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Critiques de Lauren Oliver (1053)
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Broken things

Je ne suis pas du tout dans la cible de ce roman young adult que j'ai lu par hasard.

Néanmoins, j'ai bien aimé cette lecture et comprends que des adolescents puissent se projeter.

Il y a une intrigue, des jeunes accusés injustement, une enquête, des personnalités qui se cherchent.

On s'attache aux personnages qui ont leurs failles, leurs faiblesses et aussi leur courage et leur capacité de résilience. Et puis, on a envie de savoir qui a tué Summer.

Bref, même si je ne conseille pas forcèment ce roman à des adultes, je l'ai lu sans déplaisir. C'est à cela que sert l'été et les vacances...
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Le dernier jour de ma vie

Nous suivons Samantha Kingstone : lycéenne en couple, populaire et ayant trois meilleures amies géniales, Sam a tout pour elle. Pourtant, en ce vendredi 14 février, sa vie bascule... : car, en se réveillant le matin, la voici de retour au début de la journée de ce fameux 14 février...



J'ai vraiment beaucoup aimé !! L'histoire est super originale et Sam a une superbe évolution au fil du roman qui nous fait passer un beau message, comme quoi tout le monde peut changer ^^

La suivre durant la "même" journée pendant 450 pages avait quelque chose de plutôt perturbant mais ça reste une découverte très sympa et je n'hésiterai pas à voir le film prochainement :)
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Le dernier jour de ma vie

C'est une idée de génie cette histoire des 7 jours répétés!

Lauren Oliver a réussi à me faire vivre son roman, j'ai était bouleversée par le fait qu'elle revive le jour de sa mort pour éviter qu’une fille se foute en l'air.



Il faut ce le dire Samantha est une fille parfaite en tout cas en apparence ; le copain parfait, les meilleures amies du monde et un physique avantageux, ce genre de fille martyrise souvent les plus faible qu'elle.... Samantha s'acharne depuis plusieurs années sur une fille de son lycée mais le jour où sa vie s’arrête, elle sera obligé d'aider pour mourir en paix...



Je n'ose pas en dire plus de peur de vous spoiler mais je vous conseille d'y jeter un coup d’œil à ce roman…



Bonne lecture!

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Le dernier jour de ma vie

> https://booksandrap.wordpress.com/2017/04/24/before-i-fall-le-dernier-jour-de-ma-vie-lauren-oliver/





Lauren Oliver est définitivement une auteure que j’apprécie énormément. « Before I Fall » est un livre avec lequel j’ai pris un risque. J’avais quelques réserves non pas envers le résumé qui m’a beaucoup intrigué mais plutôt avec l’idée générale du livre. J’avais peur que ce soit beaucoup trop répétitif et que je finisse par m’ennuyer… Oh on en est clairement loin croyez-moi. J’ai passé un excellent moment de lecture et je vais tout de suite vous expliquez pourquoi, mais avant ça laissez-moi vous mettre dans le bain.





Dès les premières lignes j’ai retrouve ce que j’aimais tant dans l’écriture de Lauren Oliver : du rythme. On ne s’ennuie pas une seconde et pourtant c’est une jolie petite brique. Le bouquin à beau faire quasiment 500 pages il s’y passe tellement de choses que vous les bouffer en l’espace de quelques jours, vraiment. Quand j’ai commencé ce livre j’avais peur de tomber dans une histoire cliché d’adolescent. Vous savez les jolies filles détestable qui finissent par comprendre que leur façon d’être n’est pas vraiment sympa et qui finissent par changer, tout ça sous fond de lycée, de fête et d’alcool ? Pour le coup on trempe pas mal dans ça je ne vais pas vous mentir mais c’est aussi et surtout bien plus.





Il y a, dans « Before I fall » toute une dimension psychologique qui est vraiment intéressante. Àu delà de l’intrigue originale, des amourettes et des prises de becs, il y a une vraie idée de la part de l’auteur de faire prendre conscience des choses importantes de la vie à ses personnages.

Pour être honnête, j’ai déteste la bande de copines dès la première minute. J’ai passé les 100 premières pages à les détester, à trouver leur comportement parfois horrible et injuste. J’ai trouvé certaines de leur réaction vraiment enfantine et surjouées. Et puis vient le jour 2 et on finit pas réellement entrer dans le vif du sujet. Et c’est vraiment là où je me suis prise au jeu. Les 100 premières pages du livre sont pas mal introductive au final, elles sont surtout là pour planter ce qui va nous servir de base durant le reste du livre. On vit cette fameuse journée une première fois, au présent pour ensuite la revivre sous différentes versions. On vit cette journée de saint Valentin tant attendue, la soirée, puis l’accident. Et passé ce premier quart on revit cette journée mais constamment avec un oeil nouveau, avec des détails et des passages différents jusqu’à la révélation. J’ai énormément aimé ces subtilités, le fait de savoir et de pouvoir voir que changer une petite chose peut avoir un ascendant énorme sur le futur.

Bien que je détestais Sam au début, au fil des jours on la voit changer et évoluer et je l’ai apprécié de plus en plus. Elle comprends que certaines choses sont futiles et comprends l’importance d’autres. On suit sa véritable prise de conscience.





J’ai terminé ce livre sur une note un peu amère.

J’aurais aimé que tout cela prenne fin moins brutalement, qu’on ai davantage d’explications sur le pourquoi du comment car au final on referme le livre avec encore de nombreuses questions et c’est ce que je déplore. J’ai adoré toute l’histoire et cette conclusion me déçoit un peu. Cela ne ternie tout de même pas le plaisir que j’ai eu en lisant ce livre attention, mais j’aurais préféré que ce soit moins ouvert.

Si vous vous posiez la question, ce bouquin est bien une réédition, ce livre était déjà paru, mais il a été réédité pour la sortie du film bientôt disponible sur Netflix !




Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Le dernier jour de ma vie

Lauren Oliver est aussi une grande artiste de l'émotion comme elle aura su le prouver avec la trilogie Delirium et Absences. Before I Fall est partie intégrante de ce tout.



Un dernier jour qui devient une multitude de possibilités, de choix et de sentiments. Une dernière fois dans le regard de ceux que l'on aime, une chance de changer le destin, les impressions, de se changer soi-même. Lorsque Samantha, jeune adolescente populaire voit ce dernier jour arriver, elle aura sept fois une seconde chance : saura t elle les utiliser à bon escient ?



J'ai eu des frissons à cette lecture tellement elle était puissante et chargée en émotions. C'est à la fois un roman philosophique par sa thématique centrale, touchant par son histoire, fascinant du fait de l'évolution progressive du personnage principal. Si au départ Samantha se révèle relativement superficielle, j'ai éprouvé au fur et à mesure de ma lecture une grande empathie pour cette héroïne.



Si le roman est parfait en soi, j'ai vraiment hâte d'en découvrir l'adaptation car je sens que je vais redécouvrir l'intrigue, retomber amoureuse de ce récit. C'est un roman dans la lignée de Je veux vivre, Nos étoiles contraires, Si je reste : un grand moment de littérature.



En définitive, Before I fall est un livre à avoir dans toutes les bonnes bibliothèques YA !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Les intrus

un roman brut et cynique, Lauren Oliver brosse le portrait de personnages cassés et douloureux.

les histoires des fantômes s'entrecroisent avec celles de vivants, histoires sombres et énigmatiques jusque la dernière page.

Les personnages sont tous cabossés par la vie et les vivants ont cessé de vivre d'une certaine façon.

C'est dur, suffoquant mais Lauren Olivier rend le tout fluide et même par moment une certaine poésie se dégage de tout ça.
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Le Musée des Monstres, tome 1 : La tête réduite

En recevant ce livre grâce à une masse critique Babelio, j'ai été surprise de constater qu'il s'agissait d'un roman accompagné d'illustrations de Benjamin Lacombe. Je ne m'en étais pas aperçue lors de mon choix dans la liste de livres. Je trouve que son style, ses illustrations atypiques, s'accordent à merveille avec l'univers du roman, à savoir un musée étrange et des pensionnaires qui le sont tout autant!



Je me réjouissais à l'idée de lire ce roman illustré. J'ai été déçue de constater qu'il y avait finalement peu d'illustrations, à peine une dizaine, et répartie de manière assez maladroite. La plupart se trouve dans la première moitié de l'histoire, seule une vient accompagner la seconde moitié. Qui plus est, j'ai eu le sentiment qu'elles avaient été placées au hasard. Ce qui fait qu'elles ne sont pas "raccord" avec le texte. C'est dommage car cela donne l'impression qu'elles ne sont pas en total adéquation avec l'histoire.



Pour ce qui est du roman, je ne peux pas dire que je ne l'ai pas apprécié, j'ai pris plaisir à le lire, néanmoins je n'ai pas eu de coup de coeur non plus. J'ai trouvé que les auteurs n'allaient pas au bout de leurs idées et restaient trop en surface de leur univers. Qu'il s'agisse des personnages, des décors ou de l'intrigue, ces éléments ne m'ont pas paru suffisamment développés. J'aurais par exemple aimé en savoir plus sur le passé des quatre enfants: leur famille, leur vécu, leur personnalité etc. Ils ont beau être sympathiques, je ne me suis pas réellement attachée à eux. Les auteurs nous révèlent trop peu de choses sur eux.



Il en va de même avec le musée. J'avais hâte de découvrir ce fameux musée de l'étrange ! Quelle déception quand j'ai constaté qu'il nous était à peine décrit. Je m'attendais à ce que les auteurs s'y consacrent bien plus que cela, qu'ils prennent le temps de nous décrire les différentes salles du musée et les objets qu'elles renferment afin de créer une ambiance mystérieuse à souhait. Hélas on sait peu de choses sur le musée , on ne se l'imagine que vaguement alors qu'on aimerait en connaître chaque recoin ! À cause de cela, l'atmosphère du roman paraît un peu fade. Il s'agit pourtant d'un récit où la magie et l'étrange sont au coeur de tout.



Je tiens à remercier Babelio et Hachette pour l'envoi de ce roman. Si je n'ai pas été totalement conquise, je ne doute pas que d'autres lecteurs le seront, notamment les 10-14 ans.
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Les intrus

Livre sympathique mais sans plus, les personnages ont tous plus ou moins des problèmes psychologiques, la mère est alcoolique, la fille nymphomane et le fils à des idées suicidaires. Du coup ils ne sont définis que par ça et ils manquent de profondeur. Tous les protagonistes, qu'ils soient vivants ou fantômes, ont de lourds secrets qui sont tous dévoilés dans les 3 derniers paragraphes... Peut être en les distillant tout au long du livre ça aurait donné plus d’intérêt.
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Les intrus

J'ai découvert ce roman au rayon livre de mon supermarché et à la lecture de la quatrième de couverture, j'ai tout de suite été emballée. Sauf qu'après lecture (presque un mois), je suis mitigée et je ne donnerai pas plus de deux étoiles.



Je vais caricaturer un peu le résumé et surtout je ne vais pas spoiler.



Alors, c'est Richard Walker qui est mort. Son ex-femme, ses enfants et sa petite-fille, reviennent dans la maison familiale pour préparer les obsèques et la succession. Sauf qu'ils ne sont pas seuls ! La maison abrite des fantômes (Sandra, Alice et ...) qui sont d'anciens habitants qui n'ont pas trouvé le repos éternel.



Pendant les 381 pages du roman, nous partageons les secrets de chaque personnage et ce qui m'a fortement déplu, c'est la longueur. L'auteur tourne autour du pot, brode l'histoire de chacun. En réalité, tout se joue sur les 81 pages restantes. Le roman comprend beaucoup de longueurs qui m'ont fait décrocher à plusieurs reprises. À aucun moment je ne me suis attachée aux personnages.



Avec un peu de recul, je pense que le personnage principal de ce roman, n'est autre que la maison. Heureusement qu'on la visite intégralement, pièce par pièce.
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Les intrus

Il est toujours délicat de lire"le petit dernier" d'un auteur que vous appréciez . Et quand l'auteure en question s'avère avoir écrit un de vos 10 romans pour adolescents préférés (" Le dernier jour de ma vie"), alors là, c'est encore plus périlleux . Va-t-elle me décevoir ? Sera -t-elle à la hauteur?

Le plus avec ce livre , c'est qu'on n'est plus dans la littérature pour ados, et que le sujet est complètement différent . Donc , on ne peut pas comparer .

Ce livre est un Ovni , et ne ressemble à rien de ce que j'ai déjà pu lire sur les fantômes.

Ces créatures sont décrites de façon totalement originales, elles occupent totalement et physiquement l'espace des pièces d'une maison et ne sont pas des silhouettes du style "Casper".

En Anglais, le titre , c'est : "Rooms" ( Pièces) .

Et chaque chapitre porte comme titre , le nom d'une pièce de la maison de Richard (cuisine, cave, grenier, chambre, etc..) . C'est très bien pensé , très ingénieux.

En français, le titre est" Les intrus".

Les" intrus" , c'est les membres de la famille de Richard qui , à la mort de celui-ci , viennent organiser les funérailles, ranger et débarrasser la maison .

Il y a Caroline (l'ex-femme) alcoolique, sa fille Minna (légèrement nympho et perturbée) , Trenton , le fils (très mal dans sa peau et malheureux) et puis la petite fille Amy, la fille de Minna.

Et tout ce petit monde vient perturber les deux fantômes féminins qui occupent les pièces de la maison .

Tous ont habité cette maison à un moment de leur vie ,et tous ont des secrets enfouis, des souffrances non-exprimées.

Hériter de cette maison , la fuir , fuir le monde ou son passé, (par l'alcool, le sexe, le suicide, ou la fugue), toutes les pistes seront abordées, toutes les pièces auront leur histoire.

Des personnages pas forcément sympathiques, une écriture magnifique ( des fois cocasse , parfois poétique ).

C'est vraiment un étrange objet que ce livre qui demande un peu de patience pour l'apprécier. Le rythme est lent. La fin sans concession.

Je remercie les éditions Hachette et Babélio , qui avec l'opération Masse critique m'ont permis de découvrir un délicieux "objet de curiosité".



PS: Petite anecdote pour sourire : l'auteur se nomme Oliver (Olivier), la traductrice Alice Delarbre, et l'illustratrice: Sara Wood ( le bois)...



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Delirium, Tome 1

Dans une Amérique ou certains ont bannit l'amour en lobotomisant de leur plein gré les gens quand ils atteignent l'âge de 18 ans, nous suivons Lena sur le point de subir La Cure et nous la voyons changer au cours de cet été où elle rencontre Alex. Ils tombent amoureux l'un de l'autre bien évidemment.

Excellente lecture pour jeunes adolescents, malheureusement, j'ai passé l'âge. L'absence de zones grises et la prédictabilité de l'intrigue m'ont rapidement ennuyée.
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Delirium, tome 3 : Requiem

L'originalité de ce tome est la double narration entre Lena et Hana. Cela permet au lecteur de suivre les événements à Portland et dans la Nature et cela souligne aussi le côté final de la trilogie.



Bien sûr, Lena agace par ces états amoureux, déchirée entre deux hommes. Au contraire, Hana et son côté détaché et pourtant attachant est beaucoup plus intéressante à suivre à mon avis.



Petit bémol sur le final : on a l'impression que tout s'enchaîne et s'accélère mais les personnages sont comme figés et au ralenti (notamment Lena) ce qui est dommageable.

Point positif toutefois : l'histoire ne se termine pas par un "tout est bien qui fini bien" mais sur une note d'espoir, de mise en garde pour le lecteur mais aussi sur une ouverture à notre imagination ; une reprise difficile de la marche "normale" du monde tel qu' on le connait.
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Panic

Un petit coté Hunger Games sans tomber dans la copie outrageuse. J’ai bien aimé , je trouve que les adolescents ont vraiment de la chance avec le grand choix de livres qui s’offre à eux, j’aurai été heureuse d’en avoir autant à mon époque.



J’ai aimé le rythme, le sujet et le fait que c’est toujours dans l’action, il n’y a pas de temps mort.pour donner du rythme à son récit, l’auteur alterne sans cesse les points de vue. Les personnages sont désespérés pour la plupart, ils ont une vie miséreuse que ce soit affectivement ou financièrement. C’est d’ailleurs, ce qui les poussent à tenter ce jeu, cela leur donne l’espoir d’une vie meilleure.



L’auteur est vraiment fort pour faire ressentir la tension qui est palpable en permanence et particulièrement au moment des épreuves, on retient son souffle.L’histoire est sacrément bien ficelée et devrait ravir les jeunes lecteurs à partir de 15 ans. Bien dans l’air du temps, des thèmes qui parlent aux adolescents et des personnages auxquels ils s’identifieront sans problème.



Le style est agréable , l’histoire aussi et l’aventure est réaliste.



VERDICT



Offrez-le à vos ados ils devraient aimer, le seul risque est qu’il vous demande tout les livres de l’auteur.
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Panic

Eh bien, quelle déception ! Peut-être en attendais-je trop, mais quoi qu’il en soit, ça n’a pas du tout marché. Je me suis beaucoup ennuyée avec Panic.



Panic est un jeu qui se déroule chaque année à Carp, une petite ville perdue des Etats-Unis, opposant les jeunes diplômés de l’année dans des épreuves les forçant à surmonter leurs peurs. A la fin, un seul vainqueur, qui remporte le jackpot de 67.000 dollars. Un prix suffisamment élevé pour motiver beaucoup de jeunes à participer, mais Heather et Dodge, eux, ne jouent pas pour l’argent...



La première chose qui m’a frappée, c’est la narration à la troisième personne et dépit de l’alternance de points de vue. Du coup, je me suis demandé pourquoi cette alternance, puisque finalement dans les deux cas on a un narrateur externe et on n’entre pas vraiment dans les pensées de l’un ou de l’autre (d’ailleurs, j’ai rapidement cessé de faire attention au nom du personnage annoncé en début de chapitre). J’ai fini par m’habituer à ce choix de narration assez déroutant, mais je n’ai en revanche pas réussi à m’attacher aux personnages. Et je ne pense pas que ce soit uniquement dû à la narration.



En effet, Heather et Dodge, les personnages principaux, m’ont laissée totalement indifférente. Le plus gros problème dont ils souffrent est sans aucun doute le manque de développement. Je n’ai pu constater que très peu, voire aucune évolution ni chez l’un, ni chez l’autre.

Heather s’engage dans Panic sur un coup de tête, parce que son copain vient de la quitter sans ménagements. Elle se trouve heureusement une meilleure raison de vouloir aller jusqu’au bout du jeu par la suite, mais globalement je n’ai ressenti aucune sympathie pour elle. Elle a une fâcheuse tendance à s’apitoyer sur son sort et à rejeter la faute sur les autres (son ex, sa mère alcoolique, ou encore son meilleur ami qui ne partage pas ses sentiments...). Bon d’accord elle n’a pas la vie facile, mais quand même.

Dodge quant à lui avait depuis longtemps prévu de participer au jeu, afin de venger sa sœur qui a perdu l’usage de ses jambes dans d’un accident survenu lors d’une session antérieure de Panic. Ce personnage ne connait réellement aucune évolution durant tout le roman : il est tout le temps animé par ce désir de vengeance, qu’il ne lâche pas même quand la situation change. De plus, je lui ai trouvé un caractère plutôt égoïste.

Ces deux personnages ont tous deux un passé lourd et complexe, la vie n’a pas été facile pour eux et j’aurais pu m’y attacher pour ça – j’aime bien ce genre de personnage d’habitude. Seulement, j’ai eu l’impression que Lauren Oliver jouait trop là-dessus pour essayer de tirer des larmes au lecteur et rendre appréciable à ses yeux des personnages qui autrement ne le sont pas – surtout dans le cas de Heather.



J’ai également eu quelques soucis avec l’intrigue, celle qui concerne le jeu, Panic. Le plus gros problème résidant dans le manque de crédibilité : Panic est un jeu illégal, parce que hautement dangereux (pour les participants mais également pour les habitants de Carp en général), et la police est déterminée à l’arrêter. Sauf que le jeu se poursuit depuis des années sans que personne n’en ait jamais arrêté les responsables, alors qu’on est dans une petite ville où tout se sait assez rapidement. Tout... sauf ce qui concerne le jeu, apparemment – et pourtant, les épreuves ne sont pas particulièrement discrètes.

Idem pour les parents. Où sont-ils passés ? Je n’arrive pas à croire qu’aucun parent ne soit au courant que son enfant participe à Panic et ne vienne s’y opposer.



Enfin, ce qui m’a manqué également, c’est l’action et le suspense. Le roman a quand même pour sujet un jeu nommé « Panique », donc on devrait ressentir ce sentiment à la lecture. Peut-être pas jusqu’à avoir vraiment peur, mais au moins quelques montées d’adrénaline de temps en temps. C’est peut-être dû au fait que je ne me suis pas attachée aux personnages et que je me fichais un peu de ce qui pouvait leur arriver, mais j’ai trouvé le roman vraiment plat et... oui, il faut bien le dire : je me suis ennuyée. Vraiment ennuyée.



Pour conclure, des personnages peu attachants et pas assez exploités, une intrigue qui manque de rythme et de crédibilité, et pour couronner le tout, je n’ai pas retrouvé le style de Lauren Oliver qui m’avait tant plu dans Delirium. En un mot ? Déçue, déçue, déçue.
Lien : http://i-read-therefore-i-am..
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Le dernier jour de ma vie

Certaines personnes pourraient dire que c'est du déjà vu



Et oui, chaque période de Noël nous apporte son lot de films de saison, dont un en particulier : un jour sans fin. Et quand j'ai le titre de ce roman ainsi que la présentation de l'éditeur, soyons francs, je me suis dit que cela allait être une redite pour ados. Mais que voulez-vous dans l'histoire, il n'y a pas que moi, il y a les copines, surtout une qui a vécu sensiblement les mêmes choses que moi au Collège-Lycée, et dans sa chronique, elle me disait que cela lui rappelait sa propre expérience, que cela la touchait particulièrement. Je me suis dit qu'au pire je gagnerai du déjà vu, qu'au mieux je gagnerai un pincement au coeur.



Pour tout vous dire, j'ai mis une journée à m'en remettre car ce n'est que le thème principal, un prétexte pour Samantha de faire le point sur ses désirs, sur ses peurs, sur sa vie. Elle doit se poser la bonne question : quelle trace va-t-elle laisser ? Qui doit elle sauver ? Comment est-elle arrivée là? Qu'est ce qui est vrai? Et croyez le ou non, ce sont de bonnes questions à se poser durant l'adolesence car c'est ce qui déterminera quel adulte on peut devenir.



Pour faire simple, Lauren Oliver a pris un thème simple, récurrent qui est de refaire une journée jusqu'à ce qu'on trouve la bonne journée pour non seuleemnt le tourner à sa manière mais pour vous poser et vous faire réfléchir sur certains comportements.







Lauren Oliver a su me faire revivre mes peurs d'ado



En effet, l'auteure ne s'est pas intéressée qu'à Samantha ou à un seul groupe de copines, elle va s'attrader sur tout le microcosme du lycée, ce qui fait que vous vous y retrouerez forcément là dedans, que ce soit dans les meneurs, les martyrs, les originaux, les normaux ou les profs. Vous allez me dire que tout le monde peut le faire mais je trouve que tout le talent de l'auteure est là : Lauren Oliver a la plume juste pour chacun des groupes. Il n'y en a pas un qui est caricatural à l'extrême : chacun a ses points forts et ses faiblesses aussi.



Ainsi, les groupes dominants ont leurs faiblesses et le groupe des martyrs ont une belle force. Il n'y a là dedans aucune jugement, aucun parti pris. Ce roman est juste un roman sur une tranche de vie, ce qui rend les personnages de ce roman véritablement humains. on ne peut détester aucune de ces personnes, on en vient à tout simplement les aimer pour leurs défauts et leurs qualités.



Le Dernier Jour de ma vie est un roman d'amour sur cette période. Faisant partie personnellement du groupe des martyrs, j'ai tout d'abord ressenti une profonde tristesse en pensant à ce que j'avais vécu, et grâce à l'auteure, je me suis remémorée tout ce que cela m'avait apporté, la force que cela m'avait procuré pour être l'adulte que je suis maintenant. J'en suis ressortie avec une pointe de tendresse, finalement envers cette période et cela m'a permis de quelque part, comprendre les autres.



Un livre à mettre définitivement entre les mains de tous les adolescents.
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Delirium, Tome 1

Lena, un personnage plus complexe qu'on ne le croit.



Lena est en quelques sortes une fille hors normes pour sa famille. En effet, sa mère était malade : elle était atteinte du Deliria, cette maladie qu'ont tous ces gens qui aiment, qui ressentent. Pour la soigner, il y a la Procédure qui permet d’annihiler ces émotions. Lena sent bien que tout le monde l'observe car si sa mère a eu le Deliria, elle aussi pourrait l'avoir. Elle attends la Procédure avec impatience, afin de se fondre dans la foule. Les conséquences de cet environnement familial sont très importantes car Lena a toujours eu l'impression d'être différente, malade, voire handicapée. Elle tente d'avoir constamment le contrôle de soi, et je ne sais pas vous, mais moi je trouve que c'est un exercice épuisant d'avoir continuellement un masque. Enfin, on a l'impression d'être en temps de guerre, car elle a toujours l'impression d'être espionnée, épiée.



Lena, c'est aussi la métaphore de l'adolescente. Sans personnalité apparente car elle est totalement conditionnée par l'éducation qu'elle a reçue de sa famille, ici son oncle et sa tante. Elle ne connaît que l'amour filial, ou du moins une forme apparente, et découvre le premier amour. Elle va aussi développer son jardin secret et va se rebeller. Ainsi, Lena va prendre conscience des injustices de la société dans laquelle elle vit, elle va ainsi braver des interdits, faire des choix pour son avenir et ainsi prendre ses premières grandes décision. Enfin, elle va découvrir qu'on lui a caché des choses, qu'il y a des secrets et elle va partir en quête de vérité. Le point majeur dans ce livre et la qualité de Lauren Olivier c'est que Lena n'est pas non plus une caricature d'adolescente : en effet, elle n'est pas futile à l'extrême et se pose sommes toutes des questions d'adulte.







La Société dans Délirium : une récurrence dans les dystopies du moment



La tendance est nettement là depuis quelques années. Souvenez vous, lecteurs de livres Young Adult : Sentiment 27, Birth Marked, Divergent, Spark, Glitch... Tous ces livres parlent d'une société complètement aseptisée et où le remède universel serait de transformer les gens en une espèce de robot : des personnes sans personnalité, sans passion... Evidemment, nous nous rendons compte que ce n'est pas la bonne solution et l'émergence d'une personnalité forte va bouleverser l'ordre établi et permettre aux gens de développer leurs propres dons.



Est ce une allusion à notre société de plus en plus consumériste ? De plus en plus normative ? De nos jours, si nous ne sommes pas dans la norme, nous sommes exclus. Et plus encore pour des adolescents qui subissent ces clivages à l'extrême dans leur lycée, parfois même dans leur FAC. J'ai subi cela moi aussi et je pense sincèrement que ce type de roman peut aider ces adultes en devenir non seulement à réfléchir sur leur avenir, sur l'avenir du monde, mais aussi sur ce qu'ils subissent.





Aussi, voilà mon bilan de Delirium : nous avons là une adolescente qui se rapproche le plus de la réalité. Et cette Ado, Lena, vit des choses, des dilemmes qui permettent une identification très aisée du lecteur. Ainsi, celui-ci peut prendre conscience de beaucoup d'évènements, de beaucoup de phénomènes qui régissent sa vie propre, sa société, son avenir. Ce sont des romans comme ceci qu'il faut offrir, qu'il faut faire lire. Ajoutez cela un style admirablement fluide, une gestion des évènements que possède Lauren Olivier, donnant à ce roman un je ne sais quoi de prenant, un je ne sais quoi de palpitant.
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Delirium, Tome 1

Le monde dans lequel vit Lena, est un monde sans amour. Le simple fait de prononcer ce mot est strictement interdit. L'évoquer en effraye plus d'un. Ce sentiment indispensable est devenue une maladie. Le gouvernement a crée un protocole pour éradiquer l'amour de tout esprit. À ses 18 ans, Lena n'aura plus besoin de se soucier d'éviter les garçons. Grâce à une opération au cerveau, elle ne tombera jamais amoureuse. Elle sera protégée, heureuse. C'est ce que tout le monde lui fait croire, lui rabâche depuis son enfance. Elle sera appariée à quelqu'un, sans autre choix possible. Alors que les gens pensent avoir le choix, il n'est qu'en vérité contrôlé, et limité. Est-ce ça la liberté ? Derrière la clôture électrique qui entoure son petit univers, se cache la Nature. À la fois terrifiante, et intrigante. Toute personne de plus de 18 ans, semble morne et inintéressante. Mais Lena refusera de devenir comme ça.

Chez Lena s'opère un changement petit à petit. Au départ, la jeune fille est craintive et très obéissante. C'est lorsque sa meilleure amie, Hana, va l'inciter à désobéir aux règles, que Lena va toutes les contourner pour retrouver Alex. Leurs histoire d'amour se déroule l'été, et le Protocole de Lena arrive en septembre. Le temps s'écoule, et on ressent cette même pression qui envahit Lena de jour en jour. L'auteure nous parle aussi bien de l'amour couple, que l'amour familial. On se pose mille et une questions sur l'avenir de Lena et d'Alex. Deux personnages différents, mais qui vont si bien ensemble. Leurs réactions font réelles, tout s'emboîte et concorde parfaitement. La plume de l'auteure est sublime, elle réussit à nous transporter, à nous faire ressentir l'amour qui évolue entre les deux personnages principaux. On en veut toujours plus. Malgré ce système contraignant, ces secrets, ces excursions dangereuses, Alex et Lena arrivent à trouver un peu de bonheur. Jamais Lena n'aurait pensé que l'amour la rendrait heureuse. C'était facile de la comprendre, et les mots de l'auteure étaient forts. Ce sont ceux qu'on attendait, au bon moment. Alors que l'on pense que cette prison dorée ne recèle rien d'inquiétant, les révélations apparaissent et on découvre que cette société n'est pas ce qu'elle paraît. La fin est particulièrement mouvementée. On angoisse à l'idée que le protocole approche, on se demande comment ils vont s'en sortir. Mais c'était obligatoire, tout ne pouvait pas être tout beau, tout rose. Il fallait qu'un événement tragique chamboule tout. Il fallait que quelque chose se produise pour déjouer leurs plans. Tout ne pouvait pas être parfait... Eh bien, arriva ce qui arriva... Puis, vers les toutes dernières pages... c'est trop horrible. Je suis encore sous le choc, et c'est très, très frustrant. Mais POURQUOI Lauren Oliver AVEZ-VOUS FAIT ça ?! Telle était la façon dont j'ai réagi en fermant l'ouvrage. Je suis bien contente d'avoir emprunté le second tome. Je l'ai donc commencé, puis je me suis stoppée contre mon gré, car j'ai d'autres priorités. Mais je le lirai, très bientôt.

Sinon, j'ai bien aimé qu'à chaque chapitre, on puisse lire quelques extraits qui nous en apprend un peu plus sur le monde dans lequel vit Lena. J'ai dévoré ce livre. Je ne l'ai lâché que deux fois. L'auteure m'a totalement embarqué dans son univers. Il est bien construit, les liaisons des personnages sont belles, on ne manque pas de surprises. Je n'ai rien à lui reprocher, à part - et je sens que vais me répéter - cette fin cruelle. J'ai vraiment très hâte de lire la suite.
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Delirium, Tome 1

Gros coup de coeur pour ce livre qui m'a tout simplement bouleversée. Dès le début, j'ai embarqué dans l'histoire et je me suis attachée aux personnages. J'ai beaucoup aimé Lena, même si au départ je la trouvais un peu trop conciliante avec toutes les règles à respecter. La société m'a carrément fait rager, il y avait des passages très crus de ce que les Régulateurs faisaient (des agents faisant régner l'ordre et qui "protègent" les citoyens), ça m'a franchement choquée de voir que des humains puissent être traités de la sorte.



Le monde de Lena est vraiment très bien décrit, on arrive très facilement à le comprendre et à se l'imaginer, l'interdiction d'aimer est démontrée très explicitement. C'est une vraie bonne dystopie : un monde noir, où tout le monde doit se plier à des règles et où la liberté n'existe pas réellement.



Concernant l'histoire, je l'ai adorée. J'ai adoré la meilleure amie de Lena, Hana, et je me suis souvent reconnue dans certaines situations qu'elles vivaient. Alex, quant à lui, a été un coup de coeur à lui seul. Charmant, prêt à tout pour rendre Lena heureuse et à lui faire prendre des risques, à lui faire voir les choses telles qu'elles le sont réellement. J'ai adoré les voir ensemble.



J'ai également eu droit à des révélations choc aux moments où je m'y attendais le moins, j'ai eu des frissons plus d'une fois. La fin, quant à elle, m'a tout simplement bouleversée. Je ne m'attendais pas du tout à ça et je suis restée figée en la lisant... Je suis plus qu'impatiente de lire la suite, car la fin m'a mise dans tous mes états et je ne souhaite qu'une chose : savoir la suite. Je vous recommande donc fortement ce livre, je l'ai tout simplement adoré.
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Delirium, Tome 1

Citation : Sa raison d'être est la peur : la peur de la douleur, de la souffrance, la peur, la peur, la peur ... qui nous fait mener une existence de bête aveuglée, se heurtant aux parois de couloirs sinueux et toujours plus étroits, une existence terrifiée, maussade et imbécile.





Cette citation chopée dans le livre représente en quelques phrases l'étendue idéologique des citoyens d'une ville. Une ville avec des habitants qui ne sont rien d'autre que des moutons ! Bordel, mais comment est-ce possible d'imaginer un monde sans amour ?! Wouaw ! Je dis chapeau à l'écrivaine qui a fait de Portland une ville parfaitement lobotomisée afin que règne en maître le VIDE ! Fallait la trouver cette idée.





Des couvres-feu, des gardes, des raids ... Croyez moi ou pas, je me suis retrouvée des années en arrière, en pleine guerre mondiale où l'autorité considérait les juifs comme des bestiaux ! Plus de musique et de livres qui parlent d'amour et qui éveillent les sens, plus de contacts sociales qui permettraient l'épanouissement, plus de passion, de hobbys et de plaisir personnel. Vous mettez un pas de travers, vous êtes envoyés dans les cryptes par peur de « contamination », vous faites une fiesta, hop, on balance les chiens arracheurs de mollets. C'est affreux non ? Un monde dénué de beaux sentiments, ne laissant que la force et le pouvoir prendre place pour faire naître la peur de souffrir, une doctrine que tout le monde pense correcte.



Bref, heureusement que Lena fout ses pieds de travers ( avec l'aide de sa meilleure amie Hana) et qu'elle ose, qu'elle aille au-delà des règles imposées alors qu'elle avait tout d'une bonne petite habitante, prête à tout pour subir son protocole et devenir un robot ! A partir de ce moment là, l'histoire prend une ampleur que j'ai adoré ! L'adrénaline ne cesse de progresser. Vont-ils se faire prendre ou pas ? Dépasser le couvre-feu avec tellement d'aisance, je me disais constamment : «  oulalalala, ces deux là, ils sont finis ! » et ben NON ! C'était repartit pour un, deux, trois chapitres, avec des révélations, un monde qu'on ne cesse d'explorer, de visiter au fil des pages et que j'adore. Oui, même si je n'aime pas leur mentalité, j'aurai adoré y être ! ( j'aurai été une résistante de FEU!) ... Et là, c'est le drame. Alors que je pensais qu'ils allaient fuir Portland avec des soucis certes mais sans échec, je me suis retrouvée face à une fin qui prend une ampleur qui m'a noué l'estomac, qui me poussait à lire les dernières pages à une vitesse affolante et tomber pour finir dans une tristesse incroyable, en voyant que Alex ne se retrouverait pas dans la nature avec Lena. Je crois que c'est une fin digne d'une enclume qui tombe du ciel et nous écrase la cervelle. Si près du but, ils échouent ... Alex offrant la liberté à Lena en dépit de la sienne. Comment ne pas vouloir dévorer le tome 2 hein ?



Pour résumé, je suis tombée en Amour devant cette histoire, ces personnages qui se trouvent dans un monde avec des règles bien établies. L'écrivaine a su avec sa plume extraordinaire, nous faire entrer dans un monde totalement noir avec de rare passage de lumière qui étaient l'équivalent d'espoir. Un espoir qui réveillerait tout ces gens atteints du syndrome de la peur ... Il faudra attendre le tome 2 !
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Delirium, Tome 1

Dans notre futur, de grandes guerres ont ravagé la planète avant que l'humanité ne trouve la solution à cette agressivité irrationnelle du genre humain.

Le coupable désigné est une maladie nommé l'amor deliria nervosa, plus communément appelée l'amour. Cette maladie rend les humains irrationnels, euphoriques, agressifs ou dépressifs selon son stade. Heureusement un remède a été trouvé : le Protocole. Celui-ci permet, après que le cerveau de la personne soit entièrement formé, de neutraliser certaines zones du cerveau et ainsi de rendre la vie de tous plus facile. En effet, sans sentiment, il ne peut y avoir de colère.



Lena a perdu sa mère quand elle était enfant. Celle-ci, malgré le Protocole, a été frappée par l'amor deliria nervosa qui, après la mort de son mari, l'a poussée à se suicider. Lena, recueillie par sa tante, vit dans la peur de cette maladie et dans l'attente de son Protocole qu'elle imagine comme une libération. Mais sa copine Hana, dans sa recherche de liberté, va lui faire découvrir une tout autre réalité. Connaitre la vérité dans un monde aseptisé représente bien des dangers.



L'amour et la mort dansent une valse envoûtante qui propulsent chacun des personnages vers leur destin tragique.



[...]



Pour conclure, une dystopie passionnante et poignante que je conseille à tous. Je ne manquerai pas de lire la suite.



Note : 9/10
Lien : http://www.les-mondes-imagin..
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