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Critiques de Larry Brown (203)
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92 jours

Leon Barlow vit seul depuis son divorce avec sa femme. Il boit de la bière et encore de la bière et essaye désespérément d’écrire. Mais sa femme lui réclame sa pension alimentaire, ses potes viennent boire avec lui et lui faire lire leur poèmes. Pour vivre il peint des maisons pendant quelques jours le temps de se renflouer et de remplir le garde manger et se remet à écrire. Il envoie ses nouvelles aux quatre coins du pays mais son talent n’est pas encore reconnu à sa juste valeur et il ne reçoit que des refus…

92 jours est une novella, une longue nouvelle, à la sauce Bukowski. On y retrouve les thèmes chers à l’auteur du Journal d’un vieux dégueulasse : l’alcool, l’écriture, la précarité, les petits boulots, les femmes… Une bonne histoire qui donne envie de lire les autres livres de l’auteur.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Père et fils

Voilà un livre sombre, moite, un drame n’offrant aucune possibilité de rédemption.



Sud des Etats-Unis, sa chaleur, sa lourdeur et ce racisme comme une seconde peau.

Tout est en place, dès les premières page de ce fabuleux roman : la sécheresse de la terre, un vieux pick-up rongé par les années, le regard des hommes fatigués.



D’une écriture parfaitement maîtrisée, Larry Brown nous entraine d’un bout à l’autre, nous laissant constamment dans le doute, faisant très subtilement monter la pression jusqu’au niveau maximum supportable.



Ce coin d’Amérique profonde où l’humanité semble avoir disparue et où la noirceur avale les hommes est décrit par l’auteur avec la précision des plus grands du « nature writing », genre dont s’est fait la spécialiste la maison d’édition Gallmeister. Les personnages, en mal d’amour, d’espoir et de vie traversent les pages en soulevant la poussière.



Glen d’abord, qui noie ses rancœurs, sa colère et son chagrin dans l’alcool et des actes monstrueux. Bobby, shérif du comté qui lutte chaque jour contre des crimes qui semblent quotidiens : ivresse, bagarres, maltraitance, décès d’enfants…



Un roman lent, brutal, une écriture simple, puissante, percutante.



Édité dans l’excellente collection Totem chez Gallmeister
Lien : https://bonnesfeuillesetmauv..
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Fay

Larry Brown fait de la lie américaine son terreau favori.



Entre ses pages s'abrite un ramassis de gueules cassées, paumés, mal barrés, minables et fripouilles qui nous sont racontés avec une infinie tendresse.



Mâchoires béantes, ils avalent.

Mécaniquement. Le jour, la nuit, whisky, burgers, café, bières, kilomètres d'asphalte au volant des picks-up, fumée de hasch et rebelote...

Comme un leitmotiv.



Quand ils sont bien défoncés, ils ont la gâchette sensible, sautent sur tout ce qui bouge (dans tous les sens du terme) et se démontent la gueule à coup de poings.



On aime, ou pas.



Ma grosse déception c'est le texte.

La traduction ne vaut rien. Truffée de coquilles très repérables.

J'avais gardé un souvenir si lumineux de "Joe".

Dommage.
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Père et fils

C'est un livre basé sur des entrecroisements de paternité mortifère. Glen qui rentre de prison après avoir purgé sa peine, ne connaîtra pas la rédemption que chacun souhaite, marqué par cette lourde histoire familiale, et un passé qu'il ne saura pas dépasser.



Entre la chaleur étouffante et averses torrides, c'est un livre qui aurait dû faire tilt, mais pour lequel je dirais plutôt bof. Déjà , je n'aime pas trop le procédé de cacher si longtemps au lecteur des faits que tous les personnages connaissent. Les personnages, très bons ou très méchants, ne sont que des silhouettes de carton-pâte. Et si Larry Brown est assez habile dans la façon de mener de front plusieurs scènes qui se passent en même temps, j'en ai assez vite eu marre de la technique du détail ordinaire superflu pour faire monter le suspense : de leur voir quitter leurs chaussettes, enfiler leurs chemises, allumer leurs cigarettes, pousser les portières des voitures etc. etc.
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Joe

Travail épuisant, pays étouffant, voici un grand roman du Sud plein de brutalité et d'émotion sans pleurnicherie.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Affronter l'orage

Plusieurs nouvelles sur l'Amérique, j'ai bien aimé suivre ces différentes histoires intéressantes et qui nous permets de nous évader.

J'aime ce format, mais attention toutefois à ne pas trop en abuser, car j'aime aussi quand les personnages sont creuser, et qu'on comprenne la psychologie des intéressés !
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Sale boulot

J'ai été amputé d'une jambe à 26 ans, et ai fréquenté les "centres de réadaptation fonctionnelle", où l'on rencontre des gens, mais j'en envie de dire des expériences, toutes profondes, toutes dures. Je retrouve dans ce livre de Larry Brown des échanges, sans avoir connu la vérité de la guerre, juste celle des CRF, dans une desquelles un tétraplégique me remonta le moral. Me sauva, en fait. Il est toujours tétra.
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Affronter l'orage

Vous êtes-vous déjà demandé comment c'est vraiment dans le Sud des USA, sans les filtres Instagram ? Ici, vous avez neuf histoires brut de décoffrage qui peignent l'envers du décor. Vous y croiserez des mariages ratés, de la bouteille un peu trop fréquentée, des cris derrière les portes closes, et la vraie définition de "c'est compliqué". 🥃💔

⁣⁣

Ce bouquin ne prend pas de pincettes et ne tente pas de devenir le nouveau best-seller de l'année. C'est brut, c'est réel et ça nous parle, car même dans l'ordinaire, il y a des histoires qui marquent. Les phrases sont courtes, directes et vont à l’essentiel. Ce style d'écriture accentue la puissance des sujets abordés. J'apprécie l'impression que l'auteur n'a pas cherché à écrire pour le simple plaisir d'écrire, mais que ces destins se sont imposés à lui, sans meilleure issue que d'être couchés sur le papier. 📖✨

⁣⁣

⭐️« Kouboukou raconte » est la nouvelle qui m’a le plus touchée, elle m’a réellement fait mal et peur. ⁣⁣

⁣⁣

J'ai beaucoup aimé ce recueil qui m'a offert une pause bienvenue avant d'entamer un roman plus long. Certaines nouvelles resteront précieusement rangées dans un coin de ma mémoire.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Fay

C'était la première fois que je lisais un roman noir, et je pense tout simplement que ce n'est pas mon truc. Bien sûr, cette critique n'engage que moi : d'autres seront sans aucun doute touchés par l'héroïne principale, et pourront trouver un intérêt au roman. Pour ma part, j'ai trouvé l'écriture plate, lente, sans intérêt. Je n'ai pas réussi à m'attacher vraiment à Fay, ni à aucun personnage d'ailleurs ; en fait, je n'ai ressenti qu'un vague dégoût tout au long du livre que je souhaitais finir le plus vite possible pour passer à autre chose. Est-ce propre au roman noir, je ne sais pas... En tout cas, j'ai été très dérangée par le regard porté sur les femmes, les viols à répétition et les fantasmes sur cette jeune héroïne de 17 ans.



PS : Si j'avais gagné un euro à chaque fois qu'un personnage buvait une bière, je serais riche !
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Affronter l'orage

Mauvaises nouvelles.

Oui, de très mauvaises nouvelles envoyées du sud des US par l'ami Larry Brown.

Des nouvelles des petites gens, l'Amérique d'en-bas, celle des laissés pour compte qui se débattent sans espoir de fin entre quelques toxiques : un couple mal assorti souvent et l'alcool bien sûr presque toujours.

Misère sociale et misère affective de quelques éclopés de la vie en pleine galère pour lesquels l'auteur développe toute son empathie.

Des nouvelles très noires, désespérées même, mais voilà, c'est très bien écrit alors on poursuit la lecture à nos risques et périls.

Affronter l'orage est l'une d'elles, celle qui ouvre le recueil et c'est l'une des plus réussies et des plus sombres, tout en non-dit et d'entrée, le ton est donné.

Bien sûr, certains portraits peuvent friser la caricature mais dans chaque nouvelle, un petit "plus" souvent non-dit, un brin étrange, fait de chaque tableau une belle peinture un peu sombre.

Mieux vaut être à jeun et avoir le cœur bien accroché avant de parcourir la galerie de portraits de l'ami Larry Brown où l'on retrouve ces petites phrases sèches et décalées typiques de la littérature américaine contemporaine.

Les nouvelles sont construites de manière très elliptiques, pleines de non-dits ou de sous-entendus, laissant au lecteur le soin d'imaginer peut-être le pire selon ses propres angoisses.

Pour celles et ceux qui aiment l'alcool.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Affronter l'orage

Une écriture fluide, un instantané de plusieurs tranches de vies au travers de différentes nouvelles. On pénètre dans l'intimité des personnages, leurs difficultés, leurs questionnements, leurs dérives.

C'est un livre sombre, très "alcoolisé", un peu trop à mon goût.
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Père et fils

La prison, dans laquelle Glen Davis vient de passer trois ans, ne l'a pas calmé, bien au contraire. Il revient dans le comté de Stone (Mississippi) où il retrouve père, frère, petite copine, fils, shérif, copains, mais surtout l'alcool, les armes et les conneries.

Larry Brown nous fait entrer pas à pas dans les secrets de famille, plus ou moins anciens, plus ou moins enfouis.

Et l'on découvre que tout n'est pas si simple et que les véritables personnalités sont plus complexes qu'il n'y paraît.

Un excellent roman, polar psychologique, que l'on ne finit qu'à regret, sans pouvoir oublier Glen , Mary , Jewel , David , Puppy, Bobby ou Virgil, tous ces personnages aux histoires tellement imbriquées.
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92 jours

Ergonomie : livre au format poche, Folio 2€ édition de 2001. Format poche, attention aux personnes ayant des problèmes de vue.



Nouveauté pour moi car je connaissais les œuvres de Larry Brown que de nom.



L'écrit 92 jours est un petit roman (120 pages environ) relatant l'histoire d'un homme divorcé, père de deux enfants, essayant de publier ces oeuvres et sombrant doucement dans l'alcool.



Ce petit livre traduit très bien (malgré son petit format) la détresse qu'un homme peut subir alors que rien ne le prédestiné à cela. Divorce, enfants, écrits non publiés, problème d'argent, relations familiales, relations amicales, sexualité, alcoolisme... Le personnage relate sa vision de son monde avec un vocabulaire parfois "cru" mais qui donne de la valeur à son témoignage.



Néanmoins, je suis heureuse que le livre soit un petit roman car il y a très peu d'action, il est presque "contemplatif", l'ennui peut vite s'installer...

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L'usine à lapins

Très déçu par ce livre. Le scénario noir, on l’a. Pour le reste… j’ai cru, en lisant le livre, retrouver le côté réalisme sale mais je n’en ai trouvé que le scénario. Pour le reste on est à un scénario à plusieurs personnages, certes loser, oui bien écrit mais particulièrement fade. On croirait un mélange d’écrivain « à l’eau de rose » et d’écriture à scénario, plat, techniquement bon mais c’est tout. Sans saveur désolé.
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Sale boulot

Ce livre m’a été conseillé par un libraire alors que je cherchais des textes de théâtre. Il l’a spontanément mis entre mes mains en m’indiquant que cela ferait une superbe pièce. Amateur de monologues, je le rejoins sur ce point : c’est très bien écrit, et les récits poignants des protagonistes sur les horreurs de de la guerre (ou plutôt ses conséquences sur les soldats), le handicap, le regard de l’autre et la marginalité seraient passionnants à entendre sur un plateau de théâtre.



Cependant, je dois dire que j’ai été énormément frustré par la difficulté que j’ai eu à suivre le fil de l’histoire. Le narrateur changeant en permanence, avec de multiples bons dans le passé. À de nombreuses reprises (particulièrement quand je reprenais la lecture), je ne savais plus quel personnage parlait et il m’est arrivé plusieurs fois de me rendre compte à la fin d’un court chapitre que je n’avais pas attribué les bonnes paroles au bon personnage.

Cela pourrait paraître anecdotique par rapport à la qualité de l’écriture, mais ça m’a tellement perdu dans la lecture que ça me l’a rendue pénible.



C’est dommage, mais ça ne serait plus un problème sur un plateau de théâtre avec deux comédiens. Cela confirme ainsi la vision de mon libraire.

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Dur comme l'amour

un livre magnifique. On peut en faire des citations toutes les trois pages. L'ouvrir à n'importe quelle page et se sentir transporté. Ecriture courte et incisive. Un auteur que j'affectionne particulièrement
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Fay

Bien écrit mais je n'ai pas accroché
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Sale boulot

Histoire de deux vétérans du vietnam meurtris physiquement et moralement par cette guerre. Ils se racontent leur vie, l'injustice, la violence, le racisme, l'inégalité de la vie humaine. Mais chacun d'eux attends quelque chose de l'autre..... Se lit... voila....
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L'usine à lapins

ce livre est en fait un recueil de nouvelles, celles-ci ayant été coupées et disséminées pour donner l'illusion d'un long récit... l'écriture est excellente, comme d'habitude, mais c'est un peu agaçant toutes ces interruptions... on a de la difficulté à suivre le fil...
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L'usine à lapins

Henry, 70 ans est tendu, car justement il n'arrive plus à tendre une partie de son anatomie qui, parait-il, fait la fierté d'un homme (mesdames, vous avez bien compris que je ne parlais pas du cerveau) et n'arrive plus à répondre aux besoins (naturels) de sa femme Hélen (de 30 ans sa cadette) qui se réfugie dans l'alcool du matin au soir, mais dont la sensualité transpire à chaque gorgée de Bloody Mary.



Anjalee est une belle stip-teaseuse tapinant à souhait pour arrondir ses fins de mois... Elle se fait entretenir par un homme de main ,Frankie, un tueur à gage, d'un certain M. Hamburger, mais un jour le tueur se trompe de cible et termine sa carrière en steak haché (grande spécialité professionnelle de M. Hamburger)

Anjalee est donc en recherche d'un autre "protecteur" mais les temps sont durs, n'en déplaise à Henry...



Domino, travaille comme livreur de viande, pour ce M. Hamburger... Il sort de taule et n'a aucune envie d'y retourner. Il deale de l'herbe, qu'il livre congelée lors de sa livraison de barbaque, mais un soir il emplafonne son camion dans un cerf de Virginie. Et notre Domino (qui est plutôt bas du front) est un fin gourmet, par excellence... Il ne peut pas passer auprès de plusieurs rôtis de cerfs sur patte !... Bien lui en a pris, comme quoi la gourmandise est péché condamnable...



Miss Muffet, unijambiste à plein temps, travaille aussi pour M. Hamburger.... Elle s'occupe du chien....et un soir, elle veut connaitre, enfin, le plaisir de faire l'amour... Elle se dirige à l'aveugle et s'arrête dans un rade immonde....



Et puis il y a Eric et son Pittbull (Jada Pinkett converti au bien, et aimant les chats), qui fuyant son père "éleveur" de chiens de combat, travaille dans une animalerie. Sans domicile fixe, Eric et Jada Pinkett dorment dans leur voiture la nuit et travaillent le jour dans une animalerie....



Et puis un jour, Henri rentre dans cette animalerie....



Ce livre est superbe, car comme vous l'avez devinez : il est irracontable. Tout ce petit monde court après un désir qui semble à leur portée mais qui, cependant, leur est inaccessible....et si il est accessible il est fatal.



"Il y a deux tragédies dans la vie : l'une est de ne pas satisfaire son désir et l'autre de le satisfaire". Oscar Wilde

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