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Critiques de Lisa Barr (18)
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La Femme en feu

Voilà un livre qui, selon moi, est passé un peu inaperçu lors de sa parution au mois de mars de cette année et je trouve cela bien dommage. En effet, il présente bien des qualités et pourra vous faire passer un bon moment de lecture.



Conjuguant l’Histoire avec une majuscule (et plus particulièrement, la Seconde Guerre mondiale) et le monde de l’art, il peut aisément faire penser à des films tels que « Monuments Men » de Georges Clooney, ayant pour thème la spoliation des œuvres d’art appartenant aux familles juives par les nazis avant et durant la guerre.



Ici, on se trouve à l’époque contemporaine lorsqu’une jeune journaliste américaine de Chicago, pleine d’ambitions, va se lancer dans une investigation sur un tableau disparu lors de la Seconde Guerre mondiale et qui attise bien des convoitises.



L’enquête est rondement menée et le suspens au rendez-vous. Alors oui, certes, certains éléments n’étaient pas forcément nécessaires (je pense à une certaine romance) mais le style fluide de l’autrice fait que cela se lit vite et bien ! On voyage entre les Etats-Unis, la France, les Pays-Bas et l’Allemagne, tout en restant dans son divan et cela m’a permis de m’évader de mon quotidien.



Se lisant comme un roman d’aventure avec une chasse au trésor ou comme un roman historique, on rentre facilement dans l’intrigue. La période de la Seconde Guerre mondiale est un sujet qui me fascine beaucoup ; j’ai été très satisfaite et happée par la façon dont elle est abordée.



Voici donc un livre qui devrait vous plaire pour cet été, à emporter sur la plage ou au bord de la piscine. Et pour finir, sachez que les droits ont déjà été acheté pour une adaptation cinématographique par Sharon Stone qui produire et jouera dans le film.
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La Femme en feu

La femme en feu se présente comme un thriller traitant d'un sujet vaste et complexe, celui de la restitution à leurs ayants droit — pour la plupart, des familles juives — des tableaux volés par les nazis avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Une thématique attractive et populaire, car elle met en jeu mémoire, justice, enquêtes, argent, célébrités, salons d'art, hôtels de luxe, coups fourrés… L'éditeur annonce que le roman a été un best-seller aux Etats-Unis. Les droits pour le cinéma auraient été achetés par Sharon Stone.



Au-delà de la présentation séduisante de son thriller, l'autrice, une journaliste américaine du nom de Lisa Barr, l'a enrichi d'une romance. Elle a aussi assaisonné le récit de tous les ingrédients permettant d'en faire une lecture épicée et racoleuse.



Sur un canevas on ne peut plus manichéen, l'intrigue met en scène Margaux, une femme très très belle et très très mauvaise, arborant haute couture ou jean branché — le futur rôle de Sharon Stone ? — . Elle emploie un hacker très très doué, grâce auquel elle sait tout sur tout et avec qui elle sniffe et couche à l'occasion. Son instinct basique l'amène d'ailleurs à coucher avec tout le monde, hommes et femmes.



Face à elle, le groupe des très très gentils : Ruth, une journaliste d'investigation jolie et déterminée ; Liz, sa maman ; Adam, un peintre beau et génial qui se droguait mais ne se drogue plus ; Ellis, un vieux monsieur richissime, créateur d'escarpins à la mode, ayant toujours caché qu'il était le fils illégitime d'un banquier allemand juif et d'une femme ayant servi de modèle à un peintre célèbre (fictif), avant d'être massacrée par les nazis…



Lisa Barr manie habilement l'art de ce qu'on appelle le « name-dropping », qui consiste à insérer des noms connus et prestigieux dans une fiction afin d'asseoir sa crédibilité. Quelques passages relevés : « On parle d'oeuvres du calibre de Picasso, Chagall et Matisse ». Ailleurs, on cite « des oeuvres volées de Renoir, Monet, Cézanne et Gauguin » ou encore « des Rembrandt, Picasso, Van Gogh, Klimt, et bien d'autres encore ». Tu dois comprendre, lectrice, lecteur, que tu lis un roman de haute facture culturelle.



L'intrigue du thriller est abracadabrantesque et celle de la romance cousue de fil blanc. La trame du livre m'a rappelé ces mauvais téléfilms à suspense des dimanches pluvieux, où l'on voit de braves familles menacées par un ou une psychopathe, et dont on sait à l'avance qu'après la dernière coupure publicitaire, le dénouement sera heureux.



J'aurais pu être indulgent si le livre était bien écrit, mais ce n'est pas le cas. La traduction est bâclée, mal relue, truffée de lourdeurs, si ce n'est de fautes. le texte est émaillé de tentatives lyriques ridicules, censées pimenter la lecture : « Son regard pénétrant explose en elle comme une grenade dégoupillée » ou « Elle reste immobile jusqu'à ce que la lave en fusion qui coule sous sa peau devienne frémissement et que le calme s'installe enfin ».



Sans oublier les erreurs historiques, telles que la saisie d'oeuvres d'art dans une galerie parisienne en 1939 par des nazis, avec la bénédiction de la police française !


Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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La Femme en feu

Chicago, de nos jours. June, une jeune journaliste, est embauchée dans un célèbre journal avec pour mission d'enquêter sur un tableau volé par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Son patron, Dan Mansfield, a promis à un vieil ami richissime de retrouver "La femme en feu", œuvre d'un peintre allemand. Cette toile a une valeur sentimentale pour l'homme qui a caché toute sa vie un pan de son passé à sa famille.



De l'autre côté de l'océan, en France, une jeune femme est également à la recherche de ce tableau pour une toute autre raison.



Une intrigue sur fond de course poursuite à la recherche d'un tableau très convoité, nous conduit dans l'une des plus sombre période de l'Histoire.



Je remercie les éditions de L'Archipel pour cette lecture.



"La femme en feu" est un thriller lié au monde de l'art et de la guerre. Il va d'ailleurs bientôt être adapté au cinéma.



Dans cette intrigue, l'autrice fait voyager le lecteur entre les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et les Pays-Bas. On y rencontre tous les grands artistes tels que Matisse, Klimt, Cézanne, Monnet, Renoir ou encore Van Gogh.



A travers des personnages complexes dont June, jeune journaliste américaine ambitieuse ; Dan, ancien reporter de guerre ; Ellis, rescapé juif d'Europe durant la guerre et Margaux, marchande d'art et cambrioleuse française, on découvre l'histoire de l'épuration de l'art moderne par les nazis.



Un homme est en grande partie responsable de ce désastre. Il s'agit de Helmut Geisler, le marchand d'art en chef de Hitler, mais également un voleur et un assassin, celui qui a volé le tableau du peintre expressionniste allemand, Ernst Engel, à Berlin en 1938.



A partir de cette date, il appartient aux journalistes de reconstituer le parcours de ce tableau, mettre la main dessus et le restituer à son héritier légitime.



"La femme en feu" est un suspense qui nous fait traverser les époques où manipulations, mensonges et espionnage se trouvent à toutes les pages. Un thriller passionnant abordant le monde de l'art sous le IIIème Reich et dans lequel actions, rebondissements et Histoire ne laissent aucun répit au lecteur.



L'écriture est immersive, les chapitres courts, les pages défilent toutes seules jusqu'au dénouement final, parfaitement bien mené. La lecture se fait presque d'une traite. A découvrir !


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La Femme en feu

J'ai été attiré par la quatrième de couverture de ce roman.

J'aime lorsque l'Histoire est mêlée à l'histoire, surtout lorsque ça concerne l'une des deux guerres mondiales.

Etonné d'apprendre que Sharon Stone a acheté les droits d'auteur pour en faire un film alors que sur notre site chouchou Babelio, il y a si peu de commentaires !



Ce roman est l'histoire d'un tableau "La femme en feu".

Ce tableau va causer que des problèmes et le mot est faible.

Il représente une femme, ex-Miss Allemagne, maîtresse d'un juif, peinte par un juif et on sait quel sort les nazis leur ont réservé.

Jude Roth, est une jeune journaliste qui va se rendre dans les bureaux de Dan Mansfield, célèbre journaliste d'investigation de Chicago. Ce dernier, séduit par ce qu'il perçoit en elle, la prend sous son aile et lui confie une partie de l'enquête dont il va se charger pour son ami Ellis Baum, fils de la femme peinte, qui veut absolument retrouver le visage de sa mère sur ce tableau.

Évidemment, ils ne seront pas les seuls sur le coup.



Au cours des chapitres, nous suivrons plusieurs protagonistes. Nous voyageons dans le temps et dans différents endroits.

J'attendais de découvrir, enfin, ce fameux tableau.

Sur la première partie, j'ai trouvé qu'il y avait un peu de longueurs et quelques répétitions.

La mise en place s'est pourtant faite rapidement.

Puis, vers le milieu, un joli rebondissement que je n'avais pas vu venir a relancé l'intérêt et j'ai fini par le dévorer.

Il y a une erreur de traduction, en parlant du film "Intouchables" version anglaise et qui aurait dû être traduit par" Les incorruptibles", et j'ai d'ailleurs très envie de le revoir 😍.



Je comprends Sharon Stone et l'imagine très bien adapté à l'écran. Il y a tout : du suspense, des thèmes importants (je ne les cites pas, ils sont prévisibles avec un tel sujet de roman), de la romance (pas ma partie préférée) et puis du sexe, de l'alcool et de la drogue. Quelque fois un peu tiré par les cheveux, quelque fois prévisible mais ça reste une très bonne lecture, donc n'hésitez pas et jetez vous, non pas au feu, mais dans cette lecture. ^^
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La Femme en feu

Etats-Unis. Jeune journaliste, June Roth ne parvient pas à rencontrer celui qu’elle considère comme son héros professionnel : Dan Mansfield, reporter d’investigation et directeur de la rédaction du Chicago Chronicle. Aussi, elle force la porte de son bureau. Son CV n’intéresse pas ce dernier alors elle lâche sa carte maîtresse. Mais leur entretien est interrompu par l’actualité : une fusillade. Impressionné par l’attitude de June, ce soir-là, Dan décide de lui confier une mission secrète et dangereuse.





En effet, son ami, Ellis Baum, un créateur de chaussures renommé, lui a demandé de l’aider à retrouver un tableau volé par les nazis : La Femme en feu. C’est la dernière toile peinte par Ernst Engel et elle a un lien indéfectible avec son passé. C’est une quête délicate et à haut risque, mais essentielle, au seuil de sa vie. L’histoire d’Ellis est poignante. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il n’avait pas huit ans quand Helmuth Geisler, un voleur d’art nazi, a anéanti son existence. Cela fait soixante-quinze ans que la figure arrogante du meurtrier le hante et autant d’années que le visage de La Femme en feu lui manque. Il se sait condamné par la maladie, c’est la raison pour laquelle il sollicite l’appui de son ami. Il m’a énormément émue : en raison de ses souffrances et par sa bonté. Malgré ses terribles épreuves, son humanité embrase ses choix de vie.





France. Margaux de Laurent est, elle aussi, à la recherche de La Femme en feu. Pendant une période, l’œuvre a appartenu à son grand-père. Ce dernier est l’unique être pour qui la jeune femme a eu de l’estime et il est à l’origine de sa passion pour l’art. Ellis connaît la dangerosité de la galeriste. Elle a déjà détruit un membre de sa famille. Il sait qu’elle est sournoise, manipulatrice et prête à tout pour assouvir ses désirs. Ce personnage féminin est démoniaque : elle m’a fait trembler, car son intelligence égale sa méchanceté. June aussi m’a fait frémir de peur ; elle m’a impressionnée par son audace, sa bravoure et son empathie. Les deux femmes recherchent la même chose : l’une pour une cause juste, l’autre par convoitise. Le combat est inégal et terrifiant.





La Femme en feu mêle le roman historique et le suspense. Il comporte de l’émotion et de l’adrénaline. Il m’a autant émue que tenue en apnée. C’est un coup de cœur pour moi.




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La Femme en feu

« Un suspense qui a figuré sur la liste des best-sellers du New York Times » Le danger avec ce genre d’accroche, c’est de susciter certaines attentes. Or, du suspense, je n’en ai pas ressenti particulièrement sauf au début, ayant trouvé que Lisa Barr tournait en rond et avait tendance à diluer l’intrigue pour justement, sans succès, créer du suspense. De la tension, par contre, oui, il y en a ! Et c’est ce que je préfère retenir de ce roman qui, malgré quelques défauts, m’a tenue captive jusqu’à la fin.



L’autrice nous plonge dans une scène d’ouverture qui donne envie d’en apprendre plus sur les protagonistes, la situation et le déroulé des événements qui a pu amener au retournement de situation auquel on assiste. Cela tombe bien puisque c’est ce qu’elle nous propose tout au long de ce thriller qui met en avant brillamment un sujet passionnant bien que révoltant : le pillage des œuvres d’art par les nazis. Un pillage méthodique et de grande ampleur permettant, entre autres, de financer la machine nazie ! Bien que l’aspect financier de cette entreprise de spoliation soit important, l’autrice nous propose ici d’en aborder la dimension humaine à travers un personnage que j’ai trouvé terriblement émouvant.



Ellis Baum, homme âgé gravement malade, ne souhaite qu’une chose avant sa mort : retrouver La Femme en feu, dernière toile du peintre Ernst Engel volée il y a 75 ans par les nazis. Si le vieil homme le recherche, c’est avant tout parce que sa mère, lâchement assassinée après avoir été humiliée, a servi de modèle au tableau, et ce que celui-ci représente le seul moyen pour lui de partager un peu de son passé avec les siens. Un passé qu’il a sa vie durant caché, même à sa propre famille, transformant l’horrible vérité en une histoire de self-made man dont les Américains sont si friands. Mais hélas pour Ellis, le tableau vaut une fortune et il n’est pas le seul à le vouloir… Il pourra heureusement compter sur l’aide de différentes personnes : son amant de toujours, son grand ami le journaliste Dan Mansfield, la jeune journaliste Jude Roth, et Adam, son petit-fils préféré et grand artiste qui a pris de la distance avec le monde de l’art.



Mais cette équipe plurielle et complémentaire sera-t-elle suffisante pour faire face à la brillante et déterminée Margaux de Laurent ? Cette galeriste de renom semble, en effet, prête à tout, et même au pire, pour protéger son héritage, son nom et garder la mainmise sur le trésor de guerre qu’elle a dérobé, contenant, entre autres, La Femme en feu. Un tableau qui a un lien avec la seule personne qu’elle ait jamais aimée, son grand-père. Si j’ai trouvé Ellis touchant, bien que parfois égoïste par les sacrifices qu’il demande de faire à ses proches pour atteindre son ultime souhait, j’ai été fascinée par Margaux de Laurent. Cette femme est sans coeur, égocentrique, manipulatrice, dangereuse, et amorale, mais on ne peut pas s’empêcher d’attendre avec impatience de découvrir ses coups tordus et autres machinations. Elle ressemble à un cobra prêt à frapper à tout moment, qu’on ne peut pas lâcher un seul instant du regard sans en subir les conséquences.



Face à une antagoniste d’une telle envergure, l’autrice peine à proposer des héros aussi fascinants, d’autant qu’elle tombe dans une pseudo romance dont les prémices m’ont fait lever les yeux au ciel. On va dire que vu le contexte, les « il est trop beau, je ne peux pas le quitter des yeux » m’ont quelque peu déconcertée et sortie de ma lecture. C’est le seul vrai point faible du roman, mais il est de taille. J’ai eu l’impression que ces sentiments naissants étaient destinés à engendrer un certain sentiment de jalousie chez l’un des personnages le rendant encore plus dangereux, raviver des insécurités chez un autre, et donner de la force à un troisième, mais j’ai trouvé ça lourd et inutile…



J’ai néanmoins aimé la détermination de Dan, un journaliste d’investigation relégué après un terrible accident derrière un bureau, mais qui continue à faire ce qu’il aime et à le faire bien. J’ai apprécié qu’il donne sa chance à Jude, une jeune femme qui a fait une entrée fracassante dans son bureau et qui se révèlera pleine de ressources. Jude m’a épatée par son passé démontrant chez elle une vraie force de caractère et une réelle vocation de journaliste. J’ai, en outre, apprécié sa détermination, son sens de l’initiative, l’amour qu’elle porte à sa mère, mais j’aurais aimé qu’elle réfléchisse un peu plus avant d’agir, car son côté impulsif ne sera pas sans conséquence pour les autres. Quant à Adam, il est touchant même si je ne suis guère sensible au stéréotype de l’ex-artiste torturé… Je dois néanmoins reconnaître avoir été émue par sa relation pleine de tendresse avec son grand-père, qui va enfin s’ouvrir à lui en lui révélant ses secrets.



L’enquête en elle-même est passionnante, nous emmenant dans différents pays et nous faisant revivre à travers l’histoire d’Ellis et de Margaux, un pan difficile de l’Histoire mondiale. Elle nous permet également de réaliser les enjeux financiers autour des œuvres d’art volées par les nazis. Sans insister lourdement, l’autrice rappelle d’ailleurs que certains pays sont moins prompts que d’autres à réparer les injustices du passé, et nous conduit à une réflexion plus globale autour de la place des œuvres d’art volées par les nazis dans des musées. Au-delà de cet aspect, ce qui fait, pour moi, l’attrait de cette enquête est la tension que l’on ressent à se mesurer à une personne telle que Margaux de Laurent, qui semble toujours avoir un coup d’avance sur tout le monde. Ainsi, plus on s’approche d’elle, plus on a peur de se brûler les ailes !



En conclusion, La Femme en feu plaira aux personnes appréciant les romans sous tension, Lisa Barr, à travers une antagoniste qui fait froid dans le dos, poussant les protagonistes et les lecteurs dans leurs retranchements. L’angoisse monte à mesure que l’enquête sur les traces d’un tableau, volé par les nazis il y a 75 ans, progresse et nous conduit vers une inéluctable et brutale confrontation… Auréolé d’une belle dose de tension, un thriller implacable qui lie petite histoire et grande Histoire et nous rappelle que si l’art est à tout le monde, il a été et est toujours source d’un important trafic financier !
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La Femme en feu

June, journaliste, doit retrouver le tableau de "La femme en feu", dernière toile d'un peintre allemand.

Margaux de Laurent, galeriste recherche elle aussi le tableau et elle est prête à tout.



J'ai adoré ce roman !

Derrière une toile se trouve des histoires de vie incroyable, chaque humain en contact avec cette peinture a quelque chose à nous raconter, eux ou leurs descendants.

Et j'ai totalement été happée par tout ça !

Alors oui, il n'y a pas d'action a proprement parler à chaque page et c'est même parfois très fourni en détails, mais franchement si vous arrivez à rentrer dedans, cela n'a aucune importance.

J'ai aimé chaque personnage, leur vie, le but différent de chacun dans la mission mais qui au final se rejoignent toujours à un moment.

June est courageuse.

Adam est écorché.

Dan a vécu de sales trucs mais son métier reste le plus important.

Ellis est touchant.

Margaux est détestable.

Et toutes les autres personnes rencontrées au cours de leur recherche sont indispensables.

Parce que "la femme en feu" a un vécu, une histoire, est passé de mains en mains, propres comme sales, pour arriver là où elle est aujourd'hui.

Et June comme Margaux ont des raisons de la vouloir. De la posséder.

Il y aura des morts sur le chemin semé d'embûches.

Il y aura aussi beaucoup de bienveillance, d'amour, d'amitié.

On a différents flashbacks, le passé est tout aussi important que le présent, c'est très fluide, on se laisse aller et on découvre.

Petit à petit les pièces s'imbriquent.

De nouveaux rebondissements arrivent.

La peinture a voyagé.

Et nous avec.

La France, Chicago, Berlin, Amsterdam...

La Seconde guerre mondiale, les nazis, la terreur, les agents doubles, la préservation des œuvres d'arts au péril de leurs vies...

Tout est fait pour nous prendre au jeu, pour que l'on enquête nous aussi et que l'on comprenne pourquoi une œuvre d'art attire autant, fait couler autant de sang, qu'a-t-elle de si spécial ?

Le rythme est vraiment soutenu, on ne s'ennuie pas, les filles (June et Margaux) ont plus d'un tour dans leur sac et ne lâchent pas le morceau, quitte à y laisser des plumes !

J'ai fini par imaginer la femme en feu, dans mon esprit c'est très abstrait car je suis nulle dans le domaine mais pourtant j'arriverai presque à comprendre l'engouement, toute l'émotion transmise à sa simple vision.

J'ai vraiment été touché par l'histoire derrière un "simple" tableau.

Vous l'aurez compris, j'ai totalement adhéré à l'univers créé par l'auteur.

L'histoire comme la plume m'ont convaincu.

J'espère que d'autres histoires seront traduites et qu'elles seront toutes aussi envoûtantes.

Une fois encore, le côté historique a su me charmer. On dirait bien que mes goûts littéraires évoluent.

En bref, c'était une très chouette histoire, je peux le dire, c'est un petit coup de cœur. J'ai hâte de voir ce que va donner l'adaptation au cinéma.
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La Femme en feu

Je ne connaissais pas du tout Lisa Barr avant d’ouvrir ce roman et je dois avouer que je ne savais pas à quoi m’attendre. Le titre, le lien entre Arts et Histoire m’a fait envie, alors je me suis lancée.



Ce roman évoque une journaliste, Jude Roth, qui à peine entrée dans le métier, se lance à la poursuite d’une œuvre d’art volée par les nazis, afin de tenter de la rendre à son véritable propriétaire. Mais ce tableau attise toutes les convoitises et plusieurs personnes – plus ou moins bien intentionnées- se sont données pour but de le récupérer.



Ce livre m’a plu par son montage romanesque. Nous sentons l’urgence sous la plume de Lisa Barr, la tension est palpable du début à la fin du roman. Les rebondissements sont légion, cela devient parfois un peu rocambolesque, mais cela n’empêche pas de passer un agréable moment de lecture. Nous avons les ingrédients nécessaires à une lecture agréable : une marchande d’art sans scrupule au passé trouble, aux fréquentations douteuses mais au charme ravageur qui endort la confiance ; la jeune journaliste déterminée, combattive, pugnace au-delà du raisonnable ; le mentor expérimenté, déterminé mais faillible. Ces trois-là nous livrent un ballet des plus savoureux. Une danse avec le diable, un tango avec la mort qui nous tient en haleine jusqu’au bout. La figure de Margaux Saint Laurent est délicieusement glaçante, et Jude, à côté, fait parfois bien pâle figure. Ce n’est pas très étonnant puisque l’une est débutante dans le monde du journalisme et de l’investigation tandis que l’autre a acquis et affermi sa position depuis longtemps. Bien entendu, nos héros sont aidés d’autres personnages et cela fonctionne bien. Il y a vraiment une alchimie singulière qui se crée entre les êtres dans ce roman, de page en page, nous donnant l’illusion de la vraie vie.



Cette impression de véracité des êtres tient entre autre au personnage d’Ellis Baum qui est terriblement émouvant par ses failles, par son humanité et par le passé que Lisa Barr lui façonne. C’est un enfant qui, s’il a échappé aux nazis, a perdu beaucoup. Son seul lien avec son passé reste ce tableau qui représente sa mère. Alors qu’il vieillit, il aspire plus que tout à revoir cette œuvre, comme pour faire la paix avec ce passé déchirant et pour retrouver des racines qu’il a cachées tout au long de sa vie. Le parcours de ce personnage m’a beaucoup émue. Son petit fils est également touchant. Nous avons ici deux figures masculines dotées d’une force inouïe mais aussi de fêlures qui se muent en failles béantes.



Le roman évoque de fait une période trouble : la spoliation des œuvres d’arts par les nazis, les chantages, trafics en tous genres, l’autrice rappelle aussi que certains pays sont plus ou moins prompts à accepter la restitution des œuvres à leurs propriétaires initiaux. C’est une page de l’Histoire, qui, de fait, est extrêmement douloureuse.



Cependant, j’ai un véritable bémol avec ce livre. Certains passages tournent cruellement vers la romance avec des formulations excessives, que je trouve personnellement ridicules car clichés, et cela ne tient sans doute qu’à ma sensibilité personnelle. Les passages évoquant l’attraction entre le petit-fils d’Ellis et Jude m’ont royalement agacée et fait lever les yeux au ciel. De la même façon, l’attraction qu’exerce Margaux Saint Laurent sur les hommes est mise en mots d’une façon que j’ai trouvée lourde.



Ainsi, je suis un peu mitigée sur ce roman. J’ai beaucoup aimé le destin forgé pour Ellis, sa quête de vérité, j’ai apprécié la ténacité de Jude, sa capacité à aider les autres, j’ai aimé l’appui sur une période historique difficile et douloureuse, pour autant, certains aspects de la plume de l’autrice m’ont rebutée. Une lecture intéressante et agréable au demeurant, une fois les bémols posés.
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La Femme en feu

Je le disais précédemment, ce qui compte, pour faire un bon livre, ce n’est pas forcément l’idée de départ, c’est la façon dont l’auteur(e) la traite. Et nous en avons un brillant exemple ici, puisque, je le disais au début de cette chronique, le sujet n’est pas inédit, et le sujet de la spoliation par les nazis d’œuvres d’art a déjà été traité ici-même (Blue Velasquez).



L’auteure parvient d’abord à nous faire entrer dans cette histoire dès les premières pages. Nous ne savons pas encore quel est l’enjeu, mais nous savons qu’il est de taille. Et les personnages apparaissent déjà dans toute leur violence.



Mais ce qui est très fort, dans ce livre, c’est que les gentils ne sont pas que gentils et les méchants, même s’ils sont véritablement méchants, ne sont pas caricaturaux. Alors, évidemment, en disant cela ainsi, cela pourrait ouvrir la porte à la critique, mais non, l’idée n’est pas dire que « tout se vaut », il y a clairement le « camp du bien » d’un côté, le « camp du mal » de l’autre. Mais il y a de la nuance, de l’humanité, de la vraie vie, autrement dit.



Et ce qui ne gâche rien, il y a des sentiments intenses, bruts même, dans ce livre. J’ai en tête une scène où un personnage aveugle découvre la toile… eh bien c’est très fort !



L’histoire fonctionne bien, les personnages sont intéressants et nuancés – ou presque -, franchement, c’est une belle lecture !



Alors, envie d’embarquer dans cette quête de La femme en feu ? Si vous voulez en être, préparez-vous un petit sac d’affaires, abandonnez tous vos objets connectés, téléphone, montre… et soyez prêts pour un sacré périple !
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La Femme en feu

June a toujours rêvé de devenir journaliste. Plus jeune, elle s’est vue travailler sur un grand reportage. Aussi, alors qu’elle force le destin pour travailler avec Dan Mansfield, elle joue la carte de l’audace pour travailler avec le plus grand reporter auprès de qui elle souhaite apprendre. Et cela paye. Car une belle opportunité s’offre à elle : Ellis Baum, styliste de renom, souhaite retrouver une œuvre d’art chère à son cœur qui a été volée par les nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale. 



Ce tableau, représentant la mère d’Ellis, est la dernière œuvre peinte par le grand expressionniste allemand, tué peu de temps après avoir terminé cette peinture la plus connue. Alors qu’il a disparu, il est très convoité dans le monde de l’art, notamment par Margaux de Laurent, qui est prête à tout pour mettre la main dessus, et rendre fier son grand-père.



L’auteure met parfaitement en place l’histoire de ce tableau, qui est recherché par plusieurs personnes. On découvre progressivement les personnages ainsi que leur univers, et on alterne facilement entre les époques. Même si cela est un peu déroutant au début, car cela n’est pas mentionné au début du chapitre, on apprécie particulièrement les flashbacks sur la période de guerre qui permettent de mieux comprendre la genèse de cette peinture. On imagine très facilement l’importance que cette toile peut avoir, et on souhaite en savoir plus sur ce qui lui est arrivé pendant toutes ces années. 



Ce livre fait penser au film “Monuments Men”, car il y est abordé le sujet des œuvres volées et détruites par les nazis. J’ai hâte de découvrir son adaptation cinématographique !



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La Femme en feu

Grâce à notre partenariat avec les éditions de l’Archipel, j’ai pu découvrir ce mois-ci un roman de suspense qui est sorti en fin du mois de mars : La femme en feu de Lisa Barr. Je ne connaissais pas du tout cette autrice, ce fut donc une vraie découverte.



Résumé de l’éditeur



À peine sortie de l’école de journalisme, Jude Roth se voit confier une mission aussi mystérieuse qu’inhabituelle par Dan Mansfield, célèbre journaliste d’investigation de Chicago.

Gravement malade, Ellis Baum, créateur de chaussures de luxe et ami proche de Dan, veut retrouver un tableau volé par les nazis 75 ans auparavant. Son titre : La Femme en feu, la toile la plus connue du peintre expressionniste allemand Ernst Engel.

Pendant ce temps, en Europe, Margaux de Laurent, richissime héritière, est également à la recherche de ce tableau. Galeriste de premier plan, Margaux a toujours obtenu ce qu’elle voulait. Et quand Jude fait équipe avec l’artiste Adam Chase, son ancien amant, Margaux voit rouge.

De la Seconde Guerre mondiale à nos jours, de Chicago à Paris, en passant par Amsterdam et Berlin, aucun tableau n’aura jamais suscité autant de convoitises, ni fait couler plus de sang…



»»»



Vous commencez à me connaitre maintenant, vous vous doutez bien qu’avec les mots « Seconde Guerre Mondiale », « tableau » et « mystérieux » il ne m’en fallait pas plus pour sauter sur ce roman ! Et bien sûr… j’ai adoré.



La femme en feu est un roman qui se lit très facilement, bien que le lecteur soit balloté entre Chicago, Paris et plusieurs villes en Allemagne. Justement, ces divers déplacements à droite et à gauche nous donnent une impression d’urgence, et c’est grâce à ce sentiment là qu’on ne lâche pas notre lecture. J’admire toujours les autrices et les auteurs qui arrivent à me faire oublier de manger, même ma gourmandise ne fait pas le poids !



On suit principalement le personnage de Jude qui se retrouve mêlée à la recherche d’un tableau volé par les nazis et qui entame un contre-la-montre afin de le remettre à son propriétaire légitime. Dis comme ça, ça ne vend pas forcément du rêve mais l’autrice réussi à nous embarquer dans cette course folle avec une facilité déroutante. On en apprend un peu plus sur les divers canaux de revente des œuvres volées pendant la Seconde Guerre Mondiale et les quelques retours en arrière sont très intéressants.



C’est certainement un livre que je prendrai plaisir à relire dans quelques années lorsque j’aurai oublié une partie du dénouement et clairement je vous le conseille ! Si vous cherchez une lecture facile, avec un peu d’Histoire, beaucoup de suspense et un rythme effréné, La femme en feu est le roman parfait !



Bonne lecture à tous,
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La Femme en feu

June est bien décidée: elle veut travailler dans l’équipe de journaliste de Dan Mansfied, grosse pointure du journalisme d’investigation. Ayant enfin obtenu ce qu’elle désirait, elle travaille depuis peu lorsqu’une enquête lui tombe dessus. Officieuse bien évidemment.



Il s’agit de retrouver un tableau disparu durant la Seconde Guerre Mondiale, spolié à ses véritables propriétaires par un régime nazi rejetant toutes sortes de créativités.



June comprend rapidement qu’elle enquête sur quelque chose d’explosif. En effet, une directrice de galerie artistique fait tout ne pas se dévoiler, mais a également quelque chose à voir avec ce tableau…



Voilà une autre thématique très douloureuse: les exactions subies et commises durant la Seconde Guerre Mondiale. On a tous bien entendu parler des camps de concentration et des génocides. Il ne faut jamais oublier cet aspect de notre Histoire, à mon sens. Mais il y a d’autres points qui pourraient, en comparaison, paraître anodins: les vols qu’on subi toutes ces familles. Ces descendants qui, encore aujourd’hui, tentent de faire valoir leurs droits sur des objets de valeurs ayant appartenu à leurs aïeuls. J’ai d’ailleurs en tête un film, qui traitait justement de ce sujet, avec Helen Mirren en tête d’affiche, et inspiré d’une histoire vraie.



Pour en revenir au roman, nous suivons principalement June qui, accompagnée de plusieurs personnes, mène sa petite enquête dans le but de retrouver la dernière peinture d’un artiste célèbre, Ernst Engel. Où a pu passer La femme en feu, disparue depuis près de 80 ans? Qui la cache? En retraçant son parcours, June se met de plus en plus en danger, au fur et à mesure qu’elle s’approche de la vérité.



Pas de temps morts, et une partie narrative très intéressante, ce roman m’a attrapée dés le départ. Cette idée de “chasse au trésor” m’a intriguée, et je n’ai pu m’empêcher de vouloir en savoir plus!



C’est en tout cas un auteur que j’espère avoir à nouveau l’occasion de lire!
Lien : http://au-fil-des-pages.be/
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La Femme en feu

"La femme en feu" de Lisa Barr aux éditions de l’archipel sortie en librairie le 23 mars 2023

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Je ne saurais trop comment qualifier cette lecture. Je l'ai appréciée mais ça s'arrête là. Pas d'effusion de joie ! Pas d'émotions particulières ressenties ! Pour autant, je pense que ce roman ravira les historiens férus d'art ou encore les artistes férus d'histoire !! 😂

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Jude est une jeune journaliste audacieuse et persévérante, qui se voit confier une enquête peu banale. Elle doit mettre la main sur une œuvre d’art peinte par un allemand au moment de la guerre. Seulement, il semblerait qu’elle ne soit pas la seule à la rechercher, ce qui va compliquer ses investigations. Une marchande d’art que rien n’arrête, semble elle aussi déterminée à retrouver ce tableau quoi qu’il lui en coûte !

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Une quête effrénée débute alors … 🧐

Pour quelles raisons ce tableau est-il tant convoité ?

Pourquoi certains sont prêts à tuer pour le posséder ?

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Je vous invite à lire ce roman qui plaira à un certain nombre d’entre vous, de part son originalité. Et puis cette plongée dans le monde de l’art est intéressante. C’est vraiment un monde à part !

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BONUS : pour les cinéphiles, les droits cinématographiques de "La femme en feu" ont été achetés par une certaine Sharon Stone , qui produira et jouera dans le film 😍😍 Vu son charisme de femme fatale, je la vois très bien dans le rôle de Margaux, la marchande d'art, croqueuse d'hommes, qui n'a aucune limite et aucune pitié 😂😂
Lien : https://biquettebouquine.wor..
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La Femme en feu

Un thriller qui décoiffe, un duo de femmes très déterminées pour une enquête complexe. Je suis restée accrochée, en apnée, jusqu’à la dernière ligne.

La tension est dense, le rythme soutenu et les héroïnes infatigables : prévoyez un agenda allégé pour caser cette lecture et la savourer ainsi jusqu’à la fin.

La vénéneuse Margaux, sublime dans sa cruauté, est prête à tout pour récupérer la fameuse toile mais June, la journaliste au talent déjà démontré précédemment, va tout faire pour contrecarrer ses plans. La toile est le personnage principal de ce polar qui nous entraîne dans le sombre passé de la seconde guerre mondiale.

Un thriller intelligemment orchestré, aux rebondissements constants avec des personnages forts et une intrigue bien ficelée. De l’émotion aussi au rendez-vous lorsque le voile se lève sur les secrets du tableau.

Un roman qui devrait faire une bonne adaptation cinématographique.


Lien : https://www.despagesetdesile..
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La Femme en feu

Pour qui s'intéresse à l'art et son histoire, la spoliation d’œuvres d'art par le IIIe Reich durant la seconde guerre mondiale est un fait connu et avéré. L'an passé, il a d'ailleurs été décidé de restituer aux héritiers une quinzaine de tableaux volés dont certains peints par Klimt et Chagall. Au total, 100 000 œuvres d'art auraient été saisies par les nazis en France. Un fait historique retranscrit dans le film "Monuments men" réalisé par Clooney

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Le roman de Lisa Barr s'en inspire pour nous offrir un suspense des plus haletants mêlant journalisme d'investigation, histoire personnelle et vengeance

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Margaux de Laurent est l'héritière d'un nom, celui d'une famille de galeristes renommée depuis des décennies. Les affaires vont mal et elle pense que le vol de tableaux spoliés par un nazi, revendus sur le marché noir, pourrait renflouer les caisses. Mais c'est surtout une œuvre qu'elle cherche en particulier, "La femme de feu" d'Ernst Engel. La toile est également recherchée par Ellis, le créateur des célèbres chaussures Anika Baum, en hommage à sa mère

.

Ces deux personnages que rien ne semble arrêter enrôlent dans leur quête ultime June, une jeune journaliste, Dan, spécialisé dans l'investigation, Adam, un artiste talentueux en proie aux addictions ... Dans un va et vient entre notre époque et les années 40-45, l'autrice nous embarque à la poursuite du tableau de tous les désirs et de tous les mystères

.

Stratégie, déviances sexuelles, double jeu, meurtre, égocentrisme, passion, psychologie, Histoire, art, vengeance, ressentiments ... Les thèmes sont nombreux et nous offrent une enquête menée tambour battant par une June bien décidée à lever le voile sur cette toile cousue de fils de fer
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La Femme en feu

Toute une intrigue autour d'un tableau



Et le tour autour de la confiscations des oeuvres d'art pendant la guerre

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Excellent roman de Lisa Barr chez L'archipel



Si vous aimez l'histoire et notamment celle autour de la guerre ou cette période il est pour vous.

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Magnifique de justesse, des émotions et des personnages attachants
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La Femme en feu

Un tableau tant convoité, ne journaliste avide de réponses, un enquête tambour battant. Entre des secrets dévoilés, d'autres qui doivent rester enfouis, Jude va devoir au péril de sa vie déjouer les engrenages du temps. L'héritage des vivants, sur les cendres des défunts et les horreurs des Hommes !

Une superbe lecture, plein d'intrigue, deux époques et un seul tableau. Vous n'allez pas vous ennuyez, un roman scénarisé, qui vous tiendra jusqu'au bout. Vivement de voir l'adaptation un roman qui devrait vous plaire !
Lien : https://youtu.be/AY6MbgweULw..
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La Femme en feu

Le commentaire de Cathy :

Ce thriller nous fait découvrir une page de notre histoire, la spoliation des oeuvres d'art des familles juives par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

Jude Roth, jeune journaliste ambitieuse, se voit confier une mission délicate par Dan Mansfield, celle de retrouver un tableau volé par les nazis il y a 75 ans de cela.

Ce tableau " la femme en feu " est également recherché par Margaux de Laurent, une riche héritière et galeriste de premier plan, une femme prête à tout pour arriver à ses fins.

Mes connaissances sur le monde de l'art sont minimes, mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier cette lecture, Lisa Barr nous entraîne dans un suspense de la Seconde Guerre mondiale à nos jours, de Chicago à Amsterdam et Berlin.

L'intrigue, aux multiples ramifications, nous garde captivés, entre secrets de familles, scandales, machinations le suspens est grand.

Une double temporalité nous fait osciller entre passé et présent, cela donne de la force à ce récit, on comprend mieux de quelle façon ces spoliations ont eu lieu et les conséquences de celle-ci de nos jours.

L'auteure nous fait nous attacher à certains personnages et en détester d'autres, je viens de passer un très bon moment de lecture.

https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/11/la-femme-en-feu-lisa-barr-editions-de-l-archipel-via-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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