Citations de Laurent Gounelle (2219)
A trop penser à soi, on finit sa vie tout seul.
A trop gérer son intérêt, on ne génère que des regrets.
- Pour revenir à la Matrice, dit Anna, le mieux pour vous est de ne pas chercher à vous faire une image ou une représentation. Si c'est plus acceptable pour vous, vous pouvez juste vous dire qu'il s'agit d'une façon de désigner l'ensemble des informations existant sur les choses, les lieux, les gens, les personnalités, les relations, les activités, les émotions, l'histoire... Tout.
[...] l'être humain n'a normalement pas accès à la Matrice quand il est éveillé et conscient. Mais notre inconscient serait relié à la Matrice et à tout ce qui existe dans l'univers, sans que nous le sachions puisque cette zone de notre esprit nous est inaccessible. L'inconscient est profond comme un océan insondable, mais certaines informations sont néanmoins rangées juste sous la surface, dans une zone qu'on appelle le subconscient. Et il semblerait que ce soit cette zone qui soit reliée à la Matrice, ce qui expliquerait pourquoi certaines informations parviennent à remonter à la surface et à apparaître consciemment dans notre esprit, sous forme d'intuition.
- Le voyage est fatigant à son âge. Et puis il a peur des attentats en Europe.
(...)
- Explique-lui que la télé ne donne pas la vision juste d'un monde catastrophique, mais juste une vision catastrophique du monde.
Celui qui prétend être dans la lumière, tout en haïssant son frère, est encore dans les ténèbres.
P271
même le clivage gauche-droite était induit et entretenu par l'ego des hommes, l'ego qui a besoin de diviser, de créer des clans qui s'opposent, pour se sentir exister au sein d'un clan et surtout contre l'autre.
P195
Je resterai altruiste, mais en gardant à l’esprit que le premier cadeau à faire aux autres est mon équilibre
- Hakan est en train de piller la forêt pour faire ses sacs. Il paraît que c'est toi qui lui a dit de choisir cette plante !
Décidément, c'était pas son jour. Ils s'étaient tous ligués pour lui faire des reproches.
Il se força à se calmer.
- Tu reconnaîtras que ça a du succès.
- Mais c'est une plante sacrée !
- Allez, c'est pas si grave que ça... Ces sacs plaisent à tout le monde... Je suis sûr que toi aussi, t'en as acheté...
Elle le dévisagea.
- Je suis capable de me faire un sac toute seule... Pourquoi en achèterais-je un ?
- Pour être à la mode dernier cri.
- La mode dernier cri ?
- Oui.
- Mais pourquoi obéirais-je à un cri ?
Krakus lui sourit.
- Tu dois comprendre... Si t'as pas un Woorara à cinquante ans, t'as raté ta vie...
- Oh, je pense à un truc. Si j'applique tout ça, je ne vais plus être très naturel...
Krakus fronça les sourcils.
- Qui t'as demandé d'être naturel ?
- Ben...
- Ça t'apporte quoi, d'être naturel ? Les favelas de Rio regorgent de mecs naturels. Tu tapes dans n'importe quelle poubelle, y en a dix qui tombent.
- Bon d'accord, d'accord...
Krakus se leva à son tour.
- Dernière chose : il faut que tu arrêtes de dire tout le temps "D'accord". Quand on est intelligent, on n'est pas d'accord.
- Comment ça ?
- Si t'es d'accord avec ton interlocuteur, ça veut dire que t'es pas capable de penser par toi-même. Si tu veux être respecté, faut jamais que t'adhères aux idées des autres. Cherche pas à savoir si elles sont bonnes ou pas. Par principe, tu dis non.
- D'accord.
- C'est pas gagné.
Quel sens cela avait-il de vivre ainsi ? Où cela le menait-il ? Travailler sans cesse, se débattre dans les difficultés, en attendant le week-end pour assouvir dans les magasins les quelques désirs que la société avait réussi à faire émerger en lui, et ressentir alors une infime satisfaction qui ne durait pas. Puis travailler encore pour pouvoir recommencer le week-end suivant. La vie n'était-elle qu'une alternance d'acharnement et de plaisirs futiles et éphémères ?
Avoir l'esprit affairé est un bon moyen pour éviter de penser à ses problèmes, se disait Jonathan. À défaut d'être heureux, il était occupé.
D'ailleurs, en politique, c'est pareil : sont élus ceux qui disent aux gens les conneries qu'ils ont envie d'entendre. Plus c'est stupide, plus ça marche.
Il attendait son petit déjeuner. Il attendait, il attendait. Pourquoi les Européens étaient-ils si peu efficaces ? Aux États-Unis. Il aurait été servi depuis longtemps, aurait déjà fini de manger et serait déjà au travail. La vue splendide du lac ne suffisait pas à calmer son impatience, son incapacité à rester sans rien faire.
La vie est un vaste champ d'opportunités pour qui sait les repérer et les saisir.
« D’ailleurs, un ami physicien le lui avait dit : en termes de perception, on atteint la moitié de sa vie à l’âge de seize ans. »
« (…) Mais il continuait de croire que tout est possible, que les seules limites sont celles que l’on se donne. »
« Celui qui est le maître de lui-même est plus puissant que le maître du monde. »
(Bouddha)
L acceptation de nos défauts nous libéré du jugement des autres.
Quand on vit dans l 'incertitude le plus sage est d' avoir confiance.Confiance dans la vie,confiance en soi, confiance en sa bonne étoile.S ' inquiéter ne sert à rien
En l'occurrence, les multinationales sont certes parfois devenues de véritables empires plus puissants que des États, mais ces empires reposent sur des sables mouvants : leur puissance est en effet celle que vous et moi leur donnons par nos simples choix de consommation. Les énormes ressources financières qui leur donnent tant de pouvoir proviennent du cumul de nos petits achats de tous les jours, et des contrats signés par les élus que nous choisissons. Dans les deux cas, c'est donc bien nous qui détenons encore le véritable pouvoir.
Encore une peur, peur d'être jugé... Et qu'est-ce que la peur d'être jugé si ce n'est le besoin d'être apprécié, d'être reconnu ?