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Critiques de Lauren Oliver (1054)
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Delirium, Tome 1

Adieu Vampire, loup-garou et autres zombies, bienvenue dystopie, nouvelle tendance de cette année 2011, mais tant que c'est pour nous livrer des petites merveilles comme delirium, moi je dis TANT MIEUX !Il faut dire que Delirium était "le" Black Moon attendu et en effet, je me suis régalée.



Certains l'ont chanté, mais si l'amour était vraiment une maladie? Palpitation, stress, maux de coeur, dépression, insomnie... Tous ses symptômes sont bien réels. A l'époque de Lena, le problème a été résolu : plus d'amour, plus de désir, plus de sentiments excessifs. Les scientifiques ont trouvé un remède à l'amour : le "protocole". A dix-huit ans, chaque adolescent se fait opérer pour oublier, oublier l'amour, oublier le malheur. "Une personne qui ne désire plus rien est une personne heureuse", telle pourrait être la devise du gouvernement.

On pourrait croire que Lena est une rebelle, il n'en est rien. Elle le dit elle-même : "c'est tout ce que je désire, tout ce que je n'ai jamais désiré. C'est la promesse de la guérison". Il est donc là le talent de Lauren Oliver : nous faire une héroïne humaine, une jeune fille à qui on peut s'identifier. Elle est drôle, tête en l'air, naïve, un peu froussarde. Bref je l'adore. Et on voit Lena évoluer, petit à petit, ce qui en donne une dimension réelle. Lena va aimer pour la première fois mais ce n'est pas pour autant qu'elle va changer du tout au tout. On doute avec elle, on mesure le pour et le contre.



Grâce à la plume légère de l'auteur, on se retrouve bien vite embarqué dans l'histoire. Lauren Oliver met en avant une question que l'on s'est tous posé. Comment serait la vie si on ne pouvait plus rien ressentir ? Voilà pourquoi ce livre est une véritable claque. Il met en avant une société "futuriste" mais qui n'est pas si invraisemblable que ça.



Si l'intrigue du livre a réussi à me convaincre, il en est de même pour les personnages qu'ils soient principaux ou secondaires, tous ont leur importance dans le livre. Je vous ai déjà un peu parlé de Lena, l'héroïne du livre. Alex est tout aussi persuasif. Il est tout ce qu'on attend d'un héros : fort, protecteur, joyeux, bref le petit ami idéal.

Il y a ensuite d'autres personnages qui, je pense, ont une grande place dans le livre. Notamment Hana, Gracie, qui, malgré leurs caractères opposés, ont réussi à me toucher.



En lisant le livre, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à "La forêt des damnés" de Carrie Ryan. Même si l'histoire est complètement différente, je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser. Je trouve que la "trame" générale de l'histoire et la façon d'écrire se ressemblent beaucoup. En tant que fan de Carrie Ryan, cela ne m'a pas du tout dérangé. L'action à proprement parlé est un peu longue à venir, pourtant, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Commencer Delirium, c'est être obligé de tourner les pages, les unes après les autres ( on n'est même parfois tenter de les tourner plus vite que celà !). Tout le long, le livre nous tient en haleine jusqu'au bout. La fin en est même frustrante. J'en aurais pleuré de rage. Pire, il va falloir se montrer patient : après tout, Pandemonium, le tome deux, est prévu pour 2012 (même en VO snif). Le tome trois, Requiem, est quand à lui prévu pour 2013.



Après tout, comme le proverbe dit, "qui aime bien, chatie bien".

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Le dernier jour de ma vie

J'avais lu ce livre dés sa sortie en France, en 2011, puis j'ai vu le film qui en a découlé, j'avais adoré cette histoire, la façon dont c'était traité.

La boucle temporelle ... Revivre sans cesse la même journée...

C'est ce qui arrive à la lycéenne Sam Kingstone, depuis le moment où son réveil sonne, jusqu'au flash éblouissant signalant l'accident de voiture, puis sa mort.

Dés le début, on sait.

Et c'est cette certitude qui crée le suspens, la boucle, le rythme, le tempo, la colonne vertébrale du roman.

Quoi de mieux que revivre une journée dans tous ses détails, tous ses emboîtements, pour comprendre ce qui a coincé, déconné, merdé.

Sam fait partie des filles les plus populaires de son établissement, de celles qu'on voit dans les séries américaines, jolies, gâtées, imbuvables, et le recul que lui donne cette deuxième journée lui permet de faire face à son comportement. Cette bande est constituée d'authentiques "salopes", ce n'est pas moi qui le dit , mais une des filles qu'elles harcèlent depuis des années, jusqu'au jour, ou Sam va revivre toute sa dernière journée, et cherchera à changer le cours des choses, à s'améliorer. minutes par minutes, à la seconde près.

Le thème de la recherche de la rédemption a été maintes fois abordé en littérature, oui mais là, il l'est de façon hyper originale, agréable, et pas "donneur de leçons". Lauren Oliver se met au même niveau que ces jeunes adolescentes, absorbent leur goûts, leurs préoccupations. C'est très américain, on a ce truc qu'on voit beaucoup dans les romans ou séries pour ados: les clans dans les lycées, la perte de la virginité, le jour de la Saint Valentin, une institution qui s'invite même dans un établissement scolaire. Et tout cet ensemble fait que ce roman plaira (a plu ) aux adolescentes, puisque c'est devenu un film...

Superficialité, responsabilité, harcèlement de groupe, prise de conscience, réparation, sont des thèmes abordés ici, sans rougir ou pâlir, sans fausse pudeur. Sam n'est pas une fille bien...au début.

Un roman intelligent, facile d'accès, brillant dans sa construction , puisque Lauren Oliver reprend tous les jours inlassablement la même trame en changeant juste deux ou trois choses. Et le tout fonctionne comme une belle mécanique. Impeccable, bien huilée, du grand art...

Prix de l'Imaginaire en littérature jeunesse , 2012....

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Broken things

Depuis que j'ai lu l'excellent roman " Le dernier jour de ma vie", j'essaie toujours de retrouver la magie Oliver... Broken Things tire son épingle du jeu grâce à son atmosphère bien sombre, mais ce n'est pas le coup de foudre escompté...

Cinq ans auparavant, Summer, Brynn et Mia, trois collégiennes, assez mal dans leur peau, ont développé une belle amitié (vue de l'extérieur), et ont surtout développé leur imagination en essayant d'écrire la suite d'un roman obsédant qu'elles ont adoré" Le chemin de Lovelorn". D'écrits, en découverte d'un bois, puis d'une cabane "magique", cette fan-fiction est presque, pour elles trois, devenue réalité. Mais cette amitié fusionnelle , s'est brisé net, le jour de la mort de Summer. Accusées, elle sont devenues des parias. Brynn vit dans un centre de désintoxication, quand à Mia, elle a abandonné la danse. Aujourd'hui, elles sont réunies, et avec l'aide d'Abby, (autre adolescente, autres problèmes...), elles ont décidé d'enquêter, et de comprendre comment elles en sont arrivées là, avec leurs vies en stand-bye...

En ce qui concerne" l'enquête policière", je n'avais rien deviné, d'ailleurs, je n'ai pas cherché, j'ai préféré me laisser porter par la jolie plume de Lauren Oliver, par l'atmosphère sombre, angoissante qui se dégage de ces pages. Les bois, la cabane, l'Ombre qui rode... Les autres ados qui les ostracisent, les papas qui se sont fait la malle, les mères qui n'assurent pas, des jeunes qui sont seuls, comme souvent dans les bouquins pour ados américains...

Summer est une adolescente magnifique, mais une enfant à problèmes, vivant en famille d'accueil. Son passé est mystérieux et la fascination qu'elle exerce sur Brynn, participe pour beaucoup au succès de ce livre, qui n'hésite pas à hisser sur le même plan d'égalité (en temps de lecture), une fille hétéro et une fille homosexuelle. L'auteure donnant la parole successivement , à l'une ou à l'autre. Quel dommage , alors, que la fin, ne se préoccupe que du devenir du personnage hétéro, cela donne l'impression que l'auteure n'est pas allée au bout de ses idées. Manque de courage ? Bon, on va rester positif et dire que c'est déjà très bien ...

Tout est réuni pour que ce roman soit (comme deux autres de l'auteur ), adapté à la télévision. Et même si j'ai eu une impression de déjà-vu, la lecture a été très agréable..



Challenge Mauvais genres 2020
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Delirium, Tome 1

Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2015-2016.



En commençant ce livre, je ne savais pas trop à quoi m'attendre à part qu'il s'agissait d'une dystopie, je ne me souvenais plus du résumé depuis longtemps. Curieux bouquin que celui-ci nous disant d'emblée que l'amour, ou « amor deliria nervosa », est la pire des maladies et qu'elle est interdite dans ce monde. Cela m'a suffisamment intriguée pour que j'en continue la lecture malgré une certaine lourdeur d'écriture au niveau des descriptions.



L'année n'est pas précisée ni le siècle mais l'action se déroule à Portland (étrange coïncidence, je regarde la série « Grimm » en ce moment). Nous y faisons la connaissance de Lena, jeune femme de 17 ans, peu de temps avant de passer ses examens et son Évaluation. Elle compte les jours jusqu'à son Protocole qui lui permettra d'être « immunisée » contre l'amour, cette terrible maladie coupable de bien des maux sur Terre (famine, guerre, suicide...). Elle occupe son temps comme elle peut avec sa meilleure amie Hana. Durant sa première évaluation, un incident a lieu, il sera le déclencheur de toute une série d'évènements qui lui feront remettre en question tous les enseignements qu'elle a reçu depuis sa jeunesse.



L'écriture de l'auteur est suffisamment agréable pour que j'ai tenu bon malgré quelques lourdeurs et aussi grâce à ma curiosité qui a été constamment titillée par les différents évènements vécus par Lena. Par contre, je n'ai pas spécialement accroché au personnage principal, Lena, je n'avais guère d'empathie pour elle. Les seuls personnages qui m'intéressaient un minimum étaient donc Hana et Alex. Pour ma part, ce tome se suffit à lui-même, même s'il nous manque un certain nombre de réponses mais ce n'est pas Lena qui pourra nous les fournir. L'histoire est intéressante et plutôt captivante mais par moment, j'étais vraiment obligée de me forcer à continuer pour en connaître la fin car c'était longuet malgré des indices intéressants pour la suite.



Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été une bonne découverte mais sans plus, je ne lirais donc pas la suite de la trilogie. L'écriture de l'auteur étant néanmoins agréable, je découvrirais peut-être un jour ses autres œuvres, j'en ai d'ailleurs remarqué une sur le même univers avec Hana comme personnage principal. Il serait peut-être intéressant d'avoir un autre son de cloche. L'univers créé n'a rien d'exceptionnel, il est dystopique et sépare les bons des méchants mais ceux-ci ne sont pas toujours ceux qu'on imagine car dans ce type de monde, les illusions et les mensonges des puissants sont très nombreux. J'ai donc un avis assez mitigé pour ce roman car l'histoire est intrigante malgré quelques longueurs mais je n'ai aucune empathie pour Lena ou ce qu'elle traverse quand son monde est chamboulé. Les dystopies ne sont peut-être pas faites pour moi, à voir donc lors d'une prochaine lecture. Je vous conseille néanmoins de découvrir ce premier tome et peut-être la trilogie complète si vous êtes amateurs de dystopie car elle nous offre une vision singulière de l'amour.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Les intrus

Ce que j’ai ressenti:



"Quelle langue parlons- nous? Celle des craquements et des murmures, des grognements et des frémissements. Mais vous le savez. Vous nous avez entendus. Simplement , vous n’avez pas su interpréter ces sons."



Bienvenue dans le manoir des Walker, où les secrets et les morts se murmurent, dans les salles de cette grande demeure. Les Pièces deviennent Personnages car elles sont remplies d’histoires hantées, d’êtres coincés dans leur déni passé, et le Manoir a bien des choses à dire… Ces fantômes tiennent à se manifester d’une manière ou d’une autre, et tant pis, pour les vivants qui se murent dans leurs chagrins à coups de névroses honteuses…Ouvrez bien les oreilles, il se pourrait que vous les entendiez ces esprits frappeurs au détour d’une canalisation, ou d’une page écrite d’un temps révolu…Les Intrus souhaitent un embrasement, et mettent le feu aux poudres de ses habitants toxiques…



"Le passé remue sous les cendres, ses pétales soulèvent la poussière."



Tout d’abord, j’ai adoré la plume de cette auteure, c’est fou cette poésie et cette façon si sensible de décrire ces sensations si fugaces, et pourtant bel et bien humaines, qui nous relie à ce monde. C’est le gros point fort de ce livre, cette sensibilité à fleur de mots. En prenant le choix de faire parler ses fantômes, Lauren Oliver embellit toutes nos petites habitudes qui leur sont maintenant inaccessibles, et rend ces petits instants intimes précieux. Et, puis cette façon particulière de nous mener de pièces en pièces, pour nous présenter des scènes de vies et de tourments intérieurs qui jouent toujours sur la ligne très sensible entre la vie et la mort. C’est un roman trouble, opaque de secrets et de fractures que l’on pressent entre les lignes, et qui te hante encore longtemps après que tu aies refermé ces pages…Il me reste encore une impression de voile poétique de pensées noires, à avoir traversé ainsi les souffrances de ses énergies prisonnières des murs…



"Parce qu’au bout du compte, immanquablement, l’infini gagne."



J’ai passé un agréable moment avec cette histoire et encore une fois, cette auteure me bluffe par tant d’imagination et de petits détails qui font que cet incroyable version « Rooms haunted » a de quoi vous faire dresser les poils…Jusqu’à la fin, elle maintient un suspense et une ambiance oppressante, fait de révélations en apparitions, qui vous maintiennent une bonne partie de la nuit, éveillés et presque médium, le temps de la visite des lieux…



"Chaque fois qu’un cœur se brise, une luciole naît."



Ma note Plaisir de Lecture 9/10



(Chronique complète sur le blog).
Lien : https://fairystelphique.word..
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Le dernier jour de ma vie

Depuis le temps qu'il me faisait de l'œil !



"Le dernier jour de ma vie" a parfaitement rempli son contrat. J'avais bien apprécié la trilogie delirium du même auteur, une dystopie, et j'étais plutôt curieuse de voir dans un genre plus fantastique ce que ça allait donner. Et bien j'ai été ravie. Déjà j'ai lu une bonne partie de la nuit ce qui ne m'était pas arrivé depuis un petit moment.

J'ai adoré l'écriture de Lauren Olivier qui connaît si bien les adolescents. Ici pas de dialogue nunuche ou de vision idéalisée des ado. Ca se lâche, c'est vache, c'est cru par moment, les vannes fusent. J'ai trouvé les réparties très réalistes et bien senties. J'avais presque l'impression d'être invisible et d'aller écouter les conversations dans le lycée.



Ensuite Lauren Oliver a relevé un sacré défi. Son héroïne Sam est une fille hyper populaire qui se permet tout avec ses 3 copines. Je ne vais pas y aller par 4 chemins, ces filles là ont beau être jolies et populaires (bien bêtes ceux qui les portent aux nues) elles se comportent parfois comme des connasses. Elles aiment les fringues, faire la fête, picoler, les garçons. Jusque là rien de choquant. Mais les demoiselles ont aussi une bonne dose de cruauté.



Alors quand Sam meurt dans un accident de la route, on ne sort pas tout de suite la boite de kleenex. Sam se réveille le lendemain et constate 1) qu'elle n'est pas morte (bonne nouvelle) 2) que c'est la même journée qui recommence.



Sam va revivre plusieurs fois la même journée du 14 février. De manières différentes. Parfois elle se lâche complètement puisque ça n'a pas de conséquences. D'autres fois, elle essaie de recoller les morceaux de sa vie, de réparer ses erreurs, de comprendre.



Sam n'est pas une sainte ni une victime. Tout comme ses amies. Elle s'est laissée entraîner dans une vie et n'a pas toujours fait les bons choix.



Elle va essayer de changer ou d'être un peu plus celle qu'elle est vraiment.



Elle a tout à y gagner. Que fait-elle en effet avec un garçon qui l'a humiliée plusieurs années auparavant?



Ce roman fait réfléchir à plein de choses: la popularité et son inverse, l'alcool, les choix que l'on faits, le harcèlement, le phénomène de groupes et j'en passe.



Les personnages ne sont pas tout noirs ni tout blancs. Lauren Oliver creuse, dissèque, révèle.



Coup de cœur.
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Le dernier jour de ma vie

J'ai un ressenti mitigé envers ce roman. Il y a des choses que j'ai beaucoup aimées et d'autres pas du tout. Pourtant, je garde un sentiment positif pour Before I fall, comme si les points négatifs avaient en fin de compte été balayés pour laisser la place au message de l'auteur.



Before I fall a ce côté original qui m'a intrigué. le sujet, bien sûr mais aussi la façon dont l'auteur allait traiter tout cela me titillaient. Car, il faut le dire créer un roman dont le thème est axé sur le fait de revivre plusieurs fois la même journée… c'est quitte ou double. de ce côté-là, chapeau bas. J'ai vraiment eu l'impression de ne pas avoir cette effet de déjà-vu même si certains éléments reviennent. Il y a une évolution, des changements infimes qui produisent des effets dont on ne se doutait pas. En fin de compte, je dirais même qu'il y avait tellement de possibilités à cette journée du 14 février que c'est à en donner le vertige.



Le deuxième point primordial de Before I fall est la mort. Pas non plus un sujet facile à aborder. le titre français, d'ailleurs, me gêne un peu dans le sens où il est trop « transparent » par rapport au récit. L'anglais, au contraire, est plus subtil et plus représentatif de la globalité de l'oeuvre. Mais passons. Sam, notre héroïne, est contrainte de revivre son dernier jour. A 17 ans, on ne peut que s'imaginer ce que cela doit représenter. C'est un âge où l'on se croit invincible et où la mort n'a pas de place. Nous avons la vie devant nous, non ? La dure réalité est pourtant tout autre. Un constat violent et perturbant. Pourtant, l'auteur choisit de traiter cela avec un effet de boucle, et pour moi, Before I fall est une métaphore des sept étapes du deuil, du deuil de sa propre vie. Sept jours, sept sentiments. Déni, culpabilité, colère, marchandage, dépression, reconstruction, acceptation. Et là, je dis bravo, car non seulement, cela nous aide, nous les lecteurs à accepter tout ce qui suit, mais en plus, on arrive à un cheminement intéressant et à une profondeur à laquelle je ne m'attendais pas forcément.



Les sept jours que Sam vit sont un parcours prenant, une prise de conscience, un changement brutal mais tellement beau à voir. Je n'appréciais pas tellement Sam au tout début, pour tout vous avouer, mais au final, ce petit bout de femme est devenue pour moi une héroïne attachante, celles qu'on a envie de protéger de tout et pour qui on espère… malgré la vie. Et c'est ça que je garderai en mémoire de ce roman. Pas forcément les points que je vais maintenant aborder.



Deux choses ressortent le plus pour moi, dans les côtés négatifs. Déjà le côté caricatural des personnages. Sam et sa bande d'amies sont populaires, et forcément ce sont des adolescentes superficielles, méchantes, fêtardes, qui se moquent de tout et qui n'en ont rien à faire des conséquences de leurs actes. le beau gosse sportif est un salaud qui ne pense qu'à sauter sa petite copine. Si vous n'êtes pas populaire vous êtes forcément un rebus de la société. Vous êtes en seconde ou en première : même topo. Tout cela est normalisé et ça m'a écoeuré à bien des moments. Je pense que l'auteur aurait pu arriver aux mêmes points de son récit en diluant cet effet caricatural. Certains points ont leur intérêt pour la suite de l'histoire mais franchement… Lindsay est je crois l'exemple le plus parlant. Sam a beau lui trouvé des qualités, je n'en ai vu aucune chez cette adolescente paumée et méchante. Elle a ses raisons, je vous l'accorde, mais elle ne fait rien pour arranger les choses. Un parallèle encore plus poignant face à Sam car en un sens, elle est la seule à évoluer. Même si cette évolution ainsi que ce qu'elle arrive à faire durant ses journées sont en fin de compte effacés. Un petit côté tout ça pour ça qui m'a dérangé.



J'en viens au deuxième point. Qu'est-ce que l'auteur a voulu créer ? En fermant le roman, j'ai eu cette impression que Sam avait accompli tellement de choses, et oui, certes certaines de ses actions auront (je l'espère) des répercutions positives, mais nous n'en savons rien. Et le pire est que le lecteur, lui, est le seul à savoir certaines choses et que personne d'autre ne le saura jamais. Certes, pour nous, cela apporte beaucoup de sens à toute l'histoire mais j'aurais aimé que cela affecte les personnages aussi. J'en viens même à me demander si Sam a vraiment vécu, en fin de compte, ces sept jours. N'est-elle pas morte la première fois, tout simplement, et que ce que nous découvrons, ces sept jours sont en fait un passage lors de notre mort pour accepter notre sort. Nous donner la possibilité de régler certaines choses, d'en vivre d'autres, et de partir sans regret.



Pourquoi Sam, donc, a-t-elle eu cette chance de revivre cette journée ? Aucune explication. Quel était le but de tout cela ? Aucune explication. On ne peut qu'en déduire certaines choses à la fin, mais ce n'est pas clair. La fin en elle-même n'a pas vraiment de sens pour moi, non plus. Il n'y a aucun doute sur le destin de Sam mais pourquoi en est-elle arrivée à cette conclusion ? Il y a aussi tellement de cruauté avec cette fin, envers Sam, le lecteur, ses amis, ses proches… Pour au final ne pas savoir. Rien. J'étais triste de voir tout cela filer et la résignation de notre héroïne qui n'avait alors pourtant qu'un but : sauver une vie. Et cela est peut-être le pire. Cet altruisme désintéressé.



Before I Fall est donc un roman qui fait réfléchir et qui ne laisse pas indifférent. J'irais d'ailleurs voir le film par curiosité pour prolonger un peu plus mon bout de chemin avec Sam.
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Delirium, Tome 1

Passionnant, entraînant, addictif, magnifique !



De nos jours, on se demande : Mais comment l’amour peut-il faire peur ? Lauren Olivier nous sert une réponse surprenante dans ce livre, avec une histoire hors du commun ! Pour dire, j’ai lu ce livre en une seule journée. Impossible de le lâcher ! A la fin de chaque chapitre, j’ai eu envie d’aller juste à la page d’après pour voir. Le problème, c’est qu’une page ne suffit pas. De ce fait j’ai dévoré tout le livre sans vraiment m’en rendre compte.



Revenons à l'amour. Dans ce livre c'est le thème principal, car cette dystopie est l'histoire d'une société où l'amour est considéré comme une maladie, et tout ce qui pour nous sont les signes de l'amour sont ici les symptômes de la maladie la plus grave qui puisse exister. Et l'héroïne, Lena, évolue dans ce monde perdu et cherche donc à se connaître et à découvrir l’univers qui l’entoure, bien au-delà de cette société.

Tous les personnages sont très bien dépeints et chacun est à sa place.



On se sent près de Lena, d'Alex et de Hana... On tremble avec eux, on ressent leurs craintes, leurs envies, leurs passions, leurs ressentiments. On a même envie de les rassurer, d'être près d'eux.

Lena donc, est une adolescente façonnée par les idées que la société véhicule afin d’éduquer les mentalités dans un reflex d’obéissance complet. Elle est naïve, presque niaise. Bernée. Puis son personnage évolue, et on la voit commencer à posséder, à émettre ses propres avis, à répondre à ses envies. Elle grandit, découvre, se métamorphose. Le changement se fait progressivement et on le suit avec elle, redécouvrant le monde à travers sa vision nouvellement ouverte. Surtout après sa rencontre avec Alex que j’ai beaucoup aimé. Oui ce sera son amoureux, on le devine immédiatement. J’ai aimé ce qu’il représente car c’est un personnage tout aussi fascinant pour sa lutte et surtout pour son caractère dur mais attendrissant. Il est extrêmement bon et tient plus que tout à ses principes tels que l’amour, l’espoir, la lutte, le bonheur, la liberté : « Vivre libre ou mourir ! ». Des sentiments oubliés, inconnus à Lena. D’autant plus que lui aussi a eu une histoire des plus difficiles, et qu’il comprend exactement ce que ressent Lena. Donc forcément on s’accroche à lui car on a la conviction que lui seul pourrait la sauver de ce monde sans sentiments. Il a suffi à Lena une seule rencontre pour que tout son monde bascule d’un coup :

"Si l'amour conduit à la folie, alors je veux perdre la raison

Si l'amour est une maladie, alors je veux être contaminée

Si l'amour est la vérité, alors je préfère une seule seconde de cette vie

Qu'une éternité de mensonges "



Le style de l'auteur est véritablement fluide, on glisse sur les mots, sans accroches. Une poésie tantôt froide par sa tristesse, tantôt chaude par sa beauté. Car oui, son style en est empreint ! Partout on plonge dans un bain de poésie. Pour le rythme, je dirais qu'il est parfait. Ni trop soutenu pour un roman comme celui-ci, ni trop lent. Il y a beaucoup de rebondissements et de révélations qui vous couperont le souffle! Dès le début on est pris dans ce monde refait, aspiré en une vague étonnante et grisante. On vibre au contact de tous les sentiments qui nous traversent, c'est une émotion immensément belle et jouissive.

La fin est affreuse car elle finit sur un rebondissement totalement inattendu et perturbant. Il ne nous tarde qu'une chose, connaitre la suite.



Ce roman est un saut dans l'inconnu. Une merveille, une lumière dans le noir. Il contient surtout un merveilleux message d'espoir - et d'amour, évidemment, mais ce qui m'a le plus surprise du livre, c'est sans doute le talent de l'auteur à recréer ses personnages. Et je suis plus que d’accord avec Lauren Oliver quand elle dit que : "Celui que s'élance vers le ciel peut certes tomber. Mais il peut aussi s'envoler...".

C'est ce que j'ai fait avec ce livre. Je me suis envolée. Littéralement.

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Le dernier jour de ma vie

Et s’il ne vous restait plus qu’un jour à vivre ? Que feriez-vous ? Qui aimeriez-vous embrasser ? Et surtout à quel sacrifice seriez-vous prête pour changer votre destin ? Samantha Kingstone a tout pour elle : le petit copain le plus craquant du monde, trois meilleures amies géniales, et une cote de popularité illimitée. Ce vendredi de février aurait dû être un jour comme les autres. Un jour parfait dans une vie de rêve. Mais ce vendredi de février est le dernier pour Sam. Pourtant elle va obtenir une deuxième chance. Ou plutôt six chances. Six jours pour démêler le mystère entourant sa mort. Six occasions de découvrir la vraie valeur de tout ce qui l’entoure. Ce vendredi est le dernier jour de la vie de Sam. Ou le premier ?



Mon avis...



Au début de l’intrigue du Dernier Jour de ma Vie, nous faisons la connaissance d’une jeune fille populaire et pétasse de surcroît (terme utilisé par l’auteure elle-même). Il est vrai que Samantha Kingstone a tout pour elle, mais elle véhicule également l’allégorie de la garce dans toute sa splendeur : antipathique, égoïste, méchante gratuitement, nombriliste, etc. Toutefois, sa vie parfaite bascule du jour au lendemain, trouvant la mort dans un accident de voiture après une soirée bien arrosée. Au lieu de cesser d’exister, elle se réveille le matin de sa mort et aura sept fois l’occasion de revivre les vingt-quatre dernières heures de sa vie. Nous pourrions croire que cela puisse paraître répétitif, mais chaque journée apporte sa nouvelle vision des événements, mais aussi de nouvelles moralités.



Nous décelons aisément l’évolution de Sam en tant que telle, qui est progressive et frappante. Au fur et à mesure que nous tournons les pages de cette lecture, nous nous rendons compte qu’elle se découvre elle-même, se posant plusieurs questions pertinentes. Remettant sérieusement en question ses anciennes affinités, elle se rapproche alors de sa famille, mais surtout de sa petite sœur. Au final, nous tombons indubitablement dans le piège dressé par l’auteure car nous finissons à nous attacher à ce personnage.



La plume de Lauren Oliver est une nouvelle fois magnifique et sincère. Radicalement opposé de Delirium et conçu comme un roman autobiographique, l’intrigue générale paraît simple au premier abord, basée sur un thème déjà vu, mais l’auteure traite avec justesse divers thèmes épineux, comme la mort et le suicide par exemple. Elle relate également deux revers possibles d’une médaille dans le comportement des adolescents : le besoin de paraître parfait aux yeux des autres et celui de pouvoir simplement exister sans être quotidiennement agressé par la première catégorie. Cette globale description permet de mieux appréhender les divers ressentis plausibles que peuvent éprouver les adolescents durant l’âge ingrat, mais cela est d’autant plus touchant car très proche de la réalité.



L’aboutissement de cette lecture est juste parfaite. Nous savons pertinemment ce qui risque d’arriver à notre protagoniste, mais nous ne pouvons pas nous empêcher d’espérer de tout notre cœur une issue un peu plus joyeuse. Néanmoins, cette fin mérite amplement réflexion sur nos actes, mais aussi sur les conséquences qui peuvent en découler.



Conclusion, Le Dernier Jour de ma Vie est un énorme coup de cœur et cela commence réellement à devenir une habitude avec les différents romans de l’auteure ! Pour finir, Lauren Oliver nous fait passer un autre message important au travers de son œuvre : nous devons absolument profiter de tous les petits moments que nous offre la vie comme si c’étaient les derniers.
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Broken things

Mention Très Bien pour ce roman Young Adult qui présente, derrière sa couverture aussi sobre qu'élégante, une histoire que j'ai trouvée assez originale. Summer, Mia et Brynn sont trois amies en apparence inséparables qui, pour échapper à une réalité parfois très éloignée des idéaux adolescents, entreprennent d'écrire la suite d'un roman qu'elles adorent, le Chemin de Lovelorn de Georgia C. Wells, mais qui a été laissé inachevé par son autrice, au beau milieu d'une phrase. Leur imagination débordante finit par rendre difficilement perceptible la frontière entre fiction et réalité et l'écriture du roman qu'elles ont intitulé Retour à Lovelorn se mue en obsession. Un jour pourtant, Summer est assassinée. Son corps est retrouvé dans les bois où les trois adolescentes avaient l'habitude de se rendre, dans une mise en scène ressemblant à un sacrifice. Tout laisse à penser que ses deux amies, Brynn et Mia, sont impliquées dans ce meurtre sordide. Accusées, interrogées par la police, elles sont finalement innocentées mais restent, dans l'esprit de tous, les « Monstres de Brickhouse Lane », parias de leur ville et source de commentaires intarissables sur le net. Cinq ans plus tard, Brynn s'apprête à quitter un centre de désintoxication qui est pour elle un véritable cocon au regard du drame qui a brisé son adolescence, mais son passé ne tarde pas à la rattraper… C'est là que débute le roman, avec le point de vue de Brynn qui alterne intelligemment avec celui de Mia. Entre les chapitres en focalisation interne, quelques extraits du Chemin de Lovelorn et de Retour à Lovelorn nous sont offerts, ils permettent une réelle immersion dans l'univers des trois jeunes filles. de manière générale d'ailleurs, l'atmosphère angoissante est parfaitement maîtrisée par l'autrice, de même que le suspense, même si l'on pourrait reprocher une conclusion un peu hâtive. J'ai pour ma part beaucoup aimé suivre la résolution des différents indices glissés dans le manuscrit des trois amies… Je n'en dis pas plus…

Un grand merci à Babelio et aux Editions Albin Michel pour cette lecture envoûtante.


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Panic

Une ville et des jeunes sans espoir. Une seule issue : gagner Panic, un jeu dangereux et interdit, pour remporter de quoi sans aller. Heather s'élance par dépit amoureux. Dodge crie vengeance. Nat veut devenir une star. Ray veut égaler son frère. Mais pour atteindre leur rêve, les épreuves s'égrainent tout l'été laissant de moins en moins de candidats. Les défis sont terribles et la peur omniprésente.



Tout le monde peut s'inscrire mais il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur. Les alliances se font et se défont. La situation d'Heather est de plus en plus difficile alors que Dodge doit faire face à ses démons et Nat à ses angoisses. Qui va gagner ? La mort sera-t-elle au bout du chemin ?



Entre Hunger Games et lutte intérieure, l'auteur arrive à construire un monde réaliste et cohérent où chacun peut se retrouver. Tous les éléments font sens, jusqu'à la présence des tigres qui illuminent l'ouvrage. Le parcours imaginé ramène chaque personnage devant ses propres mensonges. Un très bon livre.




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Panic

Carp dans l'état de New York. Un trou où sévit un taux de chômage record et où il n'y a pas grand chose à faire. 12 000 habitants perdus au milieu de nul part.



Personne ne sait qui a inventé Panic, ni quand ce jeu a commencé. Des théories, des rumeurs qui circulent. En tout cas, il a bien lieu en cachette des autorités le lendemain de la remise des diplômes et dure tout l'été. le jeu commence par la Saut inaugural où se manifestent les candidats participants parmi les élèves de terminal. le vainqueur remporte la cagnotte constituée par les dons des lycéens (chaque lycéen paie un dollar par jour toute l'année scolaire).



Deux juges organisent le déroulé du concours: les étapes, les instructions...



Cette année Heather participe. Elle vient de se faire larguer par Matt qui a trouvé quelqu'un de plus spécial qu'elle. Heather s'est un peu lancée dans l'aventure par dépit et colère mais très vite le jeu devient une réelle nécessité pour survivre. Sa mère se drogue et elle a une petite soeur de 13 ans qu'elle veut sortir de là.

Nat la meilleure amie de Heather participe parce qu'elle veut l'argent pour devenir actrice. Dodge quant à lui participe par vengeance. Sa soeur Deanna est depuis quelques années en fauteuil roulant suite à un accident de voiture en finale de Panic.



Les étapes sont difficiles et dangereuses, surprenantes jouant avec les nerfs et les peurs de chacun. Les coups bas sont permis puisqu'il n'y a pas de règle. Ca fait hérisser les cheveux sur la tête de voir jusqu'où le désespoir peut pousser les individus.



Le récit alterne entre le point de vue d'Heather et celui de Dodge. j'ai aimé ces deux personnages. Touchants dans leur détresse et leur faiblesse et admirables dans leur volonté.



je me suis couchée à point d'heure parce que je ne pouvais pas ne pas savoir ce qu'il allait se passer. La pression des épreuves est intense mais le quotidien des personnages est tout autant difficile.



J'ai beaucoup aimé cette histoire qui ne semble pas si loin de notre réalité avec tous les jeux de téléréalité...



Lauren Oliver parvient toujours à me surprendre.
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Delirium, tome 3 : Requiem

Je viens de lire les dernières pages de Requiem…A vrai dire c’un moment que je redoutais depuis longtemps déjà : quitter cet univers et ces personnages qui m’ont tellement bouleversée. Ce troisième et dernier tome de Delirium atteint une intensité rarement rencontrée. C’est une toute nouvelle atmosphère qu’on découvre, totalement différente de ce qu’on a connu jusqu’à maintenant, renversant tout ce qu’on pensait savoir. La trilogie prend une telle ampleur, une telle profondeur et une telle puissance.



Si Pandemonium alternait entre Avant / Maintenant, Requiem lui raconte à la fois le point de vue de Lena et de Hana. Et là, j’avoue que j’ai été un petit peu déçue. Hana a subi le Protocole et a été guérie. Mais celle-ci commence à douter de l'efficacité du Protocole, de la véritable personnalité de son compagnon, des choix qu’elle a fait...et du monde qui l’entoure. J’ai trouvé que son point de vue apportait peu à l’histoire.

Quant à Lena, elle vit toujours dans la Nature avec les rebelles. Elle a bien changé. La jeune femme apparaît davantage sûre d'elle, même si on assiste encore à quelques moments de faiblesse. Julian est toujours à ses côtés, mais leur relation bat de l'aile. La présence d'Alex fait douter Lena. Cette partie du récit m'a un petit peu gênée. On retrouve ce schéma classique du triangle amoureux, et j'avoue trouver cela dommage. De plus, Lena se conduit de manière assez enfantine, avec Julian. Immature même. Mais bon, ce n'est pas ce qui domine dans le récit.



Les autres personnages sont géniaux. J'avoue que j'adore Raven, personnalité forte qui dirige le roman tout en étant en filigrane. Les personnages autour sont tout aussi fascinants. Je n’arrive même pas à décrire le déchirement qu’est de les quitter, de ne plus suivre leurs aventures.



Le point principal de Requiem est son intrigue. La rébellion, le combat des Invalides. Et oui, dans ce tome, tout est beaucoup centré sur la nature, la résistance et la révolution qu'il va avoir lieu. Les bagarres, les explosions, les rebondissements s’enchainent. La menace est grande et des deux côtés, des manœuvres militaires s'organisent. Lena et ses amis ne connaîtront pas un instant de répit ! Les pages se tournent avec une facilité déconcertante. Et ce qui m'a énormément plu, c'est l'authenticité du cadre. Tout n'est pas rose loin de là, la tension augmente, le rythme nous prend jusqu'au final du livre. Suspens, révélations, retournements de situation.... Ce livre en est plein.



La plume de Lauren Oliver est renversante tant elle dépeint avec justesse et violence les sentiments de Lena. Chacun de ses mots est transperçant et on ne peut pas rester de marbre devant de telles émotions.



Jamais je n’ai été aussi touchée par une cause que dans Delirium. Car c’est en tournant ces dernières pages que j’ai été émerveillée par la puissance, la beauté et la justesse de ce que cette trilogie veut transmettre. " Faites tomber les murs ". Une dernière phrase de quatre mots, ayant tellement de sens, dégageant un véritable message, empreint de l’idée même de la liberté et de l’amour.



Pour finir, avec Lauren Oliver j'ai appris à redouter la fin. Dans les deux tomes précédent, les dernières pages étaient déchirantes bien que diamétralement différentes. Cette fois Lauren Oliver nous offre une fin ouverte. Et bien que très belle et très touchante, elle nous laisse dans l’incertitude. On sent que la série est finie, mais l’auteur laisse beaucoup de questions capitales en suspens. Je ne suis pas contre les fins ouvertes, si elles sont justifiées. Mais là, c'est carrément l'auteur qui nous laisse à un moment crucial. J'ai vraiment eu l'impression qu'il manquait un bout de l'histoire. J’aimerais tant qu’un quatrième tome soit écrit un jour (et le plus vite possible) !



Et voilà, c'est la fin d'une série que j'adore, j'avoue avoir un petit pincement au cœur. Quitter définitivement Delirium est réellement pénible.

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Delirium, Tome 2 : Pandemonium

Après avoir lu le premier tome, je me suis littéralement jetée sur Pandemonium qui est aussi parfait que le précédent. J'ai dévoré ce livre en une journée, comme le premier d'ailleurs. Une suite qui s’est avérée plus attractive et plus attachante que le tome 1 ! L'auteur a toujours une plume aussi belle, descriptive et imagée.



Ce deuxième tome est légèrement diffèrent du premier. J'aimerais tout d'abord évoquer le personnage de Lena qui a radicalement changé ! L'ancienne Lena est morte, dans ce monde sans amour ni libertés, sans aucun sentiment, ce monde tellement révoltant. Ici, la jeune femme s'endurcit très vite et devient quelqu'un de complètement différent. Jamais je n'aurai pu imaginer qu'elle puisse devenir aussi forte et révoltée !

Il y aussi l’alternance avant/maintenant que j’ai réellement appréciée car elle donne beaucoup de dynamisme à l'histoire :



L'histoire d' "Avant "se passe juste après que Lena ait franchi la Frontière. On la suit dans son parcours, au bord du gouffre, tant psychologiquement que physiquement, luttant, pour survivre dans la Nature, s'habituant, se battant, se faisant une place au sein de sa nouvelle vie. Pleurant intérieurement Alex. Nous partageons ses peines, ses joies et ses incertitudes. Nous nous forgeons avec elle. Nous découvrons de nouveaux personnages, aussi attachants que sympathiques. Raven, le leader, l'intrépide, le modèle, solide. Tack, le bras droit de Raven, aussi mystérieux qu’incompréhensible, Blue, petite, fragile mais si forte... Hunter, le nouveau meilleur ami...toujours là pour les autres. Et d'autres encore....Auprès de ces nouvelles personnes, Lena apprend à se reconstruire et à devenir une véritable combattante.



"Maintenant" projette Lena en pleine mission d'infiltration au cœur même de New York. l'APASD (Association pour une Amérique sans Deliria) où son dirigeant, Thomas Fineman, prend de plus en plus d'ampleur. Et notamment grâce à l'implication de son fils, Julian qui accepte de subir le Protocole malgré les risques mortels. Mais durant une manifestation qui tourne mal, Lena et Julian sont enlevés.

Julian Fineman, LE héros masculin de Pandemonium. Conditionné depuis son enfance à craindre la maladie, le deliria, Julian est un personnage intéressant (moins fascinant qu’Alex). Sous son masque, il cache de nombreuses qualités telles que la bonté, la curiosité, le courage, l’empathie...

Pendant leur enfermement, un lien va se tisser entre nos deux protagonistes. Et oui, Lauren Oliver laisse les sentiments monter peu à peu, renforçant la crédibilité et la beauté de leur histoire.



Pandemonium est remarquable. L’auteur dose tous les éléments à la perfection. Le personnage de Lena, celui de Julian, la Résistance, la rébellion, la romance, rien n'est exclu. Elle sait nous tenir captivés tout au long de la lecture. C'est un livre bourré de sentiments et d'émotion. Lauren Oliver me laisse encore une fois retournée à la fin de ce tome, exactement comme le premier. Sauf que, pour le premier, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps mais là, je frôle la crise d'hystérie. En bref, un second livre à la hauteur du premier, toujours aussi transcendent.

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Les intrus

Lecture mitigée pour ce roman reçu dans le cadre de l’opération masse critique.

Je remercie d’ailleurs Babélio et les éditions Hachette pour cet envoi.

Il y a des romans qui ne sont pas désagréables à lire, mais dans lesquels on ne se plonge pas non plus avec passion ni enthousiasme, ça a été le cas avec « Les intrus ».



Une femme, ses deux enfants et sa petite fille, se rendent dans la maison de l’ex-mari et père des enfants, récemment décédé, afin de régler la succession.

Cette maison a ceci de particulier qu’elle abrite des fantômes.

Cette histoire n’a pourtant rien de caractéristique avec les histoires de maison hantées habituelles, ici, pas de manifestations surnaturelles, pas de cris, de courses effrénées, de peurs…

Il s’agit plus d’une histoire centrée sur les secrets de chacun, vivant ou mort.

Pour cette raison le rythme est lent, il ne se passe pas grand-chose au niveau de l’action et les révélations ne sont pas vraiment inattendues puisqu’on a eu presque 400 pages pour les voir arriver.

Aucun personnage ne m’a vraiment émue ou ne m’a semblé particulièrement sympathique, ils sont tous assez caricaturaux, entre l’alcoolique, l’ado mal dans sa peau, la sœur nymphomane…



Je n'avais rien lu d'autre de cet auteur, donc je ne sais pas si cela correspond à son style habituel ou non.

L'écriture est plutôt correcte, avec même quelques jolis passages assez poétiques.

J’ai lu cette histoire sans ennui, mais sans frénésie non plus, je n’ai pas eu peur, pas vraiment été surprise, bref, une lecture gentillette et que je vais rapidement oublier.
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Le dernier jour de ma vie

Sam meurt suite à un accident de voiture après une soirée arrosée. Elle se voit condamnée à revivre en boucle le dernier jour de sa vie. Cette répétition va permettre à notre héroïne de s'interroger sur ses choix de vie. Qui sont vraiment ses amies? Peut-elle vraiment compter sur son petit ami? Et surtout comment faire pour arrêter cette condamnation à perpétuité?



Un bon roman entre morale et psychologie pour nous amener à reconsidérer nos actes et leurs influences sur notre entourage. Un livre qui tourne autour du thème des sentiments, de la responsabilité et de l'attitude en groupe. L'héroïne nous apparait dans un premier temps comme égoïste, faible et en gros insupportable ! Seule l'évolution de son comportement va lui permettre de briser la boucle du temps. Mais de quelle façon?










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Delirium, Tome 1

L'amor deliria nervosa est une maladie, la maladie de l'amour. Désormais il existe une opération, qu'on appelle le Protocole, qui permet d'immuniser les humains contre cette maladie. Une fois 18 ans atteints, les jeunes subissent cette opération.



Lena, Vulnérable, doit subir sont Protocole dans trois mois et elle n'en peut plus d'attendre. Avec son amie de toujours Hana, elles se préparent à obtenir leur diplôme de fin d'étude et à passer le dernier été avant leur opération. Mais Hana semble changée, différente, Lena la découvre sous un nouveau jour, Hana écoute des musiques non autorisées et prend des risques. Leur vie va être bouleversée par Alex, un jeune homme de 19 ans, un Invulnérable qui a subit son Protocole l'année passée... a priori !



J'ai littéralement adoré ce livre, de la première à la dernière page. Certes il y a des choses auxquelles on s'attend plus ou moins mais dans tous les cas c'est original ! L'écriture est très fluide et très agréable à lire, et on ne se retrouve pas trop dans les clichés. Les personnages sont attachants même s'ils mériteraient peut-être un peu plus de relief, mais cela ne m'a pas du tout gênée car l'ambiance même du livre peut justifier cet effet.



Je me suis précipitée pour acheter les deux autres tomes pour être sure de les avoir, et je pense que je ne tarderai pas pour les lire. C'est un vrai coup de coeur pour moi en tout cas, et cela justifie mes 5 étoiles :)



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Le dernier jour de ma vie

Sam fait partie des filles les plus populaires du lycée, grâce à Lindsay, Reine de l'école, qui un jour l'a prise sous son aile.

Leur quotidien n'est fait que de rigolade, de drague, de ragots, de piques aux ringards, de fêtes, de beuveries et de shopping.

Une vraie jeunesse dorée, dont la plupart des filles de cet âge-là rêve.

Mais une soirée ne se passe pas exactement comme prévu, et sur le chemin du retour, le pire arrive : la voiture fait une embardée, et Sam meurt.

Au moment où elle ouvre les yeux, elle se retrouve le même matin, celui du 14 février. Croyant d'abord à un cauchemar ou à une énorme impression de déjà-vu, Sam va bien devoir se rendre à l'évidence.

Elle revit la journée de sa mort. La dernière. Encore, et encore, et encore ...

Faire la même chose ? Tout changer ? Quelles options s'ouvrent à elle ? Comment arrêter cette boucle du temps, si cela est possible ?

Sam n'a que ces 24h pour espérer faire une différence.



Ca faisait longtemps que j'avais envie de lire ce livre, je n'en avais entendu que du bien, et comme j'avais adoré Delirium, de la même auteur, je me disais que ça ne pouvait qu'être bon.

Je ne me suis pas trompée, car ce fut une lecture pleine d'émotions, qui m'a prise aux tripes autant qu'au coeur.

Pourtant, dès le début, ce n'est pas comme si on n'éprouvait que de l'amour pour Sam.



[Attention, cette chronique va contenir des gros mots, éloignez les jeunes enfants de l'écran maintenant]



Sam est une pétasse, elle fait partie des filles populaires et en joue à fond. C'est un vrai cliché sur pattes, elle ne vit que pour faire comme ses trois amies toutes aussi populaires, elle ne pense qu'aux garçons et aux fringues, elle est dégoûtée de certaines personnes juste parce qu'elle sont différentes, elle se fout de la gueule des "ringards" de l'école, et pleins d'autres joyeusetés.

On ne peut pas dire que j'avais envie de l'avoir dans mon cercle d'amis ...

Et pourtant, on sent qu'il y a un petit quelque chose, qu'il y a moyen de gratter la couche de vernis.

Quand elle se rendra compte que sa journée du 14 février va recommencer encore et encore, elle va commencer à changer, un petit peu, tout doucement.

Parce qu'après tout : à quoi bon ?

Pourquoi faire attention à son style quand de toute façon, on est morte, et demain sera comme aujourd'hui, à l'infini. Pourquoi calculer les calories ? Pourquoi se retenir de draguer ce prof canon ? Pourquoi tout faire pour garder cette réputation ?

Sam va passer par plusieurs stades, au fil de ces journées répétées, et je peux vous assurer que certaines ont été incroyablement intenses.

Autant il y en a eu des funs, assez sympas, où elle se lâche complètement, autant il y en a eu également où elle a fait des choix horribles, justement car ils ne prêtaient plus à conséquences.

Ca ne sera qu'après bien des débâcles qu'elle se décidera à chercher ce qu'il faut qu'elle change pour que cette journée cesse enfin.



Cette histoire aborde des sujets importants, et souvent très durs. Elle nous apprend que chacun de nos actes, chacune de nos paroles, a des conséquences, que ce soit sur notre vie ou celle des autres.

Qui peut savoir à quel point cette insulte va toucher cette personne ? Ou alors ce coup de main que l'on n'apporte pas, car on n'a tout simplement pas le temps ou l'envie ?

Au fil de ces jours répétés, elle va expérimenter, et observer, goûter aux retombées de ses actes et de ses paroles. Elle apprendra à comprendre ce qui est important, où se trouvent les valeurs qui lui sont chères, que veut-elle vraiment dans la vie, pour elle, et pas seulement pour les autres, pour ce qu'ils voudraient qu'elle soit.

Une véritable évolution que l'on suivra pas à pas, aussi bien dans les réussites que dans les échecs, et cette évolution a un prix, elle est douloureuse, laborieuse, elle se fait dans le sang, la sueur et les larmes.

C'est vraiment fascinant de voir les chemins qu'elle prend, ceux auxquels elle tient, ceux qu'elle veut tenter, etc ...

Niveau amour, nous ne sommes pas en reste non plus, et je dois avouer que j'ai souvent hésiter sur le choix qu'allait faire son coeur.

J'ai adoré voir le développement de ses sentiments, que ce soit les grosses déceptions qu'elle vit (bien faire pour sa tronche, au début), les expériences traumatisantes qu'elle peut avoir (elle l'a cherché ... mais ça reste une scène glauque et dure) ou encore l'émerveillement de certaines découvertes (mon petit coeur a fait d'énormes bonds).



En tout cas, ce qui est indéniable quand on lit ce livre, c'est que Lauren Oliver a un véritable don pour écrire sur les adolescents.

Je me suis retrouvée dans certaines discussions, dans certaines pensées, dans certains actes ou même certains rêves. Dans bien des scènes, je me suis revue à 16-17 ans (pas spécialement la popularité, car ce n'était pas le cas , mais plus dans ce qui pouvait me passer par la tête).

Elle décrit avec beaucoup de précision les tracas, les espoirs et les comportements que l'on peut avoir à cet âge-là. Elle va jusqu'à retranscrire certaines blagues avec énormément de réalisme, et les dialogues, franchement, je pouvais les entendre, réellement.

Ce n'est pas comme certains romans YA où les adolescents y vont à coup de "mince" ou de "zut" quand quelque chose leur arrive.

Non, ici, ça les fait chier quand quelque chose ne va pas, et elles y vont de leur "putain" et autre "merde" comme si c'était des points de ponctuation (bon, d'accord, je me suis complètement retrouvée là-dedans ).

Rien que pour ça, pour cette exactitude et ce réalisme, ce roman doit être lu. Ca contribue à l'immersion totale dans l'histoire.



Le dernier jour de ma vie est un roman coup de coeur et coup de poing, qui m'a procuré de grands sourires, mais également quelques crampes au ventre, et même quelques larmes.

Un livre dur, qui peut choquer par moment, mais qui émerveillera par les valeurs mises en avant, par la beauté des mots et de l'évolution de Sam, et par son histoire d'amour qui vous donne de véritables papillons dans le ventre.

Un bouquin sublime qui veut mettre en avant les choses importantes dans une vie, qui nous montre comment le quotidien peut être merveilleux, si on s'en donne les moyens.

Merci, Lauren Oliver, pour cet intense moment de bonheur ♥
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Delirium, Tome 1

A la recherche d'un roman de science fiction, je choisis le premier du genre dystopie de Babelio, à savoir Delirium. Prudemment je télécharge le premier volume de la trilogie, 133 critiques, le risque est limité. Et me voilà happée par cette histoire d'une société où comme le dit la chanson "l'amour est devenu péché mortel". Au point que les jeunes adultes subissent une intervention neurologique qui les immunise contre ce danger, persuadés du bien fondé de cette pratique puisqu'ils ont été formatés depuis leur plus tendre enfance, par la crainte et l'apprentissage abrutissant. Tous? Non bien sûr, sinon point de roman. Lena enfreint les consignes et entraînée par son amie Hana, se rend à des soirées clandestines, où des jeunes des deux sexes écoutent ensemble des musiques décadentes. Elle y rencontre Alex, qui prétend être "guéri" mais la tant redoutée maladie d'amour les contamine.

Seule issue, la fuite, vers la Nature, terre de légende au delà des frontières sécurisées, peuplée de hordes de sauvages qui vivent comme des bêtes, si l'on en croit les autorités...



Ce n'est qu'a posteriori que je découvre que ce roman appartient au genre "Young Adults". Ce qui m'interroge : la classe d'âge sélectionnée est-elle une limite supérieure ou inférieure ? Qui doit on écarter de ce type de lecture, les plus jeunes ou les seniors? Et quels critères définissent ce genre? Pour ma part, je n'en vois qu'un seul : l'âge des héros. Pour l'identification, je suppose. Peu d'aînés en effet, et confinés dans des rôles de parents étroits d'esprit, à peu d'exception près. Pas de mièvrerie. Une écriture propre, nette, et une traduction parfaite qui sait se faire totalement oubliée. Un scénario bien construit, qui sait faire alterner une réflexion intelligente et des épisodes d'action haletants, La narration au présent donne beaucoup de vie à l'ensemble. Pour ma part, ma première carte d'électeur date de quelques décennies, mais je ne boude pas mon plaisir, identique à celui que j'ai pu ressentir il y a quelques années en lisant la série Harry Potter. Deuxième tome téléchargé dès la dernière ligne parcourue et trilogie dévorée dans le week-end!


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Delirium, tome 3 : Requiem

Fin de la trilogie où l'amour est une maladie.



Le livre se partage entre deux voix: celle de Lena comme d'habitude et celle de sa meilleure amie Hana.



Hana a subi le protocole pourtant elle sent que ça n'a pas totalement marché. Elle est destinée à épouser Fred le fils de l'ancien maire (décédé lors des conflits). J'avoue que j'ai eu peur pour elle en découvrant quel genre d'homme est Fred. De quoi vous glacer le sang.



Léna est toujours dans la nature à combattre avec à ses côtés son ex amoureux alex et son nouveau Julian. C'est donc très compliqué. Cela m'a parfois limite agacée qu'Alex et Léna ne soient pas capables de s'expliquer entre quatre yeux.



Ce tome est plus dur que les autres. Il ne s'agit plus de se cacher. Fred et ses hommes sont déterminés à exterminer tous les rebelles. Léna est contrainte de fuir mais aussi de se battre.

J'ai adoré voir l'évolution de Léna. Jeune fille courageuse, prête à se battre pour avoir le droit d'aimer.



J'ai aimé que la fin soit ouverte.
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