Lois Lowry

Dans un monde totalement aseptisé, Jonas découvre qu'il ressent et voit des choses que les autres ne comprennent pas: Les couleurs...

Au fur et à mesure de sa découverte du monde totalement nouveau et de son initiation par un vieil homme disposant des mêmes "pouvoirs" que lui, on découvre un monde où les sentiments n'existent plus.

Ce livre est très bien écrit, les personnages principaux sont complexes et le monde décrit fait réfléchir.

A offrir aux jeunes adolescents ou à lire soit même pour une lecture plus profonde qu'il n'y parait!

Une très bonne dystopie, qui montre bien la naissance de ce genre littéraire et qui a du inspirer bon nombre d’auteurs du même genre. A lire, ou plutôt avaler, sans modération



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De loin mon livre préféré ! Bien que ce soit de la littérature jeunesse, on sent un vrai message derrière et il fait réfléchir sur notre monde et sur notre avenir.

Ce roman se déroule dans un tout autre monde, un monde en noir et blanc, où on vous attribu une tâche (un emploi) dès votre naissance, où on vous choisi un compagnon de vie, les divorces, chicanes, problèmes financiers, guerres n'existent pas, puisque tout est contrôlé. Personne ne sait, tout le monde continue sans questionner, sans s'objecter. Le seul qui détient le savoir sera celui que l'on surnomme "le Passeur", celui qui détiendra la mémoire collective de tout ce qui fut, de tout ce qui est. Lui seul connaîtra les couleurs, les émotions, lui seul subira tout ça, sans toujours comprendre et surtout, sans savoir ce qui l'attend... Un livre original qui a eu le don de me renversé à mes 16 ans, en secondaire 3.

Un monde où les couleurs et les sentiments n’existent pas, où tous vivent en harmonie est-il possible ? Des adolescents vivent dans ce monde aseptisé où leurs métiers leurs sont désignés lors d’une cérémonie fêtant leur entrée dans le monde adulte. C’est ainsi que Jonas devient Passeur : il est le seul à détenir la mémoire passée de tout ce que ses congénères ont oublié. Mais pourquoi avoir oublié voire effacé toute la variété de la vie ? Pourquoi ne pas la partager ? Jonas, passeur de sa génération, est prêt à tout pour que ce monde parfait change et s’ouvre à la vraie vie.

La société dans laquelle se trouve Jonas tente de faire croire qu'elle est la plus saine pour l'être humain. Chaque homme, chaque femme et chaque enfant est élevé de sorte que les émotions n'existent plus et leur personnalité est prédéfinie. Aucun sentiment, aucun amour, aucune haine et aucune violence ne peut alors atteindre les gens de la communauté. Leur quotidien est rythmé par les fonctions qu'il leur ont été attribuées, et leur rôle au sein de la famille. Ce monde futuriste est gris, sans couleur, sans tristesse et sans joie, comme si leur coeur et leur esprit avait été remplacé par des machines.



Les 12 ans de Jonas approchent à grands pas, et un évènement important l'attend. Il va découvrir quelle fonction lui est réservée, ce qu'il devra accomplir pour le restant de ses jours. Mais Jonas n'est pas comme les autres enfants et il se voit attribuer un rôle unique, celui de Passeur. Cependant, tenir une fonction aussi importante que celle-ci à 12 ans lorsque tant de secrets sont gardés de la population, n'est pas évident et peut devenir dangereux.



Jonas est différent, mais pas seulement par ce poste qu'il obtient. Jonas est différent parce qu'il pense, parce qu'il a des doutes et que quelque chose de fort l'attire. Il se rend compte que cette société n'est pas celle dont il rêve. Il est persuadé que le bonheur - et accessoirement le malheur - existe bel et bien quelque part. Seulement le laissera-t-on mettre en danger tout ce qui a été établi ? Fera-t-il ce que l'on attend de lui ou écoutera-t-il son coeur ? Recevra-t-il le soutien de ses aînés ? ...



Le Passeur de Lois Lowry est un des premiers livres que j'ai lus, avec Harry Potter. Et sincèrement, je pense que c'est celui qui m'aura le plus marqué dans mon enfance et qui m'aura donné l'envie de lire. Parce que cette histoire, à la base pour enfants, est tellement plus qu'un conte. À vrai dire, je pense même qu'il est fait pour des adulescents. Certes l'écriture est simple et compréhensible. Certes le personnage principal à 12 ans et les enfants peuvent donc s'identifier à lui. Mais toute cette dimension autour de la liberté, des faux-semblants, de l'influence et d'un monde construit de toute pièce où ni l'amour ni la haine n'existent, est peut-être un peu trop complexe pour un enfant.



J'ai vraiment adoré ce roman et même si cette lecture date, je la garde toujours en mémoire. J'aimerais vraiment le relire, en anglais cette fois, surtout qu'apparemment c'est devenu le premier tome d'une trilogie, dont les deux derniers sont sortis au début des années 2000. Le deuxième tome s'intitule L'élue et le troisième Messager. Le quatrième tome, Son (littéralement 'Fils'), n'est pas encore sorti en France, il me semble.



Petit bémol pour moi par rapport à la version française, je trouve la couverture terne, peu recherchée, plutôt désagréable à regarder ; je ne sais pas quel public elle visait, mais si c'est un public jeune, elle ne donne pas énormément envie, et si c'est pour un public plus adulte, je doute qu'elle ait fait beaucoup plus sensation...
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triptyque Loïs Lowry

Dans The Giver, Lois Lowry nous parle de thèmes récurrents dans les dystopies (la liberté, l'ordre dans la société notamment), mais d'une manière originale et particulièrement touchante. J'ai trouvé ce roman vraiment excellent, du niveau des grands classiques du genre. Mais contrairement à 1984, vous n'en sortiez pas déprimés, bien au contraire ! L'auteure nous offre un récit plein d'espoir, avec des personnages attachants et qui implique le lecteur dans sa réflexion.



Un roman plein de sagesse qui plaira autant aux petits qu'aux grands ! A noter que la lecture en VO est très facile et accessible à tous.
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super livre !

j'ai apprécié découvrir ce roman qui m'a bien plût même s'il ne m'a pas marqué plus que ça.
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p.24 Tatillonne et Petite. lecture pour l'accroche. deviendra-t-elle ?

mon livre préféré

On s’amuse franchement lorsque l’on découvre les quatre prétendants de Patricia Prisciila, qui rivalisent de fatuité, de vide et de grotesque. Ils sont bien loin de l’habituelle figure du Prince charmant ! On aime la tendresse qui affleure lorsque Lois Lowry raconte les gens du peuple, ceux qui triment dur : les cuisinières du château, qui travaillent en chantant, ou la petite orpheline qui ignore ce qu’est un cadeau ou une maman.
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Trés bon livre que j'ai dévoré en une nuit.

Kira boite. Elle aurait dû être dévorée par les bêtes depuis longtemps. Et maintenant que sa mère est morte, elle ne peut plus être protégée. À moins qu'elle soit sauvée lors du jugement ?

Notre avis : Ce récit commence comme beaucoup de ses semblables : une société (sans aucun repère spatio-temporel précis) régie par des lois hiérarchisant les êtres, une focalisation centrée sur une héroïne, des injustices... Bref, le lecteur habitué repère aisément la structure habituelle des récits d'anticipation ou plutôt de société parallèle.

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Lecture jeune, n°117 - Voici le récit à la première personne des souvenirs de Katy Thatcher, fille de médecin. Pour l’écrire, Lois Lowry s’est inspirée de photographies anciennes, trouvées dans son album de famille ou chinées chez des antiquaires, qu’elle a reproduites en tête de chaque chapitre. L’histoire commence dans une ville du nord-est des Etats-Unis en 1911 : Katy, huit ans, est sur le point d’avoir une petite soeur. Ses parents embauchent alors comme gouvernante une jeune paysanne maladroite, Peggy. Celleci a un frère cadet autiste, Jacob, avec qui Katy noue une étrange relation. Sa rencontre avec Peggy et Jacob à un âge crucial va lui permettre de découvrir une autre image de la vie que celle, très puritaine, présentée par sa mère. Le regard d’une petite fille qui interroge le monde qui l’entoure et aborde la «différence» sans a priori se révèle particulièrement riche. Peuplé de personnages vivants et attachants, ce beau roman, souvent tendre et parfois cruel, dénonce la condition des handicapés mentaux au début du XXe siècle. Réseau de lecture : A lire également sur le thème de l’autisme : Tuer n’est pas jouer de Celia Rees (Hachette jeunesse, 2005). Juliette Buzelin