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Critiques de Laura Lee Guhrke (117)
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Jeunes filles en fleurs, Tome 4 : Séduction

Après Et il l’embrassa, L’héritière et Désirs Secrets, où Laura Lee Guhrke nous proposait des héroïnes travaillant et financièrement indépendante, ce dernier tome n’échappe pas à la règle même si la carrière de Daisy n’est pas aussi florissante au début du livre. Il faut dire que Daisy a son petit caractère et que cela lui joue bien souvent des tours au grand désespoir de Lucy, sa grande sœur. Dans l’ensemble, j’ai bien aimé la lecture de ce dernier, il y a certes des points qui m’ont un peu embêtés mais, là, c’est purement un ressenti 🙃



Daisy est une jeune femme fort sympathique mais un peu étouffée par sa grande sœur qui la place systématiquement pour un travail de bureau alors que le rêve de Daisy est de devenir romancière. Elle est un peu maladroite, têtue, impulsive et surtout trop jolie pour que ses employeurs gardent leurs mains dans leur poche. Alors, elle parvient difficilement à garder un emploi… Et quand elle ose pousser la porte des éditions Marlowe, que l’autrice nous avait présenté dans le tome 1, on lui confie la mission d’écrire une critique de la nouvelle pièce de théâtre de Sebastian Grant qui est considéré comme un écrivain de génie… Et la critique fort assassine va ouvrir bien des portes à Daisy qui vont lui permettre de se rapprocher de son rêve. Daisy a de nombreuses qualités mais je l’ai trouvé parfois agaçante. Oui, j’ai beaucoup de mal avec les personnages un poil intrusif qui pensent toujours savoir ce qui est bon pour les autres. Daisy donnait bien des conseils à Sebastian sans chercher à le comprendre. Alors, oui, je peux comprendre qu’il fallait un électrochoc pour sortir Sebastian de sa torpeur, mais Daisy avait un peu la délicatesse d’un troupeau de bisons lancé au galop 😅 Mode, il faut, il faut, il faut…



Sebastian Grant, comte d’Avermore, est un personnage complexe qui vit avec ses démons. Il a complètement sombré face au syndrome de la page blanche, face au critique et face à l’attente des lecteurs qui espèrent toujours un roman meilleur que le précédent. Son perfectionnisme et la pression était telle qu’il n’a pas résisté à l’appel de la cocaïne qui l’a aidé à surmonter ses peurs. Mais la qualité de ses romans s’est continuellement dégradée, il se rendait compte que ce qu’il écrivait était mauvais mais il avait besoin d’argent… Il ne veut plus écrire une seule ligne… Et trouve toutes les excuses du monde pour ne pas reprendre la plume. Et malheureusement pour lui, personne ne va le laisser tranquille… Et surtout pas Daisy qui va user de tous les stratagèmes possibles et inimaginables pour sortir Sebastian de son trou… Et elle est très forte en chantage la petite Daisy, elle n’hésite à rappeler les termes du contrat signé par Sebastian pour le mettre devant ses responsabilités et elle n’hésite pas à user du chantage pour l’inciter à réécrire le roman qu’il avait sorti des oubliettes pour qu’on lui fiche la paix. Mais le jeu de séduction va être bien trop tentant…



Une nouvelle fois, j’aime beaucoup que l’autrice place son action à la fin du XIXème siècle, les mœurs évoluent et le progrès industriel prend de plus en plus de place. L’alchimie entre Daisy et Sebastian est bien présente et les dialogues sont parfois incisifs. Laura Lee Guhrke nous conte l’histoire de deux écrivains à des stades différents de leur carrière qui se cherchent et qui, en travaillant en duo, vont réussir à tirer le meilleur d’eux-mêmes.



Un dernier roman qui clôture parfaitement la série.
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Jeunes filles en fleurs, tome 3 : Désirs secr..

Après un 1er tome, Et il l’embrassa…, prometteur et un 2ème tome, L’héritière, que j’ai malheureusement trouvé décevant, je me lance dans la lecture du 3ème tome de la série des « Jeunes filles en fleurs » de Laura Lee Guhrke. Et j’espère franchement que ce tome sera meilleur 😀 Car, j’apprécie ces héroïnes indépendante de la fin du XIXème ainsi que les différents messages sociétaux que l’on peut trouver dans le roman comme le message d’émancipation des femmes ou l’essor de l’industrialisation qui montre les limites de la société.



J’ai largement préféré Maria, qui est intelligente, authentique et déterminée, à la pauvre Prudence qui péchait par sa naïveté. D’origine modeste, son rêve est d’ouvrir une pâtisserie, elle évolue dans un monde où les hommes dominent mais elle est travailleuse, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et elle est surtout très douée. Elle est certaine du succès de sa pâtisserie. Une héroïne qui est prête à tout pour réussir, et heureusement que Prudence et sa fortune sont là pour l’aider dans son projet, car sans elle n’aurait jamais réussi à convaincre un investisseur, elle n’est qu’une femme après tout. Cliché, toussa, toussa… Bref, après des mois de recherche, elle tombe sur la perle rare, la boutique parfaite pour se lancer. Le hic, c’est le propriétaire qui n’est autre que le Marquis de Kayne et ils ont un passé commun qui mêle les bons et les mauvais souvenirs. C’est surtout celui qui lui a brisé le cœur des années auparavant, et ils ne sont pas franchement ravis de se retrouver et encore d’être voisin. Au début, les coups bas vont quelque peu s’enchaîner entre Maria et Philippe, parfois c’est drôle, parfois c’est petit et mesquin.



Car Philippe, Marquis de Kayne, est un aristocrate qui fait attention aux apparences et à la bienséance. Il a des préjugés qui ont la vie dure et cela va causer quelques sueurs froides à la pauvre Maria. Une nouvelle fois, l’autrice propose un héros plus complexe qu’il n’y paraît. Alors, nous sommes loin du Duc de St-Cyres, héros torturé du tome 2, mais le Marquis de Kayne a ses doutes et ses faiblesses qu’il tente de dissimuler avec plus ou moins de succès. Rien ne semble l’atteindre, tant il reste stoïque face aux situations compliquées… Mais face à Maria, rien ne va plus, il réagit souvent avec excès. Les convenances veulent que Philippe et Maria, qui sont de rang social différent, ne se fréquentent pas… Il est un gentleman, elle est pâtissière… Et bien qu’il tente de la tenir éloignée de lui, il est comme une abeille attirée par le miel, il ne peut s’empêcher de revenir vers elle et de se mêler de ses affaires. Au début, il semble froid et détaché mais c’est un personnage passionné et séduisant. J’ai aimé les flashbacks qui montrent les complicités, les sentiments qui sont étouffés à cause des convenances.



J’aurais aimé un épilogue car je trouve la fin un peu bancal, sans trop en dévoiler… Je trouve qu’il y a quelque chose qui ne colle pas dans l’évolution de Maria et, cela, je n’aime pas trop.



Une chouette lecture, la fin est trop rapide à mon goût et j’aurais voulu un tout petit plus d’émotions. En route vers la lecture du 4ème et dernier tome 😆
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Jeunes filles en fleurs, tome 2 : L'héritière

Après Et il l’embrassa… que j’ai beaucoup apprécié, je me suis rapidement lancée dans la lecture du 2ème tome de la série Jeunes filles en fleur, alléchée par un résumé que je trouvais fort tentant… Mais comme cela arrive parfois, le roman ne fut pas à la hauteur des promesses du résumé. J’ai été quelque peu déception pendant ma lecture. La faute à une héroïne carrément trop naïve…



Et pourtant, Prudence Bosworth avait tout pour tirer son épingle du jeu (sans mauvais jeu de mots 😁), elle est arrivée à Londres jeune, elle œuvre d’arrache pied comme coutière et elle a réussi à devenir la première couturière de l’atelier où elle travaille. Elle est financièrement indépendante et vit dans la pension que l’autrice nous a présentée dans le tome précédent. A première vue, elle semble être une héroïne plutôt pragmatique… Et puis, patatra !!! Là voilà qui devient une riche héritière et voilà qu’elle semble perdre tout le bon sens qu’elle semble posséder. Alors oui, avec cette toute nouvelle richesse, sa famille se rappelle à son bon souvenir alors qu’elle ne s’occupait pas d’elle depuis son départ pour Londres. Et cette adorable famille, qui est d’un seul coup aimante, compte bien profiter de cet argent et de là à dire qu’ils ont un plan pour essayer de récupérer leur part du gâteau, il n’y a qu’un pas que je vais franchir. Car si Prudence est riche, il lui faut se marier pour toucher l’intégralité se son héritage, difficile de ne pas deviner le dessein de son oncle et sa tante. La famille détestable et arriviste au possible… Prudence aurait mieux fait de se payer un chaperon plutôt que de les subir.



Rhys de Winter, Duc de Saint-Cyres, est de retour en Angleterre après des années passées en Italie. Et il traîne derrière une réputation pas très fameuse, un libertin complètement ruiné dont les domaines familiaux tombent en ruine et il ignore s’il pourrait payer les droits de succession. Une situation carrément intenable pour lui et le seul moyen de se sortir de ce mauvais est d’épouser une jeune fille très bien dotée. Au début du roman, il écume les salles de bal pour faire son choix, c’est dans ces circonstances qu’il rencontre Prudence alors qu’elle était en train de recoudre la robe de l' »adorable » Lady Alberta. Et malgré la différence de classe, il remarque Prudence et tombe sous son charme. Alors quand il apprend qu’elle est devenue une riche héritière, il la voit comme son salut et la solution à tous ses problèmes. S’en suit alors toutes une séries de rencontres pas très fortuites, il faut reconnaître que le Duc de Saint-Cyres joue habilement ses pions et sait se servir de ses atouts. Il manipule sans aucun problème Prudence qui est d’une naïveté sans nom, en la séduisant, mais comment peut-elle croire aussi longtemps que le Duc est complètement ignorant de son héritage. Certes, Prudence ne connaît pas les règles de la Société mais elle doit tout de même se douter que les ragots et informations circulent dans ce petit microcosme. J’aurais pu trouver le Duc de Saint-Cyres détestable, mais c’est un personnage complexe avec ses fantômes qui est acculé et qui n’a que peu de solutions pour s’en sortir. Mais le mensonge est rarement le chemin a prendre car quand la vérité éclate, les dommages peuvent être grands.



J’apprécie que Laura Lee Guhrke propose des héroïnes atypiques, elles sont considérées comme des vieilles filles, elles travaillent et sont financièrement indépendantes. Mais sur ce 2ème tome, j’ai eu du mal avec l’héroïne, Prudence est trop naïve et romantique, mais j’ai aimé le fait qu’elle ne change pas avec sa toute nouvelle fortune, elle reste proche des ses amies et souhaite les aider si besoin. Il fallait probablement quelqu’un de profondément généreux et gentil pour aider Rhys à se libérer de ses démons.



Un 2ème tome que j’ai trouvé un peu inégal dans sa construction. Une lecture plaisante mais guère plus.
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Jeunes filles en fleurs, tome 1 : Et il l'e..

J’ai découvert la plume de Laura Lee Guhrke avec Lorsque refleuriront les pêchers, un roman que j’avais adoré et qui délaissait la campagne anglaise pour la Louisiane d’après la guerre de Sécession. J’ai eu envie de découvrir d’autres romans de cette autrice et j’ai choisi de me plonger dans la série des Jeunes filles en fleurs, qui est composé de 4 livres. Et pour commencer, j’ai aimé le changement d’époque, le roman se déroule à la fin du XIXème siècle, cela change des romances historiques de type régence.



Pour le premier roman de cette série, je découvre une héroïne fort sympathique et, sous certains aspects, plutôt moderne. Emmaline Dove est une jeune femme, plutôt considérée comme une vieille fille de 30 ans, qui travaille comme secrétaire pour une maison d’édition. A l’époque, secrétaire était un métier d’homme alors qu’une femme l’exerce c’est à la limite de la bienséance et si en plus, elle est plus efficace qu’un homme, c’est carrément impensable. Emma est une femme indépendante, elle vit seule et subsiste à ses besoins, et comme elle est plus cigale que fourmi, elle réfléchi à son avenir et économise chaque sous qu’elle peut économiser. Mais Emma est aussi une rêveuse, et elle rêve de pouvoir faire publier ses écrits et surtout son manuel de bienséance. Je considère Emma plutôt moderne sauf en ce qui concerne l’étiquette où elle a certains préjugés qui ont la vie dure, et, je me retrouve à penser comme le héros, ce genre de manuel est ennuyeux et daté. C’est aussi un personnage pugnace qui fait d’une force ses déceptions. Elle réagit bien quand Lord Marlow refuse son dernier manuel sans même l’avoir lu, elle file chez la concurrence après avoir claqué la porte et trouve le succès. Et c’était très drôle de voir l’incompréhension de Harry face à la démission d’Emma et surtout face à son succès. Les petits déjeuners avec sa grand-mère, sa mère et ses sœurs ressemblaient à une séance de torture. J’ai aimé cette héroïne indépendante et travailleuse, même si je l’ai trouvé parfois agachiante avec ses règles de bienséance.



J’ai également apprécié Harry, qui lui aussi est bourré de préjugés, il voit Emma comme une « vieille fille » corvéable à souhaite, franchement, il est parfois odieux avec elle sur les missions qu’il lui confie. C’est un pair du royaume mais il a compris qu’il ne pouvait pas se reposer sur ses lauriers et que les revenus des domaines ne suffisent plus pour maintenir le train de vie de sa famille. Il prend plaisir à travailler et cela lui vaut quelques petites remarques sarcastiques mais qu’il balaie fort vite de la main. Lui, aussi, c’est un héros moderne mais avec des idées préconçues. Alors, le duo Harrison Marlow et Emmaline Dove fait rapidement des étincelles. Il pensait Emma froide et guindée, il lui découvre beaucoup de caractère et du culot. Il met aussi le doigt sur un pan de la personnalité d’Emma qui va la repousser dans ses retranchements, est-ce vraiment ses conseils qu’elle prodigue dans ses chroniques ou bien ceux que sa tante lui a rabâché sans cesse ? Les mœurs évoluent mais pas très rapidement et Emma, avec son passé, est finalement un personnage plus complexe qu’attendu. Harry et Emma se livre un jeu du chat et de la souris qui donnera lieu à des passages drôles, tendres, touchants ou sensuels. Ils se découvrent et se dévoilent, ils évoluent au contact de l’un et de l’autre. Ils sont complémentaires. C’est un duo que j’ai aimé suivre et voir évoluer au fil de ma lecture.



J’apprécie toujours autant la plume de Laura Lee Guhrke, elle est dynamique et fluide. L’autrice ne laisse que peu de temps morts dans son histoire que j’ai pris plaisir à lire.
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Lorsque refleuriront les pêchers

Je ne savais quel roman choisir dans ma PAL démentielle, heureusement qu’elle est dans ma Kobo, sinon, je pense que j’aurais tellement de livres que je ne pourrais même plus mettre un pied dans ma chambre… Mes bibliothèques débordent déjà et les pièces ne sont malheureusement pas extensibles. J’ai donc jeté mon dévolu sur un roman paru dans la collection « Les Introuvables » des éditions J’ai lu, je sais pas pourquoi mais le terme « introuvables » a grandement titillé ma curiosité, le macaron « Coup de cœur » a fini de me convaincre 😀 Et je me suis donc lancée dans la lecture de « Lorsque refleuriront les pêchers » de Laura Lee Guhrke paru en 2011 dans son pays d’origine.



Changement total d’ambiance, exit la campagne anglaise, exit la saison londonienne, c’est dans la Louisiane d’après guerre de Sécession que l’histoire se déroule. Et après avoir lu tant de romances se passant pendant la Régence, ça fait du bien de changer un peu de paysage. Et j’ai beaucoup aimé ce roman même si, car il y a bien souvent un si, il y a quelques éléments qui m’ont un peu chagriné mais rien de bien méchant.



Le gros point fort de ce roman est sans nul doute Conor Branigan, héros taiseux, ténébreux et torturé. Je ne crois pas avoir déjà lu de romances avec un héros aussi profond et intense. Conor Branigan est un irlandais, qui durant son enfance, n’aura connu que la famine et la mort. J’ai apprécié cette plongée dans l’histoire d’Irlande où les catholiques sont opprimés par les anglais et où la grande famine fit rage, c’est brutal et poignant. Les chapitres consacrés au passé de Conor sont considérablement tristes et choquants mais ils permettent de mieux cerner et comprendre Connor. Vu ce qu’il a vécu, certains de ses choix sont largement compréhensibles et entendables. J’aime ce genre de héros complexe, cabossé par la vie qui essaie de trouver tant que mal un sens à tout ce qu’ils ont vécu. Connor s’est construit une armure pour se protéger et la boxe est un exutoire qui lui permet de vivre sa vie librement sans aucune attache.



Autant dire que sa rencontre avec Olivia va le pousser dans ses retranchements. J’ai eu un tout petit plus de mal avec Olivia, alors certes, c’est une héroïne courageuse et battante. Mais, son petit côté « grenouille de bénitier » est parfois agaçant… Elle vit sur sa propriété « La Pêcheraie » avec ses trois filles adoptives, Becky, Carrie et Miranda qui sont attachantes et facétieuses. Et au fil des pages, les filles prennent un rôle essentiel pour la rédemption de Connor, il finit par s’attacher à elles bien malgré lui. Suite à la guerre de Sécession, Olivia a tout perdu, elle n’a plus de famille, les esclaves ont tous été affranchis et elle doit s’acquitter des taxes demandées par les Yankees alors qu’elle n’a plus de mains d’œuvre pour l’aider dans les champs. Elle est très attachée à la propriété et cela, je peux l’entendre, mais son obstination entraîne aussi les filles dans ses difficultés financières, il faut qu’elle compte chaque dollars pour pouvoir leur payer des nouveaux vêtements. Elle a l’occasion de vendre et de recommencer sa vie ailleurs, mais elle s’entête au point de mettre la vie des filles en danger. J’ai du mal avec ce côté un peu égoïste d’Olivia…



L’intrigue et son déroulement sont relativement classique mais l’histoire se lit avec plaisir malgré quelques personnages secondaires fort détestables et têtes à claques. Je trouve qu’il manque un épilogue mais c’est parce que j’aime bien les épilogues 🙂



Une lecture fort sympathique avec des personnages courageux et attachants. La plume est fluide même si on sent parfois que l’écriture commence un peu à dater. Une chouette découverte !!!
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Les trésors de Daphné

Le résumé des Trésors de Daphné m'a de suite intrigué et j'ai voulu savoir de quoi il retournait et comment vous dire à quel point je ne regrette pas ! Des joutes verbales, de l'émotion, une héroïne fleur bleue avec du caractère et de la sensualité tout en subtilité ! Il ne m'en fallait pas plus pour être conquise. Il s'agit ici d'une réédition.



Daphné a un petit plaisir coupable qu'elle n'avouerait jamais à haute voix. Celui d'observer depuis sa fenêtre avec une longue-vue son employeur, le duc de Tremore au milieu de ses ouvriers. La si discrète Daphné est secrètement amoureuse de lui, bien consciente que cette idylle est aussi absurde qu'impossible. Et lorsqu'elle surprend une conversation du duc avec sa sœur la concernant, c'est la douche froide. En dehors de son travail de qualité, qu'il reconnait, il la décrit dans des termes tellement peu flatteurs et durs qu'elle prend la décision de le détester et de démissionner pour partir loin de lui. Mais le duc n'a pas dit son dernier mot.



Dès les premières lignes, je me suis prise d'affection pour Daphné. La jeune femme qui n'a jamais connu que les œuvres d'art qu'elle restaure aux côtés de son père défunt est souvent passée inaperçue. Trop hâlée pour être à la mode, avec des tenues banales, des lunettes sur le nez et tellement discrète, elle est invisible. Elle est une romantique dans l'âme avec un côté rêveuse et bien sur, secrètement amoureuse de son patron. Enfin ça, c'était avant. Son cœur s'est brisé en morceaux depuis. Elle est bien décidée à partir et ne baissera pas les armes malgré les tentatives du duc pour négocier quelques semaines de plus. Très rapidement, Daphné passe de l'employée modèle et invisible a une jeune femme qui n'a pas peur de dire "non" à son employeur lorsqu'il dépasse les bornes.



Le duc de Tremore, Anthony, est un personnage terriblement mystérieux. Car oui, le duc, froid, autoritaire ne fera pas sensation dans notre cœur au démarrage. Et pour cause, les mots qu'il a pour Daphné sont désarmants et on lui en tiendra rigueur, tout comme elle. Il va devoir ramer pour se faire pardonner et on jubile d'avance de cela. Mais au fil des pages, on découvre cette autre facette de lui et surtout, le changement dans le regard qu'il porte à Daphné et à son comportement avec tout ceux qui l'entoure. Son passé sera l'un des éléments les plus mystérieux puisqu'on ne découvre que par petits morceaux celui-ci. Emotions garanties. Ainsi, tout comme Daphné, notre point de vue le concernant évolue et on se prend d'affection pour lui.



La romance entre nos deux personnages est donc pleine de joutes verbales aussi aiguisées qu'une lame de rasoir. Qui aurait cru que derrière cette apparence si calme et douce se cachait autant de hargne. Le duc va en faire les frais, et pour notre plus grand plaisir. Chaque rencontre est épique. Chaque discussion ou plutôt négociation fait monter la tension entre eux. Mais contrairement à beaucoup de romances du genre, Daphné va garder le cap et malgré ses sentiments bien enfouis ne va pas craquer (totalement) face au duc et ses avances. Nos deux personnages vont petit à petit se rapprocher. Moments drôles, pleins de douceur, romantiques et sensuels tout en subtilité sont au rendez-vous.



L'histoire m'a charmé dès les premières lignes et séduite jusqu'au bout. Que de chemins parcouru pour ces deux personnages que tout oppose d'apparence si ce n'est leur amour pour l'art et les antiquités romaines. L'autrice arrive à nous surprendre quand on s'y attend le moins et nous faire craquer telle une guimauve devant les moments mignons à souhait. Les révélations finales tant attendues sont plus qu'à la hauteur et j'ai adoré la façon dont chaque élément clé est révélé. Tant les mots si durs qu'à entendu Daphné à son propos, que le passé d'Anthony.



En conclusion, j'ai adoré ma lecture des Trésors de Daphné ! On est vraiment pas loin du coup de cœur pour cette romance historique pleine de réalisme avec une héroïne de caractère qui garde son côté fleur bleue. C'est drôle, émouvant et juste ce qu'il faut de sexy. Je ne peux que vous recommander cette lecture si ce n'est pas déjà fait.
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Sous chacun de tes baisers

Pour commencer, je n'ai pas vraiment aimé les premiers chapitres qui pour moi vont beaucoup trop vites et ne sont pas très intéressants. Heureusement, lorsque Grace se retrouve à travailler pour lui, le récit se calme et j'ai enfin pu savourer ma lecture. Dylan est un gredin et un vaurien mais c'est pour cela qu'on l'aime. J'aime beaucoup sa relation avec sa fille qui apporte un peu de légèreté et qui nous permet de voir une facette plus tendre et responsable de Dylan. J'ai adoré Grace qui est une femme gentille et courageuse qui travaille dure pour s'en sortir. La romance était agréable à lire même si selon moi, Dylan faisait beaucoup trop souvant n'importe quoi vis-à-vis de Grace. À la fin de l'histoire, Dylan se comporte tellement mal envers elle que limite j'aurais préféré qu'elle ne lui pardonne pas. J'ai tout de même passé un bon moment mais ce n'est pas ma romance historique préférée.

Note : 5/10
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Jeunes filles en fleurs, tome 1 : Et il l'e..

Voici le premier tome d’une série, intitulée Jeunes Filles en Fleurs de Laura LEE GUHRKE. Cette romance m’a attirée pour le contexte : l’édition et l’écriture.



Et il l’embrassa présente la relation de Emmaline Dove, secrétaire insignifiante et lord Marlowe, riche éditeur, dans le XIXème siècle. Emmaline est l’auteure de manuels de bonnes manières.



Ce n’est pas sans rappeler les Chroniques de Brigerton. Chaque chapitre commence par un constat ou un conseil que j’ai aimé découvrir, très cadré et cadrant, des règles de vie destinées, la plupart du temps, aux jeunes filles célibataires. Emmaline agit et réagit selon ces principes jusqu’au jour où elle s’oppose à son patron, le lord, et s’impose à lui.



Le début de cette histoire est, somme toute, classique et devient plus intéressante dans la seconde partie. La secrétaire réservée s’affirme et se confronte autant à ses démons qu’à son adversaire. La relation avec Lord Marlowe s’étoffe, dévoilant un homme attachant. J’aime leur complicité, leur confrontation douce et bienveillante, leurs questionnements et leurs incompréhensions.



La romance est divertissante, avec une fin et un dénouement attendus, comme on s’en doute. Pourtant, quelques scènes d’un amour vrai et sincère me touchent… et oui, c’est mon côté fleur bleue !
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Lorsque refleuriront les pêchers

Ce roman m’a fait retrouver le plaisir que j’ai eu avec Penelope WILLIAMSON dans son roman L’homme qui venait de nulle part. J’avais adoré (GROS COUP DE COEUR) le contexte et la romance. J’avais retrouvé l’esprit du film Witness (avec Harrison FORD et Killie MacGillis, le top des stars des années 80…). J’ai donc aimé Lorsque refleuriront les pêchers de Laura LEE GUHRKE.



Le plus de ce livre sont les filles de l’héroïne qui enjolivent la vie d’Olivia et de cet invité non attendu et plutôt détonant. Conor ne manque pas d’atouts. Boxeur, irlandais, brisé par sa vie passée et par les évènements qui ont tué sa famille, il reprend goût à la vie grâce aux soins de cette petite tribu très féminine. Leur refuge est une ferme isolée, un reste d’une ancienne plantation de coton. La maison est sur le tracé du futur chemin de fer. Elle est un obstacle qui rend Olivia et ses trois filles vulnérables.



La relation qui unit Conor et Olivia est progressive, émouvante et toute en douceur. Les deux personnages s’appréhendent, s’observent, s’apprivoisent. C’est ce que j’admire dans les histoires romancées : le temps d’approche et de séduction. Celui-ci est suffisamment riche et consistant pour que j’éprouve une réelle satisfaction avec ce livre.



L’écriture de l’auteure est simple mais addictive si bien que j’ai lu l’histoire en quelques heures. En pleine immersion dans cet environnement et dans le coeur des deux personnages, j’ai tiré plaisir et contentement.
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Sous chacun de tes baisers

J’ai passé un moment agréable avec cette romance au scénario assez classique qui réunit deux personnes qui n’auraient a priori rien à faire ensemble.



La personnalité du héros, un artiste se moquant des conventions sociales, amène un peu de légèreté dans le récit, tout comme le caractère bien trempée de sa fille de huit ans qu’il vient de recueillir chez lui. L’héroïne, muse de l’artiste et gouvernante de l’enfant, est d’un tempérament beaucoup plus mesuré, cherchant à préserver sa respectabilité après un mariage qui avait fait scandale quelques années plus tôt.



L'écriture de Laura Lee Guhrke est toujours très agréable mais il manque quand même un petit quelque chose pour que cette romance se démarque des autres…



P.S. : On croise ici Lady Viola et John Hammond, les héros du roman Les Noces de la Passion que j’ai lu l’année dernière (même si chronologiquement parlant, j'aurais dû lire Sous chacun de tes baisers avant Les Noces de la Passion).

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Lorsque refleuriront les pêchers

Une très belle romance classique mais qui rempli le contrat. On a une femme vertueuse et un homme brisé par son passé. Elle est est sa rédemption. Il a une répulsion face à l'attachement. Aimer c'est prendre le risque d'être blessé et lui qui a perdu toutes les personnes qu'il aime. Il a pris l'habitude de ne jamais se poser, de ne jamais s'attacher. C'est la seule manière qu'il a trouvé pour échapper à son lourd passé, en allant plus vite que sa mémoire.



C'est donc une belle romance où le héros est obligé de briser les chaînes de son passé pour espérer trouver le bonheur. J'ai passé une très bon moment et je vous recommande cette belle romance !
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Les héritières américaines, tome 3 : Raison et ma..

Ayant apprécié le tome précédent, j'avais certaines attentes mais j'avoue avoir été quelque peu déçue, n'ayant pas ressenti le même côté addictif avec cette romance qui tarde franchement à démarrer.



Je n'ai pas non plus eu beaucoup d'affinités avec une héroïne que j'ai trouvée entêtée, bien que j'aie compris son envie de garder le contrôler sur sa vie et sa dot ! Quant au héros, il se révèle plutôt attachant et son passé assez marquant pour nous pousser à ressentir une certaine empathie pour sa personne.



Quelques bons passages et une écriture toujours aussi efficace m'ont permis de terminer ma lecture sur une note positive, d'autant que j'ai apprécié que l'on ait une certaine continuité avec le tome précédent, puisque l'on suit l'affaire sordide évoquée précedemment de l'intérieur. Et si l'on connaissait déjà la fin, assister à la chute d'un infâme personnage n'a pas été désagréable, bien que l'issue soit quelque peu dramatique...



À noter que pour une fois, la mère de l'héroïne fait montre d'une certaine lucidité quant à sa condition de femme et tentera d'offrir, bien que maladroitement, d'autres perspectives à sa fille. Une fille plus faite pour diriger que se laisser manoeuvrer, quoi que son père puisse en penser !








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Lorsque refleuriront les pêchers

Une romance agréable qui nous emmène en Louisiane après la guerre de Sécession. La relation entre Olivia et Conor s'installe lentement. Elle est forte et déterminée. Il ne croit plus en rien et veut rester sans attache. Un récit doux, langoureux et prenant.
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Lorsque refleuriront les pêchers

Un petit coup de cœur pour cet ‘introuvable’.



Lieu : la Louisiane ;

Époque : juste après la guerre de sécession ;

Protagonistes : une princesse du Sud qui travaille dur pour garder son domaine avec ses trois petites orphelines qu’elle a recueillie, un péquenot du Sud qui a tourné casaque et s’est tourné vers les riches du Nord pour racheter tout pour une bouchée de pain et surtout le domaine de la princesse, un affamé irlandais qui croît avoir trouvé l’Eldorado grâce à ses poings ;

Pitch : une rencontre impossible !



Un fond historique super bien développé, des personnages super attachants (sauf le méchant gominé imbu de sa personne) et une romance qui passe finalement par des enfants, et bien, c’est pas courant.



J’ai adoré :-)
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Lorsque refleuriront les pêchers

Quel superbe moment passer avec cette lecture . Une femme courageuse, un homme torturer , une superbe histoire qui se lit tout seule. Je voulais tellement savoir le fin mot que je ne les pas lâcher malgré l’heure avancer. Ces vraiment une collection coup de cœur de chez j’ai lu, je me régale à chaque fois.
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Les Noces de la passion

Ce n’est pas une mauvaise romance, mais l’histoire ne m’a pas enthousiasmée plus que cela. L’auteur s’appesantit longuement sur les différends qui opposent les deux héros. Lui semble un peu puéril à vouloir effacer le passé d’un claquement de doigt, elle s’entête à refuser d’aller de l’avant ; et les querelles s’enchaînent encore et encore, toujours sur le même sujet. Cela fait beaucoup d’amertume pour une petite romance que je lis juste pour me distraire...
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Abandonnées au pied de l'autel, tome 3 : L'es..

Lu d'une traite, j'ai adoré !



Toujours le même thème, mariage d'amour contre mariage de raison et surtout, belle analyse de la situation déplorable de la majorité des aristocrates anglais et celle des riches américaines en manque d'acception dans la haute société américaine et anglaise aussi. Ces pairs du royaume n'ont pas vu le vent tourner et se retrouvent totalement indigents et donc impossible pour eux non seulement de maintenir leur train de vie mais aussi d'entretenir leurs domaines ; ces magnifiques jeunes américaines dont la fortune est récente et liée notamment à la ruée vers l'or et qui, se retrouvent coincée dans une société qui ne veut pas vraiment d'elles, seulement de leur immense fortune.



Et ce n'est pas tout ! L'auteure avec beaucoup d'humour nous décrit l'immense fossé qu'il y avait début du XXème siècle, qu'il y a peut-être encore aujourd'hui d'ailleurs, entre la société américaine et les règles archaïques en usage dans les châteaux et résidences anglaises. Juste un exemple, l'éducation des enfants ! Dans la bonne société américaine les enfants vivent avec leurs parents, ne sont pas exclus du monde au contraire, ils sont gâtés et aimés du moins dans la majorité des cas ; par contre, en Angleterre, les enfants sont cachés dans les hauteurs obscures des étages, éduqués à la dure et voyant rarement leurs parents, et s'ils sont peut-être gâtés, ils sont loin d'être aimés comme on l'entend aujourd'hui. Faire cohabiter les deux options ne doit pas être simple et a dû provoquer de réels cataclysmes :-p



Une auteure que je vais suivre car j'aime assez les sujets qu'elle aborde et son style coloré et truffé d'humour :-)
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Abandonnées au pied de l'autel, tome 2 : Le s..

J'ai adoré !



D'abord, on retrouve une partie des personnages du tome précédent et ça, pour moi, c'est génial. Et puis, le ton est léger même si le sujet l'est beaucoup moins du coup. Le mariage est vraiment le centre de ce livre 'rouge' ; mariage d'amour, mariage de raison, comment trouver le compromis pour réussir un bon mariage.



Quand la société, la bonne société et surtout l'aristocratie a tellement de règles pour mener à bien un mariage ; quand l'éducation régit la vie sociale et considère que le mariage est surtout une affaire de descendance et d'héritage, que le cœur finalement a si peu à dire ; quand le mariage enferme la femme dans un schéma tout tracé où le moindre faux pas sera épinglé ; quand le mari a tous les droits même les plus ignobles et que la femme n'a que l'inconvenance pour s'en sortir ; et bien, on est au début du XXème siècle et on revis un peu la misère du merveilleux conte de fée du mariage de Lady Di...



Une lecture plaisir qui pourtant porte à réfléchir ; une lecture de circonstance vu qu'hier mon mari et moi avons fêté nos noces de papier, que du bonheur :-p
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Abandonnées au pied de l'autel, tome 1 : Le m..

J'ai bien aimé !



Même si ce n'est pas ma meilleure lecture du genre, c'est quand même une première, un livre rouge au début du XXème siècle ! Et où est la différence me direz-vous, eh bien, les femmes fument et conduisent des bolides qui vont à une vitesse folle de l'ordre de 50km/h par exemple ;-)



J'ai bien aimé car on sent que le monde change dans cette société si privilégiée. Avoir un titre ne suffit plus même si on a un ou plusieurs grands domaines. La terre ne rapporte pas grand chose alors que le titre coûte ! Il faut toujours payer les métayers, s'assurer que la population dont on est responsable a le minimum pour vivre, s'acquitter vis-à-vis de la couronne des impôts liés au domaine et la liste est longue des responsabilités comptables d'un duc. La solution : travailler ! Et quand on est passionné d'histoire, pourquoi pas l'archéologie et si on rêve de dépaysement, choisissons l'Egypte tant qu'à faire et tout est dit… sauf peut-être le mariage avec la seule femme qu'on aime et là, tout se complique un peu :-p



Une plume colorée, un peu d'humour, des personnages attachants qui ne savent plus à quel saint se vouer et peut-être, un rythme parfois trop lent mais qui correspond aux saisons de l'aristocratie qui n'a pas encore compris qu'elle n'est pas éternelle.



Pour mettre un peu de couleur dans cette période bien grise il faut le dire, je me précipite sur le deuxième tome qui trépigne d'être lu ;-)
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La plus arrogante des héritières



Jonathan Deverill est un aventurier dans l’âme. Mis dehors par son père jaloux, il part seul direction l’Amérique. De boulots en boulots, il parcourt cette terre qui promet tant. C’est au cours d’un de ses voyages qu’il rencontre son meilleur ami, cette figure paternelle qu’il n’a jamais eue. Ils deviennent riches et rapidement leur mine d’argent est convoitée.

Son meilleur ami est un homme mystérieux sur sa vie d’avant et plein d’entrain. Alors que la maladie l’emporte, Jonathan exauce les dernières volontés du défunt. Il devient le tuteur de la fille de ce dernier. Direction New-York est un établissement réputé et exigeant quant à l’éducation des jeunes filles. Sa première rencontre le déstabilise grandement. S’attendant à être présenter devant une jeune fille, c’est une jeune femme qui lui apparaît. Marjorie a tout d’une entêtée doublée d’une arrogance sans borne. Confronté à cette situation inédite, Jonathan ne démord pas de son programme. Retourner en Angleterre pour prendre conseil auprès de ses sœurs et se rendre en Afrique du Sud pour mettre en lieu sûr les intérêts de la charmante Marjorie. Se quittant sur une note discordante, l’affaire semble conclue. Jonathan ne s’attendait certainement pas à ce déferlement de mauvais rebondissements. Marjorie n’a pas fini de le surprendre et de mettre à mal ses préceptes et ses plans. Peut-être qu’en Angleterre l’homme se révèlera enfin ?





J’ai beaucoup apprécié ce dernier tome de la saga « Les presses du cœur ». Contrairement aux précédents tomes, le personnage masculin est davantage mis en avant. Je l’ai trouvé attachant surtout lorsqu’il se trouve chambouler par de nombreuses vérités servies par la tonitruante Marjorie. Un homme charmant et troublant porté par ses propres convictions malmenées par des révélations qui ne le laisseront pas insensible. Au contraire Marjorie est portée par une volonté farouche à se défaire des carcans de son enfance. La liberté, elle aime de toutes ses forces et veut la croquer avec conviction. Elle rêve d’une vie comblée par un homme d’un certain rang et des enfants, mais avant tout cela, participer à la Saison est son principal objectif. Marjorie n’a jamais connu d’hommes et cherche en eux une stabilité rassurante et protectrice. Le côté historique est moins mis en avant. Seuls les codes sociétaux, notamment autour du deuil, se font la part belle avec les nombreux rebondissements qu’offre cette lecture. Une romance rythmée au fil des indécisions de Jonathan et de Marjorie, la découverte d’un monde attrayant mais qui au final ne convient pas forcément à la belle héritière, la découverte des sentiments, la découverte de la confiance et de l’abandon et la découverte de soi.





Une très belle finalité pour cette superbe saga. J’ai été sensible à l’aspect historique notamment la position des femmes dans la société anglaise à la fin du XIXe siècle. Des personnages haut en couleurs et une histoire saupoudrée de romance comme je les aime.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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