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Critiques de Laurent Bénégui (129)
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Mon pire ennemi est sous mon chapeau

J’ai passé un bon moment avec ce livre ! Très bonne intrigue pleine d’humour
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Le mari de la harpiste

Une histoire d'amour douce, où la harpe entre en concurrence avec ce jeune homme pour conquérir une harpiste amoureuse de ses instruments. Tout est orchestré autour de ceux-ci.

Je ne suis pas du tout musicienne et je n'y connais absolument rien en instruments mais j'ai réussi à me plonger dans cette jolie histoire.

Une belle écriture, un roman de détente, où la famille est au coeur de ce livre.

Un bon moment en compagnie de musique...
Lien : https://lacabanedemeslivres...
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La part des anges

Livre émouvant et drôle, j'ai été bouleversée par cette écriture. Très bien.
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La part des anges

Un roman assez différent des autres ( SMS , le jour où j'ai voté Chirac ) mais agréable à lire .

Maxime se rend au pays basque pour les funérailles de Muriel , sa mère . Il est dans un état second en assistant à la crémation et se rend compte qu'il ne sait absolument pas que faire de cette urne qui contient les cendres de cette mère qu'il n'a pas vraiment connue car , photographe , elle a beaucoup bourlingué à travers le monde .

Comme il a l'intention de se rendre au marché , il finit par mettre l'urne dans le panier à provisions et il entasse légumes , fruits , fromage , foie gras par dessus les cendres .C'est alors qu'il croise Maylis , l'infirmière de sa mère , jeune femme qui s'est attachée à sa cliente . Elle l 'accompagne au marché mais comment lui expliquer ce que contient le panier ?
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J'ai sauvé la vie d'une star d'Hollywood

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre. L'histoire est intéressante, mais ne m'a pas emballé plus que ça.
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SMS

De rebondissements en invraisemblances, une histoire hystérique sans queue ni tête. A peine divertissant, à oublier facilement.
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Naissance d'un père

Laurent Bénégui que j'ai découvert avec le très drôle et excellent Mon pire ennemi est sous mon chapeau, délaisse cette fois-ci la comédie pour un roman plus introspectif qui interroge la paternité. Mais s'il change de genre, il garde en lui cette qualité liée à la comédie : le rythme. Les éléments se déchaînent, les événements eux s'enchaînent, et le lecteur n'a pas une seule seconde d'ennui même lorsque le temps et les personnages sont plus calmes et qu'ils se posent pour réfléchir. C'est un roman qu'on dévore sans pouvoir s'arrêter même si parfois on le pose pour en profiter plus longtemps et pour laisser à Romain et Louise le temps de se parler et d'avancer.



Il faut dire que Romain a des circonstances atténuantes : fils d'un mathématicien qui a fait trois enfants à trois femmes différentes avant de disparaître totalement, il ne connaît pas grand chose à la paternité. Sportif de haut niveau -plongeur-, sa carrière s'est arrêtée brutalement après un accident en compétition, il est maintenant taxi de nuit, avec des horaires pas très aisés pour élever un enfant. Puis cette femme seule à côté de Louise, qui accouche d'une quatrième fille et dont le mari ne viendra pas car il ne peut accepter de ne pas avoir de garçon ; et Louise qui est enceinte d'une fille, Alessia. Rien autour de Romain ne l'aide à envisager sereinement sa paternité. Et encore, je vous passe certains détails plus ou moins importants -l'auteur est plein de ressources- qui font que Romain se pose énormément de questions.



Laurent Bénégui réussit l'exploit si ce n'est de nous mettre dans la tête de tous ses personnages, au moins d'être très proches d'eux, de leurs pensées, leurs questions, leurs doutes, leurs découragements, ... C'est là que je trouve son roman très réussi, parce qu'on a l'impression qu'il a fait le tour de la question en l'envisageant selon plusieurs points de vue : Romain, bien sûr, mais aussi Louise, les sœurs de Romain, sa mère et la petite fille à naître, Alessia. D'ailleurs c'est par elle que le roman débute : "Plus tard Alessia apprendrait qu'elle était née lors de la tempête, et qu'au moment où se jouaient les premières heures de son destin des vents polaires s'écharpaient sur les barrières d'air fiévreux dressées au-dessus de l'océan." (p.11) C'est cela qui m'a beaucoup plu : chacun des intervenants est important et chacun a son mot à dire pour faire avancer le futur père. En plus de cela, Laurent Bénégui use d'une très belle langue. Le rythme qu'il donne ne l'empêche pas de faire preuve de beauté et de délicatesse, notamment lorsqu'il décrit Louise et la relation très sensuelle qu'elle a avec Romain, mais aussi les éléments, souvent amenés avec de longues phrases même s'ils sont violents. L'écriture est très descriptive, les pages sur l'accouchement de Louise -et donc la naissance d'Alessia- sont écrites comme si l'on y était, elles sont absolument magnifiques.



Enfin bref, je pourrais en faire des caisses, ajouter encore du formidable par ici ou du sensationnel par là, mais le mieux est que chacun se fasse sa propre opinion, ce serait dommage de se priver d'un tel beau moment de lecture.
Lien : http://lyvres.fr
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Naissance d'un père

Naissance d’un père de Laurent Bénégui vient interrompre la succession de livres drolatiques à l’activité effrénée où un personnage apparemment normal se trouve confronté à des situations invraisemblables qui suscitent l’hilarité du lecteur. Jusque-là le héros d’un roman de Bénégui s’exprimait à la première personne, et ce « je » pourtant opérait une mise à distance du lecteur, comme l’impression de se trouver au cinéma en train de regarder le héros se dépatouiller avec la pagaille qu’il a suscité. Avec Naissance d’un père, c’est tout l’inverse. Le héros de l’histoire est mis à distance du narrateur et pourtant ce « il » est terriblement intime, renvoie le lecteur à sa propre histoire, supprime la distance.



Naissance d’un père, livre oxymore universel.



Le titre en lui-même est un superbe oxymore qui nous éclaire sur le contenu du livre. On donne naissance à un enfant, bien sûr, mais qui s’est intéressé à la façon dont on devient père ? C’est bien une façon de naître, puisque c’est un nouvel individu qui apparaît avec l’irruption d’un enfant dans sa vie.



L’argument de départ est simple : Romain, chauffeur de taxi, partage la vie de Louise, violoncelliste dans un orchestre qui va bientôt accoucher d’une petite fille. Mais nous sommes chez Bénégui, et cela ne peut bien sûr pas rester longtemps paisible. Les heureux futurs parents ont une histoire compliquée bien actuelle. Tout d’abord le bébé était déjà conçu lorsque Louise a rencontré Romain par l’intermédiaire de sa meilleure amie, harpiste dans l’orchestre et sœur de Romain. Demi-sœur plus exactement, et c’est important : le père de Romain, grand mathématicien, a eu trois enfants avec trois femmes différentes avant de disparaître dans la nature. Maya, Romain et Shirley Longueville n’ont pas eu de père, mais l’absent hante leur vie. Les deux jeunes femmes passent d’une aventure insatisfaisante à une autre, et leur frère, ancien grand sportif qui a abandonné la compétition après un accident semble tout aussi fragile. Demi-famille, enfants instables. Au fond un miroir de notre société.



Louise avant sa rencontre avec Romain semblait tout aussi perdue, elle aussi passait d’une aventure à l’autre, sans se protéger parce qu’elle pensait ne pas pouvoir avoir d’enfant suite à trois avortements. Fragilités diverses et au milieu de tout cela, la grossesse de Louise. Romain est resté parce qu’il aime Louise, mais cet enfant qui a poussé dans son ventre c’est autre chose… Louise pense que c’est difficile parce qu’il n’est pas le géniteur, Romain a peur de se sauver comme son père l’a fait.



Ainsi, ligne après ligne, sur les feuilles où Louise consignait ses idées, les Chloé, Éva, Emma, Léone, Alessia, Gabrielle, Paloma ou Clara avaient défilé, lui chuchotant tour à tour qu’il n’était pas leur père. Et aucun prénom ne lui avait épargné ce refrain.



Arrive une énorme tempête qui va tout bousculer : Louise se retrouve en salle de travail avec une autre parturiente, Sandrine Brunoy ; après bien des péripéties Romain se retrouve seul avec les deux femmes qu’il va devoir aider à mettre au monde leur enfant respectif.



Il découvrit Louise, de dos, sur la table de travail, allongée sur le flanc, repliée sur son ventre douloureux, expirant à petites bouffées rapides. Des câbles électriques émergeaient sous l’étoffe bleue, reliés à l’imprimante sur laquelle l’aiguille traçait une courbe dont la pente allait croissante.



— Louise, ça va? se rua-t-il en lui attrapant le bras.



La femme se retourna et révéla son regard, brouillé par la souffrance et la surprise, ses traits crispés entre les mèches brunes collées par la sueur. Ce n’était pas Louise.



Alessia naît la première, la fille de Louise va bien. Inès arrive ensuite, et là c’est différent.



Le reste, vous le découvrirez dans ce beau roman initiatique. Bien sûr il y a des scories comme les scènes de sexe stéréotypées ou des phrases trop hâtivement écrites qui frisent le cliché, mais le reste est plein de sincérité, de pudeur et de justesse dans les sentiments humains. Tous les hommes se reconnaîtront dans cette difficulté à se sentir père, à appréhender tout ce que ce ventre qui s’arrondit va bouleverser dans leur vie, le fait de passer après, de gravir un échelon dans leur existence. Toutes les femmes se reconnaîtront dans cette espèce de flottement, de déception face à leur compagnon qui n’adhère pas comme elles le désireraient à cet incroyable bouleversement de leur existence.



On rit parfois, comme le moment où Louise, au milieu du déluge, dit « J’ai perdu les eaux », du Bénégui pur jus… Mais on est le plus souvent bouleversé par la finesse et l’exactitude de l’analyse des désarrois humains. Pour ma part, pour des raisons d’histoire familiale, je n’ai pas ri longtemps. Donner la vie, c’est parfois donner la souffrance puis la mort, et rien ne prépare les futurs parents à cela. Mon mari, quant à lui, après avoir beaucoup ri à des moments qui me semblaient étonnants et typiquement masculins, après avoir revécu de l’intérieur ses angoisses lors des grossesses de sa femme, a pleuré face à ce qui nous ramenait à notre drame personnel. Monsieur Bénégui, ce livre est très différent de ce que vous écrivez d’habitude. J’ai aimé vos livres précédents mais celui-ci m’a touchée profondément. Ce que vous offrez à vos lecteur, c’est un moment de leur vie.



Vous êtes préparées à donner la vie, poursuivit le docteur Mauduis. On vous le répète depuis que vous êtes petites et le jour où vous avez vos règles, on vous explique que ça y est, vous êtes devenues des femmes puisque vous pouvez devenir mères… Alors que la société conforte vos homologues masculins dans l’idée que leur participation au processus est assez accessoire et plutôt brève. Croyez-moi, j’ai vu un paquet de types qui n’ont réalisé ce qui leur arrivait qu’en posant un pied dans cette salle. (…) Au fond, les hommes ont aussi quelque chose à faire naître ce jour-là. conclut-il en se redressant.



Naissance d’un père, livre oxymore universel, est-il écrit plus haut. Une femme transmet la vie à son enfant mais son compagnon ne connaît pas la transformation intime de la mère, cet échange entre l’enfant qui grandit et la prépare à son rôle. Un homme naît à la paternité plus tard, il doit apprendre son rôle et devenir ce qu’il doit être. Il doit grandir d’un coup s’il est encore « adulescent », il sait que cette vie fragile qui vient bousculer sa vie l’occupera jusqu’à sa mort à moins d’une fuite devant ses responsabilités. Le personnage de Romain, pris dans ses contradictions et son dilemme, va grandir grâce à une tragédie qui ne le concerne pas.



L’oxymore du titre résume une contradiction fondamentale : donner la vie et perdre ce que la sienne avait de fermé sur elle-même.



Alors, me direz-vous, est-ce du Bénégui, ce médicament contre la morosité ambiante ? Bien sûr, parce qu’on ne se débarrasse pas facilement de ce qui fait votre marque de fabrique : le torrent d’images (Alessia ne pouvait naître qu’au cœur d’une tempête), de situations à la fois cocasses et surréalistes, de jeux de mots un peu salaces, mais à doses beaucoup moins importantes que dans les romans précédents. Ce qu’on a perdu en éclats de rire on l’a gagné en émotions et en retour sur sa propre vie, je ne pense pas que l’on soit perdant.
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Mon pire ennemi est sous mon chapeau

Ce roman est une bonne surprise. L'écriture cinématographique contribue à ce que le lecteur entre facilement dans l'histoire. Belle plume, de l'humour, du rocambolesque (mais sans trop), une toile sociale en fond, de la sensibilité qui épouse la légèreté... bref, une bonne recette pour passer un moment très agréable lorsqu'on veut s'aérer la tête.
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SMS

Comédie et Drame !



Je ne crois pas avoir déjà lu un roman aussi énergique !



Les 43 chapitres ont un rebondissement presque inattendu, et s'enchainent sans ménager le lecteur. Pas le temps de souffler ! Le héros (Laurent) a vraiment la poisse. Tout va de travers à partir du moment où on lui a volé son téléphone portable.



Chaque catastrophe est probable, mais l'enchainement des malheurs qui s'abattent sur un seul homme est un peu excessif.

Néanmoins l'histoire est bien ficelée, comme un bon polar, le style est vif et fluide avec une pointe de philosophie.



Un livre qu'on ne lâche plus et qui permet de passer un très bon moment.
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J'ai sauvé la vie d'une star d'Hollywood

Tout va mal pour Laurent, quitté par sa femme, il perd son job de scénariste, plus d'argent, une de ses filles lui en fait voir de toutes les couleurs. Il se retrouve démuni jusqu'à sa rencontre avec Boris Modeskovine, un truant Russe, fan de la série que Laurent a écrite.

Il passe un compromis ensemble, faire un film avec une star internationale qui a sauvé la vie de Boris.. Mais tout se déroule pas tout à fait correctement!

Un roman plein d'humour et de situations cocasses. On se plonge facilement dans ce récit d'aujourd'hui.





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Mon pire ennemi est sous mon chapeau

Avoir une amie de vingt ans plus jeune, c’est plutôt valorisant, mais quand on se retrouve sans boulot et avec une tension artérielle dépassant tous les quotas, rien ne va plus ! Laurent Minkowski est sur les nerfs. Il vient de perdre son job de chercheur et n’ose pas l’avouer à la jeune et jolie Juliette qui partage sa vie… Il a peur qu’elle ne le quitte s’il n’est plus aussi brillant, « solide » et se lance donc dans une sorte de course effrénée de petits larcins pour tenter de ramener malgré tout quelques sous à la maison. Mais n’est pas délinquant qui veut, et Laurent se retrouve entrainé dans des affaires qui vont vite le dépasser !



Pas un instant de répit à la lecture de ce roman totalement jubilatoire ! Laurent est d’une maladresse rare et se fait piéger à chaque coin de rue par les malfrats qu’il côtoie, tentant à chaque fois de s’en sortir par une pirouette et un mensonge gros comme ça à sa dulcinée qui commence à se demander ce qui cloche. C’est rocambolesque et improbable, tendre et drôle, et on rit de bout en bout des mésaventures de ce délinquant raté ultra attachant, même si ça part un peu dans tous les sens.
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Mon pire ennemi est sous mon chapeau

Suite à une chronique radiophonique et ne connaissant pas Laurent Bénégui, j’ai acheté ce roman.

On m’avait prédit rigolades et bons moments. Certes l’histoire est loufoque et les situations dans lesquelles se plonge Laurent sont inattendues et parfois farfelus mais j’ai eu du mal à le suivre dans son aventure. Au mieux, j’ai souri devant l’accumulation des gaffes de Laurent mais l’histoire n’est pas crédible une seconde. Sans compter que la suite des mésaventures de Laurent devient de plus en plus improbable au fur et à mesure que l’on avance dans le récit.



Je n’ai pas accroché au style de Laurent Bénégui et les chapitres m’ont paru longs. L’humour ne suffit pas à faire un grand roman.

J’ai apprécié l’épilogue du roman qui fait que le roman n’est pas seulement drôle.
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Mon pire ennemi est sous mon chapeau

Je ne suis pas près d'oublier ma première lecture 2013!!



Mon pire ennemi est sous mon chapeau est un livre hilarant et loufoque qui me fait penser à Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire...







Laurent est un quarantenaire, fraîchement licencié de son laboratoire de recherches. En couple avec Juliette, de 20 ans sa cadette, il ressent de plus en plus sa jeunesse le quitter et son hypertension n'arrange rien!







C'est en volant un écran plat aux livreurs de Darty, qu'il met le doigt dans l'engrenage du grand banditisme et se trouve mêlé à une affaire de meurtre, et pas des moindres, celui de Hassan Cherkaoui dit l'Albinos, n°1 du grand banditisme, évadé de prison depuis peu!







Nous suivons Laurent dans des situations toutes aussi abracadabrantesques que désopilantes, mettant en scène : un rouquin, un bébé, un laboratoire de génétique, des tableaux, des vélib, un diplomate qui n'est autre que le père de Juliette... Bref, si vous voulez passer un délicieux moment, jetez-vous sur ce livre, il est extra!!!
Lien : http://leslivresdagathe.over..
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Mon pire ennemi est sous mon chapeau

Laurent Minkowski est à une période de sa vie où son karma n’est pas au mieux de sa forme. La quarantaine ne lui réussit pas. Chercheur en génétique, il vient d’être licencié de son laboratoire et il découvre rapidement que le secteur est bouché. Laurent commence sérieusement à s’angoisser malgré ses qualifications professionnelles et comme il le dit : « Il y avait à peu près autant de chances de trouver un job intéressant en venant à Pôle Emploi que de trouver une perle dans une moule. » Pour couronner la situation, son médecin vient de lui trouver un problème d’hypertension artérielle. Laurent panique, tout ça à cause de Juliette sa compagne de vingt ans sa cadette. Il veut paraître fort, invincible devant elle et ne veut rien lui avouer de ses problèmes de santé ou de boulot. Et Laurent se met à faire absolument n’importe quoi en commençant par le vol d’un écran plat dans un camion Darty. La pente de la délinquance est difficile à remonter et notre héros a mis le doigt dans l’engrenage sans s’en apercevoir. Il se met ensuite au trafic de vélib ce qui le mènera au cambriolage d’un appartement du 18ème arrondissement. C’est là que les choses se corsent pour Laurent. Dans ledit appartement, il découvre un couple abattu et un bébé presque mort de froid. La cavalcade et les imbroglios ne font que commencer.



Je ne connaissais pas Laurent Bénégui avant d’ouvrir « Mon pire ennemi est sous mon chapeau » mais je me suis délectée de son imagination et surtout de son humour. L’auteur plonge son généticien dans une situation totalement abracadabrante et voit comment il peut s’en sortir. Un peu comme un scientifique réalisant une expérience. Ainsi Laurent Minkowski se retrouve-t-il mêlé aux affaires de l’ennemi public n°1 : Hassan Cherkaoui dit l’Albinos, particularisme génétique aussi étonnant que les aventures rocambolesques de notre héros ! Cet Albinos est un dangereux et violent truand qui a une passion pour Julien Lepers et « Questions pour un champion » ! Ce détail faisant sans doute de lui le plus grand psychopathe de tous les temps…



Outre son talent à créer des intrigues farfelues, Laurent Bénégui a surtout un humour et un sens de la formule irrésistibles. Deux exemples pour vous mettre en appétit : « Et si je commençais une psychanalyse ? Il paraît qu’après dix ou quinze ans de divan certains parvenaient à choisir le calendrier des éboueurs sans hésiter entre la photo du chaton et celle du chiot. » « J’étais passé du trafic de bicyclette à la scène crime en moins de 24 heures. A ce rythme on allait me retrouver mêlé à la pose d’une bombe sale dans le métro d’ici la fin de la semaine. »



J’ai donc passé un moment désopilant en compagnie de Laurent Minkowski, généticien immature qui a l’art de se mettre dans le pire des pétrins en un temps record !
Lien : http://plaisirsacultiver.wor..
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Le tournevis infiniment petit

Le sujet de ce roman part d'une excellente idée : c'est la panique : Laurent, qui pensait avoir le cancer, apprend qu'il y a eu erreur de diagnostic, alors qu'il avait profité de cette aubaine pour dire ses 4 vérités à sa famille, claqué la porte de son job en piquant sa découverte révolutionnaire de nanotechnologie et largué sa femme.

Bref, n'étant plus malade, que faire ?

Franchement, c'est très drôle, et étonnant. Le personnage principal est plongé dans une situation à la mors-moi-le-noeud qui l'entraîne dans une suite d'événements vraiment cocasses.

Très sympa à lire, cela se dévore bien.

Bémol cepedant : j'ai trouvé que l'auteur aurait pu pousser plus loin et surtout ne pas perdre en intensité humouristique au fil des pages.
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SMS

En se levant ce matin-là, Laurent Demange était loin d’imaginer que sa journée allait tourner au cauchemar. Ça commence par une fuite qui vire à l’inondation pure et simple de sa maison. Plus la tempête s’abat sur Paris, plus le toit s’envole et plus l’eau prend possession de la demeure. Ajoutez à cela un incendie dû à un court-circuit et vous pourrez imaginer l’étendue des dégâts. La destruction de son bien n’est pourtant qu’une infime partie du malheur de notre triste narrateur. En conduisant son fils Milo à l’école, les catastrophes s’enchaînent : sa banquière le harcèle, le sommant de combler au plus vite un déficit de 198 000 euros soudainement apparu et Laurent se fait voler son portable, moyennant quelques coups de poing. Cet as de la téléphonie mobile – et oui il oeuvre dans le secteur et sans IPhone, plus de vie possible – décide de poursuivre son assaillant, plantant là son petiot. Agressions, cassage de nez, plaintes en tout genre, soupçon d’enlèvement et de meurtre : en quelques heures, la vie de Laurent Demange se transforme en un véritable enfer et le voilà quasi fiché ennemi public numéro 1. A un rythme effréné, les catastrophes s’accumulent dans ce drôle de roman à l’humour noir qui fustige avec intelligence les progrès technologiques de notre époque. Après avoir lu ce livre, difficile de croire aux slogans dont on nous rebat les oreilles du genre « la technologie, ça vous facilite la vie ». Pas toujours, bien au contraire… la preuve avec Laurent Bénégui.
Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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Le Jour où j'ai voté pour Chirac

Vraiment sympa, avec un passage carrément hilarant !
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Retour à Cuba

Passionnante quête pour retrouver l’histoire de sa famille paternelle partie à Cuba où il emmène toute sa famille.

Ainsi il trace le lien entre ses ancêtres et ses enfants.

La découverte de Cuba au 20 eme siècle et en février 2020 est passionnante
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SMS

La thématique du livre est très intéressante : que faire lorsque tout nous tombe dessus ? On se dit toujours "ça pourrait être pire", et si cette fois c'était le cas ? Enchaînant les péripéties et les événements, l'auteur ne nous laisse pas respirer une minute. J'ai eu du mal à poursuivre ma lecture certaines fois, peut-être parce que ce n'est pas agréable d'imaginer ces événements possibles. Mais, j'ai eu raison de continuer.
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