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Critiques de Kevin J. Anderson (283)
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Avant Dune, tome 1 : La Maison des Atréides

Je me suis enfin décidée à entamer les livres de la série Dune! Cependant je pense que commencer par les livres de Frank Herbert aurait été plus judicieux. Dans l'ensemble La maison des Atréides est un bon livre. L'action est présente, on s'attache aux personnages, mais... je trouve que le livre manque de "profondeur". Beaucoup trop de répétition à mon goût dans l'écriture. Je vais lire les deux autres tomes de Avant Dune puis je me dirigerai vers les écrits du père, où j'espère trouver l'engouement de tous les fan de Dune.
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Avant Dune, tome 1 : La Maison des Atréides

Merveilleuse lecture. Je n'ai pu le lâcher de la première à la dernière page. On assiste ici à la génèse de Dune c'est-à dire à un flash back d'une quarantaine d'années.

C'est cohérent, extrêmement bien mené et la complexité de l'univers est amenée avec une telle justesse qu'on assimile les rouages complexes de ce système sans même sans rendre compte.

Les personnages et les intrigues sont nombreuses mais tout est passionnant et les histoires s’entremêlent avec une fluidité surprenante.

Bref, un vrai de coup de cœur qui m'entraîne vers de longues heures de lecture du reste de la saga !

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Avant Dune, tome 2 : La maison Harkonnen

Deuxième volume toujours aussi captivant que le premier. Les histoires s’entremêlent naturellement et nous plonge dans relâche dans l'univers de Dune. Si tous les personnages ne sont pas d'égal intérêt, on suit l'ensemble des intrigues avec plaisir.

Ce qui est amusant, c'est que j'avais lu Dune il y a quelques années sans accrocher à l'univers et que je suis maintenant impatient de m'y replonger quand j'aurais terminé cette trilogie avant Dune !
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Avant Dune, tome 3 : La maison Corrino

Dernier tome de même qualité que les deux précédents, cette série d'Avant Dune aura vraiment été pour moi une très bonne surprise. Cette fois-ci, le livre se concentre particulièrement sur la Guerre de l'Epice et celle d'Ix. En effet, Shaddam veut avoir le monopole totale sur cette denrée rare grâce à son épice synthétique (créée par les Tleilaxu) et va donc mener une campagne féroce d'éradication contre toutes les réserves existantes que peuvent détenir les maisons avoisinantes. Leto quant à lui va mener avec son fidèle ami Rhombur une campagne de guerre contre les Tleilaxu afin de reconquérir la planete d'Ix et par la même occasion redorer l'honneur de la maison Vernius.

Sans oublier des événements importants tels que la grossesse de Jessica prise en main par les sœurs du Bene Gesserit, les mésaventures du Baron Vladimir et de Fenring beaucoup plus présent...

Comme d'habitude, beaucoup de personnages, d'action, d'intrigues sur fond de guerres interstellaires. Cet opus ressemble beaucoup plus à un Space opera que les deux autres. En tout cas, je ne comprends toujours pas les critiques très sévères de beaucoup de détracteurs envers Brian Herbert. Il n'a peut-être pas le même style que son père ( style parfois pompeux et ennuyant avec trop de réflexions philosophiques a mon goût ) mais il a tout de même réalisé un tour de force très intéressant avec cette trilogie qui a du demander beaucoup de travail tant il y a de protagonistes à traiter et d'intrigues à mener. Nous sommes en tout cas constamment dans l'esprit de Dune et pour ma part je me suis régalé !





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Avant Dune, tome 2 : La maison Harkonnen

Un 2ème tome de la même qualité que le 1er, passionnant et addictif. Une fois commencé, difficile de lacher prise.

Cet opus étant la suite directe du 1er, il se concentre cette fois-ci plus particulièrement sur :

- Le Duc Leto ayant eu un fils " Victor " avec Kailea va devoir faire face à une menace innatendue au sein de son entourage.

- Nous en découvrons un peu plus sur la personnalité sadique et cruelle de Rabban héritier légitime de la maison Harkonnen.

- Les déconvenues que vont connaître Abulurd ( père de Rabban ) et sa femme sur leur planète

- C'Tair qui essaie de résister du mieux qu'il le peut sur Ix détenue par les Tleiltaxu

- Nous suivons les 8 ans de formation de Duncan Idaho afin qu'il devienne un maitre escrimeur.

- Le programme du Bene Gesserit toujours en marche...

- La progression de la maladie du Baron Vladimir innoculée par la prêtresse du Bene Mohiam avec pour la première fois l'apparition du docteur Yuweh

- La difficile existence sur Geidi Prime de Gurney Halleck...

Etc...

Beaucoup d'action, d' intrigues et un plaisir toujours aussi intense de retrouver les personnages qui ont fait le succès de Dune. Un vrai roman de Science Fiction !
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Avant Dune, tome 1 : La Maison des Atréides

Cet Avant Dune commence très bien !

Ce début de cycle est passionnant du début à la fin et il est difficile une fois commencer de lâcher son bouquin. Nous suivons dans ce 1er Tome plusieurs personnages importants et charismatiques tous plus intéressants les uns que les autres. L'auteur divise son roman à la façon d'un GoT c'est à dire qu'à chaque chapitre ( assez court ) nous suivons un personnage précis ce qui améliore évidemment le confort de la lecture.

Pour résumer brièvement sans spoiler l'auteur nous narre :

Comment le Duc Leto arrive tragiquement au pouvoir sachant que le roi actuel des atréides est son père Paulus et comment il va réagir face aux futurs complots des Harkonnens.

La jeunesse de Duncan Idaho lorsqu'il avait 8 ans sur Geidi Prim déjà très précoce pour son âge

Comment, pourquoi et par qui le Baron Vladimir Harkonnen (maître de Geidi Prim et responsable de la récolte de l'épice) devient l'être physique immonde que nous connaissons bien.

Le programme du Bene Gesserit afin de créer le surhomme

La chute de Ix entrainant la fin de la Maison Vernius.

L'accession illicite au trône de Shaddam aidé de son redoutable acolyte et maître assassin Fenring

La découverte des coutumes Fremens par l'intermédiaire d'un planétologiste nommé Kynes

Etc...

Beaucoup de protagonistes dans ce tome habilement mis en scènes avec de très nombreuses intrigues qui vont bouleverser leurs destins. On ne nous laisse pas une minute de répit tellement l'action est omniprésente. Pour ma part et contrairement à des critiques défonçant le pauvre Brian, ma ré-immersion dans le monde de Dune a été rapide et très jouissive. Certes, des fois l'auteur expédie un peu rapidement certains événements et il n' a pas le style de son père mais franchement ça tient vraiment la route ! Je lui tire mon chapeau car vraiment je peux affirmer que j'ai lu un très bon livre de Science Fiction et que je me suis franchement régalé ! Il a donné un nouveau souffle à Dune. Je suis du coup assez pressé de lire le Tome 2 " La Maison Harkonnen "





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Légendes de Dune, tome 1 : Paul le Prophète

Les événements ont lieu entre Dune premier du nom et Le Messie de Dune. Cela permet de savoir comment Paul Muad'Dib a conquis l'univers avec son armée de Fremens. Le fils de Franck Herbert nous raconte aussi une période de la vie de Paul quand il avait 12 ans lorsqu'il était sous la responsabilité du Duc Leto.

Ces 2 histoires faites d'intrigues et de complots ne sont franchement pas désagréables à suivre car nous nous ré-immergeons avec grand plaisir dans ce monde fantastique captivant. Certes beaucoup trouverons qu'il y a moins d'idées philosophiques que le père dans ce tome ( ce qui n'est pas plus mal je trouve car ça devenait un peu gonflant à force...) et que le style est beaucoup plus simple mais cela est compensé par beaucoup plus d'actions et d'explications sur les personnages et l'univers. Aimant beaucoup ce cycle, le 1er Dune étant THE chef d'œuvre de science fiction, je me suis replongé sans efforts dedans et j'ai beaucoup aimé alors qu'au départ j'appréhendais évidemment que Brian ne soit pas a la hauteur. Le pari est réussi. Cela m'a donne envie en tout cas d'attaquer les " Avant Dune ". Si vous aimez cette série et que vous aimeriez un style plus accessible, surtout n'hésitez pas.
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Dune, la genèse, Tome 3 : La Bataille de Corrin

Au crépuscule des machines !

Tu veux savoir comment tout cela va se terminer, notre sort, notre race dans l'humanité ???



Aïe Aïe Aïe !!!



Je t'aurai prévenu ....



Grand Dieu, jamais je n'ai lu un roman auquel les morts se comptent par millions.



Ciel, que des batailles intergalactiques aux dénouements nocturnes et tragédiens.



Pas une page se tourne sans qu'il se passe quelque choses de morbide, de soleil noir, de lointains univers chaotiques, d'étoiles nous écorchant les doigts souillés de sang.



On passe par tous les sentiments ... HUMAINS, de haine, de trahison, d'amour, de compassion de faiblesse et d'honneur suivant les personnages que nous arborons aux chapitres courts.



Mais par pitié ....

Sortez-moi de cet univers peuplés de cymeks cruels, de sorcières aux traits parfaits, de machines pensantes, de sur-esprit, d’être humains esclaves et imprévisibles , de vers mastodontes aux gueules béantes .... Vite que je reparte dans mon "voyageur de rêve".



Ce troisième volet de cette saga fantastique, vient clore la genèse de Dune, mais on ne peut s’arrêter là !



A la lecture des :

Atreides, des Harkonnen, des Corrin(o), de la guilde spatiale, des fremens, des docteurs suk, des révérendes sorcières .... tout se construit au nébuleux univers de DUNE.



Tu vas avoir ...

Des étoiles pleins les yeux au récit de ce roman fleuve, et des senteurs de cannelle à cause de l'épice que dégage ce livre démoniaque.



Alors, tu veux vraiment savoir la fin de ton sort ????



Alors c'est que tu est aussi fou que moi.



Mais dis-moi, qui est le plus fou des deux, le fou ou le fou qui le suit ????



Adios hrethgir* ! * traduction : sale vermine humaine
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Dune, la genèse, tome 2 : Le Jihad butlérien

Humains contre Robots !



Voici le deuxième volet de la fameuse et extraordinaire saga de S.F. de l'univers de Dune.



Priméro, tu peux te passer de lire cette critique, si tu n'as pas lu le premier tome intitulé "la guerre des machines" et c'est tant pis pour toi.



Deuxio, si tu n'aimes pas les romans fleuves épiques bourrés d’adrénaline, de retournements de situations, de sensations fortes et de prouesses lyriques aux confins de l'univers, ben .... passe ton chemin, ce book n'est toujours pas fait pour toi.

Et c'est tant pis pour toi encore !



Troisio, tu veux connaître ton avenir, savoir si notre espèce est en danger, de qui et de quoi ?

Nous les êtres humains, ou plutôt ce que l'on fabrique à savoir des machines. Brrrr.....



Tu veux savoir ce que deviendra notre planète bleue dans quelques 10 000 ans .... Que nini !!!



Non mais tu crois que je vais tout te dévoiler alors que je viens de me taper 700 pages et quelques bonnes heures de lecture.



Par contre, je t'invite dans ce voyage spatio-temporel grandiose de space opéra intergalactique aux millions d'étoiles et de .... bûchers solaires !



La guerre fait rage entre les machines pensantes, les titans (cymeks), et les humains d'une planète à l'autre, d'un monde à l'autre jusqu'à ne plus savoir où est le bien, où est le mal et surtout à qui se fier.



On en perd la gravité terrestre, tous nos sens sont en ébullition et nos mains tremblent au moment où il faut tourner la page ....



Mais c'est plus fort que moi, tant pis pour les dommages collatéraux, le manque de sommeil et la télévision en mode veille, Je VEUX savoir QUI , QUOI et COMMENT cela va se terminer ....



T'as qu'a croire, va falloir d'abord t'attaquer au troisième volet qui n'est autre que "la bataille de Corrin" un autre bouquin de 700 pages.

Bonne digestion !!!



A j'oubliais de dire, ce n'est pas 3 tomes qu'il va falloir se farcir au final mais 19 !



Alors, j'te dis pas dans quel état je vais me liquifier ?

Heureusement que j'ai un peu d'épices sous la main.



Non, t'en auras pas, c'est que pour moi, t'as qu'à prendre un ticket pour ton voyage sur Arrakis et tu ....

SHUT !



Lis Hrethgir !
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Dune, la genèse, tome 1 : La guerre des machi..

Le jugement dernier !

Voici le premier volet de la plus grande saga S.F. de tous les temps : Dune.



La genèse de Dune écrit par le fils de Frank Herbert, se déroule 10 000 ans avant le mythe Dune.



Nous découvrons un univers en plein apocalypse, le chaos qui règne entre les machines pensantes, les cymeks et les êtres humains au bord de l'extermination.



C'est la guerre à grande échelle car l'enjeu est la conquête des planètes majeures habitées, les mondes de la ligue et la domination par Omnius, un super ordinateur "suresprit" qui contrôle les machines pensantes.



Les civilisations humaines subissent l'esclavage, seul quelques rebelles luttent pour leur survie.



La ligue des nobles en quête de liberté contre les mondes synchronisés.



Roman à la fois géo-politique, tacticien, ésotérique, shakespearien et bourré d’adrénaline.



Chapitres courts et lecture haletante, rythmé comme un grand film d'action.



Les personnages sont bien détaillés, l'histoire bien construite, le dénouement excitant.



Tout parait réel dans ces mondes fantastiques tellement que ça sonne vrai.



On a très vite envie de lire la suite sachant que le meilleur reste à venir.



650 pages d'imagination débordante, de trahisons, de retournements de situations, de morts cruelles inattendues, de héros jusqu'au jugement dernier ....



Allez, une petite bouffée d'épices et je reprends mon voyage !!!!
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Avant Dune, tome 1 : La Maison des Atréides

Un plaisir de se replonger dans la lecture d'un livre lié à l'univers de Dune. Ce nouveau volume donne un aperçu des mentalités et des divers manipulations liées à Arrakis. Difficile de rester honnête et droit quand il faut naviguer au milieu des requins mais la Maison Atréides semble bien y arriver.
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Marx politique

Produire une théorisation d’ensemble de notre présent mutant, ouverte mais cohérente



En introduction, Jean-Numa Ducange et Isabelle Garo indiquent : « C’est pourquoi le titre de cet ouvrage est avant tout une question, aujourd’hui plus que jamais ouverte et pertinente et qu’explore à sa manière chacun des chapitres : à nous qui considérons qu’elle est essentielle à la compréhension théorique du capitalisme et à la lutte politique pour son abolition, que nous apprend aujourd’hui la pensée de Marx ? »



Question ouverte, mais trop vite réduite par certain-e-s, (comme, par exemple, la notion de pouvoir extra-économique pour ne pas analyser les fondements matériels des rapports sociaux de sexe, j’y reviendrai). D’autant que le capitalisme comme mode de production, d’organisation globale et dominant, ne saurait être abordé par le seul « marxisme ». Sans oublier qu’il ne peut y avoir une lecture marxiste des textes de Marx, hors mise en perspective historique, hors dispute politique, à moins de refuser d’appliquer aux théorisations de Marx sa méthode même…



Quoiqu’il en soit, la et le préfacier-e soulignent, entre autres, la place de « la question démocratique et la nécessaire extension de l’intervention politique » sur l’ensemble du terrain économique et social, le dépassement nécessaire des « frontières disciplinaires pour envisager tout autrement la rencontre de la critique théorique et des combats politiques », la question du temps libre…



Jean-Numa Ducange et Isabelle Garo nous rappellent que « la visée centrale de Marx est l’abolition du capitalisme », que « la politique est coextensive à la théorie ». Je ne suis pas sûr que le terme coextensif soit le plus adéquat. J’aurai préféré plus d’insistance sur l’épaisseur propre de la politique et des institutions (comme, penser les institutions « comme des médiations actives et nécessaires, qui sont les formes mêmes de l’intervention individuelle et collective »). Il y a, me semble-t-il, dans certains articles, une tendance à l’absorption du politique par le social, et dans d’autres, une réduction du politique à l’économique.



Les liens entre politique et théorie doivent, me semble-t-il toujours être interrogés (« Il s’agit de rénover l’alliance entre réflexion théorique et activité politique, sans rapport de subordination, et sans que cette division du travail stérilise la recherche ni aveugle initiative politique »), la théorie elle-même remise « en cause » aux éclairages nouveaux apportés par d’autres théorisations. Ainsi, un pan des théories marxiennes doivent être questionnées, voir repensées en regard, entre autres, des apports théoriques du féminisme matérialiste.



Les préfacier-e-s parlent aussi de la crise, des décompositions des structures, des organisations et des projet du mouvement ouvrier, du néolibéralisme, de la mondialisation, des inégalités… Elle et il soulignent la confiscation de la politique par les (savoirs des) experts auto-proclamés qui « abolit le débat autant que sa nature historiquement inventive, sa portée démocratique au sens fort, sa définition comme intervention dans des circonstances qui en réorientent le cours tout en étant en partie déterminé par lui », que le sens de la « critique de l’économie politique » reste d’une portée signifiante pour penser le dépassement du capitalisme…



Je ne reviens pas ici sur les analyses de Kevin B. Anderson, sous le juste titre « Capital et classe, mais pas seulement ». Voir ma récente note de lecture de son ouvrage Marx aux antipodes. Nations, ethnicité et sociétés non occidentales.



Dans la limite de mes connaissances, je n’aborde que certains sujets traités. Je commencerai par l’article d’Antoine Artous puis « remonterai » sur certaines analyses, à partir d’éléments forts, présents dans son article. C’est, je le reconnais,une lecture très subjective…



Antoine Artous fait une critique de certaines analyses développées par Moïshe Postone « Temps, travail et domination sociale. Une réinterprétation de la critique de Marx », Mille et une nuits, Paris 2009. Il insiste particulièrement sur le « lien entre la valeur et la généralisation des rapports marchands », la division capitaliste du travail « la séparation entre les tâches de conception et d’organisation et celles d’exécution », la « subsomption » réelle du travail par le capital. Il parle d’un « travail qui se cristallise à travers des formes sociales abstraites extérieures aux travailleurs et les dominants »,



Il critique les analyses sur la « socialisation immanente des individus » par le travail sous le capitalisme, souligne que Moïshe Postone « ne traite pas de la place structurante de ces rapports (marchands) dans le procès de valorisation », ne prends pas en compte « l’objectivité sociale des rapports marchands et ses effets ». Antoine Artous insiste sur le fétichise de marchandise (accord avec Moïshe Postone), montre que cette notion n’est pas la « poursuite de la thématique de l’aliénation ». Il écrit : « Le fétichisme consiste à faire d’une caractérisation sociale une propriété naturelle d’une chose, alors qu’elle ne la possède que comme représentation de rapports sociaux déterminés », et poursuit sur les contradictions portées par la figure du « travailleur libre ». Je rappelle ici , une réflexion, en réponse à l’auteur dans une autre note de lecture, « Les êtres humains, socialement construits comme femmes ou hommes, « entrent » dans le rapports salarié, « libres » des moyens de production dont elles/ils ont été dépossédé-e-s mais, pour les uns, auto-dégagés du travail domestique (et de son souci) au sens le plus large, et pour les unes assignées à effectuer gratuitement ce travail pour les compte des uns ».



Antoine Artous poursuit sur la critique de l’économie politique, l’objectivité « réelle » mais « toujours spécifiée historiquement », les catégories de l’économie « bourgeoise », comme « un élément structurant du social ».



Je souligne notamment ses développements sur « la spécification historique du social », le travail abstrait, « rapport social spécifique », la valeur comme « forme sociale des produits du travail », le caractère spécifique de l’exploitation capitaliste et « la soumission réelle du travail par le capital se traduit par un système spécifique de domination ». Antoine Artous en conclut « il s’agit de libérer le travail, mais également de se libérer du travail ». Je pense que l’on devrait suivre le même type de démarche pour le travail domestique.



L’auteur revient sur la figure du « travailleur libre ». Il indique « comment le rapport salarial saisissait l’individu à travers un procès d’individuation contradictoire : d’une part comme individu libre et égal ; d’autre part comme travailleur « parcellaire soumis au despotisme d’entreprise ». Il faudrait ici aussi prendre en compte le caractère genré du procès individuation. D’une part et d’autre part. Il y a bien là des espaces contradictoires : salari-é-e-s comme sujet de droit (l’auteur parle d’égalité et de liberté) et salarié-e-s exploité-e-s. Les formes de socialisation « contredisent la logique de soumission réelle du travail au capital ». Ou pour le dire autrement « Les rapports d’exploitation capitaliste (donc les luttes de classe) produisent bien une série de contradictions prenant racine, justement,dans la spécificité de ce système d’exploitation. La figure du travailleur libre, qui fait la spécificité de l’exploitation capitaliste, produit des dynamiques irréductibles à la domination capitaliste ».



Je me suis attardé longuement sur ces passages car ils ouvrent de nombreuses réflexions, à la fois sur contradictions portées par les procès sociaux et à la fois sur les dimensions stratégiques ou sur les politiques d’émancipation possibles… Comme par exemple la transformation du travail et l’émancipation du travail, le temps de travail et le temps libre, la démocratisation radicale de l’Etat (son dépérissement ne me semble pas à l’horizon du pensable), la non dissolution de la politique dans le social et les formes de démocratie et leurs institutions. Et j’y ajoute, la non dissolution de la démocratie des citoyen-ne-s dans la nécessaire démocratie des producteurs et des productrices…



Stathis Kouvélakis insiste, entre autres, sur la spécificité de la politique, sur l’émancipation du travail, le passage à une société sans classe, la « rupture inouïe de la Commune ». Il parle du moment de 1848, de la spécificité des formes d’existence de la politique ouvrière, de forme d’Etat et de domination socio-économique de classe (la formule « pas de concordance univoque » me semble gommer l’épaisseur évoquée plus haut de la politique et de ses formes institutionnelles), de machinerie d’Etat et sa destruction, de la critique de l’économie politique, des crises et de leur multi-causalité…



En regard des éléments évoqués dans le texte d’Antoine Artous, je trouve insuffisantes les caractérisations proposées : la Commune comme « forme politique enfin trouvée de l’émancipation du travail », la domination politique du prolétariat, etc… (Une fois encore, la non évocation des rapports sociaux de sexe). Justement pour approfondir le débordement « abstrait » de la démocratie, il aurait fallu confronter le « pouvoir du prolétariat » aux débats plus actuels, (ou aux bilans encore à tirer des dictatures bureaucratiques), débats sur la double chambre en Pologne avant le coup d’Etat militaire de 1981, débats sur les élections libres au Nicaragua, rejet de la notion de dictature du prolétariat, spécificité des périodes de transition et des compromis dynamiques, auto-activité et auto-organisation des dominé-e-s, etc… Oui la Commune est un événement inouï, mais il ne peut être abordé seulement dans le fil de l’histoire, sans un regard rétrospectif (ce qui n’est pas la même chose qu’un regard anachronique).



Pourtant l’auteur ne contourne pas le suffrage universel, les « indispensables médiations », la question de la souveraineté, l’invention de « mode de fonctionnement des instances souveraines élues qui les empêche de se constituer en double imaginaire représentatif se substituant à l’activité populaire, et la neutralisant ». Reste que la formule « une forme politique post-étatique », non seulement ne garantit ni les transformations anti-bureaucratiques, ni l’érosion du despotisme d’entreprise et de la division du travail, ni la transformation de tous les rapports sociaux, mais contourne les contradictions liées aux sujets de droits à la fois « libres » et exploités. La démocratie « socialiste » ne sera pas simplement celle des « producteurs associés » (en oubli des productrices qui ne sont pas des producteurs au féminin, voir Danielle Kergoat : Se battre disent-elles…,), les sujets « libres » n’étant pas réductibles à leur place dans les processus productif…



Toujours sous cet angle, j’aborde certains éléments du texte d’Ellen Meiksins Wood, malgré une certaine sidération. L’auteure parle de projet d’émancipation de classe, de biens extra-économiques pour l’émancipation de genre ou l’égalité raciale qui ne poseraientt pas la question des politiques classes (que les « politiques de classe » puissent faire l’impasse sur le système de genre, les processus de racialisation ne semble pas être une préoccupation de l’auteure), elle écrit « il n’est pas évident que l’égalité raciale et l’égalité de genre soient contraires (antagonistic) au capitalisme », en insistant de manière très abstraite et a-historique sur « les individus formellement libre et égaux » et en oubliant l’épaisseur et l’autonomie de la politique, sans oublier une conception très économiciste du socialisme. Les seuls points semblant déterminants, à ses yeux, sont l’extraction de survaleur et la futur subordination de l’économie réintégrée dans la vie politique à « l’auto-détermination démocratique des producteurs directs » !!!



Une fantasmagorique vision, peu politique, sur des « frontières » internes au capitalisme. Une invitation à regarder au delà des frontières du capitalisme (ce qu’il n’est jamais inutile de rappeler), mais des frontières singulièrement réductrices et l’oubli que les classes sociales sont genrées et racisées… Bref, encore une fois, une histoire de front principal !!!



Je rappelle que l’angle d’attaque choisi ne permet pas de rendre compte de l’ensemble des contributions et analyses. Il me semble cependant important comme mise à jour de difficultés, de chemins de traverse, de contournements de contradictions… Se confronter à Marx politique c’est aussi se confronter aux limites historiques des expériences et des savoirs… sans oublier les apports des mouvements féministes, anticoloniaux, etc… Ces débats politiques sont plus que jamais d’actualité pour celles et ceux qui espèrent participer à la construction d’un mouvement d’émancipation démocratique et majoritaire, cela en est même une condition…



Table des matières

Introduction, par Jean-Numa Ducange et Isabelle Garo

Chapitre premier. La forme politique de l’émancipation, par Stathis Kouvélakis

Chapitre 2. Capital et classe, mais pas seulement, par Kevin B. Anderson

Chapitre 3. Capitalisme et émancipation humaine, par Ellen Meiksins Wood

Chapitre 4. Hétérodoxie et critique de l’économie politique, par Guillaume Chapitre 5. L’actualité de la théorie de la valeur de Marx, par Antoine Artous




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La Saga des Sept Soleils, tome 6 : Un essai..

Cette Saga fait vraiment dans la démesure,

Vraiment une bonne lecture et merci à Laurent Genefort pour la traduction.



Dans ce sixième tome, après la victoire sur les Hidrogues, un autre ennemi apparaît : les klikiss, les créateurs des robots du même nom. Les robots klikiss, menés par Sirix, ont juré d'exterminer les humains jusqu'au dernier, en commençant par les planètes peuplées par d'innocents colons. Lors de l'un de ces raids au moyen de sa flotte, Sirix va cependant avoir la mauvaise surprise de tomber nez-à-nez avec leurs créateurs.

C’est une race extraterrestre qui ressemble aux fourmilières. Ce sont eux les inventeurs des transportails et ils reviennent sur les planètes qui en possèdent bien décider à chasser les humains ou toutes autres présences. Le président de la Hanse, la confédération Terrienne, s’enfonce dans ses erreurs et arrive à se mettre à dos toutes les colonies terriennes.

Le Roi Peter et sa Reine arrivent enfin à s’échapper de la Terre grâce à leur majordome robot qui sacrifie sa mémoire pour apprendre à piloter le vaisseau Hidrogue que les Vagabonds ont capturés. Ils se rendent sur Théroc, le monde des prêtres verts et fondent une nouvelle confédération qui unie les clans de Vagabonds et les planètes qui rejette la Hanse.

Au milieu de cette guerre intergalactique l’humour et les idylles amoureuses sont rafraichissants mais l’action est toujours difficile à suivre car se passant aux quatre coins de la galaxie et parfois dans le même continuum espace/temps. De plus la multitude de personnages de premier plan rend difficile de se rappeler de tout.

Je vais lire le tome sept et vous donner un avis général sur cette immense Space Opéra (plus de 3700 pages).
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La Saga des Sept Soleils, Tome 2 : Une forêt ..

Dans ce deuxième tome qui en comportera sept (comme le titre générique le faisait penser) la guerre contre les E. T. ne fait que s’amplifier.

Cinq ans se sont enfuis sans que les humains gagnent le moindre combat spatial contre les hidrogues, ces êtres vivant au sein des géantes gazeuse, pendant ce temps sur une planète oubliée des archéologues font une découverte cruciale. Accidentellement ils activent une machinerie qui permet de voyager instantanément de planète à planète, technologie qui permettrait de s’affranchir des distances incommensurables séparant les ilots d’humanité saupoudrant la galaxie.

Toujours aussi prenant, ce deuxième tome monte en puissance et malgré la multiplicité de lieux et de personnages, on s’attache à suivre les héros des différentes factions présentes.
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La Saga des Sept Soleils, Tome 1 : L'Empire..

Nous voilà face à un « space opera » ou comme le décrit wikipedia « un sous-genre de la science-fiction caractérisé par des histoires d'aventure épiques ou dramatiques se déroulant dans un cadre géopolitique complexe » . Et pour être complexe on peut dire qu’il est complexe.



Mais reprenons depuis le début. Pour les connaisseurs, l’apriori est d’emblée mauvais, l’auteur n’ayant pas particulièrement bonne réputation pour ses écrits « science-fictionnesque ». Pour les autres est bien, il s’agit à première vu d’une saga en 7 tomes, dans un monde mêlant plusieurs peuples dont des humains.



Nous avons parlé quelques lignes plus haut de complexité. Celle-ci se situe à trois niveaux. Tout d’abord le langage, ou plutôt des notions abordées. Le livre commence par une expérience des hommes pour tenter de créer un soleil à partir d’une géante gazeuse. Nous avons alors droit à des passages très … théoriques. Alors soyons honnêtes. Les lecteurs passionnées de sciences ou de science-fiction « dures » y trouveront leur compte, les néophytes et les autres devront prendre sur eux si quelques passages leur échappent complétement, ça ne dure pas très longtemps.



Ensuite, nous avons tout de même lors de ce premier tome le point de vue de 30 personnages différents. Chaque personnage nous délivre un aspect de ce nouveau monde. Il y a des humains, des Idrians, des prêtres verts, des robots. Les 200, voir 300 premières pages servent essentiellement à introduire tous ces personnages (en sachant qu’il y en a d’autres plus secondaires, mais présents tout au long de ce premier tome) et dresser une carte des interactions et des enjeux géopolitiques. Il faut donc soit être un lecteur qui à très bonne mémoire, soit un lecteur rapide ce qui lui permettra d’avoir en tête tous les personnages, soit prendre des notes !



Car la troisième complexité de ce roman est le découpage de celui-ci. En effet, chaque chapitre porte le nom d’un des principaux personnages (les 30 mentionnés précédemment) et expose et introduit son environnement. Or chaque chapitre fait de 2 à 10 pages maximum. Le livre en compte 115 au total. En moyenne toutes les 6 pages, le personnage change ainsi que le lieu, le contexte. Ce découpage est très frustrant. Pas le temps de s’immerger dans un contexte, une action et voilà qu’un nouvel élément est introduit. Il faut parfois attendre 200 pages pour avoir la suite.



Pour une première expérience de roman de science-fiction, l’expérience fut intéressante. Si j’avais le temps, je lirai certainement la suite, l’intrigue des 200 dernière pages est assez intéressante et ouvre de bonnes perspectives !
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La Saga des Sept Soleils, tome 7 : Mondes e..

Voila ! Je referme à l’ instant le tome sept de ce space opéra et je me suis régalé !

Nous avions laissé les différents peuples humains englués dans un conflit inter galactique titanesque, mais les faeros, entité élémentaire vivant au cœur des soleils, attaquent l’Empire Ildiran et le roi Peter se lance au secours de ces alliés avec les nouvelles armes inventé par les vagabonds grâce aux Wentals, autres entité élémentaire.

Pendant ce temps, le président de la Ligue Hanséatique terrienne réaffirme sa volonté de regrouper l'ensemble de l humanité sous sa coupe, quitte à prendre le Mage Imperator en otage, au risque de s’attirer les foudres de l'Empire ildiran.

Ce septième tome nous emporte dans un maelström au sein des étoiles et il est difficile d’appréhender tout les événements qui ce déroulent en même temps.

L’imagination de l’auteur est vraiment extraordinaire et parfois insolite. Si l'aspect scientifique n'est pas le point fort de Kevin J. Anderson, du moins a mon avis, il faut par contre souligner l'admirable travail qu'il a réalisé sur ses très nombreux personnages. Et c'est là que réside la plus grande force de cette saga. L'auteur les a fait évoluer tout au long du récit, tous, sans exception, ce qui fait qu'on s’attache a eux et j’ai apprécié de découvrir «La Saga des sept Soleils» au travers de ces multiples regards.

A un moment du récit, je me suis demandé comment il allait pouvoir s’en tirer sans sacrifier une des composantes de l’humanité, mais il s’en sort à merveille sans toutefois que cela paraisses trop tiré par les cheveux.

Merci aux deux traducteurs, Laurent Génefort et Claude Mamier

«La Saga des sept Soleils» est fortement inspirée d'éléments d'autres œuvres de science fiction. L'auteur a repris certains ingrédients connus et les a tournés à sa manière, pour les développer selon ses idées et les intégrer dans son histoire. Et c'est quelque chose qu'il a fait avec beaucoup de talent.

Conclusion, un très bon space opéra, mais a réserver aux inconditionnel de ce genre littéraires car avec ces trois mille pages il demande quand même un effort.
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La Saga des Sept Soleils, tome 5 : Ombres e..

Dans ce cinquième volume, de La Saga des Sept Soleils, l’action se renforce et les différents protagonistes (la ligues terrienne, les vagabond, les Théronien, plus les entités élémentales ) font front commun contre l’ennemi commun, les ydrogues.



Mais la bataille est loin d’être gagné, et l’action ce déroule sur de nombreux plan, avec des sauts au quatre coin de la galaxie pour suivre nos différents héros.



Seule enclave au milieu de ces conflits : le peuple ildiran, dirigé et protégé par Jora'h, son Mage Imperator. Les Ildirans sont neutres et donc non-impliqués dans cette guerre. Mais les choses vont changer lorsqu'un émissaire hydrogue leur impose un odieux chantage : ils doivent s'allier aux Hydrogues et détruire les êtres humains, sans quoi leur planète sera ravagée, et son peuple, décimé.



que choisira le Mage impérator?



Heureusement qu’au début de chaque tome se trouve un résumé de l’histoire, car vu le nombre très important de personnages intervenant en même temps, il est difficile de suivre la trame de la saga sans ce perdre.



Les batailles spatiales sont bien décrites et l’humour, surtout quand nous avons affaire aux Vagabonds, toujours présent.



Le récit, au début, coule comme un ruisseau puis devient rivière et se transforme en torrent pour vous emporter au milieu des étoiles.



Je me suis régaler et je n’ai qu’un souhait, lire au plus vite les deux derniers tomes.
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La Saga des Sept Soleils, Tome 4 : Soleils ..

Dans ce quatrième volume de « La Saga des Sept Soleils » l’auteur continue de nous faire voyager a travers la Galaxie en multipliant les intrigues et les coups de théâtre.

L’humanité est désarmé face aux hydrogues, mais grâce a l’ingéniosité des Vagabonds qui invente une arme capable de détruire leur vaisseaux, l’espoir renait.

Hélas, une autre menace se profile à l’horizon, les robots klikiss, qui jusqu'à présent aidaient les forces spatiales, ont en fait ourdi un complot visant l’extinction de toutes les civilisations humaines.

Entre les différentes races, les nombreux personnages, difficile de ne pas ce perdre au fond d’un trou noir. Mais l’histoire reste prenante et on dévore les pages de cette saga.

Les sept tomes sont enfin disponible et je conseille a tous ceux qui voudront s’évader dans l’univers de l’auteur de les avoirs a porté de mains avant de suivre nos héros dans leur aventures
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La Saga des Sept Soleils, Tome 3 : Tempêtes s..

Dans ce troisième tome l’humanité est prise au piège dans la lutte titanesque opposant hydrogues, faeros et verdani, ces superpuissances élémentales qui s’affrontent depuis dix mille ans.

Mais au milieu de ce chaos, un homme réapparait,Il est accompagné par une quatrième force qui pourrait sauver l'humanité : les wentals.

Complot, batailles, trahison, ce sont les ingrédients de l’auteur pour nous tenir en haleine pendant les plus de cinq cent pages de ce livre.

Une imagination débordante, a tel point que je prends des notes, pour ne pas me perdre dans cet univers foisonnant.

Je prend un plaisir extrême a suivre les péripéties des différents personnages de cette Saga intersidérale.
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The X-files - Aux frontières du réel, tome 5 : ..

Challenge Variétés 2015

Catégorie : Un livre basé sur une série télé ou qui est devenu une série télé



Cinquième et avant dernier roman inédit de la série The X-Files, "Anticorps", tout comme le suivant, n'a pas été simple à trouver. Heureusement, le marché de l'occasion offre de bonnes opportunités pour compléter ses collections. C'est donc 18 ans après son édition dans le commerce que je découvre ce récit.



DyMar, un centre de recherche contre le cancer a été incendié. Quelques temps plus tard, dans ses décombres, le corps d'un vigil est retrouvé, couvert de tumeurs, alors que la veille encore il était en parfaite santé. Toujours aux aguets, Mulder s'empare de l'affaire. Rapidement, les corps s'accumulent et laissent présager une contamination qui pourrait menacer la population…



Nous sommes quelque part dans la saison 4, après l'épisode "Mememto Mori" dans lequel Dana Scully découvre son cancer. Par conséquent, son personnage est, dans cette histoire, personnellement concernée. D'autant qu'elle fera la connaissance du petit Jody, atteint de leucémie, qui n'est pas sans rappeler Emily dans la saison 5. C'est donc autant la maladie de Scully que son rapport aux enfants qui est repris ici.

Mais Mulder n'est pas en reste puisque le récit lui offre une nouvelle incursion du gouvernement cherchant à "nettoyer" tous les éléments en rapport avec l'affaire de DyMar.

Enfin, "Anticorps" s'intéresse à un sujet intéressant mais malheureusement pas si bien traité que ça par Kevin Anderson. Un des chercheurs de DyMar travaillait sur la nanotechnologie afin de créer des nanorobots capables de soigner des maladies aussi complexe que le cancer.



Le premier reproche que j'aurais à faire, c'est au niveau du style que j'ai trouvé relativement mauvais. Les ficelles scénaristiques sont bien trop visibles que ce soit l'absence de réseau sur quasiment tout le livre pour empêcher Mulder et Scully de rester en contact ou le final bien trop prévisible, c'en est presque agaçant à la longue.

L'intrigue sur la nanotechnologie aurait pu être très intéressante mais dérive assez vite vers quelque chose de "too much". L'auteur en dit trop, en fait trop jusqu'à créer un monstre digne de Resident Evil. Si le début est dans la veine de la série, la seconde moitié du roman s'en éloigne à cause de cela. Un manque de subtilité évident ! Sur le même sujet, l'épisode neuf de la saison 6 "Compte à rebours" (S.R. 819) conservait un réalisme qui fait malheureusement défaut ici.



Au final, un livre d'occasion que j'ai eu pour presque rien et qui ne vaut pas grand-chose non plus. J'ai bien aimé retrouver mes personnages préférés, comme toujours, mais ça s'arrête là...
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