléphants qui avaient traversé l'épais taillis! C'étaient des hippopotames, dont Dick Sand avait troublé le repos sous les grandes herbes! C'était la tsetsé, ce diptère recueilli par Bénédict, le redoutable tsetsé, qui fait périr sous ses piqûres les animaux des caravanes!
Enfin, c'était bien le rugissement du lion qui venait d'éclater à travers la forêt! Et ces fourches, ces chaînes, ce couteau de forme singulière, c'étaient les engins du marchand d'esclaves! Ces mains mutilées, c'étaient des mains de captifs!
Le Portugais Negoro et l'Américain Harris devaient être d'accord!
Et ces mots terribles, devinés par Dick Sand, s'échappèrent enfin de ses lèvres :
"L'Afrique ! L'Afrique équatoriale ! L'Afrique des traitants et des esclaves !"
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C'est aux oseurs et non aux audacieux que sourit presque toujours la fortune.
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Le progrès marche, et nous ne voulons pas rester derrière
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On étudie dix ans pour être ingénieur ou médecin, avocat ou conseiller de préfecture, et on voudrait en moins de temps acquérir les connaissances nécessaires pour faire un mari??
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Tout en causant, les deux citoyens dont la postérité pourra regretter de ne connaître ni le nom ni la situation sociale, regardaient entre les mille files du pont les ferry-boats qui sillonnaient le fleuve, les bateaux à vapeur, les chalands, qui le remontaient ou le descendaient, passant sous le viaduc d'amont et les deux viaducs d'aval dont les railroads mettent en communication les deux Etats limitrophes.
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Un tremblement de terre ! s'écria Paganel. Il ne se trompait pas. C'était un de ces cataclysmes fréquents sur la lisière montagneuse du Chili, et précisément dans cette région où Copiapo a été deux fois détruit, et Santiago renversé quatre fois en quatorze ans.
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