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Critiques de Laurent Scalese (546)
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Toucher le noir

« Il était une fois 11 auteurs superbes qui avaient décidé de s’engager dans l’écriture d’un recueil. Auparavant, ils s’étaient cantonnés dans des travaux bien peu passionnants. (Écrire un roman sans contrainte prédéfinie c’est tellement monotone…) Alors moi, Yvan, j’ai mis des paillettes dans leurs vies. Accompagné de ma drôle de dame éditrice de son état, je les ai sortis de leurs habitudes pour les engager et je ne le regrette pas, car se sont vraiment de drôles d’auteurs ! » Ça vous rappelle quelque chose ? Nous avons connu Charlie et ses drôles de dames, aujourd’hui venez à la rencontre d’Yvan et de ses drôles d’auteurs. Des auteurs surprenants, étonnants, insolites.



Après « Écouter le Noir » et « Regardez le Noir, », le maître d’ouvrage légèrement tortionnaire sur les bords impose une nouvelle contrainte dans sa quête un peu obsessionnelle des 5 sens : le toucher. Autour de lui, 11 auteurs ont décidé de relever le défi en laissant s’exprimer leur imagination débridée, assez révélatrice de leurs petites obsessions/névroses/idées fixes destinées à nous faire trembler. Chacun a décidé d’imaginer sa propre définition du toucher. Pour certains ce sera palper, entrer en contact physique, pour d’autres, atteindre un but, ou encore remuer, atteindre l’âme, blesser.



Après la lecture du recueil, le lecteur est en phase avec Éric Cherrière : « Une impression, comme de toucher des ténèbres, que je n’avais jamais ressentie et que je n’ai jamais plus éprouvée par la suite au cours de ma carrière (…) ». Ghislain Giberti exacerbe nos peurs « Les monstres sont nombreux, tapis dans les ombres. », Michaël Mention enfonce le clou : « Cette puanteur, ténèbres insidieuses si présentes qu’il pourrait les palper. Les toucher. Toucher le noir, là, tout autour. » Certaines nouvelles vont vers le thriller, d’autres sont plus de l’ordre du roman noir ou de l’approche psychologique, mais toutes réveillent les monstres tapis dans les synapses de nos cerveaux ou au fond de nos âmes.



Contrairement à l’écoute ou à la vue, le toucher représentait à mon sens un exercice bien plus difficile à explorer. J’étais donc très curieuse de découvrir comment les auteurs s’en étaient sortis. Je crois pouvoir dire que la mission qui leur a été confiée est plus que réussie. Chacun dans leur style, ils ont arpenté les chemins du noir sans jamais faillir, tout en faisant preuve d’une belle originalité. Comme pour les deux précédents opus, « Toucher le noir » nous entraîne dans une formidable aventure sensorielle.



« Noir. Noir total. Noir infini, animé de gracieuses arabesques. Abîme magnétique, palpitant de mystère, si organique qu’il pourrait presque le toucher, la toucher, lui caresser la joue et l’enlacer comme au premier jour, ce qu’il fait tendrement. » (Michaël Mention)



Franck Thilliez et Laurent Scalese s’associent autour du palindrome « 8118 » pour nous offrir deux nouvelles traitées de manière inédite. Leur jubilation est perceptible et contagieuse !



Valentin Musso expérimente un dîner inédit et un « Retour de soirée » au dénouement jouissif.



Solène Bakowski nous présente « L’ange de la vallée » et creuse l’avidité humaine au rythme de sombres croyances.



Benoît Philippon nous imprime le M « Signé » de sa nouvelle sur la peau par l’intermédiaire d’une tatoueuse assez facétieuse.



Eric Cherrière donne tout son sens au mot vengeance dans « Mer carnage » une nouvelle à la thématique très actuelle.



Michaël Mention réveille notre claustrophobie en nous enfermant dans un ascenseur portant la mention « No smoking »



Danielle Thiéry nous entraîne au concours Chopin à Paris, salle Pleyel, compétition musicale où « Les doigts d’honneur » ne frappent pas seulement sur les claviers.



« L’ombre et la proie » de Ghislain Gilberti fait remonter des réminiscences d’un certain petit Chaperon rouge…



Jacques Saussey arpente les couloirs d’une prison et brosse le portrait d’« Une main en or », un artiste au talent vertigineux.



Maud Mayeras nous escorte dans un mode de sorcellerie où « Zeru Zeru » fait loi et où avoir la peau blanche est une malédiction.



Ce que je trouve fascinant c’est qu’au jeu du blind test, chaque auteur reste fidèle à sa manière d’écrire, à son style et à sa marque de fabrique, sans verser dans la facilité : la plongée immersive dans les cinq sens de Michaël Mention, la noirceur de Ghislain Gilberti, l’écriture tripale de Maud Mayeras, l’obscurité et la lumière de Solène Bakowski, la thématique de la famille et du couple de Valentin Musso, l’humour (noir) de Benoît Philippon, les problématiques sociétales d’Éric Cherrière, les atmosphères travaillées de Jacques Saussey, le don du polar de Danielle Thiery, les jeux de stratégie et d’esprit du duo Thilliez/Scalese.



Vous aurez compris quel plaisir j’ai eu à les retrouver chacun dans leur univers, le bonheur d’effleurer le sens de leurs textes, la délectation de palper leurs versions singulières du toucher.



« Toucher.Toucher le noir. Braver l’inconnu, traverser la nuit et accéder enfin à la lumière, la vérité ultime qui donnera tout son sens à l’existence. » (Michaël Mention)
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L'encre et le sang

Court roman de Franck Thilliez et de Laurent Scalese que je possède depuis des années mais que me décide à lire seulement maintenant.

William Sagnier est écrivain et vit une formidable histoire d'amour avec Cassandra, une éditrice magnifique. Le jour où son manuscrit est terminé, Cassandra le quitte et va vivre avec Jack Malcombe, qu'elle édite avec le livre de William.

Celui-ci, en plus d'être malheureux, se retrouve à la rue, il passe devant une petite boutique et achète une machine à écrire, celle ci s'avère magique, puisque tout ce qu'il écrit se réalise.

L'heure de la vengeance est arrivée, oui mais voilà, est ce bien raisonnable de vouloir se venger ?

J'ai passé un bon moment avec ce livre et le recommande volontiers
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Écouter le noir

La première histoire du recueil s’intitule « Deaf » qui signifie « sourde ». Barbara Abel et Karine Giebel ouvrent le bal.

J’ai vraiment adoré cette histoire, un coup de cœur.

Je n’ai rien vu venir. L’histoire à peine finie, j’en voulais encore ! De ce fait, je me suis jetée sur la seconde histoire « Archéomnésis »,

mais malheureusement je n’ai pas été conquise.

Après un bon barbecue en famille,

je me suis octroyé une sieste-lecture et j’ai entamé « Tous les chemins mènent au hum » en compagnie de Sonja Delzongle qui m’a bouleversée avec son histoire.

J’ai d’ailleurs appris des choses aussi sur ce fameux « hum ».

J’ai poursuivi avec un auteur que j’adore, François-Xavier Dillard, avec « Ils écouteront jusqu’à la fin », une musique à vous faire péter les tympans.

Après une petite après-midi piscine, je me suis laissée tenter par l’histoire de R.J Ellory « Bloodline » (lignée/générations).

La citation « la chance n’est que la conjonction de la volonté et de circonstances favorables » m’a beaucoup plu !

Et pour résumer l’histoire, je vous dirai simplement « œil pour œil, dents pour dents ».

J’ai enchainé avec « Un sacré chantier » de Nicolas lebel, mais je n’ai pas été conquise.

Ensuite Sophie Loubière avec « Zones de fracture » et Maud Mayeras avec « Échos » m’ont tenue en haleine et m’ont scotchée par leurs finals !

Ensuite Romain Puertolas nous a proposé son histoire « La fête foraine » que j’ai beaucoup aimée.

La fin m’a bien fait rire. Vient ensuite « Quand vient le silence » de Laurent Scalese.

Si je devais résumer l’histoire, je dirais simplement « karma ».

Et j’ai fini par « Le diable m’a dit » de Cédric Sire, avec un policier trop obsédé par son ancienne affaire !

Ça m’a d’ailleurs donné envie de découvrir l’auteur. Cette histoire est un coup de cœur.

Le livre refermé, j’ai une pensée pour tous ces auteurs/auteures qui dépensent tant d’énergie pour nous transporter dans des histoires incroyables.

Un grand merci à eux, car si l’on dit que sans musique la vie serait d’un triste, je pense qu’il en va de même pour la lecture !
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Écouter le noir

Je ne suis pas vraiment fan des nouvelles mais j'ai passé un excellent moment de lecture.

Faut dire que j'aime énormément tous ces auteurs du noir et leurs écrits et puis ce recueil a été dirigé par Yvan Fauth, blogueur que j'admire.

Ces nouvelles parlent de l'audition sous toutes ses formes et définitions.

R.J. Ellory est le seul auteur que je n'avais encore jamais lu mais son histoire , son écriture m'ont fortement donné envie de découvrir ses romans.

La seule nouvelle à laquelle j'ai moins accroché est celle du duo Jérôme Cahut et Nathalie Hug , trop science fiction pour moi .

J'ai terminé le recueil avec la première nouvelle , celle que Barbara Abel et Karine Giebel ont écrite conjointement car ce sont mes autrices préférées et je n'ai pas été déçue par leur récit ( A quand un roman à quatre mains ?? )

En bref , c'est noir, sombre mais c'est un régal pour les lecteurs de polar. N'hésitez pas à partir à la découverte de ces nouvelles !
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Écouter le noir

Écouter le Noir, c’est d’abord une envie profonde : redorer le blason de l’art de la nouvelle, parent pauvre de la littérature, et parvenir, par le biais de textes courts à happer le lecteur avec autant d’intensité que lors de la lecture d’un roman.



Écouter le Noir c’est ensuite un projet : rassembler plusieurs auteurs autour d’un thème commun, l’audition, en leur laissant carte blanche sur la manière de traiter le sujet et en leur laissant toute liberté d’action.



Écouter le Noir, prend racine dans l’histoire d’une expérience de vie personnelle, d’un accident… Une perte d’audition, la présence d’un « hum » permanent, « reposant sur de très basses fréquences (…) un vrombissement de moteur diesel » présent dans les oreilles 24 h sur 24, 7 jours 7. « Cette prison sonore », qui donne envie de se taper la tête contre les murs, devient la projection d’un autre moi et rend la vie quotidienne intolérable au bruit. Imaginez « tous ces bruits qui semblent lui transpercer les tympans et qui lui font si mal », vous aurez une bonne idée du cauchemar récurrent et du handicap intolérable de chaque instant.



Autour du mot audition, naviguent d’autres mots : bruit, silence, musique, entendre, écouter. Chaque auteur qui a contribué à cet ouvrage s’est approprié cet ensemble de réflexions pour construire une nouvelle originale, sans se trahir, en conservant son style, son phrasé et son identité. Les interprétations sont nombreuses et pas dénuées d’intérêt. Le résultat est jubilatoire !



Par exemple, que se passe-t-il lorsqu’on est sourd, « quand fermer les yeux, c’est se boucher les oreilles » ? Imaginez des jumelles, l’une sourde, l’autre pas. « Et même si elle n’entendait pas, j’étais ses oreilles. Je traduisais un monde de silence en un monde qu’elle pouvait comprendre ».



Comment vivre dans un monde de silence ? « Un silence absolu, qui n’avait d’égal sur terre ? », un lieu dans lequel on entend « battre son cœur, l’air circuler dans ses poumons, le flux sanguin de ses artères ». Peut-on devenir le silence ? Celui-ci peut-il évoluer en quelque chose d’aussi insoutenable que le bruit permanent qui bourdonne dans nos oreilles ?



Comment un concerto inconnu qui n’évoque qu’« enfer, tourment, vengeance et douleur » peut-il crever les tympans et faire saigner les oreilles de son auditoire ? A contrario, comment un casque vissé sur la tête, porteur de souvenirs et de sensations toutes fraîches peut, le temps d’un instant, nous transporter dans une autre réalité tellement plus douce que la vie que l’on s’apprête à rejoindre ?



Même dans le bruit le plus total et le plus intolérable, certains parviennent à garder la tête froide. Le bruit devient alors la confirmation d’une décision prise. Dans le vacarme du chantier « ils avaient échoué à la faire taire ». Le bruit est une notion finalement très relative et notre tolérance en est plus ou moins forte. « La pluie ne lui est pas douloureuse comme peuvent l’être tant d’autres sons ». D’autres parviennent à s’endormir au son du cri de Tarzan dans une fête foraine…



La surdité peut être une condamnation ou une forme de rédemption, le témoin d’une absence totale d’identification de la vérité, ou une punition, la révélation d’un crime odieux, ou un bienfait par ignorance. Chacun y trouvera sa propre interprétation.



Nous, lecteurs, avons chacun des histoires qui nous parlent plus que d’autres. Ceci sera le cas ici aussi dans les nouvelles qui vous sont proposées. Parcontre, je voudrais insister sur le fait que j’ai reconnu le style, la manière d’amener l’histoire, le phrasé et peut-être aussi les petites obsessions de chaque auteur y ayant contribué. J’ai ressenti des émotions fortes pour des textes où l’auteur ne peut installer une situation ou la psychologie d’un personnage sur 50 pages. Cela m’a éclairée sur la difficulté du genre et permis de « me réfugier à l’intérieur de ma tête ».



À toi Yvan, que ce projet tenait tant à cœur. Toi qui a mis toute l’énergie nécessaire pour qu’il voie le jour, toi qui as su convaincre et t’entourer de femmes et d’hommes dont le talent n’est plus à démontrer, je dis bravo. Je te souhaite, comme le dit Ellory, que parfois, tes pensées soient silencieuses… pour que tu puisses trouver refuge, quelques minutes seulement dans la chambre sourde de Sonja et ressentir cette « impression d’éternité ».



Aux auteurs sans qui rien n’aurait été possible. Vous avez sacrément assuré ! Juste un petit signe à Maud Mayeras qu’on espère pouvoir relire bientôt.



À Belfond, qui a cru en ce projet et a permis à un groupe de se créer dans ce projet commun diablement réussi ! Écouter le Noir c’est aussi entendre les voix des auteurs d’aujourd’hui… A lire absolument !
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Je l'ai fait pour toi

Le ton est donné dès l'introduction : on se doute que l'on va se retrouver face à un sacré lascar, le genre à donner du fil à retordre aux courageuses recrues qui ont rallié son équipe !

Effectivement, la suite va nous donner raison sur ce point épineux, sans toutefois nous livrer les clés pour décrypter entièrement l'individu !



Le décor : Lazillac-sur-Mer, une station balnéaire tout droit sortie de l'imagination de l'auteur, un endroit paisible où n'importe quel quidam rêverait de poser ses valises. Pourtant, ce charmant lieu de villégiature ne se révélera pas suffisant pour combler de bonheur l'auteure-vedette Jade Grivier, et encore moins pour l'empêcher de rejoindre les rivages d'un paradis plus définitif en se tirant une balle dans la tête !



Le point de départ de l'enquête : Les doutes qui assaillent le commandant Moss, suite à l'examen des lieux du trépas de l'écrivaine. Pour lui, nous ne sommes pas face à un suicide mais bien sur les lieux d'un crime. D'ailleurs, son instinct lui a déjà permis de découvrir l'assassin !



La traque : têtu et fin limier, le galant criminologue part à la chasse aux indices pour confondre l'assassin ! A-t-il vraiment deviné juste où s'est-il complètement fourvoyé comme le pensent certains de ses équipiers et détracteurs ?



Le dénouement : je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même, car il me semble préférable de laisser la part belle au suspense !



Alors, qui est vraiment le commandant Samuel Moss ? Un drôle de zèbre avec une pointe de Sherlock pour son excellente mémoire, un zeste de Maigret pour son flair et sa nonchalance (trompeuse) et une grosse pincée de la vanité et de l'obsession de l'ordre qui caractérisent Hercule Poirot ! Farci de TOC et coquet jusqu'à la pointe de ses bottines (tellement lustrées que l'on pourrait se mirer dedans), Samuel Moss est avant tout un redoutable chasseur qui aime briller dans l'exercice de ses fonctions ! Adorable ou détestable ? Ce qui est sûr, c'est qu'il ne peut laisser personne indifférent !

Pari réussi pour Laurent Scalese qui nous livre un polar d'excellente facture qui sort des sentiers battus. Peu de frissons et d'hémoglobine dans ces lignes, nous sommes plutôt dans le registre du roman policier humoristique. Les personnages principaux sont atypiques, les dialogues sont bien enlevés et la bonne humeur presque omniprésente (voir contagieuse). Il serait cependant réducteur de ne retenir que l'aspect badin du texte, car "Je l'ai fait pour toi" est également un polar bien construit, à l'intrigue rondement menée et pimentée par un bon suspens.

Vous avez toujours voulu connaître la recette du crime parfait ? Alors n'hésitez pas, ce livre est fait pour vous !


Lien : http://leslecturesdisabello...
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La voie des âmes

La Voie des âmes, livre qui intrigue, quel est-il donc ?

Le roman pose la question de savoir : que sommes-nous prêts à faire pour sauver la personne qu'on aime ?

Le voyage est posé via New-York, puis nous reviendrons en France, dans le Cotentin.

Trois histoires d'amour se superposent: trois couples aux destins différents.

Cet auteur nous propose d'enquêter, de remonter le temps, de voir à travers les yeux des morts, de manipuler.

Ce livre m'a surpris, et bien qu'il soit épais ( plus de 600 pages), je me suis laissée guider par l'écriture de Laurent Scalèse.

L'intrigue est fascinante, captivante, quelques mots sur l'histoire :

Richard, flic français, a un véritable don: il lui suffit de toucher un cadavre pour revivre les cinq dernières minutes de sa vie. A New-York, Mike est sur la trace d'un tueur en série et Richard est envoyé en renfort pour lui prêter main forte sur l'enquête. Mais l'assassinat de sa femme et sa rencontre avec une femme étrange qui lui propose de la ramener à la vie, vont le faire basculer dans une autre dimension, "la dimension de l'impossible"...

"Il s'était rendu à l'évidence: il était né avec ce don. Il recevait les ondes émises par l'au-delà. Il était en quelque sorte le pont entre les morts et les vivants."

Un conseil : Lisez "la Voie des Ames" Elle vous emmènera dans un voyage d'une autre dimension.
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La voie des âmes

La voie des âmes est un grand roman.

Un roman policier, mais pas seulement. Dés le début de l'histoire, on est comme envouté par cette histoire fantastique d'amour et de mort.

La phrase d'introduction du livre : "Si vous deviez choisir entre sauver l'amour de notre vie et sauver le monde, que choisiriez-vous ? interpelle le lecteur dés le début du roman .

Une grande partie du roman se passe à New-York. La ville est décrite de très belle façon, les quartiers, les habitants, la police sont très présents.

Je n'avais pas lu d'autres livres de cet auteur, j'ai beaucoup aimé son style.
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Le sang de la mariée

L’intrigue du roman est captivante, le récit nous tient en haleine jusqu’au dernier chapitre, les coups de théâtre et rebondissement sont incalculables. Les personnages principaux du récit sont atrabilaires en particulier le commissaire Sagane du a’ son enfance maléfique, ses rapports avec sa mère et ses rapports amoureux avec sa collègue Le commandant Argento et subordonnée, transforment un roman policier en récit amoureux. On a du mal à y croire mais on se laisse guider et bercer par la narration. A lire sans trop réfléchir. Néanmoins je trouve que cette histoire est insolite trop criarde elle dépasse la fiction. Enfin un thriller qui tient le milieu entre deux extrémités
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L'ombre de Janus

Découverte intéressante que ce roman qui se lit très facilement car on est quand même impatient de dénouer l'intrigue. Même si certains traits psychologiques sont quelque peu forcés, les personnages sont attachants. En revanche l'identité du meurtrier est prévisible même si elle n'est dévoilée qu'à la dernière ligne de l'épilogue.

Peu importe, le duel flic/psychopathe est assez "agréable" à suivre car doté d'une certaine fluidité dans l'écriture. J'entends par là que l'auteur n'utilise que très peu d'artifices pour brouiller les pistes et que les évènements s’enchaînent logiquement.

En résumé un roman sympa à lire qui me donne envie d'en lire d'autres de cet auteur.
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La cicatrice du diable

Un beau matin, un scénariste entre dans le bureau de Cécilia Rhodes, directrice d’une société de production, pour se défenestrer sous son regard impavide. C’est que Rhodes, véritable succube, presse ses collaborateurs comme des citrons, s’accapare leur travail et les pousse à bout. Peut-être même fait-elle plus que ça. C’est en tout cas ce que soupçonne le commissaire Artus Milot, persuadé que Cécilia Rhodes a tué, il y a plus de vingt ans, la talentueuse scénariste Lucie Drax.



Voilà donc pour le début de l’histoire. Car, bien entendu, ce n’est qu’un début. Bien vite d’autres personnages vont venir se greffer à l’intrigue : Kino, le secrétaire de Cécilia Rhodes, Charlie Kessel, l’écrivain en mal de lecteurs qui se trouve happé par Rhodes qui lui propose d’écrire un scénario, Leslie la coéquipière et maîtresse de Milot, Hudelot le flic fasciste et nécrophile, Willy Tampa le régisseur au cœur brisé…

Autant de personnages dont on se doute bien qu’ils vont tous être amenés à se croiser ou à se heurter à un moment donné et qui, tous, portent un poids : le poids d’un drame ancien, d’une vie ratée, d’un amour déçu… Seulement, et c’est là un des grands problèmes de ce roman, leurs actions, déterminées par ces poids apparaissent souvent complètement démesurées en regard du préjudice ou du traumatisme qu’ils estiment avoir subi. Il n’y a alors que deux solutions envisageables : soit Laurent Scalese a décidé de ne créer que des personnages de psychopathes, soit il n’a pas réussit à les peindre d’une manière suffisamment convaincante pour expliquer leurs comportements.

Charlie Kessel est sans doute celui pour lequel ce défaut se fait le plus ressentir. Écrivain raté, il vit aux crochets de sa compagne qui a de plus en plus de mal à le supporter. Contacté par Cécilia Rhodes, il pense que ses problèmes touchent à leur fin, si ce n’est qu’il continue de négliger son amie pour se consacrer entièrement à l’écriture d’un scénario sous la houlette de la tyrannique productrice. Voyant son travail dénigré, il se met à assassiner un homme pour savoir ce que l’on ressent dans ce genre de moment et balance le chat de sa copine dans le sèche-linge. En l’espace de quelques jours, l’écrivain un peu fat est devenu un serial-killer en puissance. Comme ça.

Et l’on a l’impression que l’auteur lui-même peine à expliquer cette transformation brutale : « Tandis qu’il rabattait le couvercle, le sang-froid avec lequel il avait abattu Bale et tué Linus lui apparut monstrueux. Comment avait-il pu changer à ce point en si peu de temps ? Les événements des dernières semaines avaient-ils réveillé en lui des pulsions meurtrières en sommeil ? Il chassa de son esprit ce maudit sentiment de culpabilité puis quitta le sous-sol » (p.182 de l’édition Pocket).

C’est un peu vite expédié et, malheureusement, il en sera de même pour la plupart des personnages, y compris pour Cécilia Rhodes qui est sans doute le plus fouillé d’entre eux mais dont on peine à comprendre le comportement jusqu’à la toute fin du livre, après le énième rebondissement final, tant toutes les explications visant à justifier sa manière d’être semblent bien courtes. À moins bien sûr – et l’on est tenté de le voir ainsi – que Cécilia soit une incarnation du mal absolu. Le titre du livre est d’ailleurs éloquent puisque La cicatrice du diable, c’est bien entendu la cicatrice que porte Cécilia. Le mal absolu donc, mais entouré d’un paquet de seconds couteaux qui ne sont pas piqués des vers eux non plus et qui se révèlent vraiment dans le dernier tiers du livre.

La suite sur le blog.
Lien : http://encoredunoir.over-blo..
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À nos jours heureux

Un roman qui en ce mois d'octobre m'a percuté en pleine face, un roman criant de vérité, celui d'un combat, le crabe ou le cancer comme vous voulez.

Un roman qui prône la combativité et non la négativité, un combat au quotidien pour des milliers de femmes.

Ce roman n'est pas triste, au contraire, il faut savoir vivre la vie au quotidien

.

L'annonce d'un cancer est parfois dur a encaissé , je parle en connaissance de cause.



Judith le personnage du roman accepte la maladie et les conséquences que cela implique,elle comprend qu'il faut profiter de chaque instant.



La vie est courte,ce livre fait prendre, consciencequ'il faut occasionnellement lever le pied,et prendre du temps pour soi.

Une lecture touchante, délicate et bienveillante.

Un roman qui marquera ce mois d'octobre.




Lien : https://www.instagram.com/p/..
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À nos jours heureux

Judith, la petite cinquantaine, est une femme accomplie. A la tête d'une maison d'édition, en couple avec Sébastien et maman d'une ado, elle a tout pour être heureuse. Mais lors de son contrôle de mammographie, tout s'effondre. Le radiologue détecte une masse dans son sein. Pour Judith, l'angoisse et l'attente vont commencer. Le couperet tombe suite à la biopsie, elle va devoir commencer la chimio. Entre-temps, elle tente de se rabibocher avec sa mère Laly, avec qui elle n'a jamais été très proche et également se rapprocher de Chrystal sa fille.

Lors de sa première séance de chimio, elle va faire la connaissance de Lola, une avocate sympathique et drôle, Nicolas, un agent artistique et Grégory, un baroudeur. Ces quatre-là ne vont plus se quitter et tenter de vaincre le crabe ensemble.



Laurent Scalèse s'attaque à un sujet qui n'est pas très joyeux : le cancer. Grâce à ses personnages attachants, l'auteur nous offre un roman touchant, drôle sans rentrer dans le patho. Il se met à la place de Judith, le personnage principal. Nous allons connaître son désarroi, son angoisse, ses états d'âme, son espoir de guérir. Chaque phase de sa maladie sera décrite à la perfection. Les personnages secondaires sont également parfaitement décrits. Nous apprendrons au fil des pages à les apprécier à leur juste valeur. L'amour sera également très présent dans cette histoire, que ce soit l'amour charnel ou l'amour entre une mère et sa fille. Les sujets de fin de vie et de suicide assisté seront également abordés (sujet que j'ai lu récemment dans un autre roman). L'auteur connaît son sujet et j'espère du fond du coeur qu'il n'a pas eu à vivre toutes ses étapes pour un proche. Car il est également question des proches des malades dans ce roman. Comment chacun réagit face à la maladie. Certains vont fuir, d'autres vont faire front commun avec le malade.



J'ai également beaucoup aimé revoir un certain personnage récurrent dans les romans de Laurent, un beau petit clin d'oeil.
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Toucher le noir

Ce recueil de nouvelles est paru au mois de juin.

Il fait suite à Écouter le Noir et Regarder le Noir.

Le nouveau sens abordé est le Toucher.



Encore un bon moment de lecture. Des nouvelles plus intenses que d’autres, l originalité du thème commun. L’exercice de la nouvelle étant particulière, j’apprécie toujours lorsque que la chute est explosive !
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L'encre et le sang

Cette nouvelle, sanglante, horrifique, m'a fait frissonner.

Je dois avouer que le côté ''fictif'' m'a un peu réfreinée. Je préfère le réel, le vrai. Mais le récit est tellement prenant, envoûtant, que je suis vite passée outre.



La fin m'a souflée. Je n'ai rien vu venir et je n'avais imaginé ce genre de scénario.
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Toucher le noir

Comme dit yvan fauth "non la nouvelle n'est pas un art mineur ".

La preuve avec un nouvel opus de cette série basée sur les sens. Cette fois le toucher.

A part celle de thilliez et scalese où je n'ai pas accroché (pourtant j'adore thilliez), j'ai pris beaucoup de plaisir. Ghislain Gilberti dont je suis un fan absolu ne m'a une fois de plus pas déçu. Maud Mayeras magnifique et troublante. Benoît philippon extraordinaire. Jacques saussey début académique puis un envol du tonnerre. Valentin musso toujours aussi bon. Michael Mention très fort !!
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L'encre et le sang

Une tout petit roman ou une grosse nouvelle, comme on veut.

On retrouve la maitrise de la tension du récit et le côté trash de Franck Thilliez, avec quelques passages biens gore...

L’histoire est originale et l’idée de base excellente: une machine à écrire qui transforme la réalité ...

c𠆞st très sympa à lire d’une traite , je regrette que cette si bonne idée de départ n𠆚i pas débouché sur un bon vrai gros roman à rebondissements !
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La voie des âmes

Je n'ai pas aimé, je pense que le surnaturel n'est pas fait pour moi .

Il y a des longueurs....

Je passe mon chemin .
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La voie des âmes

Intrigue bien menée,personnages bien campés,petite surprise finale bienvenue.Je ne suis pas une fan de ce genre de roman qui fait la part belle au surnaturel,mais je suis contente de l'avoir lu car ce roman ,bien écrit,m'a tout de même été agréable à découvrir.
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Je l'ai fait pour toi

Dans son nouveau roman, Laurent Scalese a le plaisir de nous convier à la naissance d’un nouveau duo d’enquêteurs : Samuel et Cheyenne. Ils se ressemblent : lui aime les femmes et elle aussi. Lui recherche ses parents disparus lors d’un voyage, elle essaye d’élucider la disparition de son père … Deux comportements cependant opposés et lui particulièrement « barré », névrosé et hypocondriaque (ami de Elie Saganne pour les fidèles de l’auteur). Ils vont se compléter pour enquêter sur un meurtre maquillé en suicide au mobile trop simple pour être le vrai.

352 pages bien rythmées comme dans ses précédents romans avec un peu moins d’hémoglobine que de coutume et dans une ville fictive au dénouement à double détente. Mais qu’ont donc nos auteurs en ce moment à vouloir inventer la nouvelle Normandie : Commère a créé Vrainville et voilà que Scalese nous crée Lazillac-sur-Mer …

Très bon moment de lecture avec une bonne dose d’humour tout à fait bienvenue.

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Thème : Les enfants sont rois de Delphine de ViganCréer un quiz sur cet auteur

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