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Critiques de Laurent Loison (339)
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Coupable ?

Quand Laurent Loison commence avec un début qui te rend perplexe et déclenche un coup de cœur inattendu.

Je ne l'ai pas vu venir ce final explosif!



Un aveu, j'ai eu beaucoup de mal à intégrer ce trio d'histoires. J'attendais un lien, une connexion , un regroupement.... Au vu des chapitres courts et rythmés, j'ai laissé mon idée de côté et j'ai plongé tête la première. Tant pis pour le malaise du départ, je comprendrais plus tard.



Et quelle surprise de taille!



Un coup de grâce!

Un coup de cœur retentissant!



Alors qui est COUPABLE?

Laurent Loison nous le narre à sa façon. Une procès qui représente une parfaite fumisterie. Un étau qui se ressert autour de Patrick Jones. Un nœud coulant doucement mais surement. Un lien invisible.



Vengeance.

Mauvais départ.

Pardon.

Rédemption.

Seconde chance.

J'étais persuadée d'avoir mes tenants et aboutissants. J'étais sûre de mon coup sur le fin mot. Ben ben ben... j'étais loin du compte.



Un départ lent et compliqué mais Laurent Loison tisse une toile implacable.
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Charade

J'ai trouvé le livre de Laurent Loison, "Charade", à la bibliothèque, alléchée par la quatrième de couverture et les critiques positives du livre en question. Malheureusement, je n'ai pas du tout aimé ce roman, qui m'a paru être un mélange entre un Harlequin et un mauvais polar, égrené par les clichés, le tout porté par une prose médiocre.

le pitch de base est simple : un serial killer s'en prend à de jolies jeunes femmes et les tue de manière atroce - question originalité, ça commence mal. Il laisse derrière son passage des messages cryptiques qui rendent fou les policiers en charge de l'affaire. L'inspecteur principal, Florent Bargamont, est évidemment charismatique, beau, intelligent mais torturé par un passé difficile. Tellement irrésistible que sa psychologue ne peut s'empêcher de lui sauter dessus, au diable le professionnalisme. Sa jeune acolyte, Emmanuelle de Quézac, est davantage louée pour sa beauté que pour ses qualité d'investigation, et chaque homme croisant son passage ne peut s'empêcher de tenter sa chance. Nous avons également Daniel Cholle, un autre inspecteur détestable, némésis de notre héros.

Les femmes dans ce polar sont soit des beauté soit des mégères, il n'y a pas de demi-mesure, et chacune d'elle est définie principalement par son physique. Bargamont est un amant si formidable que sa petite amie le gratifie d'un dialogue tout droit tiré d'un film pornographique : " Il me faudra bien une semaine pour me remettre. En y réfléchissant bien, je crois bien que la dernière fois, c'était pendant mes études de médecine. Nous étions quatre filles pour quatorze mecs et un soir de beuverie les apprenties carabins on réinventé l'expression se faire tirer à la courte paille. Si tu vois ce que je veux dire. Je n'ai pas pu m'asseoir pendant trois jours". Décidément, l'auteur est familier des fantasmes féminins...

Quant à l'assassin, on le voit venir à des kilomètres. Personnellement, à la moitié du bouquin, je savais à peu près comment ça allait se finir, et ça n'a pas manqué.

Bref, si beaucoup ont aimé, j'ai pour ma part passé un moment ennuyeux, agacées par tous ces clichés majoritairement sexistes et n'ai fini le livre que pour voir si j'avais eu raison pour le meurtrier.



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Charade

Mon premier est un animal domestique, mon second est un signe astrologique chinois et mon dernier est un chiffre qui suit le premier... mon tout est un excellent thriller !



Mon avis :



Bon d'accord j'avoue le coup de la charade en phrase d'accroche était facile mais je n'ai pas su résister. J'en profite d'ailleurs pour remercier chaleureusement Laurent Loison pour sa dédicace personnalisée dans le thème du livre. Merci pour ce superbe thriller également que j'ai eu grand plaisir à lire.



Un point est essentiel pour que j'accroche à une histoire, il me faut m'attacher à au moins un personnage, le contrat est rempli et en bonus il y a même trois personnages qui ont mes faveurs. Ce qui est plutôt rare. Le dernier trio en date (et le seul dont je me souvienne) est celui de "L'heure des fous" et "Le jour des morts" de l'excellent Nicolas Lebel que je vous recommande au passage.



Comment ça cela ne se fait pas de parler d'un autre auteur ? Ah ben j'en rajoute alors en disant qu'il y a du Chattam dans ce thriller, les crimes sont atroces, gores même et on adore ! Qui a dit sociopathe ? Oui oui l'auteur nous chattamise avec son commissaire Florent Bargamont affecté aux enquêtes les plus sordides, aux meurtres darkness ! Ce dernier est du côté obscur... des forces de l'ordre et se voit affublé d'une "bleue", Emmanuelle, criminologue et major de promo qui rejoint son équipe restreinte - comprenez qu'il n'est pas tellement liant - composée de lui et de Loïc.



La jeune et enthousiaste Emmanuelle va s'initier à son poste avec un tueur en série des plus inhumains, aux moeurs plutôt cruels, dépourvu d'empathie... bon ok là vous me prenez pour un lapin de 6 semaines, d'où un serial killer (un quoi ?) serait à même de ressentir de la sympathie pour ses victimes vous me dîtes... ok j'en conviens mais là on a vraiment quelqu'un de terrifiant, de barbare et les descriptions des crimes sont intolérables.



C'est ce côté vraiment unique qui fait la différence et qui ferait passer Maxime Chattam pour un adorable chaton (méfiez-vous quand même des chats avec lui ;) ). L'auteur pour un premier roman est juste épatant. L'intelligence des mots, le jeu de la charade est incroyablement maîtrisé. Ses personnages sont fouillés et très attachants, peu importe leur caractère, qu'ils aient un côté angélique ou une noirceur absolue, on les aime, on les déteste mais ils ne nous laissent pas indifférents.



Une incomparable découverte et si j'ai bien compris, une suite est prévue... mais j'ai trop hâte !!!



Ma note 5/5
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Coupable ?

Patrick Jones est un cambrioleur, mais pas un meurtrier. Or, sa dernière effraction, en Arizona, vire au drame. Le propriétaire de la maison, le vise avec son arme. Lors de la bagarre, le coup part et Mark, meurt, laissant une femme, Julia, et trois enfants. Pour sa veuve, la condamnation à la peine de mort est la seule recevable. Pour cela, elle est prête à activer tous les leviers et à tous les stratagèmes. Sa souffrance m’a fait mal. Sa détermination à obtenir la peine qui lui semble juste lui fait prendre des décisions qui m’ont bouleversée et d’autres, choquée.





En France, Yvan, quant à lui, veut faire ses preuves pour intégrer le gang des Frères de sang. Sa première mission est un échec, il est arrêté et emprisonné. Cependant, il est un espoir de réinsertion.





Aux Etats-Unis, Patrick est défendu par Kenza. C’est une avocate droite et qui ne demande qu’une chose à son client : ne jamais lui mentir. Elle se plonge corps et âme, dans ce procès. Pour elle, son client est coupable de cambriolage, il a pris une vie, mais il ne mérite pas la peine de mort, puisqu’il n’a pas tué, volontairement. Son objectif est d’éviter l’injection létale à cet homme qui la touche et qui a su briser sa carapace.





Laurent Loison révèle les failles du système judiciaire et le suspense est très grand au sujet des manipulations et de la condamnation. Aussi, les chapitres courts se dévorent. Je me suis surprise à crier à l’injustice, au sujet d’un homme qui a tué, à en vouloir à Julia, tant j’ai ressenti de l’empathie envers Patrick. Puis, je me suis posée et imaginée à la place de cette femme, que l’on a privée de son époux tant aimé. Coupable ? est un roman sociétal qui provoque une réflexion sur la juste peine et sur la pièce de théâtre qui se joue dans les prétoires.





En parallèle, l’histoire d’Yvan ...





La suite sur mon blog...




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Charade

Ouch !

Je me suis vite rendue compte que la plume de Laurent Loison ne me ferait pas palpiter. Un peu trop balourde, à l'image de l'utilisation abusive de la forme interrogative qui me donne personnellement l'impression que l'auteur n'a pas confiance en la capacité de son lecteur à se poser les bonnes questions. À l'image de ses personnages aux profils clichés et éculés.

Il a beau pousser loin dans l'horreur, je suis restée bloquée sur ces points.

J'ai tout de même poursuivi ma lecture jusqu'au bout au vu de la moyenne élevée des notes attribuées par les autres lecteurs, mais ça ne m'a permis que d'en venir à trouver cette enquête assez abracadabrantesque, tout comme le profil du tueur. Par conséquent, j'ai trouvé l'épilogue discutable.



Je note toutefois qu'il s'agit là d'un premier roman. Je reste donc ouverte à tout futur discours me vantant les mérites d'un de ses autres romans.
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Cyanure

Non, je ne suis pas indemne, et surtout non je ne suis pas contente, mais alors pas du tout ! Non, je ne t’ai toujours pas pardonné ce que tu as fait Laurent. Ma lecture se déroulait bien, j’étais à fond dedans, prise par l’engrenage de l’enquête policière tonitruante, moi j’étais pump it up « ouais génial un bon vrai polar, une bonne enquête comme je les aime! » : des meurtres en veux-tu en voilà, des gens célèbres abattus, des inconnus aussi, abattus par le même flingue, pas d’indices, des enquêteurs au bord de la crise de nerfs, un rythme à t’en décaper la tête, et puis sans que tu ne vois rien venir, badaboum, l’auteur te claque une scène atroce que tu n’arriveras pas à oublier. Mais ça va pas Laurent de faire souffrir tes lecteurs sensibles comme ça? La question qui ne me quitte plus depuis hier c’est « mais pourquoi avoir fait ça? ». Pourquoi quoi? Chers lecteurs, vous allez devoir lire Cyanure pour savoir ce qui me rend dans cet état, parce que je ne compte pas vous le dire ! Que ça soit clair, Laurent Loison je te déteste et ne suis pas prête de te pardonner ce que tu as fait 🙂



[ Politique? Vous avez dit politique? ]

Bon, je vais essayer d’être un peu sérieuse et de faire moins dans le mélodramatique. Passons à la partie sérieuse de ma chronique.



« Politico-médiatique » : le mot est lâché sur la quatrième de couverture, et la grande crainte que j’avais était que la politique prenne le dessus sur l’enquête. Je n’aime pas les thrillers orientés politiques ou conspirationnistes. La politique me gonfle, me gave, j’en ai fait une overdose en cette année d’élection, et j’ai vraiment appréhendé ma lecture à cause de ça. Sauf qu’ici, l’auteur a choisi de focaliser l’histoire sur la partie investigations, laissant en arrière plan l’aspect politique. Bien évidemment, elle sera évoquée de manière régulière car quand même, un ministre est assassiné en plein discours dans Cyanure, mais l’accent est plutôt mis sur l’enquête que sur les rouages d’un pouvoir manipulateur et peut-être pas si innocent qu’il en a l’air.



Un autre thème émerge rapidement et sera un peu le fil conducteur de tout le livre, on le comprend grâce aux citations écrites avant chaque début de chapitre. Ce thème, c’est celui de la vengeance. Encore une fois, mes lectures sont une sorte de vase communiquant car le dernier livre terminé, Le club des pendus, évoquait également ce sujet.



J’apprécie beaucoup ce thème, parce qu’il implique de manière quasi systématique un questionnement chez le lecteur : que sommes-nous prêts à faire pour nous venger ? Jusqu’où peut-on aller ? Et ici, force est de constater que ça va très loin pour les personnages concernés. La vengeance relève d’une passion humaine, d’un comportement primitif qui permet de rendre le mal que l’on nous a fait, de faire reconnaître son statut de victime et de se faire justice soi-même. Et quand ça arrive plusieurs décennies plus tard comme c’est le cas ici, forcément c’est encore plus violent. Ça a eu le temps de peser sur la vie de nos personnages, de macérer, de prendre de l’ampleur. Alors que certains se pensaient à l’abri, d’autres ont mûri lentement leurs représailles et quand enfin ce moment tant attendu par eux arrive, c’est… Explosif!







[ Explosif, comme l’enquête ! ]

Attachez vos ceintures, Laurent Loison vous embarque dans une enquête à 200 à l’heure, à l’image de Loïc qui trace sur la route dans sa grosse cylindrée. Ici, on est dans le vrai bon polar : ça se passe au feu 36, quai des Orfèvres, peu de temps avant le déménagement des équipes pour Batignolles; on suit une équipe de flics, soudée (même un peu trop au niveau d’Emmanuelle et de Barga, si je n’ai qu’un seul point négatif au sujet de ce livre c’est celui-là), les meurtres sont énigmatiques, les victimes n’ont à priori rien en commun mais le modus operandi est le même, la presse tourne autour des flics, les flics sont sous pression et n’avancent pas. Bref, rien de nouveau dans le paysage thrilleresque français, et pourtant ça marche fichtrement bien parce que c’est rondement mené et bien écrit ! Je ne me suis lassée à aucun moment, même lorsque l’enquête piétine et que les flics n’avancent pas. Comme je le disais récemment sur une autre chronique, il en faut du talent pour tenir un lecteur plus de 400 pages sur une enquête policière !



[ Et la fin, on en parle? ]



Oui mais pas trop. Parce que cette conclusion est hors norme et qu’il faut que vous la découvriez vous-même, je ne veux pas gâcher votre surprise !



Car non seulement l’auteur te balade tout au long de l’intrigue, en plus il commet des atrocités, mais pour couronner le tout il pousse le vice en écrivant une fin absolument hors du commun! De mémoire de Serial Lectrice, c’est du jamais vu ce final et j’adore, j’adhère, je ne m’y attendais pas ! Bon sang que ça fait du bien de lire un auteur qui ose sentier des sentiers battus et de l’éternel schéma narratif : meurtre, enquête, dénouement en quelques pages ! ça change tellement de la classique fin tonitruante qui explose à la tête du lecteur, le laissant parfois sur sa faim, frustré par la solution qui est proposée. Ici, l’auteur t’implique, te tutoie, il te questionne même, il te fait participer activement aux conclusions qu’il veut te voir tirer ! J’étais encore en proie à mes questions existentielles sur le thème de la vengeance suite à ma dernière lecture, et bien j’en ai repris une couche, merci l’auteur !



[ Le mot de la fin ]



Je persiste est signe : Hugo thriller, c’est la p’tite maison d’édition qui a tout d’une grande, et qui monte en ce moment! J’ai été ravie de voir que Cyanure allait sortir grâce à eux, et encore une fois le choix éditorial est réussi car ce livre est un vrai bonheur pour les amateurs de polars comme moi. Loin de se reposer sur ses lauriers, Laurent Loison vous sert sur un plateau d’argent une histoire retentissante s’inscrivant dans la plus pure tradition du polar.



Que vous dire d’autre que je n’ai pas encore dit? Vous savez que je ne m’enthousiasme pas à ce point si je n’ai pas réellement accroché au livre. Il y a les thrillers agréables à lire, mais dont on aura tout oublié ou presque d’ici quelques semaines. Les lecteurs sont infidèles, ils vous lisent et puis ils passent à autre chose si vous n’arrivez pas à les marquer en sortant du lot. Et puis il y a les livres qui marquent parce qu’ils ont un plus. Cyanure, incontestablement, fait partie de ces derniers.



La vengeance est un plat qui se mange froid, mais elle est aussi et surtout un excellent thème pour les thrillers.
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Cyanure

Couverture de livre aguicheuse.

Titre court et incisif.

Identification de l'auteur immanquable.

Maison d'édition qui ne fait pas dans la dentelle.

L'auteur de Charade a de nouveau frappé.

Cette fois, au Cyanure.

Et il ne fait pas dans la demi-mesure, ni n'épargne ses lectrices et lecteurs, le Loison.

Il fait la part belle aux personnages pour lesquels il n'a aucune pitié, aucune condescendance. C'est parfois cru, mais bien réel. Il fait fi des procédures et de la théorie. Rien n'est trop beau, ni trop dangereux ou valeureux pour attraper un tueur fou.

L'action démarre à la première page pour ne plus s'arrêter.

Barga et de Quézac du 36 s'apprêtent à délaisser le quai des Orfèvres, qui va déménager aux Batignolles. Mais leurs méthodes, elles, ne changent pas. Nous voilà entraînés dans une course folle, au plus haut sommet de l'Etat.

Il a bien capté les rouages du thriller, maître Loison.

Et on lit, on dévore. Jusqu'à être à la limite des symptômes de la prise de cyanure : apnée, convulsions, arrêt cardio-circulatoire.

Et il nous a jusqu'au bout. La chute est surprenante, il fallait le faire ! Mais chut, pas de spoiler, j'voudrais pas me prendre un tir d'arbalète d'avoir trop parlé.

Cet opus reprend ses personnages de Charade. Vous n'avez pas lu Charade ? Pas de problème, ce n'est pas la suite.

Vous n'avez pas lu Charade ? Pardon, vous n'avez pas lu Charade ?

Courez donc chez le libraire, rectifier le tir, sans mauvais jeu de mots ...

Bravo Laurent Loison, vous êtes rentré dans la cour des grands du Thriller français.
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Charade

Laurent Loison a failli avoir mon coup de cœur mais malheureusement j'ai eu un doute bien trop tôt sur le tueur à la charade et le pourquoi de ce déchainement d'horreur. J'aurais tellement aimé me tromper et obtenir le Whaouhhhh final mais il n'a pas eu lieu. C'est bien dommage car j'ai dévoré et kiffé le premier roman thriller de Laurent Loison. Je félicite l'artiste qui nous offre un premier roman complet, sans fausses notes et surtout puissant et addictif.

Laurent Loison (homme charmant soit dit en passant, j'ai eu droit à une bise lors d'une dédicace) signe un thriller époustouflant et une équipe du 36 Quai des orfèvres attachantes. Notre héros, un commissaire du nom de Florent Bergamont, un physique imposant au regard glacial, taciturne, parfois insolent et a confiance en très peu de monde. Un profiler qui n'hésite jamais à rentrer dans la tête des psychopathes et anticiper toute leur noirceur. Le héros m'a rappelé des personnages phares de Fred Vargas, MJ Arlidge que j'admire et me donne envie de continuer à lire leurs aventures.

Laurent Loison a réussi brillamment à composer un personnage fort auquel on va s'attacher très vite pour préparer sa saga policière et fidéliser ses lecteurs. Moi en tout cas je signe pour la suite si l'auteur continue à me proposer des enquêtes aussi haletantes.

L'auteur ne fait pas dans la demi mesure car il m'a donné une sacré nuit blanche dus aux pages Turner mais aussi aux cauchemars. Vous aimez le glauque, l'hémoglobine, le tueur mystérieux et ingérable, Laurent Loison vous l'offre sur un plateau d'argent. Une enquête tout à fait crédible sur le long terme où on voit des héros ressortir avec des doutes, leurs problèmes personnels, leurs crises existentielles…. L'auteur ne s'arrête pas qu'à l'enquête. Il pousse plus loin son vice livresque où il fait intervenir une trame plus subtile qui se profile avec l'arrivée d'une jolie héroïne Emmanuelle qui apporte une touche plus féminine au roman. J'ai adoré que l'auteur se penche sur l'aspect familiale des héros pour les rendre plus humains et réalistes. Je vous avouerais que j'ai beaucoup souri avec les agissements de la psy qui apporte une touche plus coquine. D'ailleurs je trouve que l'auteur maitrise très bien cette partie là de l'histoire et je le verrais bien partir dans d'autres genre littéraire.

Pour moi, c'est dommage que j'ai compris très vite le qui, pourquoi et le comment. Malgré que j'ai été incapable de résoudre la charade de tout façon perdue d'avance je suis nulle à ces jeux. Je demanderais à l'auteur des explications sur l'énigme RER et les points car j'ai rien piper aux explications.

Un très bon thriller psychologique qui mérite son engouement depuis sa sortie en librairie. Il va enthousiasmer plus d'un dont ma binôme Missnefer.

Je signe pour les prochaines aventures de Florent Bergamont!
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Cyanure

Une fois de plus bravo à Laurent Loison pour "Cyanure"!!!

Une fin magistrale et bluffante avec une petite surprise!!! (sous la couverture arrière du livre... Un code personnel)...

A vous de vite le découvrir!!!



CYANURE LE NOUVEAU LAURENT LOISON

RÉVÉLATION 2016 DU THRILLER FRANÇAIS AVEC CHARADE



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Charade

Bon bein voilà, « charade » m’a tenu éveillé une bonne partie de la nuit ! Cela fait un moment que je n’avais pas ressentie cette adrénaline qui monte, cette soif de connaitre absolument la suite, alors que je sais que le lendemain il va me falloir des allumettes pour tenir mes paupières bien ouvertes au boulot !!! Surtout que les allumettes on a du mal à en trouver et puis ça fais bobo aux yeux les allumettes…



En refermant ce livre, j’ai pensé quelle « putain d’histoire ».



Alors oui c’est un polar « basique », des méchants et des flics, mais là où Laurent Loison fait fort c’est sur le personnage bien tordu du tueur en série ! Oui le tueur à la Charade tourne en bourrique tout le staff du 36 !



Il est bien tordu, machiavélique, joue avec ses victimes et laisse un petit message énigmatique à chaque fois !



Le héros de l’histoire, un flic bien meurtri par la vie, à vif, ses sentiments sont tellement exacerbés qu’il plonge dans la psychologie de notre tordu. Il arrive parfois qu’il ait peur de ne pas pouvoir remonter à la surface…



C’est sans compter sur ses fidèles co-équipiers et surtout le soutien indéfectible de la nouvelle recrue, légèrement amoureuse, mais pas ingénue…



Un premier roman avec une intrigue à faire frémir les plus endurcis, des descriptions très réalistes qui peuvent déranger les cœurs sensibles.



A 50 pages de la fin, tout se termine… Mais c’est sans compter sur le talent de narrateur de cet auteur au futur plus que prometteur. La fin est une apothéose, une grande claque dans le monde du polar. Je pourrais comparer Laurent Loison à Frank Thilliez, dans ses premiers romans.



Dans le prologue, l’auteur s’adresse à nous lecteur avec une petite mise en garde sur l’être humain et son côté le plus sombre. Je dois dire que cette description (je ne peux en dire plus au risque d’en dire trop) fera écho, à n’en pas douter, en chacun de nous… Et ne pourra que renvoyer à son propre vécu, pour peu que l’on ait été confronté aux rebus du genre humain…. Je n’ai pu m’empêcher de faire un parallèle avec des personnes qui ont jalonné ma vie et qui jalonnent sûrement celle de beaucoup de personnes…



Merci Laurent Loison pour ce formidable roman emprunt de noirceur et de rebondissements et merci de rappeler que comme le disais Jean-Paul Sartre « l’enfer c’est les autres ».



Merci encore de m’avoir rencontré pour me donner votre trésor et merci au groupe Mordus de thrillers d’avoir organisé ce fameux concours grâce auquel j’ai pu découvrir la plume de l’auteur.



J’attends la suite de vos écrits cher Laurent…




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Coupable ?

Un bon polar, sur deux lignes différentes, une en France, une aux USA, la partie concernant les USA est plus développée et je dois le dire, a plus retenue mon intérêt, mais c'est sans compter sur le talent de Laurent Loison qui réussit à nous bluffer avec une fin très inattendue, une belle surprise.



J'ai particulièrement aimé le procès.

Les personnages sont intéressants, surtout l'avocate et la complexité de ses sentiments et de ses pensées.



Le thème de la culpabilité est forcément central, on aborde la sanction carcérale, la peine de mort aux USA, le besoin de rédemption, le pardon, le passé des personnages et l'importance de celui-ci, l'homicide volontaire ou involontaire, la vengeance, la manipulation sentimentale ou politique, les secrets ou encore l'amour qu'il ne faut surtout pas oublier.



Un bon thriller/polar que les amateurs du genre apprécieront forcément.
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Cyanure

Comme quoi un roman il faut le lire jusqu'au dernier mot pour obtenir le coup de coeur tant espéré. Deuxième enquête du Commissaire Bergamont sous la plume de Laurent Loison et je valide complétement même si j'ai tiqué sur 3 "trucs".

Dans Charade, je l'avoue je n'avais pas compris le vrai message de l'auteur. Ce n'est pas "qui" sur quoi on doit se pencher mais sur le "pourquoi" un individu va devenir un meurtrier sanguinaire. Dans le prologue, le ton est donné par Mr Loison, il va faire appel à notre capacité de jugement et d'empathie pour comprendre les intentions de son psychopathe. Et dans ses remerciements bien originales, il nous poussera dans nos retranchements et nous fera une agréable surprise que je valide et assume complétement. Cependant, je tiens à préciser que pour mon choix final, je suis pour le résultat non la méthode employée, sachant que Laurent Loison nous intègre (je vous laisse découvrir). Pour moi il était impossible que les protagonistes impliqués puissent assumer leurs actes face aux peuple....

J'étais trés contente de retrouver cette "téte de con" Florent Bergamont et son équipe. Il m'a fait hurler de rire avec ses joutes verbales. On retrouve un super héros contemporain amoureux, toujours aussi brillant pour résoudre des enquêtes les plus tordues mais un peu à la ramasse pour résoudre ses problèmes personnels.

Laurent Loison façonne à la perfection ses personnages pour les rendre attachants. J'ai même versé ma larme à un certain passage éprouvant. Par contre j'ai trouvé dommage qu'il n'ait pas plus développé l'intrigue Johanna. Aurons nous un opus où ce sujet sera plus exploité et une enquête autour. Le grand final nous laisse le doute sur un prochain ouvrage et j'espère que Laurent Loison ne nous laissera pas dans l'incertitude trop longtemps.

Je kiffe la plume de Mr Loison que je trouve addictive, attrayante, il maitrise son sujet, le suspense et même les parties un peu plus sensuelles et a un sacré sens de l'humour. D'ailleurs je redis, il pourrait se lancer dans le genre érotique car chaque fois qu'il a mis son commissaire en action, il a réussi à émoustiller ma petite culotte.

Pour moi ce roman est un quasi sans faute. J'ai noté une coquille avec un inversement de prénoms, un manque d'explication réelle sur l'utilisation du cyanure et l'intrigue Johanna un peu tiré par les cheveux. Mais j'accorde mon coup de coeur car son final est intrigant, original et parfait.

Affaire à suivre je l'espère pour le duo Florent/Emmanuelle car l'auteur ne peut pas nous laisser dans ce flou artistique....

Un coup de cœur amplement mérité!
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Cyanure

L'auteur nous avertit dès le prologue, il jouera avec nous jusqu'à la fin.



C'est très frustrant.

Tous ceux qui l'ont lu sous format électronique seront d'accord.

Il en manque un bout.



C'est un peu comme la vieille série de Batman des années 60, dont le premier de 2 épisodes se terminait toujours sur une question.

Les moins jeunes me comprendront.
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Coupable ?

Un faut pas , une mauvaise décision ou une erreur de jeunesse et c'est la trajectoire d'une vie qui se trouve faussée à tout jamais avec immanquablement la case prison comme prochaine étape . Un mauvais timing , la faute à pas de chance ou tout simplement le hasard font qu'un cambriolage tourne au drame . Deux causes à effets irrémédiables. Qui se paient cash . Comme Patrick et Ivan , l'un à Scottsdale , U.S.A , l'autre à Garges les Gonesse , banlieue parisienne. Deux faits divers aux conséquences incommensurables . Deux coupables qui ne font aucun doute même si on a étonnamment envie de leur trouver des circonstances atténuantes.

Il faudra en tout cas plus que des circonstances atténuantes pour sauver la mise à Patrick qui se trouve , malgré lui , embarqué dans une spirale infernale qui risque de lui coûter la peau , dans cet État d'Amérique où la peine de mort est toujours d'actualité. Heureusement il a pour le défendre, une avocate tenace , Kenza Longford , la fille du gouverneur .Mais le combat promet d'être rude car la femme du défunt veut la tête de Patrick Jones et le procureur a bien l'intention de la lui donner .



Laurent Loison revient avec force et brio en 2020 avec ce roman sous tension permanente où le lecteur est constamment écartelé entre le doute et la raison . Entre l'évidence et les faux-semblants. Difficile en effet de se faire une véritable opinion quand la plupart des protagonistes jouent chacun une partition intéressée au détriment de la morale . Comment évaluer à sa vraie valeur une justice que ses acteurs cherchent à travestir à tout instant ? Difficile de croire encore à l'innocence quand on est entouré par tant de coupables .

Car l'auteur sait y faire pour brouiller les pistes , jouer avec les nerfs ou torturer l'esprit de ses lecteurs ( gentiment je vous rassure ) , témoins impuissants de ces passes d'armes homériques entre l'accusation et la défense dans un procès où le verbe comme la théâtralité comptent . Il manie avec talent le chaud et le froid ou le blanc et le noir comme pour mieux distiller le doute à petites touches et y inclure quelques rebondissements dramatiques qui vous prennent totalement par surprise.

Difficile également ne pas être captivé par ce récit qui laisse une belle place aux répliques, apportant ainsi de la force et du rythme à l'ensemble sans oublier l'émotion qui s'intensifie alors que le dénouement se rapproche . Mais peut-être , n'êtes-vous pas totalement à l’abri d'une ultime estocade ? Qui sait ?
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Cyanure

Ce roman est le deuxième de l'auteur, son premier "Charade" ayant eu déjà un franc succès. Pour ma part je l'avais lu sans trop d'enthousiasme, un peu trop violent à mon goût, "encore" une histoire de flics. Celui-ci reprend les mêmes personnages et comporte des crimes sanglants sans trop de ces descriptions colorées que j'apprécie moyennement.

L'histoire est originale, même s'il y a peu de suspense car on suit tous les protagonistes au long du bouquin. Beaucoup de personnages intéressants et attachants, de l'humour… Des ingrédients qui font que j'accroche à un bouquin. Les chapitres sont courts, le rythme soutenu, les rebondissements donnent envie de tourner les pages. Les à-côtés sentimentaux sont bien venus.

Mais le principal de l'originalité arrive tout à la fin, et il ne peut pas se raconter. Il faut lire le bouquin pour savoir. Et surtout, ne pas commencer par le dernier chapitre… Et si ce n'est déjà fait je recommande de lire "Charade" avant, pour l'histoire des personnages.
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Cyanure

Le grand écart était trop grand entre Sucre noir et Cyanure, je me suis fait un claquage littéraire.

Je partais pourtant confiante dans ma lecture de ce thriller, le résumé annonçant le meurtre d'un ministre, j'imaginais déjà un roman politique. Mais de politique il n'en est rien. A la place j'ai lu un polar dégoulinant de testostérone, à la sauce Expandables. Les personnages féminins sont caricaturaux, et j'ai comme l'impression d'avoir lu plus de description du corps d'Emmanuelle que de son visage. Mais comme il en est de même pour les personnages masculins...

J'ai été peu séduite par les adresses au lecteur (et encore moins par le tutoiement final...) et les citations en haut de chaque chapitre. Je pensais qu'elles seraient une aide pour le dénouement, mais c'est seulement une construction particulière du roman. L'écriture ne m'a pas convaincue, pour moi trop émaillée d'expressions et de références, qui ne font qu'alourdir le texte.

Si je suis allée au bout des 400 p., c'est seulement pour connaître le nom de l'assassin. La surprise finale (dans la construction) est amusante, et je vous laisserai la découvrir, mais c'est sûrement la seule chose un peu originale dans ce thriller très convenu.
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Cyanure



Un sniper capable de réussir un tir à plus de 1000 mètres, il y en a peu. Quand la victime est un Ministre en exercice, toutes les forces de police sont sur les dents, la pression est énorme.

Polar de bonne facture, Cyanure se lit très facilement, voire d’une traite si on a la journée devant soi.

Les personnages sont un peu caricaturaux mais le rythme est soutenu, le scénario contient quelques surprises et la fin est très originale.

Ce n’est pas de la grande littérature policière mais j’y ai trouvé mon compte, une enquête classique avec des personnages qui sortent un peu de l’ordinaire, sans effusion de sang, ou presque.

J’ai eu le plaisir de rencontrer l’auteur qui s’avère extrêmement sympathique et disponible intellectuellement, sans doute parce qu’il évolue très loin du sérail.

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Cyanure

Je suis très heureux d'avoir été sélectionné pour la rencontre avec Laurent Loison tout d'abord car celle-ci a été très intéressante et très sympathique, et ensuite parce que Cyanure mérite d'être lu.



Cyanure c'est un thriller qui va à 200 km/h. Du rythme donc mais aussi des personnages attachants qu'on adopte très rapidement. C'est aussi surtout une très belle construction et une narration qui nous distille les rebondissements tout au long du roman.



Florent Bargamont nous en fait voir de belles et avec son équipe et sa compagne Emmanuelle de Quezac, il y a de la répartie dans cette équipe de super flics. Quand un tueur insaisissable décide de s'en prendre au sommet de l'état, un joli bras de fer nous est offert.



Tout s'emballe dans un beau final original qui permettra à chacun de trouver sa fin. Qui est coupable, qui mérite de mourir ? A nous de le découvrir et à nous de juger !



Un très bon thriller pour un auteur à suivre.
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Charade

Voici un premier roman très prometteur, une intrigue à frémir et très efficace, des descriptions dérangeantes, au comble du réalisme … et au final, après de nombreuses fausses pistes, une claque magistrale. La manipulation n’a pas de limites. Et si dans la vraie vie ce type de personnage existe ?

Un tueur en série défie le cador du 36 en semant les cadavres assortis des éléments d’une charade. Mais au contraire des tueurs en série « habituels », le mode opératoire change à chacun de ses crimes ... et pourquoi pas une femme … Barga va donc être confronté à la pire enquête de sa carrière, aidé par Emmanuelle nouvelle recrue pistonnée et en compétition avec Cholle son rival. C’est non pas à la guerre des polices à laquelle nous assistons mais bien à la guerre dans la police et plus particulièrement dans la plus prestigieuse de ses unités, la criminelle.

A lire ces 432 pages sans modération !

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Coupable ?

Dans ce nouveau roman de Laurent Loison, sans en dire trop, on suit deux histoires parallèlement : une en France avec un jeune voyou Ivan qui ferait n'importe quoi pour intégrer le gang des Frères de Sang. L'autre se passe aux Etats-Unis où un père de famille meurt à la suite d'une tentative de cambriolage. le voleur, Patrick est arrêté, la veuve n'a qu'une idée en tête, qu'il soit condamné à mort. L'affaire est prise en charge par Kenza, une jeune avocate commise d'office.

Nous suivons donc ces deux intrigues dans une alternance de chapitres courts très rythmés, avec de nombreux rebondissements.



Pendant tout le roman, je me suis demandée ce qui relié ces deux histoires : personnages différents, lieux différents. Mais je n'ai pas réussi à trouver le lien. Les chapitres se sont succédés. Entre mensonges et manipulations, la tension monte jusqu'au dénouement. Nous ne comprenons le lien entre les deux affaires qu'au dernier mot de l'histoire !!



Les thèmes abordés par l'auteur sont captivants et amènent à réfléchir sur la possession d'armes à feux, la rédemption, le pardon mais aussi l'impartialité de la justice, la peine de mort.

Patrick est coupable, c’est certain, mais impossible de ne pas ressentir aussi de l’empathie pour lui. On s’attache à cet homme dans lequel on voit de la bonté.



Un très bon roman noir, bien écrit, une intrigue qui nous tient en haleine, un final inattendu, et des sujets qui amènent la réflexion.

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