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Critiques de Laurent Bénégui (130)
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SMS

L'art d'être toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. J'ai acheté ce livre chez Emmaüs à cause de la couverture, que je trouvais vraiment sympa. En lisant le résumé, je me suis mise à rire, et je me suis dit que ce mec n'avait vraiment pas de chance. Et encore, vous êtes loin de vous imaginer tout le bordel qui va suivre ! Laurent (le personnage du livre, qui a le même prénom que l'auteur) est un homme comme les autres, en couple avec son ex-femme et papa d'un petit garçon. Cette journée aurait pu tout à fait être normale, elle aussi, si Laurent ne s'était pas fait voler son téléphone. Après ça, on assiste à un enchaînement de malchances...



Peut-être trop de malchances, justement. Je trouvais ce livre plutôt sympa, plutôt drôle, mais au final, il lui arrive beaucoup trop choses à ce pauvre Laurent. Tellement que ça en devient improbable (l'histoire avec le chef Nokia, mais, vraiment ?). Du coup, à la moitié du livre, j'ai vraiment eu envie d'abandonner. Bon, j'aime finir ce que j'ai commencé alors je suis allée jusqu'au bout, et mon avis final c'est que ce livre se lit bien, mais il ne m'a pas vraiment convaincue. Et la fin encore moins...



Je ne suis pas du tout fan de la fin, qui me laisse un goût de "tout ça pour ça ?" J'ai vraiment eu l'impression qu'on lui mettait un couteau dans le dos pour lui dire au final "ah zut, désolé, pas fait exprès"... Ce livre me laisse vraiment dubitative. A trop vouloir en faire... On en fait trop, justement. Petite déception pour cette lecture.
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SMS

C'est un regal de se plonger dans cette histoire complètement extravagante, qui vous fera relativiser sur tous vos petits tracas du quotidien.

Laurent Benegui ose aller toujours plus loin, et quand on pense être au fond du trou, il continue à creuser. J'ai adoré lire ce livre qui sort tellement de l'ordinaire. Certains diront que c'est trop invraisemblable pour être apprécié, moi j'admire le culot.
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Le mari de la harpiste

Basile et Charlie se rencontrent un 14 juillet, lors d'une soirée chez une amie commune. Il est horticulteur, elle est musicienne, et même harpiste professionnelle. Ils s'aiment et tout de suite Basile comprend que la relation entre Charlie et sa (ses) harpe(s) est totalement fusionnelle

Il apprend à la connaître et surtout à connaître et comprendre sa passion pour la harpe.

On découvre avec lui les détails de l'instrument et de son répertoire, mais aussi les inconvénients qu'on a à trimballer un objet de cette taille!

On a de jolis moments, assez cocasses et drôles, sur la vie de ce couple pas banal.

C'est un très joli conte que je conseille avec plaisir!

Merci à NetGalley et aux éditions Julliard pour m'avoir permis de lire ce joli texte.
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La part des anges

Un beau moment passé avec ce bouquin où l'on suit la vie de Maxime durant quelques heures suite au décès de sa maman. J'ai aimé la "simplicité" de l'histoire. Les deux protagonistes se plaisent, pas de fioriture ou de hasard rocambolesque de la part de l'auteur pour arriver à la conclusion.

En fait, si j'avais été la maman de Maxime, j'aurais aimé passer "ma dernière journée" comme ça.
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Naissance d'un père

Romain a du mal à se sentir père. Les 9 mois de gestation (quel terme horrible) n’ont déclenché chez lui aucune émotion.



L’accouchement de sa compagne se passe bizarrement, car elles sont deux femmes dans la même pièce à cause d’un toit qui fuit. Romain se voit contraint d’aider les deux mamans. Une relation va alors se nouer avec la seconde mère et son bébé.



Sans oublier que Romain a peu connu son père, mais a des relations très fortes avec ses deux demi-soeurs.



Dans ce roman, comme son titre l’indique, l’auteur se pose la question de la paternité qui peut prendre naissance elle aussi dans la douleur.



J’ai eu un peu de mal, au début, avec les adjectifs pompeux et impromptus. Puis le récit se fluidifie et plus rien n’est venu heurter ma lecture.



Une lecture qui incite à tenter le plongeon de la mort dans la parentalité, ou qui rappeler des souvenirs.



L’image que je retiendrai :



Celle du taxi que conduit Romain et qui est bien abîmé par une cheminée pendant la tempête puis par les grêlons.
Lien : http://alexmotamots.fr/naiss..
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La part des anges

Léger et drôle, original quelque part, c'est tout mignon tout plein. Le fils adoré qui emmène sa mère défunte au marché, l'urne de ses cendres au fond du panier. C'est plein de bons sentiments, ça sent bon la France traditionnelle avec son petit marché et ses bonnes victuailles, il y a de la petite émotion gentillette et tout et tout. Mais après ? Bof...
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La part des anges

Saint Jean de Luz, Muriel, une journaliste de 60 ans vient de rendre son dernier soupir à l’hôpital, succombant à une maladie en stade terminal, contre laquelle elle luttait depuis un an.



A Paris, Maxime, son fils, chercheur, apprend la nouvelle. Sonné par le décès de sa mère, il contacte les pompes funèbres locales pour organiser les obsèques qu’il programme pour le lendemain.



Il s’y rend seul, malgré la proposition de sa maîtresse qui souhaitait l’accompagner dans ce dur moment. Sur place, il se rend au crématorium à bord du corbillard, avec pour seul compagnon, le maître de cérémonie.



Deux heures plus tard, il récupère l’urne funéraire de Muriel et ne sachant qu’en faire, la glisse dans son panier, l’emmenant pour la dernière fois, faire son marché…



La couverture résume parfaitement la teneur de ce roman. On va suivre, le temps d’une journée, Maxime, qui se rend au pays basque pour l’enterrement de sa mère. Fils unique, n’ayant jamais connu son père, il affronte seul cette situation et doit prendre toutes les décisions attenantes, lui posant un certain nombre d’interrogations sur ce que sa mère aurait voulu.



Tout au long du récit, on suit donc tous ses faits et gestes du moment où il apprend le décès de sa mère à la fin de la journée de funérailles, avec en parallèle, les interventions de Muriel depuis l’au-delà, qui nous raconte sa vie, son fils et son ressenti par rapport aux décisions de Maxime au fil de la journée.



Je m’attendais à un roman déjanté mais il n’en est rien. Il y a bien des moments cocasses avec la directrice des pompes funèbres notamment mais Laurent Bénégui nous raconte surtout une histoire toute simple encensant la vie.



Ecrire sur le deuil n’est pas chose aisée sans tomber dans le pathos. L’auteur relève le défi en nous faisant d’un côté l’éloge d’une mère trop tôt disparue et de l’autre, il nous relate une histoire d’amour naissante, à la fois légère et facétieuse.



L’amour tient en effet une place importante dans ce récit mais aussi les plaisirs de la table. Avec Maxime, on sillonne le marché de cette petite ville basque, fleurant bon le foie gras, la charcuterie, le fromage et le piment locaux, on en a plus d’une fois l’eau à la bouche.



La part des anges est un roman singulier mettant en scène un héros qui l’est tout autant, avec un rapport décomplexé par rapport aux cendres de sa mère. Une ode à la vie agréable à lire et que je vous recommande si le sujet vous intéresse.
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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La part des anges

je n'ai pas su résister au roman de Laurent Bénégui, La part des anges. D'angélique, il n'en a que le titre. Il aborde avec décontraction et parfois exagération mais toujours avec honnêteté le sujet de la mort et de son commerce. Humoristique par certains côtés, il fera frémir d'effroi beaucoup de lecteurs et en fera sourire d'autres. Seule votre sensibilité dira dans quelle catégorie vous intégrer.



Maxime quitte la région Parisienne pour retrouver le temps d'une journée le Pays Basque, terre adoptive de sa mère. Décédée d'une longue maladie, son fils va se retrouver confronté à l'organisation des obsèques et au dernier adieu. Avec des situations cocasses ou désarmantes selon le point de vue, La part des anges est un roman qui passera ou qui cassera.

Que penseriez-vous d'un fils qui promène les cendres de sa défunte mère dans un panier pour l'amener faire le marché une dernière fois ?

Personnellement, ce n'est pas dans un panier mais dans un siège auto que j'ai promené les cendres paternelles.



La mort n'est pas que tristesse. Elle peut aussi nous faire sourire et même rire. C'est ce détachement qu'il faut avoir pour apprécier le roman de Laurent Bénégui sous peine d'être percuté à pleine vitesse par les vérités que nous ne devrions découvrir que le jour venu, voir jamais pour certaines.



Le personnage de Maxime n'est pas le seul narrateur de l'histoire. Bien que décédée, sa mère nous parle d'outre tombe et c'est savoureux. Tel un esprit n'ayant pas tout accompli, de son vivant elle va rester spectatrice des faits et gestes de son fils et les commenter telle une voix off. J'ai beaucoup apprécié cette petite touche surréaliste qui renforce le ton décalé du roman.



La part des anges est un livre qui peut heurter les âmes sensibles mais qui pris au troisième degré est à mourir de rire. Saugrenue, l'histoire n'en est pas moins dépourvue de finesse. La part des anges dédramatise ce passage si douloureux de la vie et accorde une petite touche romancée à son lectorat, ce qui va alléger les esprits. J'ai passé un bon moment avec cette histoire hors norme qui a eu le mérite de me faire rire noir.
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Naissance d'un père

« Plus tard Alessia apprendrait qu'elle était née lors de la tempête, et qu'au moment où se jouaient les premières heures de son destin des vents polaires s'écharpaient sur les barrières d'air fiévreux dressées au-dessus de l'océan.



De mémoire de côtier jamais les chaleurs de mai ne provoquèrent phénomène si soudain. Aux premiers roulement du tonnerre les goélands surgirent par centaines de l'azur enténébré, brassant leurs ailes au ras des falaises, s'enfuyant en direction des bocages où ils s'abattirent à l'abri des bois et des clôtures. Au large la houle s'ébranla, fouettée par le ressac, cinglée par une pluie lourde et, lentement, le dôme liquide enfla, submergea les brisants, masquant les îles voisines comme pour s'unir aux cieux électriques. Alors aux bourrasques succéda un souffle continu qui s'engouffra entre les trouées crayeuses de la côte, tordit la cime des arbres, arracha les charpentes et griffa la surface des lacs, à la manière d'une main colérique, désormais saisie du continent… »



Le roman s'invite par ces images, dans le déchaînement des vents ; un décor bousculé et romantique.

Le narrateur, Romain, nous confie son amour passionnel pour sa compagne Louise ; Louise qui est dans le dernier mois de sa grossesse. Il ne cache pas son appréhension sur le fait qu'il va être père. Lorsqu'il pense à la paternité, il se retourne sur son enfance et voit un géniteur absent, disparu, qui a laissé trois femmes et trois enfants. Mathématicien de renom, Léopold Longeville devait certainement trouver le mot « famille » plus abstrait que toutes les formules algébriques avec lesquelles il jonglait.

Alors qu'il quitte Louise bien à l'abri dans leur lit, pour accompagner sa demi-soeur Maya à l'aéroport, Romain n'imagine pas que quelques heures plus tard, il la retrouvera en salle de travail à la clinique. Car Alessia a décidé d'arriver en ce jour de tempête.



Il lui a laissé croire qu'il était prêt à s'occuper d'elles… il s'était persuadé. Amoureux et responsable. Les choses devant s'ordonner dans une suite logique, sentiments compris. Mais aux côtés de Louise, alors que le monitoring mesure des contractions plus ou moins fortes, Romain s'interroge et remet en question son engagement. Prêt ? Il ne faut pas se leurrer, il est loin de l'être !



Dans la salle, une autre femme est sur le point d'accoucher d'une petite fille. Sandrine, déjà mère trois fois, est ce qu'on appelle une multipare. Il apprend que le mari ne viendra pas, déçu et fâché de ne pas avoir de garçon. Étrangement, Sandrine n'a pas l'air de lui en tenir rigueur et sa conversation allège un peu la sacralité de l'instant. Des sourires complices, quelques confidences, et des mots rassurants. (Ce que nous lisons, nous nous le chuchotons).

Dehors, la tempête fait rage. Intérieurement, Romain est en accord avec ce désordre, extérieurement, il essaie d'assurer, proposant même son aide à cette inconnue.

Perdu dans un dédale d'émotions, il tâtonne et n'ose s'aventurer vers ce chemin inexploré. Puis très vite tout s'emballe. Louise met au monde Alessia et ça se passe bien. Quant à Sandrine, on doit la descendre au bloc pour une césarienne car le coeur de son bébé faiblit. Sur sa demande, Romain accepte de rester avec elle le temps de la préparation. Elle parle, il l'écoute… Plus tard, il apprendra que la petite Inès souffre d'une malformation cardiaque et qu'elle a été transférée dans une unité de soins intensifs pédiatriques.



Incapable d'avoir des gestes instinctifs envers Alessia, la prendre dans ses bras, lui souffler des douceurs, respirer son odeur, ni même simuler, Romain ne trouve pas sa place.

« Comment les hommes deviennent-ils père ? » La question enfle dans sa tête et s'étend. Qui était son père ? Pourquoi les a-t-il abandonnés ? Qu'est-il devenu ? A la recherche des réponses, Romain va se rapprocher de sa mère et se remémorer sa propre enfance, orpheline de tendresse. le drame de Sandrine sera aussi très présent dans sa quête initiatique car il l'aidera à prendre conscience du bonheur d'être père.



Le roman s'articule autour de cette révélation, mais Romain n'est pas notre seul narrateur. A tour de rôle, chacun s'épanche et nous dévoile leurs pensées. Une dynamique qui enrichit le récit et qui donne à cette lecture un ton vif, intense, surprenant, si vrai !

De l'auteur, je n'ai lu qu'un roman, « J'ai sauvé la vie d'une star d'Hollywood », et je retrouve dans cette histoire ce tempo cinématographique qui m'avait plu, car les scènes défilent comme dans un film.

Ambiances chaotiques, charnelles, écorchées, intimistes, troublantes, graves, des mots de poésie, des mots d'amour, il n'en oublie pas son humour. Bénégui sait émouvoir… et témoigne d'une belle sensibilité.

Je vous recommande ce livre.
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Le tournevis infiniment petit

Il pleut ? Les vacances vous semblent déjà loin et vous avez besoin de vous aérer les méninges ? Une solution avant les antidépresseurs, lisez un roman de Laurent Bénégui.



Je vous avais déjà parlé de « J’ai sauvé la vie d’une star d’Hollywood ». Celui que je vous propose aujourd’hui a été publié en 2008, nous sommes loin de la nouveauté, mais les enchaînements effrénés de catastrophes en tout genre qui assaillent le héros avant la résolution finale (heureuse bien sûr), les trouvailles désopilantes de l’auteur, l’humour du texte et les métaphores percutantes ne se démodent pas.



Sans compter que parfois vous risquez de reconnaître certains aspects de votre personnalité et de votre vie, que vous risquez de réfléchir, une fois que vous aurez bien ri, à une question fondamentale : que feriez-vous si vous appreniez que vous êtes condamné à brève échéance ?



Le tournevis infiniment petit nous raconte un moment crucial de la vie de Laurent Claude, éminent chercheur en nanotechnologies qui vient d’apprendre qu’un cancer des poumons des plus agressifs vient de réduire son espérance de vie à zéro. Il fait le point devant son café. La description des membres de la famille Claude commence par Manon, la fille de Laurent :



À peine levée, elle allumait son ordinateur et réussissait l’exploit de communiquer avec les siens une journée entière sans utiliser plus de dix mots. Elle appartenait à une espèce mutante qui devait autant à la fougère pour la coiffure, qu’à la bactérie pour le langage. La dernière fois que j’avais osé m’aventurer dans sa chambre, j’avais aperçu ses ongles vernis noirs courir si vite sur les touches du clavier qu’on aurait dit une ruée de cafards ivres. À l’évidence, la question de sa propre finitude devait la déranger à peu près autant qu’une puce sur le dos d’un TGV.



Quant à mon fils, son univers ultraconformiste avait pour canon le catalogue Habitat. Il s’y abîmait des journées entières à la recherche d’un couvert à salade, avant d’en référer à sa fiancée, qui elle-même lui soumettait une proposition de vase soliflore. La préparation de leur mariage semblait avoir digéré son cerveau. Sinon, Baptiste passait une partie de son temps libre à compter et recompter les points retraite acquis depuis son premier stage rémunéré, et venait d’ouvrir un PERP sur lequel il virait quinze euros par mois. La seule manière de l’intéresser à la question de la mort était de lui lire l’extrait du Journal officiel concernant la modification de la législation en matière de droits successoraux.



Enfin, Élizabeth, ma femme, se considérait proprement immortelle. Elle était peintre et tutoyait la postérité comme si elles avaient été dans la même classe de CP. Lors de l’exposition rétrospective que venait de lui consacrer le musée de Grenoble, j’avais vu des centaines de visiteurs se pâmer devant des toiles qui évoquaient pour moi des mouchoirs souillés par un géant très enrhumé. J’en produisais autant chaque hiver et il ne me serait pas venu à l’idée de faire défiler mes voisins devant un tel spectacle.



Vous aurez compris devant cette description de la famille statistique idéale que le lecteur ne va pas sombrer dans le pathos malgré le tragique de la situation.



Devant son café, Laurent fait le point sur sa vie. Il dresse une liste des choses qu’il veut accomplir avant de mourir : quitter sa femme, dire ses quatre vérités à Manon et Baptiste, casser la figure à Mac Cormak son ignoble patron et séduire Amira sa belle assistante avant de se suicider. Le chercheur naïf s’est laissé acheter par une compagnie d’assureurs cyniques et a compris bien trop tard que celle-ci compte exploiter ses découvertes de la plus ignoble des façons.



Il commence à mettre en œuvre son programme de destruction massive, annonce à sa femme qu’il veut divorcer, dit des horreurs à ses enfants, approche Amira et saborde sa vie professionnelle en avalant les nanorobots biologiques qu’il a créés avant de tenter de se suicider.



Bien entendu rien ne se passe comme prévu. Un téléphone de sa femme lui apprend qu’il n’a pas de cancer.



Trop tard ! Le voilà pris dans un engrenage et les catastrophes succèdent aux ennuis à un rythme démentiel. Aucun temps mort (!) dans ce roman haletant où les situations cocasses succèdent aux dialogues improbables, où les réflexions philosophiques des assassins voisinent avec des canaris amoureux.



Quel souffle ! Ne chipotez pas sur la vraisemblance, ce n’est pas la tasse de café de Bénégui, mais le livre est construit comme un film d’aventure et le scénario est éblouissant. Une légère faiblesse dans la fin, à mon avis trop rose bonbon. Avaler de la guimauve après tant de couleuvres adoucit l’ensemble, il est vrai…



Au détour de ce qui pourrait passer pour une pochade nous revenons à la mort dans les dernières pages du roman, car bien sûr, si erreur il y a eu, reste une vraie victime du cancer, et les dernières phrases sont poignantes d’humanité.
Lien : http://nicole-giroud.fr
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Mon pire ennemi est sous mon chapeau

Je n'ai pas rencontré l'humour que j'espérais et les tribulations de ce chercheur-délinquant sont décidément caricaturales.

(lu 2013)
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Mon pire ennemi est sous mon chapeau

Je ne connaissais pas Laurent Benegui mais d'ores et déjà , je sais que je lirai d'autres romans de cet auteur car j'ai passé un bon moment de détente.

Laurent à 40 ans se retrouve au chômage alors que le docteur vient de lui diagnostiquer une hypertension. C'est la catastrophe lorsque on vit avec une jeunette de 22ans .Il n'ose rien avouer et tente de trouver une autre source de revenus. Et pourquoi pas se lancer dans les petits délits ? Comme il a de l'ambition , il va essayer de taper plus haut dans la délinquance mais c'est sans compter sur Cherkavoui , un malfrat notoire qui croise sa route.

Une lecture de vacances que je vous conseille

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J'ai sauvé la vie d'une star d'Hollywood

Laurent Labarrère se trouve dans une mauvaise passe. Scénariste pour la télévision en collaboration avec sa femme, il perd son emploi et se trouve en instance de divorce du jour où on le surprend entrain de fricoter avec une jeune stagiaire. La vengeance de son épouse ne tarde pas… il semblerait même qu’elle ait été manigancée bien avant car aussitôt, il est évincé de l’équipe par le jeune amant de celle-ci.



Suite à une rencontre percutante, au sens propre comme au figuré, Laurent va voir sa vie bouleversée… Contraint d’accepter un travail assez particulier s’il veut conserver la garde en alternance de ses filles, Lara et Coco, il se retrouve à seconder Boris Modeskovine, un gangster Russe, dans l’élaboration d’une histoire mi-romancée mi-autobiographique que l’énergumène voudrait voir adaptée pour le cinéma. A la clef ? Cent mille euros !

Ce fantasme trotte dans la tête de Boris, depuis qu’une actrice américaine… mondialement connue… lui a sauvé la vie alors qu’il faisait son footing sous un soleil de plomb dans la garrigue provençale. Infarctus, hélicoptère, hôpital, réanimation, opération délicate et survie miraculeuse aboutissent à un projet dont l’héroïne aurait les traits et le nom de sa somptueuse secouriste, son "ange gardien". Pour Boris, il ne fait aucun doute, Laurent ne doit se soucier de rien sauf du scénario. Lui, amène l’argent, le premier rôle et les producteurs Hollywoodiens.



Dans le petit appartement de Laurent, Boris raconte sa vie, une existence incroyable dans la criminalité. Sa dernière reconversion était dans le vol de "viande" où tout recyclage, animal et… humain, se transforme en steaks hachés ou en saucisses. Assisté de son frère (décérébré), il était le cerveau de la bande mais aussi un sbire d’un manitou de la mafia, le "gros Pavel". Face à ce tueur à gage en pleine réinsertion professionnelle et en pleine rééducation post-opératoire (il pédale), Laurent reste craintif mais se laisse aussi bercer par l’accent slave et l’empathie qu’il dégage.

Une intrigue de base se forme et l’histoire fait apparaître une figure héroïque prête à rendre une justice musclée et pétaradante…

Entre le canevas d’une adaptation fictive et la vie réelle, la trame est épaisse comme la feuille d’un missel. Très vite, sous la houlette de Boris et compagnie, des conjonctures abracadabrantes s’enchaînent et pimentent la vie de Laurent qui est déjà bien secoué par son divorce qui le laisse sur la paille et ses rapports conflictuels avec sa fille aînée.



La mafia slave n’est pas prête à accorder à Boris sa retraite et… s’il n’y avait que ça !!!…

.



Ce livre a été une agréable lecture. L’histoire est bien écrite, pleine d’humour, d’entrain, et cette vivacité, tonique comme un film d’action, est un peu à l’image d’une bouteille de soda qu’on secoue. Les petites bulles gesticulent dans tous les sens, lorsque arrive l’instant où tout éclate. L’auteur donne les premiers rôles à deux personnages très différents l’un de l’autre. Le tandem gentil/brute fonctionne bien car entre les deux, l’attraction se teinte de complicité, d’estime et de sollicitude. Certains passages révèlent une belle sympathie et on pourrait presque croire que l’amitié est à portée de main. Donc… ça commence avec de belles intentions et ça vire en eau de boudin… dans le genre tragi-comédie. Laurent va suivre Boris et survivre dans son univers.

Une histoire bien trouvée, qui captive le lecteur et qui le mène à sourire du début à la fin. Une fin dont la morale est à discuter…
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Le Jour où j'ai voté pour Chirac

Ce livre, comme son nom ne l'indique pas, ne traite pas de politique. Il narre la folle journée que vit Laurent ce 5 mai 2002 à Paris. Tout simplement rocambolesque ! Un livre qui se lit sans efforts, 308 pages de pur bonheur. Une belle récréation à s'offrir sans hésiter, vraiment !
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SMS

Lundi 9 h 30, je me fais voler mon portable. 9 h 45, mon fils disparaît. 10 heures, ma maison brûle. 10 h 15, ma femme me quitte. À cet instant, j'étais persuadé d'avoir touché le fond. Mais honnêtement, si j'avais su comment allait se dérouler la suite de la semaine, j'aurais pris ça pour un échantillon du bonheur...

les catastrophes s'enchainent et on tourne les pages fébrilement en se demandant où celà va finir, en se disant "oh, non, ce n'est pas possible"...Stressant mais comme on est méchant, on rit de toutes ses mésaventures

Beaucoup d'humour
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Le tournevis infiniment petit

Très drôle, et étonnant. Un roman décalé où l'auteur se lâche... ça fait plaisir !

Ou comment ne pas se prendre au sérieux sur un sujet grave !
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Le tournevis infiniment petit

Récit complètement farfelu et déjanté d’un auteur malicieux et fatiguant à la fin à force de rire de tout et même de sujets graves. Sa fille enfouie dans un t-shirt Kill The Ozone entre dans l’adolescence comme l’armée allemande dans Stalingrad, quant à son fils, il le compare à un volatile qui aurait lui-même ferme la porte de sa cage ! L’annonce de son cancer déclenche chez lui quatre grands projets, et lorsque son médecin lui annoncera qu’il s’est trompé dans son diagnostic, il sera navré et devra annuler ses projets. A déguster avec modération, par petits bouts. JB
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La part des anges

Moi c’est avec ce genre de livre que je m’ennuie, c’est plat, oui il aborde un sujet délicat qui n'est la mort de sa mère en emmenant un ton humoristique mais moi aucune émotion mais parvenu ni le rire ni la tristesse, juste de l’ennui. Après en effet c’est un livre qui se lit rapidement et qui peut permettre de faire une pause après avoir lu des gros romans mais personnellement je recommande pas, je n’ai pas été transporter.
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La part des anges

Maxime vient de perdre sa mère et décide de l’emmener faire le marché une dernière fois, dans son urne funéraire au fond du panier de courses.

Le sujet est abordé avec sensibilité et humour, et on accompagne le personnage dans cette phase charnière de sa vie et pourtant si commune.



J’ai pris ce roman comme une ode à la vie et à l’amour, et il m’a donné envie de lire les autres de l’auteur, ça ne va pas arranger ma PAL 😅
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Le mari de la harpiste

Laurent Bénégui a surement bien connu une harpiste. Les déboires pour faire entrer une harpe dans une voiture, essayer de jouer avec un gros ventre, rechercher un appartement qui a un ascenseur suffisamment grand...

Tout est là, et on s'amuse aux péripéties.

Laurent Bénégui nous propose une lecture divertissante et joyeuse, à son image. C'est un homme charmant, rencontré à un salon du livre, nous avons papoté comme-ci nous nous connaissions depuis longtemps.

C'est surement la magie qu'il y a entre un auteur et ses lecteurs.




Lien : https://www.babelio.com/monp..
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