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Critiques de Laurent Bénégui (129)
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Le mari de la harpiste

Comment trouver sa place dans l’existence d’une femme qui cohabite avec plusieurs instruments de musique encombrants dans un petit studio de la butte Montmartre ? ? ? ?



Heureux, Basile l’est, amoureux qui, debout devant la mer, écoute, admiratif, Charlie, la femme qu’il aime jouer de la harpe sur la terrasse.



L’interprète est merveilleuse, la musique délicieuse, l’instrument magique mais imposant. Allez ensuite trouver une voiture dans laquelle glisser un tel engin, un ascenseur aux bonnes dimensions ou un appartement susceptible d’héberger un objet si encombrant ?



Une harpe, c’est grand, cher et compliqué à caser dans un appartement et à transporter dans tout Paris, en banlieue ou en province.



Et, au-delà de ces contrariétés auxquelles on n’imagine même pas et qui empoisonnent la vie quotidienne de notre héros, le mari de la harpiste doit aussi composer avec l’attachement viscéral qui lie sa femme à son instrument, elle en possède du reste toute une collection, du plus petit modèle au plus volumineux, et se manifeste à tout moment de la manière la plus surprenante.



Après le deuil avec La part des anges, place au triangle amoureux dans Le mari de la harpiste, mais un triangle amoureux on ne peut plus singulier et inédit !



Avec un humour irrésistible et beaucoup de tendresse, Laurent Bénégui revisite en effet ici l’éternelle situation du triangle amoureux, sauf que cette fois, le rival n’est pas un homme mais possède quarante-sept cordes et sept pédales…



À travers des situations tour à tour drôles et poétiques, Basile, qui n’est autre que le double de Laurent Bénégui, raconte sa rencontre avec celle qui deviendra sa femme un 14 juillet et leur quotidien encombré d’une pléiade de harpes de toutes tailles.



Voilà un court roman qui fait du bien ! L’histoire est tour à tour drôle et tendre, les héros sont très attachants et j’ai passé un très bon moment avec les protagonistes de ce récit.



Et à lire Laurent Bénégui, cela n’a l’air effectivement pas simple de cohabiter avec toutes ces harpes et notamment la plus grande d’entre elles dont l’héroïne refuse de se séparer même pour un séjour au ski !



Le style de Laurent Bénégui est très agréable à lire, les situations auxquelles sont confrontées les héros sont très drôles et rocambolesques à souhait, ce qui fait de ce roman un feel-good réussi et une petite parenthèse enchantée à laquelle je vous invite à succomber.



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Naissance d'un père

Être père. Romain a eu neuf mois pour se faire à cette idée. Mais il n’y pas parvenu. Le grand jour arrive et il n'est pas prêt. En pleine tempête, sa compagne ressent les premières contractions. Le futur père débarque à la maternité sous les trombes d’eau, alors que Louise est déjà en plein travail. Et il ne le sait pas encore mais il va vivre un double accouchement dont il ne ressortira pas indemne.



C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon, paraît-il. Heureusement, ce proverbe ne s’applique pas aux papas. Ce n’est pas une fois l’enfant paru que l’on reconnaît les qualités de son géniteur, sa capacité à devenir un père « compétent ». Romain serait mal barré si c’était le cas. Lui qui refuse de couper le cordon, de toucher sa fille, de l’appeler par son prénom. Lui qui rechigne à aller la reconnaître. Il ne sait plus où il en est. Perdu. Pas prêt. Il faut dire qu’il a de qui tenir, son propre père ayant eu trois enfants, de trois femmes différentes, sans jamais assumé son rôle. Romain navigue à vue, la tempête est chez lui intérieur, le questionnement permanent. Et Louise le sent. Elle l’aime mais elle se rend compte que s’il ne change pas, ça ne va pas être possible de continuer. Alors Romain va changer. Par la force des choses. Mais aussi parce qu’une rencontre avec un autre nourrisson que le sien va le bouleverser. Pour autant, le chemin sera sinueux, les avancées fragiles, les maladresses nombreuses, les hésitations multiples.



Un roman qui parle de la paternité, la vie, la mort, l’amour, la filiation, de ce statut nouveau et difficile à assumer lorsqu'un enfant vient au monde et que, quelque part, il nous met devant le fait accompli. Prendre les choses en main, trouver sa place, être à la hauteur. C’est plus ou moins facile. Question de vécu, de personnalité, d’identité. Romain est un personnage touchant. Il m’a clairement agacé parfois, comme Louise d’ailleurs, mais je n’ai jamais eu envie de l’accabler. Nous n'avons rien en commun mais je peux le comprendre. C’est tout l’art de Laurent Bénégui je trouve, une capacité à exprimer des réactions et des questionnements universels à partir d’un cas très individuel et particulier.



Un beau texte, extrêmement construit, extrêmement maîtrisé, et qui a l'intelligence de proposer une fin ouverte, pleine d'espoir mais où rien n'est pour autant acquis.
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Retour à Cuba

Encore un excellent livre, acheté sur un coup de tête en se disant "tiens, pourquoi pas"!

Une histoire de famille oubliée qui a permis à l'auteur de se retrouver.

Ce n'est pas juste un roman autobiographique,c'est un vrai roman,un véritable histoire entre Cuba et la France,des années 60 à nos jours.

Par sa plume M.Benegui nous transporte, nous fait explorer, découvrir cette île sous un angle politique et historique.

A cela s'y mêlent les personnages de sa famille qui n'ont rien à envier à certains héros imaginaires.

N'hésitez pas à faire ce voyage avec toute la famille "Benegiu" 😉

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Naissance d'un père

Romain aime Louise. Louise est enceinte, mais Romain n'est pas le père.

Étrange pacte qui lie ces deux êtres.

Louise veut un enfant, peu importe pour l'homme. Romain veut une femme, mais ne se sent aucunement de fibre paternelle.

Tout au long du récit, Romain va cheminer dans son apprentissage en tant que père.

Le récit est poignant, envoûtant. Amour et mort se mêlent.

Le style est fluide.

Une histoire prenante qu'on lit d'une traite.

Une belle découverte.

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Retour à Cuba

Un excellent livre qui nous fait voyager dans le temps et dans l'espace, de la première guerre mondiale à nos jours, du Béarn à Cuba. L'auteur nous emmène sur les pas de son grand-père, cultivateur de tabac, installé dans la jungle cubaine.

J'ai dévoré ce roman qui m'a permis de m'évader quelques jours... Parfait en temps de couvre-feu:)
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Le mari de la harpiste

Bonjour à toutes et à tous…



Basile est amoureux de Charlie.

Comme il l’aime plus que tout, il est prêt à toutes les concessions pour lui plaire. Mais il ne sait pas dans quel monde il va mettre les pieds…



Laurent Bénégui avec ses mots nous fait vivre avec simplicité, humour, tendresse et beaucoup de poésie la réalité d’un couple “envahit“ par une harpe.



D’où est venu cette idée de “triangle amoureux” qui sort largement des sentiers battus ?

C’est un peu son histoire ? un peu sa vie ?



Qu’importe.

Le principal étant de lire un texte tout en finesse, en douceur et sincérité.

Le Mari de la harpiste. Une histoire drôle et vivifiante. Un roman qui devrait être obligatoire !!!



Je conseille vivement !



÷÷÷÷÷÷÷



Extrait :

« La jeune femme avança droit sur moi, le regard vague, et ne paru s’apercevoir de ma présence qu’au dernier moment, bifurquant et attrapant une bouteille d’eau sur le buffet. Elle approcha le boulot de ses lèvres et se campa devant la fenêtre pour ingurgiter un demi-litre sans reprendre son souffle. J’observais sa gorge onduler au passage du liquide, la silhouette qui vibrait dans le contre-jour de la lune, comme encore animée du souvenir de sa danse. j’avais séjourné à Rome sans qu’aucune une fontaine du Capitol ne m’ait offert d’approcher pareil nymphe. Lorsqu’elle reposa la bouteille, nos regards se croisèrent. Je peinais à distinguer la couleur de ses yeux, mais l’entêtement avec lequel j’essayais de discerner le gris du vert suscita chez elle un sourire. »




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Naissance d'un père

Je connaissais Laurent Bénégui auteur de roman rocambolesque, je viens de découvrir Laurent Bénégui auteur de roman plus introspectif. Je dois avouer que dans ce rôle il est plutôt bon aussi !



Romain va devenir père. Jusque là bonne nouvelle me direz-vous ! Mais 9 mois cela passe à une vitesse, surtout pour un homme qui ne se sent pas près et qui n'est pas le père biologique. Mais il aime cette femme et a décidé de rester. Quand Louise se retrouve en salle d'accouchement, rien ne se passe comme il faut ! Dans cette salle de travail, elle se retrouve avec une autre femme. Romain va donc, non pas, suivre un accouchement mais deux. Le seconde femme est seule, son mari n'accepte pas d'avoir une quatrième fille et ne se présente pas. Romain se retrouve dans une position délicate mais ne peut refuser l'aide qu'on lui demande.



- Mais c'est hyper prématuré.

- ça va, deux semaines, y a aucun problème. Tu sais, à un moment, c'est le choix du bébé...

- Et personne ne lui a dit, au bébé, que j'avais besoin de temps?

- Tu as déjà eu huit mois et demi, répondit Louise avec douceur.

Le regard de romain se riva aux éclats étincelants du sien et tandis qu'elle s'emparait de sa main pour la poser contre son ventre, il sentit la tristesse le submerger.Comment peut-on aimer une femme à ce point et pas l'enfant qu'elle porte? Souffrir si rapidement de son absence mais se sentir étranger à la vie qui s'est logé en elle?



Deux bébés donc, un est en pleine forme et l'autre se bat déjà pour survivre. Romain va accomplir un parcours hors des sentiers battus afin de se sentir père. Une mort pour une vie ou tel un phénix, Romain doit renaître de ses cendres et faire le deuil d'un passé trop lourd pour lui afin d'avancer.



Alors, il y a un petit quelque chose de notre Laurent Bénégui auteur de livre cocasse dans celui-ci. Il y a des situations imprévisibles. Une tempête incroyable, des personnages cabossés. Mais on se prend aussi a espérer que ce personnage de Romain s'éveille et trouve une certaine plénitude. Lui qui est toujours à la recherche de l'amour paternel.

La plume de l'auteur est toujours autant efficace et on ne voit les pages défiler. Naissance d'un père est un bon roman qui parlera à beaucoup. On connait la difficulté de la naissance d'un enfant, la mère évolue autour de son nombril mais qu'en est il du futur père ?


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SMS

Attirée par le titre et la couverture, ne connaissant pas du tout l'auteur, je me suis lancée dans cette lecture que j'imaginais divertissante. Sur l'écriture, rien à dire, le style est agréable et fluide. Par contre, je n'ai pas du tout apprécié l'histoire, bien trop extravagante à mon goût. Les péripéties s'enchaînent à une telle fréquence et ont des conséquences si désastreuses que tout devient invraisemblable. Une fois intégré le fait que Laurent Demange optera toujours pour la solution qui ne fera qu'aggraver une situation déjà catastrophique... on assiste à la répétitivité du même schéma jusqu'à la fin. Les personnages très caricaturaux (mention spéciale à Fédor, l'ouvrier du BTP) n'ont pas réussi non plus à me rendre cette lecture sympathique. Je suis probablement passée à côté...

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J'ai sauvé la vie d'une star d'Hollywood

Il y a certains romans auxquels on ne donne pas leur chance. Pourquoi ? Je ne sais pas bien. Toujours est-il que je n’étais pas partie pour donner sa chance à J’ai sauvé la vie d’une star d’Hollywood, la première raison étant probablement, il faut l’avouer, le fait que l’auteur est français et que je lis très américain en ce moment. Et puis bon il m’est tombé entre les mains, j’ai commencé à le lire en me disant à chaque phrase « oh il essaye de faire américain, oh je vais pas aimer, oh laisse tomber j’aimerais pas » mais il faut croire que je n’ai strictement aucune autorité sur mon cerveau, parce qu’en fait je restais accrochée et je continuais à lire, malgré mes grognonnages internes.



Et en fait, de grognonnage en grognonnage, je suis allée au bout et j’ai beaucoup aimé. Sans particulièrement m’attacher aux personnages (parce que bon ils sont tous flippants. ou agaçants) j’avais envie de savoir comment ça continuait, comment ça allait mériter son titre, pourquoi, comment, qui et toute la kyrielle des questions habituelles. Et finalement l’écriture m’a plu, alors qu’il est indéniable que c’est un auteur français, que les personnages s’appellent Laurent, Coco, Benjamine … Voilà, une fois de plus, j’ai vaincu mes préjugés pour une bonne cause ! Alors, vous allez essayer ?
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Retour à Cuba

A la fois roman historique, politique et familial, ou le récit sur plus de 100 ans de la famille Bénégui, raconté par Laurent, romancier et metteur en scène. Probablement le texte qui m’a le plus « happée » en ce début d’année, j’ai aimé autant les souvenirs que le voyage à Cuba de l’écrivain en 2020 pour renouer avec ses racines. En toile de fond, les frères Castro et le Che, mais également la grande guerre et Verdun, mais aussi le Béarn, terre des ancêtres. Tout se met en place au fil des pages, comme un puzzle dont on a plaisir à retrouver les pièces éparses. Lisez ce beau texte qui aura le mérite de vous faire voyager dans le temps et l’espace et qui vous permettra également de sonder la mémoire, de comprendre les mécanismes souvent compliqués de l’arbre généalogique et de tout ce qui s’y trouve attaché en termes d’émotions.
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Retour à Cuba

J'ai bien aimé lire le dernier roman de Laurent Bénégui, comme les autres romans que j'ai lus de lui. C'est le genre d'auteur qui sait m'accrocher, et ça, bien malgré moi ! Je ne me l'explique pas, même avec un début poussif (où ses nombreuses tergiversions sur la conception de son œuvre ne m'ont fait ni chaud ni froid... j'ai du mal avec ce type d'hésitations, même si elles sont humainement compréhensibles). Voilà !

La première couverture de Retour à Cuba représente une famille : celle des grands-parents paternels de Laurent Bénégui avec leurs six enfants (le sixième n'est pas encore visible à l’œil nu), partis s'établir à Cuba pour y faire fortune.



Parce que Retour à Cuba raconte tout cela : la recherche de Laurent Bénégui en quête de construction et de déconstruction du mythe familial, l'exil, l'envie d'un ailleurs pour y faire fortune, les rêves et les désillusions, la révolution cubaine, les faux-semblants, les petites vérités, les grands mensonges, l'honneur et les broutilles. Avec Retour à Cuba on s'immerge dans un monde de couleurs, de chaleur, de forêts et de terres pas toutes fécondes, de hameaux complètement perdus et de café de grande qualité.



Comme je l'ai dit, le début m'a paru un peu longuet mais ensuite, les rencontres avec les aieules illustres de sa sagrada familia qui permettent de reconstruire un puzzle familial plus ou moins certain, plus ou moins rêvé ou imagé, et la recherche documentée et l'imagination de Laurent Bénégui ont fait le reste ... et pour le coup, du très bon reste ! Je me suis complètement immergée dans l'univers cubain, l'impact de la gouvernance castriste sur les existences, inversant les rôles sociaux et sociétaux. L'auteur nous présente les faits du côté des propriétaires : c'est intéressant. Dans Retour à Cuba, j'ai redécouvert le talent d'écriture de Laurent Bénégui au-delà de ses qualités narratives déjà repérées lors de ses précédentes œuvres : sa capacité à relancer son intrigue, à mêler efficacement la fusion entre la Grande histoire et l'histoire familiale, le travail sur les deux "branches", la déconstruction du mythe, ses mots qui touchent et font mouche. L'auteur se met à découvert tout en retenue : c'est doux, poli, charnel, rond et il arrive à atteindre l'universalité, en ne s'épargnant pas.



Retour à Cuba est un retour aux sources, une quête des origines, où les femmes y jouent un rôle majeur et font preuve d'un courage incroyable et d'une grande volonté. Un roman lumineux et riche culturellement, qui m'a bien évadée.
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La part des anges

La balade de Maxime en compagnie des cendres de sa défunte mère, ainsi que le rapprochement avec l'infirmière qui l'a soignée avaient de quoi séduire. Pourtant, le soufflé proposé par la quatrième de couverture tombe assez vite à plat : l'ensemble reste d'une facture très convenue, tant dans l’enchaînement des péripéties que dans le style (malgré, notamment, une volonté de proposer une narration originale, incluant les pensées de feue maman Muriel), et, sans subir de gros dommages collatéraux, le lecteur n'est pas loin de s'ennuyer ferme à de nombreuses reprises.



Pour peu qu'on ne prête pas trop attention à la prévisibilité des situations et aux qualités littéraires de l'ensemble (ou bien qu'on aspire à reprendre son souffle entre un Régis Jauffret et un Orion Scohy – et sans pour autant passer par un LévyMussoBussiDicker fatal), on pourra néanmoins passer un agréable moment de lecture. Ouf !
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Le mari de la harpiste

Quel joli moment de lecture avec Le Mari de la harpiste !⁣

Toutes les premières fois de Charlie et Basile jusqu’après la naissance de leur fille (et un événement qui risque de faire basculer leur doux bonheur). ⁣



Une jolie vie à 3 ? Oh que non ! Car lorsque Basile rencontre Charlie, celle-ci est harpiste et déjà à la tête d’une grande famille de harpes de toutes tailles. ⁣

Et c’est là tout le sel de ce livre : Basile doit composer avec ces instruments. Surtout avec la plus grande des harpes, qui ⁣accompagne Charlie partout, et pour laquelle il faut tout adapter : leur premier appartement, leur nouvelle voiture, leurs déplacements. ⁣



Laurent Bénégui nous livre un joli roman, tout en délicatesse et amour. Quelle déclaration à la femme et à l’instrument ! Car Basile, qui pourrait souffrir et se lasser de la passion de sa femme, accepte et nous raconte son « adaptation » avec finesse et beaucoup d’humour. ⁣



Et un peu de pédagogie : j’en connais un peu plus maintenant sur ce si bel instrument et les servitudes des harpistes..!
Lien : https://top-topic.com/mari-h..
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Le mari de la harpiste

J'ai lu ce roman d'une traite, et c'est devenu assez rare pour être souligné. J'ai pleuré, aussi (bis). Il y a là de la poésie, de l'amour, de l'humour. Laurent Bénégui nous fait vivre avec simplicité et beauté la réalité du couple. Ce triangle amoureux d'un autre genre sort largement des sentiers battus et mérite d'être lu.
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SMS

Un compagnon de transports communs dont chacun rêve ! Eh oui, croyez-moi, ce roman égayera vos réveils difficiles, vous fera oublier la fatigue d'une longue journée,.. vous n'aurez qu'à le tenir entre vos mains et laisser la magie opérer : vos doigts s'occuperont de tourner les pages sans attendre l'ordre cérébrale pour le faire ! Ah si si, croyez-moi, ce ne sont po des bobards que je vous raconte ! O:)

/!\ attention à ne po louper votre arrêt, je vous aurais prévenue ! :3



J'ai accroché à partir des premières pages. Notre personnage principal se retrouve au milieu d'une tornade de catastrophes qui ne s'arrête que vers les dernières pages (heureusement). Et qu'est-ce qu'il a enduré le pauvre alors que moi, je n'ai arrêté de sourire (Ah non, non ; ce n'est po ce que vous croyez, je ne me régale po du malheur des gens mais c' l'auteur qui lâche des expressions de ouff) tout au long de ma lecture ce qui souligne l'humour de l'auteur.

Bénégui a intelligemment abordé plusieurs sujets allant du scientifique à celui de tous les jours : Radiation des téléphones cellulaires, la paternité n'a jamais été définie par les liens du sang,..



Bref, une lecture que je vous recommande vivement !

Je n'arrive po à trouver l'adaptation ciné, snif :'( mais bon sourions tous, on est le week end ! :D :)
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J'ai sauvé la vie d'une star d'Hollywood

Vous trouvez l’actualité morose et vous ne voulez pas dépenser vingt Euros pour les confidences de Valérie ? Précipitez-vous sur le livre de Laurent Bénégui : pour le même prix vous ne vous offrirez pas de confidences gastriques mais tellement, tellement d’occasions de rire que ce livre devrait être remboursé par la Sécurité Sociale.



Laurent Labarrère, quarante ans, scénariste pour la télévision, connaît autant d’ennuis que notre actuel président : sa femme l’a quitté, elle le remplace à son travail par son jeune amant mais le malheureux ex-scénariste doit continuer de payer le duplex du couple, s’occuper de ses filles qui ne supportent pas l’appartement minable qu’il occupe désormais et de surcroît un mafieux russe en veut à sa vie avant de lui proposer d’écrire un scénario.



Parfaitement abracabantesque aurait dit un autre président plein d’imagination.



Précipitez-vous, je vous dis, oubliez la liste des romans de la rentrée qu’il faut absolument faire semblant d’avoir lu en septembre et éblouissez les convives grâce aux réparties qui fusent, calibrées au millimètre :



— Je ne vais pas pouvoir continuer à payer pour le loft, insistai-je.



Tant que mon chargé de compte se bidonnait aux aventures de nos deux familles de timbrés, je survivais grâce à un découvert de spéléologue, obtenu à un taux de bactérie. Mais j’avais intérêt à continuer de trouver des répliques qui fassent mouche dans son imaginaire de banquier.



— Ce n’est pas la peine de faire du chantage, réagit-elle en claquant la portière.



— On devrait en parler calmement.



— C’est pour ça qu’on a des avocats.



­Un peu démoralisé mais pas à bout de ressources, notre scénariste essaie de se placer de nouveau sur l’échiquier amoureux avec une serveuse de bar :



— Et tu viens de ?… demandai-je.



— Montréal, province de Québec. Je suis une cousine, sourit-elle avec évidence.



Si toutes les cousines étaient du même acabit, on s’embêterait moins aux communions. Celle-ci était indiscutablement ravissante, moulée dans un jean taille basse, son débardeur court dévoilant un nombril orné d’un piercing original, duquel j’avais du mal à détacher les yeux tant l’azimut était propice.



— C’est un fémur d’australopithèque en réduction. (J’appréciai en connaisseur, comme si dans mon entourage il était courant de se composter avec des reproductions d’omoplate ou de rotule.) C’est un cadeau de mon chum. J’étudie la paléontologie, je suis venue théser à Paris-III et je travaille ici pour me faire des sous.



Il trouve beaucoup d’argent aux toilettes dans une cache du plafond, ce qui lui permet de faire ensuite la rencontre douloureuse avec Boris, le légitime propriétaire de cet argent sale :



— Pourquoi t’as mis ta main dans ce faux plafond ? Ça fait vingt fois que j’utilise cette cachette sans problème.



— Je ne sais pas, il fallait que je m’occupe.



— Le temps de pisser ?



— Ben, peut-être, oui…



— Tu es hyperactif, toi ?



— Non, d’habitude non.



— Tu as eu une scolarité normale ?



— Oui, oui.



Il réfléchit et rejeta ses longs cheveux en arrière d’un brusque mouvement de la tête qui transporta à nouveau jusqu’à mes narines son odeur particulière. Un relent animal, qui ne jurait pas avec l’image qu’il présentait de lui-même.



— Quelqu’un qui ne supporte pas de rester tranquille le temps de pisser fait preuve d’instabilité, reprit-il en se nouant les cheveux avec un élastique. Crois-moi.



Audiard doit jubiler dans sa tombe : voilà la relève ! Bientôt d’autres Tontons flingueurs et autres Barbouzes vont enchanter les écrans francophones et faire oublier le temps d’un film ou d’un bon livre les aigreurs de la politique.
Lien : http://n.giroud.free.fr
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Mon pire ennemi est sous mon chapeau

Fiez-vous au titre : à la fois drôle et un rien intrigant. Eh bien, le livre c'est ça ! Drôle, léger par moments, mais aussi moins à d'autres instants. On rit beaucoup aux aventures de Laurent, à ses mésaventures devrais-je même écrire. Rocambolesque, jubilatoire. Ça part dans tous les sens pour le plus grand plaisir du lecteur, enfin le mien au moins, mais je ne doute pas que vos zygomatiques travailleront dur à cette lecture. Laurent Bénégui met son héros dans des situations désopilantes et périlleuses pour lesquelles on ne voit pas d'issue heureuse, mais... (Oh, Yv ce suspense ! Insoutenable !)

l m'est difficile d'en parler beaucoup plus parce que je ne veux pas dévoiler l'intrigue de peur que vous manquiez les surprises et que vous ratiez quelques secondes de plaisir. Sachez qu'il y est question d'un bébé qui pourrait faire basculer la vie de tout ce petit monde, de relations difficiles entre tous les protagonistes et d'une véritable intrigue policière qui tient le lecteur jusqu'aux ultimes pages. Alors certes, ce n'est pas un polar proprement dit, mais l'auteur a le talent pour nous mener de bout en bout sans nous ennuyer, bien au contraire.



Je ne connaissais pas Laurent Bénégui -eh oui, j'ai honte, et j'étale là mon inculture ! Bon, en fait je connaissais son nom et le titre de certains de ses romans précédents (Au petit Marguery, Le jour où j'ai voté pour Chirac, entre autres). Ce que j'ai pu lire ici où là me laisse accroire qu'il excelle dans le genre humoristico-romanesque.

J'espère vous avoir convaincu de plonger dans ce roman. Sinon, pour les dubitatifs -non, non ce n'est pas une grossièreté-, je peux rajouter que Juliette est une superbe rousse aux formes parfaites et que Laurent Bénégui n'est point avare de faire profiter de ses prouesses conjugales, en tout bien tout honneur, il va sans dire. Sexy, juste ce qu'il faut ! Ah, là, je vois que j'ai recruté du lectorat masculin ! (Eh, en plus, les mecs, Laurent Bénégui, il est aussi réalisateur : avec un peu de chance, il va en faire un film de son roman, très visuel)
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Retour à Cuba

Je ne connaissais pas cet auteur et j'ai sollicité ce titre parce que je suis allée en voyage à Cuba et que le résumé m'a donc interpellé.

Je ne regrette pas du tout car j'y ai découvert un roman intense et riche, un coup de coeur.

Laurent Bénégui raconte dans ces pages l'histoire de son grand-père, et à travers celle-ci, celle de sa famille et celle de Cuba. Léopold Bénégui migre pour l'île dans les années 20 où il mourra. A sa mort, sa femme et ses enfants rentrent en France avec une dette sur les bras et un des fils retournera à la finca pour la relever et rembourser l'argent prêté. cette histoire, Laurent s'en est éloigné et par un hasard du destin, elle lui revient pleinement et il décide d'en faire un livre. Sa quête des souvenirs le mènera à retrouver des membres de sa famille perdus de vue jusqu'au fin fond de la jungle cubaine, sur les traces de son ancêtre et de ses racines.

Entre passé et présent, l'auteur nous promène dans cette histoire, nous fait découvrir l'île de Cuba, comme elle est avec son passé tumultueux et son énergie positive.

J'y ai appris beaucoup sur Cuba et j'ai aimé l'immersion dans le apssé.

je recommande
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Retour à Cuba

Quelle bal(l)ade ce périple familial.

Un bonheur de lecture, j'aime quand un auteur retrace les vies des membres de sa famille, il ne s'agit pas d'une autobiographie dans le cas présent mais une découverte des aïeux méconnus ou oubliés.

Laurent Bénégui est un conteur et il a le talent de retracer l'histoire d'un pays à travers l'épopée de son grand père idéalisé qui perdra de sa superbe au fil des chapitres.

L'écrivain décrit la culture du café et le traitement de ses cerises, passionnant.

Et sans nul doute il retournera à Cuba, souhaitons lui bon voyage.....
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Le mari de la harpiste

Lors d’une soirée, Basile tombe sous le charme de la musicienne. Séduit par son authenticité et sa beauté, il veut la revoir. Les rencontres s’enchaînent et très vite ils décident d’emménager ensemble. Oui mais voilà les six bébés de Charlie prennent de la place. En effet, ces six bébés sont six harpes, de différentes tailles et prenant une place très importante dans la vie de la musicienne. Mais voilà, Basile est amoureux et prêt à toutes les concessions aussi farfelues soient-elles. Il comprend rapidement que partager la vie avec une harpiste n’est pas de tout repos.



Un triangle amoureux. Et pas n’importe lequel. Le coup de la harpe m’a séduite je l’avoue. D’abord, parce que c’est un instrument que je ne connais pas. Ensuite, j’ai trouvé cette note d’humour assez originale. Et puis mince, un peu d’amour dans ce monde de brutes. J’ai passé un agréable moment avec le roman de Laurent Bénégui, je n’en attendais ni plus ni moins. À travers des situations cocasses, il y a la poésie de l’instrument qui s’y reflète, rendant la lecture douce et lisse. Une belle histoire d’amour qui fait du bien à lire.



http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/05/28/37380504.html


Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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