AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Kathleen Karr (128)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La longue marche des dindes

Après sa superbe biographie dessinée de l’écrivaine américaine Anaïs Nin sur la mer des mensonges, Léonie Bischoff s’est attelée à l’adaptation du roman jeunesse de Kathleen Karr (L’École des loisirs, 1999). De son trait ici plus classique, différent de celui de son livre précédent, elle magnifie cette épopée américaine.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
Commenter  J’apprécie          00
La longue marche des dindes (BD)

Ce très joli roman graphique est l'adaptation d'un roman jeunesse prenant pour cadre l'Amérique de 1860. Simon est un orphelin débrouillard qui va se lancer dans les affaires en achetant un cheptel de 1000 dindes pour les revendre 1000 km plus à l'Ouest… c'est le début d'une grande aventure à travers les Grandes Plaines jusqu'aux Rocheuses. Sur la route, Simon sera confronté à de nombreux dangers, mais trouvera aussi des compagnons de voyage pour l'épauler ; des personnes brisées mais qui trouveront en Simon un ami qui les aidera à retrouver goût à la vie.



Cette BD permettra aux jeunes lecteurs de découvrir une Amérique crédible et non pas fantasmée ; où les problèmes de sociétés sont bien présents mais atténués par un dessin tout en douceur, un scénario entraînant et des personnages attachants.
Commenter  J’apprécie          110
La longue marche des dindes (BD)

Un magnifique hymne aux cancres. À mettre entre les mains de tous les gamins pour qui la ligne droite ne constitue pas nécessairement le meilleur chemin.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
Commenter  J’apprécie          00
La longue marche des dindes (BD)

Cette BD adaptée d'un roman du même nom est une pure merveille.



Tant sur le plan graphique que les couleurs et les personnages, tout est en symbiose totale.



Je l'ai acheté sans savoir que c'était une adaptation. La couverture m'a séduite et le titre aussi.



J'adore ce genre d'histoire où on a le sourire tout au long de la lecture. Pas parce que c'est niais ou beau. Parce que c'est attendrissant, bien pensé et écrit.



La tête de Simon est trop jolie.



Je suis rarement déçue en lisant une BD de "Rue de Sèvres".



Une fois de plus je valide.



À lire, peut-être après avoir lu le roman jeunesse d'où est issue cette BD? publié à l'Ecole des Loisirs.
Commenter  J’apprécie          80
La longue marche des dindes (BD)

J’avais besoin d’apaisement, et cet album adorable était dans ma PAL. Nous avons donc passé ensemble un agréable moment… Cette BD est l’adaptation du roman éponyme de Kathleen Karr, déjà publié chez l’Ecole des loisirs (que je ne connaissais pas). Son illustratrice, Léonie Bischoff, a été récompensée en 2021 pour son Anaïs Nin au FIBD d’Angoulême… Alors que Simon est gentiment poussé hors de son école par son institutrice, et encouragé à « déployer ses ailes », lui vient l’idée bien ambitieuse d’acheter les mille dindes de Mr Buffey pour les vendre à Denver, où apparemment elles vaudraient vingt fois plus cher. Le problème est que cette ville est à plus de mille kilomètres de là. Cela n’arrête pas Simon, déterminé. Il recrute un muletier et, de rencontres en péripéties, va vivre le voyage le plus extraordinaire et dangereux de sa vie… J‘ai beaucoup aimé suivre Simon dans ses aventures, pendant cet été 1860, aux Etats-Unis, accompagner ses espoirs, ses engouements, ses déceptions, et ses joies. Le récit déboulonne avec espièglerie quelques clichés. Aucun des personnages ne s’avère en effet avoir les réactions attendues, du muletier ivrogne, compagnon fidèle, aux indiens rencontrés, pacifiques et intéressés par l’élevage des dindes. Ce livre est un bel album jeunesse, plein d’humour et de tendresse, qui croit à la détermination et à la poursuite de ses rêves, à offrir largement autour de soi.



Commenter  J’apprécie          90
La longue marche des dindes (BD)

Le jeune Simon Green use en vain ses culottes sur les bancs de l'école. Il n'arrive ni à fixer son attention ni à s'intéresser aux cours. Sa famille, soit les oncle et tante qui ont accueilli cet orphelin, le considère comme un benêt bon à rien. Mais, de son côté, Miss Rogers, l'institutrice, décide de lui accorder son diplôme, car il est temps pour lui de « déployer ses ailes ». Simon est perplexe. Personne ne semble vouloir de lui.

Miss Rogers l'encourage pourtant : « Je crois que chacun ici-bas a un talent. »

Simon imagine alors un projet fou dont rien ni personne ne pourra le détourner.

J'aime beaucoup le style de Léonie Bischoff dont j'ai lu avec grand plaisir les belles adaptations de Camilla Läckberg ainsi que le superbe « Anaïs Nin ».

Aussi, lorsque j'ai découvert cette nouvelle production, je n'ai pas hésité longtemps.

C'est à un livre pour la jeunesse que s'attaque cette fois avec brio notre auteure, qui se charge seule de tout le travail : scénario, dessin, couleurs. Les leçons que l'on peut en tirer ne sont donc pas très compliquées, mais je connais beaucoup d'adultes qui feraient bien d'en prendre de la graine.

Bien sûr, le conseil le plus évident est de ne pas avoir d'a priori ni de juger les gens sur la mine.

Au premier abord, Simon passe pour un idiot. Aussi, lorsqu'il parle au fermier de son immense troupeau de dindes, il ne récolte que récriminations : les volailles sont trop nombreuses, il est impossible de les vendre, elles mangent comme des ogresses et risquent de ruiner leur éleveur, bref, celui-ci n'a qu'une idée en tête : s'en débarrasser. Mais, lorsque Simon propose de les lui acheter, c'est une autre affaire : soudain, leur valeur augmente en flèche.

Même constat dans sa famille. Il a élevé au biberon et dressé des mules qu'il est seul à pouvoir faire obéir. Quand il les revendique, les cousins qui, jusque là n'en avaient que faire, ne veulent pas les lui donner. Chacun tente de le rouler. C'est facile (pensent-ils) puisqu'il s'agit d'un demeuré.

Mr Peece vit la même situation. Pour le monde qui l'entoure, ce n'est qu'un ivrogne, raté et fainéant. Mais Simon saura le transformer, lui qui n'a pas perdu une miette de la leçon de Miss Rogers. Il suffit de trouver le talent caché de chacun. L'un concocte, avec les maigres moyens du bord, des « délices culinaires », l'autre sait pêcher et chasser, et même transformer un simple bout de bois en flûte d'où sortent des mélodies enchantées.Ou encore une autre a l'art de tirer des plantes du chemin remèdes ou produits d'entretien.

On découvrira la ténacité et la persévérance, les qualités de ceux que la société rejette : esclave en fuite, indiens, fille et même Emmett, le petit chien.

Au cours de ce long voyage, Simon croisera bien des personnages surprenants. Nombreux sont ceux qui essayeront de l'escroquer, se fiant à son air niais et bonasse. Mais le garçon a plus d'un tour dans son sac.

Sa route est divisée en trois étapes qui feront traverser à son étrange troupe Missouri, Kansas et Colorado.

Il n'y a pourtant pas beaucoup de paysages. Léonie Bischoff a plutôt mis l'accent sur ses personnages, dont les traits, bien que simples, sont très expressifs, surtout en raison de leurs immenses yeux.

Le découpage est assez traditionnel, on rencontre pourtant, ici ou là une planche entière dédiée à une vue d'ensemble et même un impressionnant dessin qui en occupe deux en vis-à-vis.

Ce que j'ai préféré, ce sont les couleurs très variées, tendres et joyeuses. Parfois, au début de l'histoire notamment, les teintes sont très claires, lors de la transaction avec le fermier, par exemple. Elles sont vertes pendant le repas avec les cousins, bleues ou violettes pendant la nuit, mais Léonie Bischoff sait exploiter habilement toutes les ressources de sa palette.

J'ai adoré cet album.
Commenter  J’apprécie          70
La longue marche des dindes (BD)

Le coup de cœur est renouvelé avec cette adaptation BD très réussie qui met en avant un sujet qui m'est très cher: chaque personne a un talent propre.



Simon est considéré comme "simplet" parce qu'il n'est clairement pas fait pour l'école. Malgré la bienveillance de son institutrice, Simon n'arrive pas à progresser. L'école telle qu'on l'entend n'est pas adaptée pour lui.

Simon est une personne douce et gentille qui ne voit pas le mal. Oui, Simon est candide mais ce n'est pas un idiot, il sait parfaitement ce qu'il faut faire ou non, ce qui est bien et ce qui est mal.

Simon décide de se lancer dans une grande aventure pour faire fortune. Il va revendre un troupeau de mille dindes en traversant l'Amérique d'Est en Ouest. Tout le monde se moque de lui mais Simon croit en son rêve et surtout, il a pensé à tout. Son ancienne institutrice va lui prêter de l'argent pour l'aider car Simon a un projet solide et elle est persuadée qu'il peut réussir.

Commence alors un road trip surprenant où le jeune garçon va croiser la route de nombreux personnages pas forcément très fréquentables...

Saura-t-il se protéger et protéger ses dindes? Réussira-t-il son pari fou?



J'ai trouvé que la bande dessinée respectait les temps forts du livre et qu'elle mettait en avant exactement ce qui devait l'être. Je l'ai trouvée émouvante et les dessins sont parfaitement en adéquation avec le contenu. Simon est un petit bonbon, un garçon vraiment attachant qui voit le positif en chacun et ne porte aucun jugement. Malgré tout ce qu'il subit, malgré toutes les moqueries, il reste droit et c'est un vrai héros. Il incarne la bonté et un personnage comme lui est une vraie bouffée d'oxygène !

L'objet livre est très qualitatif et je pense que cette histoire devrait être mise entre toutes les mains !
Lien : https://parfumsdelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          20
La longue marche des dindes (BD)

Adaptant le roman éponyme de Kathleen Karr, Léonie Bischoff propose de (re)découvrir les aventures de Simon, un adolescent considéré comme l’idiot du village, dans le convoyage à pieds d’un millier de dindes entre l’Etat de Missouri et la ville de Denver dans le Colorado.



Nous avions adoré le roman, nous avons aimé la bande dessinée. Il faut dire que le trait de Léonie Bischoff est soigné et a su parfaitement s’adapté à l’univers sauvage des grandes plaines américaines. Si j’aurais aimé retrouver une mise en couleurs plus réaliste et le trait d’Anaïs Nin, je ne peux nier que ses illustrations s’accordent parfaitement avec le ton générale du récit et son public cible, à savoir les enfants.



La mise en page sort des cases, offrant des plans larges sur les paysages qui subliment vraiment l’ensemble. Le chapitrage en « étape de voyage » dynamise un peu plus le récit, rythmant l’avancée des héros dans leur aventure. Si l’ensemble est parfaitement réussi et maitrisé, le changement de sexe du personnage de l’esclave Jabeth, devenue une Jo(séphine) me laisse perplexe. En effet, cela soulève un questionnement sur la place des femmes dans cette société machiste qui répond d’avantage à notre époque qu’à celle dans laquelle évolue les personnages.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
Commenter  J’apprécie          30
La longue marche des dindes (BD)

Quant à l’histoire, elle est assez amusante et délivre un message de générosité. C’est une aventure pleine de bons sentiments, qui saura parler aux enfants, qui se diront qu’il faut essayer de réaliser ses rêves, relever des défis et tenter ce auquel on croit. Un bel album, à l’histoire simple, mais bien développée, qui saura plaire aux jeunes lecteurs.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          00
La longue marche des dindes (BD)

Une belle et positive histoire qui se déploie sur la longueur (144 pages), par les pinceaux doux et lumineux d’une artiste qui affirme, album après album, une belle maîtrise narrative.
Lien : http://www.bodoi.info/la-lon..
Commenter  J’apprécie          00
La longue marche des dindes (BD)

Adaptation d'un classique de Kathleen Karr que je ne connaissais pas, "La longue marche des dindes" est une BD lumineuse.



Pourtant le sujet n'est pas gai. Un orphelin maltraité par la famille qui l'a recueilli (son oncle, sa tante et ses cousins) et considéré comme un idiot par les habitants de son village décide de prendre son destin en main.

Ayant entendu dire que les dindes, très nombreuses dans son Missouri natal, se vendent à prix d'or à Denver, il entreprend d'effectuer le trajet de 1000 kilomètres avec 1000 dindes. À pieds évidemment, car nous sommes en 1860.



Les rencontres seront nombreuses. Parfois heureuses, parfois non.

L'occasion pour Simon de découvrir le contexte social de son époque (esclaves, abandon de famille sans état d'âme, traitement des indiens, place des femmes...) et de prendre de l'assurance pour s'ouvrir aux autres.



Les dessins sont très doux, les paysages magnifiques. Et Léonie Bischoff s'est manifestement fait un plaisir d'animer toutes ces dindes.

Merci à l'Ileauxtresors pour cette jolie découverte !
Commenter  J’apprécie          110
La longue marche des dindes (BD)

Chez mon libraire préféré, de passage juste pour saluer, je suis tombée sur cette BD au rayon jeunesse qui m’a de suite attirée. Pour moi et pour ma fille de 11 ans ! Je ne connaissaisas le livre mais connaissais Leonie Bischoff puisque j’avais lu et aimé Anais Nin. Ma fille l’a dévorée la première puis à mon tour de découvrir cette alléchante aventure. Pas déçue du tout! La naïveté du dessin porte haut les dialogues et l’histoire dans laquelle les méchants sont perdants... et dans laquelle on aime et respecte les animaux. Dois je en outre confier que le chien me fait vraiment penser à Haïku notre chienne, pur corniaud... j’ai hâte d retrouver Leonie Bischoff chez les adultes ou la jeunesse
Commenter  J’apprécie          20
La longue marche des dindes (BD)

... Une expédition qui ne sera pas de tout repos mais Simon est méticuleux et organisé, il a foi en sa bonne étoile pour réussir ! Léonie Bischoff a illustré avec énormément de talent l’histoire de Simon. J’ai adoré la redécouvrir sous cette nouvelle forme et mettre des images sur ce voyage. Les couleurs utilisées sont chaudes et douces et elles donnent beaucoup de vitalité à l’histoire. Je ne peux que vous conseiller cette bande dessinée si vous aviez adoré le roman ou si vous désirez tout simplement découvrir l’épopée de 1000 dindes à travers l’Amérique !
Lien : https://booksetboom.blogspot..
Commenter  J’apprécie          20
La longue marche des dindes

Des dindes pour un western savoureux avec le volatile fétiche des Américains.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
Commenter  J’apprécie          00
La longue marche des dindes (BD)

Super! Une histoire réjouissante, drôle, maline et attendrissante, de belles couleurs pastel et un dessin un peu enfantin. C'est une véritable épopée à travers les Etats Unis vers Denver au Colorado à laquelle nous participons, trois états traversés avec courage et détermination: les bonnes et les mauvaises rencontres , les paysages de l'Ouest mais toujours avec l'optimisme magique du personnage principal adorable. N'hésitez pas à partir à l'aventure avec les dindes, glouglouglou
Commenter  J’apprécie          20
La longue marche des dindes (BD)

Une très belle aventure humaine, incroyable et touchante qui signe là un coup de coeur imprévu et un grand bravo à toux ceux qui ont participé à ce beau projet qui a su faire palpiter mon coeur, et lui réserver bien des surprises, des incertitudes. Autant d'espoir que de doutes, cette envie de les voir réussir. Nous marchons à leurs côtés, avec bien sûr un certain nombre d'imprévues et quelques palpitations cardiaques plus de l'énervement face à certains personnages. Mais il y a aussi de très belles choses, et surtout des gens différents qui mènent un projet à bien ensemble et trouvent leur place dans le monde.

Souvent intéressée par les parutions de Rue de Sèvres, une couverture et un titre assez étrange, une histoire qui elle sait donner envie et intriguée, alors si on la tentait cette aventure ?

Nous sommes au Missouri, été 1860.

De quoi passer un bon moment c'était prévu, et ça était le cas, être si touchée et transportée, ça était la surprise. A part ce qui a déjà été mentionné, ajoutons un respect des animaux qui font du bien et ils le rendent bien, ça m'a ravi. Ce n'est bien sûr pas le cas de tout le monde.

Un dessin plaisant, qui sait nous transporter dans les différents lieux et atmosphère, là où c'était le mieux c'est bien sûr en pleine nature, avec un fond comme ensoleillé sur la couverture, et cette marche des dindes, c'est impressionnant. Un troupeau hors du commun.

Cette bande dessinée est tiré du roman du même nom et ainsi née de l'association entre Kathleen Karr et Léonie Bischoff. Nous finissons, avec le sourire aux lèvres d'ailleurs, je vous rassure.

Léonie Bischoff a assuré toute l'adaptation : scénario, dessin et couleurs. Kathleen Karr est l'autrice du roman, celle à l'origine de cette histoire.

Pour en savoir un peu plus, nous faisons la connaissance de Simon. Un jeune homme attachant, mais qui ne réussit pas à l'école, et avec une situation familiale complexe et pas très bien accueilli. Il sait toucher nos coeurs.

Miss Rogers est une super institutrice qui le pousse à déployer ses ailes, l'écoute, croit en lui, croit dans le fait que chacun est doué dans quelque chose.

Simon qui nourrit une certaine réflexion, tente de calculer, sait quand même s'imposer quand il le faut, se lance dans un projet pour son futur, c'est ainsi qu'il va entamer une longue marche des dindes.

L'objectif est d'amener celle-ci ailleurs où elles pourront mieux se revendre et faire du bénéfice, mais c'est loin. Parfait il est libre cet été.

Il ne partira pas seul, et sera rejoint au cours de son périple par d'autres personnes qui portent chacune leur passif. Il va falloir trouver comment les faire participer si elles veulent rester. En dehors de cela, ce sera des moments à part, apprendre à vivre ensemble, se respecter, voir les bonnes surprises que certains peuvent réserver, mais le contraire aussi. Il va y avoir des obstacles de taille et intéressants. Je vous laisse le plaisir de la découverte.

L'album est séparé en différentes étapes avec une carte montrant leur chemin. Certaines planches sont tellement belles.

N'est pas dinde qui l'on croit et on a tous quelque chose en nous. Qui est prêt pour cette aventure ?

A ne pas rater si possible.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
Commenter  J’apprécie          40
La longue marche des dindes (BD)

Nos attentes étaient immenses : la rencontre de l'épatant roman de Kathleen Karr et du talent de la dessinatrice de Léonie Bischoff, découverte avec Anaïs Nin, ne pouvait que nous enthousiasmer. Et bien yee-haw, ces pages joyeusement palpitantes ont été absolument à la hauteur !



Dans le Missouri des années 1860, les dindes ont tant pondu qu'elles ne valent plus rien. Qu'à cela ne tienne : Simon Green compte bien faire fortune en conduisant un convoi de mille volatiles jusqu'à la ville florissante de Denver où on se les arrache pour au moins cinq dollars pièce. Seul détail, le chemin de fer n'existe pas encore et le voyage de 1000 km devra donc se faire… à pied. le Far West lui réserve une bonne dose d'aventures. Et des rencontres inoubliables.



Mes moussaillons et moi avions beau déjà connaître l'histoire, nous avons parcouru cette BD avec un ravissement intact. Léonie Bischoff donne délicieusement forme et couleurs au décor digne des livres de Mark Twain : une Amérique peuplée de chercheurs d'or et d'Indiens, de brigands et d'exploiteurs d'esclaves, de fermiers affamés et de chasseurs de bisons. Les personnages sont particulièrement bien croqués et expressifs. Simon, qui a le courage de persister sur sa voie en dépit des étiquettes qui lui collent à la peau, est irrésistiblement sympathique mais ses compagnons de route ne sont pas en reste. Et que dire des dindes que Léonie Bischoff dessine avec une jubilation communicative ? Impossible de ne pas se passionner pour leur folle équipée que l'on suit carte à l'appui.



Coup de coeur : on glousse de plaisir en espérant retrouver très bientôt Léonie Bischoff au rayon jeunesse !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
Commenter  J’apprécie          513
Jeunes et dangereuses

Pas de salamalecs, on pourrait croire que mes dernières lectures ont toutes été bonnes, de quoi vous détrousser de vos économies de l'été, etc.



C'est prouvé, on peut tomber sur un truc fade, qu'envoie rien de bandant. J'imagine que dans deux mois on me demandera "t'as déjà lu ce bouquin ?" et l'effort sera rude pour s'en rappeler.



Quoique. Vu ce que ça promettait, je m'attendais sûrement à un truc qu'allait m'exploser le poitrail, un coup de poing dans les dents, aromatisé au bourbon et à la poussière d'or.



Quand on me met sous les yeux un bouquin qui raconte l'histoire de six frangines, élevées dans un ranch qui tombe en ruine, et dont la dernière ferait pisser dans sa culotte le premier garçon réussi. Moi je dis, ENVOIE.



Enfin de la littérature jeunesse qui sent Causette (le magazine, pas l'autre).



Assaisonné d'une morale à deux balles, d'un côté mélo grâce aux parents sans le sou qu'essayent de s'en sortir par tous les moyens mais qui par faute de malchance se retrouvent à obliger leurs filles à attaquer des diligences dans ce bon Texas raciste et puritain.



Je passe sur le fait que les gonzesses se déguisent en fanatiques texanes, évoquant sans problème un rapprochement au KKK, que le bouquin en plus de perdre en peps a été bizarrement traduit, ajoutez quelques fautes, des coquilles et on obtient le premier livre de l'Ecole des Loisirs qui me déçoit vraiment.



Comme quoi suffit pas d'une couverture et d'un quatrième de couv', pour le reste si y'a des curieux allez-y. Moi j'laisse béton. Jeunes et dangereuses, le livre dont on peut (très bien) se passer.


Lien : https://www.instagram.com/lo..
Commenter  J’apprécie          00
La caverne

C'est un roman sans prétention que La Caverne, écrit par une auteure qui a découvert qu'elle aimait écrire pour la jeunesse.



Christine, ses deux frères Michaël et William, et leurs parents vivent dans une ferme sur un lopin de terre dans les collines du Dakota du sud. La terre serait bien située, au pied des collines, dans la vallée où coule le Cheyenne, rivière locale, si ce n'est que depuis trois ans sévit une terrible sécheresse. La situation devient critique : Christine, âgée de 13 ans, et son frère Michaël qui est asthmatique, ont dû arrêter l'école depuis longtemps. C'est un regret pour Christine, qui aimait sa maîtresse et les livres de l'école ; désormais elle aide ses parents, et quand elle peut s'échapper, elle explore les collines.



Ainsi découvre-t-elle par hasard une grotte, baignée par un ruisseau souterrain, et même un étang où nagent de curieux poissons aveugles et blancs. Elle reste discrète sur sa découverte, et n'y amène que Michaël, à qui l'air plus humide permet de mieux respirer et peu à peu de se fortifier. Christine est convaincue qu'il faut garder l'endroit secret, car ses bienfaits et ses beautés ne sont pas destinés à être utilisés, voire pillés. Elle est réellement tiraillée par rapport à ses parents, et, ne parvenant pas à se décider, elle fait jurer le secret à son frère.



Le père de Christine est décidé à partir en Californie, quitte à ne plus être son maître et à travailler dans les grands vergers. Il faut échapper à la pauvreté et retrouver des conditions de vie décentes. Pourtant, ni son épouse, ni les deux grands, n'ont envie de quitter la maison et leurs collines. Ils voudraient au contraire planter un jardin, et faire pousser des légumes. Nous sommes en 1930, historiquement juste au moment de la crise et de la Grande Dépression.



Alors que les événements se précipitent, qu'ils sont en butte à la violence des éléments, comment Christine parviendra-t-elle à concilier son secret et la nécessité d'aider sa famille, alors que son père se fait plus pressant ? Saura-t-elle trouver et garder son autonomie, et persuader ses parents d'attendre encore un peu, avant la pluie ?



J'ai apprécié ce roman facile à lire, avec une réserve : quelque chose sonne faux dans le contrat de lecture. On s'attend à un roman fantastique, il est pourtant très ancré dans la vie quotidienne de cette famille ; l'aspect historique est prégnant, pourtant le récit reste assez général, hormis quelques notations géographiques. Des temps forts ponctuent le roman, pourtant l'action semble un peu à la traîne, je n'ai jamais été vraiment entraînée par ce qui se déroulait. Même les personnages restent un peu flous et indécis, dans un flottement comme une brume de chaleur sur la plaine, alors qu'on guette la pluie, en se demandant si on ne va pas faire une sieste.
Commenter  J’apprécie          182
La longue marche des dindes

Il s'appelle Simon, il a 15 ans, et il a une confiance absolue en sa maîtresse Miss Rogers malgré le fait qu'elle l'est maintenu quatre années en CE1. Alors quand cette dernière lui accorde « enfin » son diplôme et lui fait comprendre qu'il est temps qu'il prenne sa vie en main en « déployant ses ailes » et qu'il apprend qu'un de ses voisins ne sait que faire de ses 1000 dindes bronze qui ne valent que 25 cents à l'unité tellement il y en a à profusion dans le Missouri alors qu'à 1000 kilomètres à Denver elles en vaudraient 5 dollars l'unité car les gens manquent de tout, il voit là une occasion de s'émanciper.

On est à l'aube du 19ème siècle, c'est la conquête de l'Ouest aux États-Unis et certaines villes commencent tout juste à se développer.

C'est d'autant plus important que Simon comprend bien qu'il n'a pas sa place dans sa famille. Élevé par sa tante et son oncle depuis le décès de sa mère il y a dix ans et la disparition de son père, il sent bien qu'ils ne le font pas par bonté et il est la cible constante des moqueries de ses cousins. Simon a beau avoir selon son entourage une cervelle de paon, son coeur lui indique bien souvent les bonnes réponses et l'amène à bien cerner en qui il peut avoir confiance et de qui il doit se méfier. Alors avec l'aide de Miss Rogers il prépare son projet, répare un vieux chariot qui appartenait à sa mère, achète les dindes avec les économies de Miss Rogers et propose à Bidwell, l'ivrogne du village, rejeté par tous de se joindre à lui pour conduire les rênes de la caravane. C'est décidé, il amènera les 1000 dindes à Denver !

Lourd de leur passé Simon et Bidwell prennent la route et rencontrent très rapidement Jabeth, jeune esclave en fuite. Ce trio dépareillé mais au grand coeur va être uni face à tous les dangers qui menacent leur route et leurs dindes.

Un roman à l'écriture enjoué bien agréable à lire dès 10 ans basé sur des faits historiques puisque les camions et trains à bestiaux n'ont pas toujours existés !

Commenter  J’apprécie          120




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Kathleen Karr (754)Voir plus

Quiz Voir plus

L'école des femmes - Molière

Qui est Agnès pour Arnolphe ?

Sa nièce
Sa fille
Celle qu'il s'est destinée
Sa mère

15 questions
286 lecteurs ont répondu
Thème : L'École des femmes de MolièreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}