Kathleen Karr

Doublé gagnant pour La longue marche des dindes avec le fauve jeunesse 2023 à Angoulême et le prix Jeunesse ACBD 2022.



Ces deux récompenses, les deux principales en bande dessinée jeunesse, jusqu’alors encore jamais attribuées à un même album, m’ont poussée vers cette lecture et j’ai bien fait, car c’est mon troisième cinq étoiles en roman graphique de 2023 !



Simon, orphelin, est considéré comme l’idiot de son village du Missouri. Cependant, son institutrice croit en lui et finit par lui donner son diplôme en lui conseillant de déployer ses ailes. En apprenant que les dindes valent beaucoup plus à Denver, il décide d’en acheter mille et de leur faire traverser trois Etats en marchant pour les revendre à meilleur prix.



Il va rencontrer un vieux muletier ivrogne, un jeune esclave en fuite, une demoiselle dont la famille a été emportée par le choléra. Ce petit clan va affronter de nombreuses péripéties et aura besoin des talents de chacun.



Je n’ai pas lu le roman de Kathleen Karr et ne peut donc pas dire si l’adaptation est fidèle. Pour ce qui est du scénario et du dessin, j’étais curieuse en apprenant que Léonie Bischoff avait réalisé un livre jeunesse, car je n’avais lu d’elle qu’Anaïs Nin sur la mer des mensonges en bande dessinée adulte. Les graphismes sont très différents, très doux, avec beaucoup de mélanges de jaune pour ensoleiller les cases. Le récit présente une véritable épopée de la conquête de l’ouest, en introduisant la dureté de l’esclavage, des réserves indiennes, de la maladie et de la pauvreté.



La grande réussite est sans doute dans la morale de l’histoire, de toujours chercher le meilleur en chacun, de ne pas perdre courage et d’être bienveillant. Une très belle bande dessinée ! Si vous ne lisez qu’un roman graphique jeunesse cette année, à mon sens, Angoulême et l’ACBD ne se sont pas trompés. A découvrir !

1860, Missouri : il est grand temps pour Simon, 15 ans, de quitter l'école pour voler de ses propres ailes. Il apprend que les dindes valent plus chères à l'autre bout du pays. Il décide donc , avec l'aide de son institutrice, Miss Rogers , d'en acquérir 1000 pour les revendre la- bas. Simon devra recruter s'il veut y arriver. Et sur le chemin, il fera de nombreuses rencontres, pas toutes amicales, vous vous en doutez bien...



Je ne connais pas le roman de Kathleen Karr dont ce roman graphique est adapté.

En tout cas, Léonie Bischoff que j'ai découvert grâce à sa bande dessinée sur Anaïs Ninn, m'a encore une fois séduite. Son dessin et ses couleurs sont tout simplement merveilleux et elle a su garder un rythme soutenu au récit , de telle sorte que je ne me suis jamais ennuyée et qu'il m'a été difficile, voire impossible, de lâcher ma lecture.



Simon est un jeune homme admirable, bienveillant, travailleur et persévérant. Son ouverture d'esprit est exceptionnelle.

Jo est vraiment sympathique.

Les autres personnages ont également leurs caractères qui vous feront les aimer... ou pas.



L'histoire est vraiment touchante. Malgré une première approche qui peut paraître naïve, le récit est plus profond qu'on ne pourrait le penser et beaucoup de thèmes sociétaux sont abordés : le pardon, l'indépendance, l'esclavagisme...





Vous le comprendrez donc : la longue marche des dindes est une bande dessinée à lire absolument et qui vous fera passer un excellent moment de lecture.

L’œuvre graphique La longue marche des dindes est adaptée du roman éponyme de Kathleen Karr paru en 1999 en France. Je n’ai pas lu le roman qui a servi de support à l’adaptation, c’est presque une habitude me direz-vous 🤭 Je ne pourrais donc pas juger de la qualité de l’adaptation, mais à première vue, celle-ci me semble très réussie. J’ai pris un très grand plaisir à suivre les différentes péripéties de Simon, un joli récit initiatique, une histoire humaine touchante et incroyable. Une totale réussite et le Fauve d’or jeunesse est totalement mérité.



Léonie Bischoff met en image cette très belle aventure humaine signée Kathleen Karr. J’ai beaucoup aimé son travail d’adaptation ainsi que la mise en image avec de jolies teintes pastels. Les personnages sont tous très intéressants et bien construits, cette longue marche est l’occasion pour eux de se découvrir et de mûrir. Le héros, Simon, n’a pourtant pas grand chose pour lui, il est certes attachant mais guère brillant à l’école et sa situation familiale est précaire et complexe. La vie a été dure avec lui mais il reste d’un optimisme sans faille. Il le lui faut pas grand chose qu’il dévoile complètement ses capacités, juste un petit coup de pouce. Sa bonne fée est Miss Rogers, son institutrice, qui va lui fournir les fonds nécessaires à son périple. Alors, oui, le début de l’histoire est très capitaliste, Simon se procure 1000 dindes à un certain prix et les achemine jusqu’à une ville où il pourra faire un bon bénéfice. Mais évidemment, le périple ne va pas vraiment se dérouler comme il l’avait prévu et les embûches seront nombreuses, tout comme les rencontres qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Je pense notamment à Jo, l’esclave en fuite qui va rejoindre le groupe dans l’espoir de trouver la liberté. J’ai été également surprise par le traitement des dindes par Simon, il les respecte et tient à ce que le voyage se passe le mieux possible pour elles.



Léonie Bischoff met parfaitement en lumière les différentes amitiés qui se développent entre les personnages qui ont tous des parcours de vie qui les rendent atypiques, ils s’enrichissent mutuellement de leur expérience. Ils apprennent à vivre ensemble et à se respecter malgré les différences. J’ai beaucoup aimé les paysages du Kansas, à la fois hostiles, mélancoliques et beaux qui sont parfaits pour l’aventure palpitantes de ces 1000 dindes et de leurs accompagnants. Il y a bien évidemment des méchants, que serait une bonne épopée sans méchants, ils sont détestables à souhait et quelque peu pathétiques, mais ils représentent bien le danger qui rôdait dans ces contrées à cette époque. L’appât du gain balaie toute morale.



Un bien joli album à la mise en page bien pensée où les différentes étapes sont introduites par des cartes montrant ainsi le chemin parcouru par Simon, ses amis et ses dindes. Une œuvre graphique qui offre une belle leçon de tolérance et d’amitié au travers d’un joli récit initiatique. Coup de cœur ❣❣❣
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1860, Missouri. Simon Green se trouve désoeuvré le jour où Miss Rogers, son institutrice depuis de bien nombreuses années, décide de lui donner son diplôme, alors qu'il vient de quadrupler son CE1, pour qu'il passe, enfin à autre chose. Alors, en plus, lorsque l'on vit avec son oncle et sa tante parce l'on est orphelin - enfin de mère, le père ayant disparu de la circulation -, et que l'on ne rapporte rien à la maison, il faut bien trouver quelque chose à faire. Justement, un des éleveurs du coin ne sait pas quoi faire de ses dindes, bien trop nombreuses, qui se vendent une misère, alors qu'à Denver, ces mêmes dindes se vendraient une fortune. Qu'à cela ne tienne : Simon répare une charrette, embauche Bidwell Peece, un ivrogne, comme charretier, achète ses mille dindes à l'éleveur grâce à Miss Rogers, et en route pour le Colorado !



Nouvelle découverte d'une adaptation BD d'un roman dont je n'avais jamais entendu parler en m'intéressant aux graphismes proposés par Léonie Bischoff, j'ai encore eu le nez creux. le style de la dessinatrice n'est pas ce que je préfère - pas assez réaliste, très coloré -, mais il colle ici parfaitement à cette aventure d'un Tom Sawyer vendeur de dindes, qui multiplie les rencontres au fil de son périple, pour le meilleur comme pour le pire, en une épopée moderne rocambolesque menée tambour battant, qui permet aux jeunes adolescents de belles réflexions sur l'amitié, le partage, l'altérité, et de fait sur l'acceptation de soi, et de qualités, parfois insoupçonnées, en chacun.



M'est avis que je vais, quand ma PAL me le permettra - et quand mon fils aura l'âge pour ce genre d'histoires, car je pense qu'elle lui plaira -, lire le roman de Kathleen Karr dont cette bande-dessinée est une jolie adaptation.

Une BD très sympa à lire, illustrations douces et joyeuses de Léonie Bischoff !!!



Nous voici en plein Far West, oú nous suivons Simon Green dans son incroyable épopée. Accompagné de son convoi extraordinaire, il traverse les États Unis. De rencontres en rebondissements, l'esclavage, l'alcoolisme, les notions de respect,... seront traité.



L'envie de ne pas en perdre une miette se ressent tout au long de la lecture!



A mettre entre les mains des enfants peu motivés ou ayant perdu confiance en soi à cause du system scolaire.

Adaptation du roman éponyme de Kathleen Karr, “La longue marche des dindes” a tout pour plaire, et a d’ailleurs reçu le Prix Fauve du public 2021 au Festival d’Angoulême.



L’histoire de ce garçon qui veut faire fortune en menant ses 1000 dindes dans une autre ville est assez loufoque, mais elle est pleine de bons sentiments et d’espoir. Si Simon Green était un cancre à l’école, son institutrice n’entend pas le réduire à cette situation. Elle le soutient dans son entreprise. Elle fait ainsi partie de ces quelques bons profs qui font la différence en valorisant les spécificités d’un gamin plutôt qu’en appuyant une normativité inappropriée dans son cas.



Simon se reconstruit une famille à travers les quelques alliés qui rejoignent son convoi particulier. Il se détache aussi de sa famille biologique, et l’histoire met ainsi en avant le vrai sens de la famille selon moi : des personnes de confiance qui créent un cadre relationnel sécurisé, ce qui n’a pas toujours de lien avec un quelconque sang partagé.



“La longue marche des dindes” revisite avec habileté des thématiques classiques du Nord de l’Amérique : esclavagisme, colonisation des territoires amérindiens… Les personnages féminins sont inattendus et confrontent Simon à son sexisme inconscient.



Tout l’univers de la bande dessinée est magique, dans les situations comme dans le dessin. On traverse les Etats-Unis à travers des illustrations que j’ai trouvées superbes et apaisantes.



Un voyage à la fois porteur et doux, dont je vous recommande la découverte !
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C’est une belle histoire, c’est un beau voyage. On découvre un enfant malin et astucieux et dès le départ on a envie de l’aider pour son voyage. Il va faire des rencontres qui vont changer son regard sur les autres et sur la vie. Il va aussi changer les autres, le muletier tout d’abord un peu alcoolique un peu dépressif qui va reprendre gout à la vie en compagnie de Simon. Ils vont croiser Joséphine, Lizzie et d’autres personnages qui vont bouleverser la vie de chacun. Ils vont tous participer à l’avancée de ces dindes jusqu’à Denver. Le chemin est long mais les rencontres sont nombreuses et toutes apportent leurs lots de surprises et d’apprentissage, apprentissage de la vie et de la société.

Le dessin est superbe, je dirais que les paysages sont magnifiques. Les couleurs sont douces et le trait est léger.

Les planches sont vraiment belles et la dessinatrice nous restituent pleinement les grands espaces de ces contrées éloignées.

Adaptée du roman Jeunesse éponyme, ce roman graphique fait sensation depuis sa sortie, avec raison ! Que vous ayez lu ou non le livre originel, je suis sûre que vous apprécierez autant que moi la beauté des illustrations, mais aussi toutes les émotions positives et l’optimisme sans faille qui se dégagent de cette BD. Amitié, fidélité, confiance en soi et en les autres, justice, tout y est !



C’est l’histoire de Simon, jeune garçon qui vient d’obtenir son diplôme de fin d’école un peu par défaut, dans l’Amérique des années 1860. Simon vit avec son oncle, sa tante et ses cousins depuis la mort de sa mère et la fuite de son père. Il est mal aimé, moqué : on le trouve simplet. Pourtant, lorsque sa maîtresse lui annonce qu’il a terminé sa scolarité, une idée ingénieuse mais un peu folle lui vient : racheter mille dindes et aller les revendre à Denver, soit l’autre bout du pays pour lui…Commence alors pour notre jeune héros un voyage initiatique fait de bonnes comme de mauvaises rencontres. Jamais découragé longtemps, Simon est bien déterminé à parvenir au bout de son chemin.



Un immense coup de cœur graphique : rejoignez vite, vous aussi, la longue marche des dindes !
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On aime :

- la douceur des dessins et le choix de la palette de couleurs

- l'humour et la tendresse de l'histoire

- les personnages attachants

- le message transmis aux lecteurs : croire en ses rêves et tout mettre en oeuvre pour les réaliser !



Coup de coeur !

Simon est un jeune garçon américain du XIXe siècle qui se lance dans une drôle d'aventure : traverser les États-Unis avec 1000 dindes afin de faire fortune et sortir de sa condition. Visiblement, les dindes valent 5 fois plus chères de l'autre côté du pays et Simon a de la motivation et est plus malin qu'il n'y paraît. Sur sa route, il fera de nombreuses rencontres...



Petit coup de coeur pour ce roman graphique jeunesse de Léonie Bischoff qui, en plus d'être très agréable à l'oeil, est hyper touchant. Simon est un personnage attachant, tout comme ses compagnons d'infortune qui vont progressivement l'accompagner.



L'aventure semble drôle, avec toutes ces dindes qui glougloutent, mais il y a un fond un peu plus sérieux dans cette histoire où l'auteure évoque également l'esclavage, les conditions de vie difficile aux États-Unis à cette époque et le traitement réservé aux tribus indiennes.



J'ai adoré cette lecture et ça m'a donné envie de découvrir le roman de Kathleen Karr dont est issue cette BD.

Dans le Far-West, Simon, un enfant un peu simplet doit quitter l'école. Comme sa maîtresse dit toujours que tout le monde a un talent, il réfléchit bien et a une idée : faire traverser le pays à un troupeau de 1000 dindes pour les vendre à Denver, où il gagnera beaucoup d'argent. Pour ce projet un peu fou, il va rencontrer des personnes à l marge, comme lui, et aussi malheureusement des personnes malintentionnées... Une BD d'aventures jeunesse qui aborde des thèmes intéressants, les personnages sont hauts en couleur et les dessins nous font voyager !

Adaptée du roman éponyme de l'américaine Kathleen Karr, cette bd présente le voyage hors du commun du jeune Simon à travers l'ouest américain.

Dès les premières pages, on situe facilement le contexte historique du far west et la personnalité un brin naïve du personnage principal.

Tout comme les individus qu'il va rencontrer au cours de son périple, on se prend rapidement d'affection pour ce jeune garçon pas comme les autres et pour son pari risqué de faire voyager 1000 dindes à travers plusieurs états pour les vendre.

La bd est découpée en plusieurs parties, permettant de fluidifier le récit et les différentes étapes de ce voyage.

Côté dessin, j'ai beaucoup aimé le dessin de Léonie Bischoff dont je découvre le travail. Les expressions des visages sont facilement identifiables et les couleurs jouent un rôle important dans l'atmosphère qu'elle a réussit à créer.

Pas étonnant qu'elle est remportée le Fauve Jeunesse à Angoulême cette année.
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Quelle épopée à travers les États-Unis du 19ème siècle ! Je ne connaissais pas le roman de Kathleen Karr dont est tiré le scénario palpitant de cette BD.

Simon, 15 ans et pas très doué à l'école, tient le rôle principal de cette aventure rocambolesque où il est question de faire parcourir 1000 km à un troupeau de 1000 dindes dans le but de faire un sacré bénéfice. D'autres personnages tout aussi sympathiques viendront le rejoindre au cours de ce voyage initiatique pour en faire une aventure humaine émouvante.

Les couleurs de Léonie Bischoff nous plongent brillamment dans l'atmosphère du désert et des Rocheuses. C'est tendre et joyeux à la fois.

@La longue marche des dindes BD est une bande dessinée issue du roman jeunesse éponyme de Kathleen Karr, paru en 1999. On retrouve Simon Green, cancre avéré, auquel l'institutrice octroie un diplôme de fin d'étude. Il passe pour le « simplet » du village mais il va faire ses preuves … Il a le sens des affaires.

Il s'improvise turquey-boy et non cow-boy et s'apprête à faire son troupeau de … dindes, si si, parcourir plus de 1000 km pour rejoindre Denver, où il espère revendre ses bestiaux à bon prix.

Commence alors le voyage d'une caravane digne d'un western, des plus mouvementé. Simon est accompagné d'un muletier et d'un chien. La petite troupe va, au fil de du chemin, faire les rencontres habituelles du genre : de méchants bandits, des indiens compréhensifs, des soldats miliciens et esclavagistes mais aussi Jo, esclave qui a pris la poudre d'escampette et Lizzie, jeune femme qui a perdu sa famille et sa maison suite à une attaque de son village.

Les illustrations en général, aux couleurs pastels, sont très agréables et de qualité. Celles qui représentent des scènes de nuit, au camaïeu de mauves sont particulièrement réussies. Les vignettes sont bien lisibles et abordables dès l'âge de 10/11 ans.

Je peux dire que cette BD est plutôt réussie. Pourtant deux éléments du scénario m'ont vraiment ennuyée. le premier, le fait que le premier bandit soit très proche de Simon m'a paru non approprié. le second, le sentiment amoureux développé par Simon pour la femme blanche plutôt que la femme noire m'a dérangée…Il ne me semble pas que cela existait dans le roman initial.

J'en ai entendu tellement de bien que j'ai été un peu déçue : c'est le risque de lire des bouquins très médiatisés plusieurs mois après leur sortie !



C'est néanmoins une très belle bande dessinée, qui véhicule de belles valeurs et d'importants messages, que je ne manquerai pas de recommander en librairie !



Les illustrations sont belles et douces, on reconnait aisément le travail de l'illustratrice.
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Je découvre le beau roman de Kathlenn Karr par la version très joliment dessinée par Léonie Bischoff : une aventure entre Missouri et Kansas, l'été 1860, avec des gentils qui sont émouvants et des méchants qu'on aime voir perdre. Une aventure d'amitié qui aborde l'esclavage et les Indiens dans les réserves, la solitude et la mort sans rien édulcorer mais en gardant une atmosphère de bienveillance réjouissante.

Missouri, 1860, Simon se lance dans le commerce des dindes, il part pour un long périple avec un troupeau de 1000 bêtes, du Missouri jusqu’à Denver dans le Colorado où les bêtes lui rapporteront plus. C’est un voyage initiatique, dans l’esprit des romans de Mark Twain, Simon va faire des rencontres, certaines bénéfiques, d’autres moins, il va découvrir la vie et se forger un caractère. Le dessin est doux, l’histoire positive, mais non dénuée de moments durs, les personnages sont très attachants, vraiment bien campés. Ça fait parfois du bien de lire des récit positifs, quand c’est bien ficelé comme ça, et chargé d’émotions, sans grandiloquence ni exagération, juste bien dosé. Je me suis pris au jeu, c’est une bien belle histoire.

Missouri, 1860. Considéré par tous comme un benêt, Simon se voit offrir son diplôme par son institutrice qui lui demande de bien vouloir renoncer à l’école et l’encourage à aller voir le monde.

Dans sa région les dindes ne valent rien tellement elles sont nombreuses. Elles peuvent cependant rapporter gros si on parvient à les vendre à Denver où les gens ont faim. Mais cela prend des mois de parcourir à pied les 1000 km jusque là bas. Pourtant Simon est sûr que là se trouve son destin. Il recrute un muletier et ils partent convoyant les volatiles pour un périple extraordinaire au cours duquel ils feront de nombreuses rencontres, pas toujours bienveillantes. Ces rencontres seront l’occasion d’aborder des thématiques propres aux États-Unis du XIXe : esclavagisme, racisme, pauvreté, peuples indigènes, etc.



Je n’ai pas lu le roman original de Kathleen Karr dont est tirée cette histoire mais je n’ai pas ressenti de manque comme sur certaines adaptations où l’on peut perdre la profondeur du récit.

Cette histoire n’est pas joyeuse mais transmet des valeurs de tolérance, de bonté et de détermination. Elle montre surtout que les benêts ne sont finalement pas ceux que l’on imagine...



Ne cherchez pas à retrouver les aquarelles colorées qui ont fait le succès de la précédente BD de Léonie Bischoff - Anaïs Ninn - car son style graphique s’exprime ici différemment ; le dessin tendre et expressif rend la lecture particulièrement agréable.



Une chouette lecture que cette BD qui a obtenu le prix jeunesse au festival d’Angoulême cette année.

Sublime adaptation du roman de Kathleen Karr par Léonie Bischoff, cette bd a obtenu le prix Fauve jeunesse au festival d'Angoulême 2023.



Missouri, années 1860, Simon Green quitte l’école avec pour projet de faire fortune en convoyant 1000 dindes à travers le pays jusqu’à Denver où, paraît-il, elles se vendent à prix d’or. C’est donc un road trip façon voyage initiatique dans lequel on embarque, rencontrant tout un tas de personnages hauts en couleur et attachants qui forment une joyeuse équipe. D’aventures en découvertes, l’adaptation de ce roman m’a fait pensé à Tom Sawyer et c’est avec délice que j’ai suivi les pérégrinations de cette joyeuse bande qui sait tirer avantage de toutes les situations.



Quelle chouette BD ! Tout y est formidable : l’histoire, les personnages, les messages et les dessins !

Ce titre m'a tout de suite fait sourire lorsque je l'ai croisé en librairie, du coup je n'ai pas hésité à l'emprunter à la médiathèque.

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Sous ce trait d'humour, se cache une thématique forte et importante : le talent que nous possédons tous et qu'il suffit de trouver en nous.

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Ainsi Simon va se lancer le pari fou d'acheter 1000 dindes et de les faire traverser le pays pour aller les vendre plus cher et se faire une belle plus value.

Son chemin sera semé d'embûches mais aussi de belles rencontres qui vont le faire grandir d'un coup. Un chemin semé d'embûches mais oh combien enrichissant.

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L'amitié, les premiers émois, la différence, le respect, la famille...autant de valeurs transpire de ce graphique aux illustrations magnifiques pleines de couleurs et de poésie. Nous sommes plongés dans l'Amérique des indiens et des chercheurs d'or.

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Son talent est au bout du chemin, après réflexion Simon prend la route et fais confiance au destin qui sera le guider.

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Leonie Bischoff signe une superbe adaptation du roman de Kathleen Keer, paru à l'école des loisirs.