Le sujet de ce livre m'a amené à l'acheter. Mais la lecture terminée, j'éprouve un certain malaise et une certaine réticence à le mettre entre les mains de collégiens. L'auteure
décrit plutôt bien les émois, les colères, les envies de ces jeunes volleyeuses. Mais le récit est parfois confus et on peine à comprendre qui parle, qui est qui. Enfin, les relations de ces adolescentes, si elle reflète sans doute une réalité, sont très violentes.
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MEMOR
Auteur: Kinga Wyrzykowska
Tomek,13 ans, s'aperçoit que son frère Tadzio et en train de s'effacer de la dernière photo qu'il a prise de lui avant l'accident.
Il décide alors de surmonter sa peur et de se servir de la pierre secrète qu'il porte autour du cou. Grace à elle,il a le pouvoir d'appeler les morts et de leur parler .
Mais contre toute attente, c'est lui qui bascule dans le monde d'après, à Memor, où les défunts vivent en sursis, suspendus au souvenir des hommes. Or, dans cet univers cruel et fascinant,Tadzio est en danger.
J'ai bien aimé ce livre car j'aime bien les livres d'aventures et de science-fiction.
Juliette
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J'ai lu Diabolique que j'avais apprécié comme une histoire réelle. Donc là, voilà un roman qui s'inspire de cette histoire.
On imagine mal à l'époque d'internet que cela se produise mais cela me semble pourtant tout à fait possible.
Il y a effectivement ce Pol Pot qui m'a interpellé surtout que cette chaîne Youtube s'adresse plutôt à des personnes un peu intellectuelles, donc peu probable, et pourtant la culture même chez les journalistes semble totalement absente au-delà de 5/10 ans max en arrière.
Je ne peux pas dire que la fin m'a surprise mais il y avait plusieurs possibilités donc pas de reproche à ce niveau.
Si quelqu'un peut m'expliquer le dernier chapitre, le 0' n'hésitez pas car je n'ai pas compris.
Voilà donc un livre qui se lit facilement, ou on ne cesse de se dire "Mais c'est pas possible! Non mais comment peut-on être si crédule?!).
Donc sympa, vite lu et vite oublié.
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La famille Simart-Dutei qui comprend la mère, les trois enfants déjà adultes, les conjoints et les enfants se barricade dans sa demeure pour une durée indéterminée.
Ils se sentent traqués, menacés, on veut les dépouiller de leurs biens et peut être même les tuer.
Ce livre nous montre comment on peut en arriver là. Comment cette paranoïa se développe. Est-ce l'effet de groupe? Est-ce le fait d'une seule personne ?
J'ai beaucoup aimé et été prise dans l'intrigue et l'histoire de ce livre que je ne peux que recommander.
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Je recommande ce livre mais il n’a pas été un coup de cœur pour autant. C’est un récit intéressant qui nous plonge dans les conflits familiaux. On se rend compte trop tard qu’on est déjà plongés dans l’angoisse et c’est ce qui rend ce récit intéressant. Le mode de narration est intéressant, quoique parfois ardu à lire. La fin du livre est déroutante, ingénieuse quant on y pense bien (avec la stratégie de Paul) mais cela aurait dû s’arrêter au départ du frère aîné.
J’ai aimé les aperçus sur les vies de chaque frère et sœur, leurs pensées crues, intimes et dérangeantes, égoïste.
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Au départ, c'est un portrait de famille de grands bourgeois, plutôt drôle et grinçant, qui m'a fortement fait penser au Serge de Yasmina Reza. Tous ont des petisses, bien plus que de la grandeur : il y a la mère au foyer qui se noie dans une frénésie de cuisine ultra sophistiquée, la mère obsédée par la jeunesse éternelle, un frère aîné peu aimé qui cherche la reconnaissance à tout prix, ou encore un cadet cariériste et sans empathie.
Au fil des pages, ces personnages, bien qu'en conflit les uns avec les autres, se coupent peu à peu du monde, dans un paranoïa généralisée, et c'est la peur de l'autre qui devient le réel sujet du livre.
Extrêmement facile à lire, une plume limpide, un récit sans temps mort.
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Elles sont 6 dans l’équipe de volley, 6 copines « à la vie à la mort ». Alors forcément la nouvelle, Gladys, a dû mal à trouver sa place... Elle se sent un peu comme « la septième roue du carrosse » et elle hésite à quitter l’équipe. Mais quand Tina se blesse et qu’elle est invitée à participer au tournoi Heaven à La Désirade à sa place elle ne peut refuser. Par amitié les filles vont tout faire pour payer malgré tout un billet d’avion à Tina, pour qu’elle puisse au moins assister à la compétition. Elles ont presque réussi à réussir la somme, malgré de nombreuses difficultés, quand la cagnotte est dérobée dans les vestiaires...
Des personnages plus ou moins attachants, aux contextes familiaux contrastés et avec chacune leur caractère propre. Mais l’histoire n’est pas aussi gentillette qu’elle en avait l’air au départ, cela dérape parfois et à plusieurs reprises la violence fait irruption, qu’elle soit physique ou verbale, jusqu’à surprendre les protagonistes eux-mêmes. Du coup c’est un peu les montagnes russes des émotions pour nous et les filles de l’équipe. Le récit est parfois dérangeant, certains personnages m’ont mise un peu mal à l’aise, notamment Gladys (« 2 de tension » et « un regard de veau qu’on mène à l’abattoir », mal dans sa peau elle finira par se rebeller) et Milena (grande gueule, mais en fait sans courage, même si elle est gentille au fond). C’est un récit qui finalement n’est pas innocent, au point que je l’ai trouvé un peu oppressant même par moment.
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Les filles de l’équipe de volley du lycée Saint-Exupéry sont en train de réaliser leur rêve : elles ont gagné la coupe de FranceHeaven ! Elles vont donc partir disputer la finale internationale aux Antilles, à La Désirade ! Dans l’équipe, elles sont sept, mais il n’y a que six places pour La Désirade… C’est Gladys, la dernière arrivée, la remplaçante, qui restera sur le banc de touche, une fois de plus. Découragée, Gladys s’apprête à annoncer qu’elle arrête le volley, quand une de ses co-équipières, Tina, se casse l’épaule, lui laissant sa place pour la finale. Les autres joueuses ont alors l’idée de créer une cagnotte pour payer le billet de Tina, afin qu’elle les accompagne, malgré tout, dans l’aventure…
L’avis de Rachel, 14 ans : On suit sept jeunes filles différentes qui se battent dans un but commun : le volley. Ce livre est bien écrit et agréable à lire. On découvre les vies de ces jeunes filles. Elles ont chacune leur part de problèmes et leur envie de réussir. Elles sont toutes attachantes. Un bel appel à la liberté !
L’avis de la rédaction : Il m’a semblé que ce livre était davantage un roman d’apprentissage – violent – qu’une “grande histoire d’amitié” comme l’annonce la couverture.
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C'est l'histoire de 7 jeunes filles qui doivent participer à une finale de volley dans un autre pays .Mais, quelques mois avant le départ, la capitaine se blesse donc elle ne pourra pas partir. Ses amies mettent donc en place une cagnotte pour faire quand même partir leur amie .Mais la cagnotte va être voler .Elles soupçonnent une joueuse de leur équipe ! Mais qui aurait voulu que la capitaine ne parte pas ?
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Depuis la mort son frère Tadzio, Tomek n’est plus tout à fait pareil. Il vit dans sa famille moins-un, comme il la nomme, avec une sensation de vide. Son départ de Pologne pour rejoindre la France n’a pas aidé le jeune garçon. D’autant plus que sa famille enchaîne les déménagements à la recherche d’un endroit accueillant.
Tomek aborde donc la rentrée dans son nouveau collège avec une certaine appréhension, d’autant plus qu’il a remarqué que la seule photo qui lui reste de Tadzio devient floue. Si il suppose d’abord un problème technique lié à son appareil photo numérique ; il se rend pourtant compte que cette disparition progressive est un appel au secours. Tadzio a besoin de lui, mais pour l’aider, Tomek devra rejoindre Memor, le monde des défunts à l’aide de sa mnémosyne, une pierre offerte quelques années auparavant par une vieille voisine en Pologne.
Je me suis rapidement et sans difficultés plongée dans le monde de Memor. L’histoire est assez simple, l’humour et le style sont bien adaptés à des lecteurs dès douze ans. Pourtant j’ai eu un peu de mal à m’attacher au jeune Tomek. Le personnage est introduit très rapidement, ainsi, on entre très vite dans le vif du sujet. Mais cette rapidité excessive empêche la mise en place d’une relation entre le héros et le lecteur, ce qui nuit considérablement à l’appréciation de la lecture. Surtout si, comme moi, on estime que cette relation vaut pour 50% dans le plaisir de lire.
Malheureusement, Tomek n’est pas le seul personnage à manquer de consistance. Athos, l’antagoniste Fulcanelli ou même le brave Max et la jolie Mona n’ont pas vraiment de caractère marqué. Ils ne sont que des avatars vides pour lesquels je n’ai eu que très peu d’intérêt. Ce qui est vraiment dommage quand on sous entend des antécédents aussi imposants pour son méchant (je ne peux pas vous en dire plus sans spoiler). Il faut bien avouer qu’un méchant sans charisme, c’est malheureusement une grosse perte dans une histoire. Etrangement, j’ai eu de l’affection pour le seul qui ne parle jamais : Didier, le ptérosaure – moyen de transport, qui est fidèle et prêt à beaucoup pour aider son nouvel ami.
Toutefois, l’idée de base est originale. Le monde de Memor est divisé en plusieurs planètes, chacune abritant un certain type de population. Sur Aglaïa par exemple, on trouve des géants scintillants qui ne sont autres que des personnalités célèbres de notre monde. Sur Ancestra, on y trouve tous les morts récents, tandis que sur Temera, les oubliés dépérissent lentement.
Car là où le concept est intéressant, c’est bien dans cette relation entre le défunt et les souvenirs que les vivants ont de lui. Lorsqu’un mort est définitivement oublié, il disparaît à tout jamais.
Kinga Wyrzykowska offre donc une idée vraiment intéressante, surtout que lorsqu’on est en deuil, on nous répète que nous allons progressivement moins y penser pour finalement oublier. Ici, oublier revient à condamner, et l’auteur nous rappelle qu’il est important de préserver le souvenir des êtres chers sans pour autant en faire une obsession malsaine.
Memor traite donc d’une jolie façon le deuil et le souvenir sans jamais tomber dans un pathos excessif puisque Tomek reste un garçon courageux qui ne se laisse pas facilement abattre même quand tout semble se retourner contre lui. J’ai d’ailleurs apprécier ce trait de caractère chez le garçon, même si lui m’a laissée de marbre durant les quelques 300 pages du récit.
Ceci-dit, l’aventure est au rendez-vous, le rythme est élevé et les évènements et divers rebondissements s’enchaînent à une vitesse déconcertante. On n’a donc pas le temps de s’ennuyer. Malheureusement l’enchaînement de l’intrigue est parfois un peu trop tiré par les cheveux et manque de transitions nettes. Quant à l’écriture, elle est trop simpliste pour pouvoir rattraper quoi que ce soit. Je reprocherai également la trop grande facilité de Tomek à accepter son arrivée dans le monde de Memor. Il ne se pose aucun doute, fonce sans se demander un seul instant si tout ce qu’il vit est bien réel. J’aurai voulu qu’il n’accepte pas la réalité aussi facilement même si ses antécédents aux côtés de Baba Mira lui ont forcément ouvert un peu plus l’esprit que pour un enfant normal.
En Bref
A cause d’une cruelle absence de charisme au niveau des personnages et d’un manque évident d’intérêt pour l’histoire, je n’ai pas vraiment réussi à accrocher à Memor, le monde d’après. Pourtant la relation créée par l’auteur entre le monde des morts et celui des vivants est vraiment originale et intéressante, et c’est bien la seule chose qui me fera retenir ce livre qui n’a pas l’étoffe, à mon sens, d’un bon roman pour jeunes ados.
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J'ai bien aimé ce roman jeunesse.
Certes, ce n'est pas un coup de coeur mais c'est une très jolie histoire ciblant particulièrement les plus jeunes mais qui est aussi agréable pour les plus âgés.
La plume est très agréable, le style peut surprendre, je pense notamment au langage de Max (un ami de Tomek) qui est très familier et "fleuri".
Le texte est également parsemé de touches d'humour qui égaient l'ensemble.
Le début ne m'a pas transportée mais la deuxième moitié du roman m'a beaucoup plu, surtout à partir "d'Amnésia".
Il faut dire que l'univers créé par l'auteur et son "Monde d'après", composé de planètes différentes, sont très originaux et bien trouvés.
J'ai pu noter des ressemblances avec d'autres oeuvres telles que "L'histoire sans fin" pour le côté épique, la quête et les créatures particulières.
"Les misérables" pour la partie des enfants livrés à eux-mêmes qui volent et travaillent pour le Daron.
Max est clairement un "Gavroche".
Et "Harry Potter" pour la fin, les énigmes, ça m'a beaucoup rappelé le premier tome de ce dernier.
Sans être un copié collé, les clins d'oeil ont apporté de la fraîcheur au récit.
J'ai beaucoup apprécié l'émotion dans ce roman.
Les personnages sont très touchants à leur manière, chacun a une place particulière.
Les créatures (je n'en dirai pas plus) sont très attendrissantes et Baba Mira est un personnage qui m'a émue ainsi que le passé de Tomek.
Max est dévoué et l'ami rêvé pour Tomek.
Mona m'a fait de la peine.
Chaque personnage apporte sa couleur pour rendre l'histoire attachante.
On peut dire que c'est une très jolie histoire d'amour fraternel et d'amitié.
La fin est un peu rapide à mon goût mais me convient.
C'est un bon roman qui m'a fait voyager dans le Monde d'après.
Je remercie beaucoup Babelio et les Editions Bayard.
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Un roman fantastique agréable à lire. Le récit n'est pas effrayant et évoque avec sensibilité la relation fraternelle et la mort, l'absence d'un être cher.
A lire!
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