AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Kim Dong-Hwa (171)


p.366.
« Meeh »
Te voilà enfin ! J'ai cru que c'était mon mari qui revenait du marché avec le veau. Pourquoi tarde-t-il tant à rentrer ?! Son absence me pèse affreusement alors qu'il n'est parti que depuis un jour. Je plains les pauvres veuves. Jamais je n'aurai la force de supporter pareille solitude !
Commenter  J’apprécie          20
- À la campagne, il est aussi important d'aimer le parfum des fleurs sauvages que de savoir apprécier l'odeur du fumier. Ça sent un peu fort au début mais vous verrez, c'est une chose qui se bonifie avec le temps. Si les engrais chimiques sont comparables à la médecine occidentale, le bon vieux fumier rappelle notre médecine traditionnelle.
Commenter  J’apprécie          20
Il y a toujours une bonne raison de boire ! Un coup pour se rafraîchir, un coup pour se réchauffer, un coup pour se motiver, un coup pour se consoler... Ainsi va la vie et à la fin, il ne reste plus qu'à trinquer à la santé du défunt.

(dans Chapitre 6. "L'alcool de fleurs")
Commenter  J’apprécie          20
Le vaste monde ne peut rivaliser avec le coeur d'une mère ! Car il n'est rien de plus vaste que l'amour d'une mère pour son enfant.

(dans chapitre 4. "Le pissenlit")
Commenter  J’apprécie          20
A la fois gracieuses, colorées et parfumées, les fleurs ont tout pour elle.

(das chapitre 6. " L'alcool de fleur")
Commenter  J’apprécie          20
Il n'existe rien de plus réconfortant que la chaleur humaine.

(dans chapitre 3 "Les iris")
Commenter  J’apprécie          20
On peut trouver la télévision dans une lettre...
La lettre raconte des histoires heureuses ou tristes comme un feuilleton télé. On peut aussi trouver un poêle dans une lettre...
Quand on lit la lettre, on se sent enveloppé d'une douce chaleur. Ce n'est pas tout. Une lettre peut contenir plein d'étoiles...
On regarde la nuit étoilée en pensant à celui qui nous manque. Mais on peut le voir et le sentir à travers sa lettre, les étoiles nous aidant à s'en souvenir...
Il arrive parfois que les lettres contiennent nos ennemis et nous donnent de mauvaises nouvelles. p. 188 et 189
Commenter  J’apprécie          20
On dit que la faim est le meilleur des cuisiniers. Ce n'est pas vrai, car quand on est tout seul à table, aucun plat n'est bon. C'est plus dur de manger tout seul à table que de manger un bol de riz sans accompagnement. p.181
Commenter  J’apprécie          20
Ce n'est plus de mon âge ! Si je me mets à convoiter d'autres terres, je n'aurai plus le temps d'admirer le coucher du soleil.
Je me rends compte que j'ai un autre rêve depuis que j'ai vieilli. C'est de m'asseoir au soleil et de profiter de sa chaleur sans penser à rien. p.52
Commenter  J’apprécie          20
Les jeunes pousses grandissent en sentant l'odeur de transpiration du paysan... les petits de l'homme ont besoin de l'odeur de leur terre natale pour posséder des racines bien solides. p.23
Commenter  J’apprécie          20
Mère est trop vieille pour attirer les clients. Même les papillons aveugles refusent de se poser sur une fleur fanée.
Commenter  J’apprécie          20
Mais les hommes préfèrent courir le vaste monde à la poursuite des chimères. On voit qu'ils n'ont rien compris.
Commenter  J’apprécie          20
Je me revois jeune mère entourée d'enfants.
Ma maison est devenue un désert de solitude quand ils se sont mariés.
Je ne compte plus les soirs où, seule dans ma chambre, j'ai confondu ma propre ombre avec celle d'un visiteur. Je guettais le bruit des pas dans celui du vent et le toussotement d'un être cher dans le bruissement des feuilles mortes. Je n'avais plus goût à rien. Mes repas avaient l'amertume d'un bouillon de sel sans personne avec qui les partager.
Certains jours, j'envisageais de partir loin à la rencontre d'un attendu qui m'attendait quelque part. A défaut de caresses passionnées, je me languissais d'un bras protecteur autour de mes épaules.
Commenter  J’apprécie          20
La bignone symbolise la quintessence de la féminité tant par sa couleur que par sa délIcatesse.
Le jour, elle évoque une femme vertueuse soigneusement peignée...
Ce qui ne l'empêche pas de dégager une sensualité torride au clair de lune.
On raconte que la fleur de bignone n'est jamais aussi belle que lorsqu'elle se fane. Comme une grande dame, elle tombe élégamment de sa tige sans un faux pli.
Commenter  J’apprécie          20
Détrompez-vous. Certaines nuits, le feu est vraiment spécial.
Commenter  J’apprécie          10
Autrefois, quand je posais la tête dans le creux de ton bras, j’avais l’impression de m’endormir dans une belle clairière.
- Et maintenant?
J’ai l’impression d’être allongée sur un tas de feuilles mortes.
- Tant mieux! Je vais pouvoir m’enflammer pour toi.
Quel sens de l’interprétation.
Commenter  J’apprécie          10
Quand le printemps revient...

- Qu'est-ce que tu regardes ? Il n'y a pourtant rien dans les champs.
- Le monde est devenu une photo en noir et blanc.
- A mes yeux, c'est plutôt le dessin qu'un peintre a fait au crayon.
- Les arbres du verger sont complètement dépouillés maintenant. Mais ils ont été recouverts de fleurs roses en mars. Regarde la colline là-bas. Elle a été recouverte de la couleur jaune du colza en juin... Si on regarde ces arbres et ces champs maintenant, qui peut croire que les fleurs s'y épanouiront ?
- Les bords des champs et des rizières étaient pleins de violettes et de pissenlits.
- J'attends avec impatience que la saison des fleurs revienne vite...
- Ça ne va pas tarder. Si ce paysage était une photo en noir et blanc, on dirait que le photographe s'est absenté un moment pour aller acheter des pellicules... Si ce paysage était un dessin, on dirait que le peintre s'est absenté un petit moment pour aller acheter des couleurs...
- Ils sont sur la route du retour maintenant ?
- Ils doivent passer derrière cette montagne pour revenir...
- Mais il leur faut un peu plus de temps pour revenir par le chemin car il est bien sinueux.
- Quand ils seront de retour, nous serons plus occupés qu'eux.
- En effet, nous devrons peindre les champs et les rizières en vert, pendant que le photographe et le peintre s'occuperont des fleurs roses et jaunes.
- Et nous dessinerons une ou deux rides sur nos têtes !
Commenter  J’apprécie          10
Le Pot magique

- Que faites-vous au bord du champ ?
- Ce n'est qu'un simple champ pour toi ?
- Hein ?
- C'est un pot magique.
- Vous l'avez enterré dans le champ ?
- Tu ne comprends rien. Il y a tout dans le champ. Il nous a donné l'argent pour éduquer mes enfants et pour fêter les soixante ans de ma femme. Il nous donne tout ce dont nous avons besoin. C'est donc un vrai pot magique, tu vois !
- Euh... Oui, vous avez raison. Je pensais que ce n'était qu'un champ en pente. Cette année, que voulez-vous sortir de votre pot magique ?
- Un avion et un éléphant.
- Un avion et un éléphant ?
- Oui, tu sais très bien que ma femme est comme un enfant. Chaque fois qu'elle voit un éléphant à la télé, elle me dit qu'elle aimerait le monter. Si je veux qu'elle réalise son rêve, il faut aller en Thaïlande en avion, n'est-ce pas ? Espérons qu'il pleuvra assez souvent et que le typhon ne passera pas ici cette année... Pour voir ma femme heureuse sur le dos de l'éléphant.

J'admire l'attitude de l'ancêtre qui voit sa vie de paysan avec autant d'innocence et de gratitude, malgré la pénibilité du travail au champ.
Commenter  J’apprécie          10
Père et fils

[...]
- Je vous demande pardon, père.
- A propos de quoi ?
- Je vous ai menti sur l'état de mes finances. La plupart des jeunes du pays ont mieux réussi que moi. J'ai fait comme si cette voiture était à moi pour que vous puissiez être fier de moi.
- Ceux qui réussissent précocement sont comparables à des fleurs de printemps... Mais toi, tu es comme une fleur d'automne qui s'épanouit après le passage des intempéries... Tu as été trop impatient alors que ce n'est pas encore ta saison.
Allons ! Haut les coeurs !
Les épreuves qui te secouent signifient que tu es vivant. Un arbre vivant accepte de se faire malmener par le vent pour éviter que ses branches ne se rompent. Puis, un beau jour, ses branches finissent par se couvrir de fleurs.
Sois patient, mon fils. Ton tour viendra. A-t-on jamais entendu parler d'un arbre qui oublie de fleurir ?
Commenter  J’apprécie          10
Printemps

Je prépare mes couleurs pour remplir
la feuille blanche de l'hiver.
Mais la peinture n'a même pas le temps de sécher
Que le printemps arrive à grands pas.
Hop, hop - et voici quelques coups de crayons.

C'est peut-être trop foncé pour les teintes printanières.
Hop, hop - et pendant que je continue avec mes
crayons de couleurs
On voit s'épanouir les azalées, les magnolias et les forsythias.
Les cornouillers et les cerisiers sont aussi en fleurs.
Et c'est déjà le tour des lilas dont les branches se parent
d'attente parfumée.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Kim Dong-Hwa (549)Voir plus

Quiz Voir plus

Stefan Zweig ou Thomas Mann

La Confusion des sentiments ?

Stefan Zweig
Thomas Mann

10 questions
72 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..