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Critiques de Louis Gardel (34)
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Fort Saganne

J'avais lu le livre en 1980 et j'avais adoré!



Le film aussi car il rendait bien l’ambiance du désert – et parce qu’il y avait Sophie Marceau…



A l’époque j’avais regardé dans le grand atlas Universalis l’endroit sur la carte et avais découvert un Fort-Gardel à la place du Fort-Saganne.

Hier j’ai regardé sur internet (c’est quand même plus rapide) et appris qu’effectivement l’histoire décrite par l’auteur est celle de son grand-père :

« Mais le Fort Gardel est célèbre d'abord par le combat d'Esseyen des 10-11 avril 1913 , au cours duquel le Lieutenant Gabriel Gardel stoppa une grosse harka aux ordres d'Inguedazzen et de Sultan Ahmoud (Ghat), ce qui lui valut la Légion d'Honneur et à plusieurs de ses hommes la Médaille Militaire. »



Pour le reste il est vrai que le livre est un peu désuet mais c’est un excellent souvenir.

Je me rappelle même une expression qui m’avait marqué : « La chaleur de la route gondolait l’air ».

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Fort Saganne

Une lecture qui m'a été conseillé par ma mère. Elle fut très agréable même si je n'ai pas tellement accroché malgré une bonne intrigue, un dépaysement totale et des personnages bien ancrés dans l'histoire. Le film mérite d'être vu
Lien : http://leschroniquesdemilie...
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Fort Saganne

C'est une relecture.

Lu et dévoré ado, après m'être demandée :" pourquoi cette vieille cousine m'a offert ce bouquin ? "

Une écriture forte, riche en détails.

Un héros, la magie du désert et des Touaregs.

La rencontre avec Charles de Foucauld, un homme mystérieux, que j'aurai aimer connaître également.

Un livre à lire et à relire.
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Fort Saganne

On est en 1913 et la France vient de conquérir le Sahara.

Saganne, un jeune officier s’illustrera dans la bataille d’Esseyen, où il mettra en déroute trois-cent- cinquante Touareg puissamment armés par une charge à la baïonnette , laissant de nombreux morts sur le terrain ; un acte de bravoure qui lui vaudra la Légion d’Honneur.

En même temps que le jeune officier découvrira le désert, il découvrira l’amour. « Pour se distraire de la misère, il n’y a que deux activités : se battre et l’amour » …



Un roman basé sur des faits historiques réels, Louis Gardel n’est autre que le petit-fils de Victor Gardel, héros de cet épisode de la colonisation de l'Afrique du Nord.

Un roman peut-être un peu désuet mais qui « sent bon le sable chaud » du désert. Non, pas celui des Tartares cher à Dino Buzzati, mais celui de la frontière qui sépare l’Algérie de la Lybie. Ici, on n’attend pas un ennemi qui ne viendra pas, mais des renforts qui ne viendront pas non plus, malgré le voyage de Saganne à Paris pour en faire la demande, guerre de 14/18 oblige. Il sera envoyé au front…



Les romans où le désert est omniprésent me fascinent. Que ce soit « Désert » de Le Clézio, « La goutte d’or » de Tournier, « Le désert des Tartares » de Buzzati, et d’autres sans doute qui m’échappent à l’heure de rédiger ce billet. Une ambiance, une langueur presque voluptueuse dans cette atmosphère où « La chaleur gondole l’air »…



A noter l’excellent film, adapté du roman, qu' Alain Corneau sortira en 1984 avec notamment Depardieu, Deneuve, Marceau, Noiret. Excusez du peu …

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Fort Saganne

Souvenir d'une ancienne lecture: "Fort Saganne", qui a été publié en 1980 et a reçu le grand prix De l'Académie Française. Il y a quelque chose d'un peu suranné dans ce roman Il revient sur le début du XXème siècle: une lointaine époque où on ne vilipendait pas le colonialisme, où l'avancée des conquérants en Afrique était considérée comme progressiste, où l'Armée jouissait d'un grand prestige auprès de la majorité des Français. En ces temps, le mot « honneur » ne faisait ricaner personne, ou seulement quelques individus de l'extrême-gauche d'alors… Le lecteur risque de renâcler s'il reste prisonnier des clichés considérés aujourd'hui comme politiquement corrects !



Saganne est un jeune homme de basse extraction; il devient officier. Il participe à la pacification du Sahara récemment conquis par les Français, sous les ordres de son supérieur (qui, lui, fait partie du sérail). Il est courageux, honnête, fier de la tâche qu'il accomplit. de plus, comme dans tout bon roman, le héros rencontre l'amour. Enfin, son colonel l'envoie à Paris pour demander des renforts; ils ne viendront pas, car la Première Guerre Mondiale va éclater. Finalement Saganne, envoyé au front, sera tué par les Allemands. En souvenir de cet homme remarquable, son nom sera donné à un fort saharien en 1922.



J'apprécie ce genre de livres qui vont un peu à contre-courant des idées contemporaines et qui me dépaysent encore plus par le retour vers un étonnant passé que par leur ambiance exotique. Pour moi, c'est un bon livre qui, malheureusement, est presque oublié aujourd'hui, malgré

le film (excellent) qu'on en a tiré.

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Fort Saganne

Bon. Je viens de saquer Le rendez-vous d’Essendilène, et je mets plein d’étoiles à ce livre sur l’armée colonisatrice -comme d’autres des siècles avant elle-. (Ce sont deux livres que j’ai lus il y a bien longtemps et dont j’ai retrouvé l’atmosphère ou du moins l’environnement en me rendant dans le Sahara il y a quarante et quelques années).

où est la logique dans tout ça ? La logique c’est que Saganne est un militaire qui traite avec des militaires, les choses sont claires.

Fort-Saganne raconte une histoire de guerre, dans le désert ; le désert est présent, la vie dans le désert, les déplacements dans le désert, les paysages du Sahara… sont bien mis en valeur et ça mérite des étoiles.

(J’ai écrit quelques pages sur le Sahara, mais je reste humble par rapport à Frison-Roche et Gardel).
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Fort Saganne

Très bon livre d'aventures, avec une description du vécu de ces militaires affecté au Sahara. Aucun aspect de l'histoire n'est oublié, avec la plus grande partie qui se déroule en Algérie colonisée. Outre les conditions de vie, on découvre les sociétés nomades du désert, les relations entre l'armée, les populations autochtones et les Touaregs ; la bourgeoisie coloniale et parisienne avec des passages sur les mandarins, militaires ou civils, de l'arrière. Les préjugés de l'époque sont montrés sans excès : les classes sociales, l'antisémitisme omniprésent, mais aussi l'obsession inverse de l'ami juif de Saganne, aspect qu'on ne rencontre pas souvent. De belles pages érotiques et sur les couples aussi car Saganne a du succès. Bien écrit, construit, concis, précis. Un chef d'oeuvre aussi bon que du Jack London.

Cette histoire n'est pas bien connue, la bataille authentiques dont Saganne a été le héros est pourtant digne des plus légendaires épopées ayant traversé les siècles : à lire !



NB : L'auteur est petits fils du personnage dont l'histoire est racontée.



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Grand seigneur

Très court roman d'à peine 150 pages, sur la vie de Soliman le magnifique.

Soliman, sultan de l'empire Ottoman, vit au seizième siècle et l'empire est à son apogée faisant de lui l'un des monarques les plus influents d'Europe. Mais pour rester au pouvoir, son entourage doit se plier à son joug. Complots, intrigues entre membres de la famille pour désigner le futur sultan, Soliman n'hésitera pas à faire tuer l'un de ses fils pour continuer à régner.

De très courtes phrases toujours dans l'action donne à ce texte un rythme soutenu. Un roman très fort sur les jeux de pouvoirs et la manipulation par les puissants des masses populaires. Toutes ressemblances avec des personnages existants seraient fortuites. Quoique ! Louis Gardel nous livre, par certains côtés, un Soliman très proche de notre époque.

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Grand seigneur

Ce livre fût avant tout une ambiance. Des agonies, des états-d'âmes, et pour Soliman, toujours la magnificence....
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L'aurore des biens-aimés

Ce court roman est un apéritif de choix pour qui les vocables sultan, vizir et autres 'ottomanerie' laissent songeur.

Apéritif car il nous donne surtout l'envie d'en savoir plus sur Soliman, sur Hürrem, sur cet empire à son apogée où tout semble si simple, si facile, sur ces conquêtes aisément gagnées, sur cette confiance incroyablement inébranlable...

Je crois que je vais enchaîner avec la Sultane de Catherine Clément...
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L'aurore des biens-aimés

L’AURORE DES BIEN-AIMÉS / LOUIS GARDEL

Cette tragique, belle et véridique histoire, celle de Soliman le Magnifique, se résume dans les propos tenus par Ibrahim :

" Lorsqu'on occupe le pouvoir, on apprend rudement des vérités que les hommes qui ne portent pas le poids de la responsabilité suprême peuvent se permettre de négliger. La plus amère de ces vérités, c'est la conviction que, pour gouverner, il faut aimer et donner sa confiance, sans perdre de vue un instant qu'on aura, quelque jour, à être trahi et à haïr."

La langue et le style de Gardel sont un ravissement.

Soliman le Magnifique (1494-1566) est né en Turquie et mort en Hongrie. Il fut le dixième sultan de la dynastie ottomane. C’est lui qui reconstruisit entièrement le système juridique ottoman. Il fut l’un des plus éminents monarques du XVIe siècle. Ses conquêtes s’arrêtèrent aux portes de Vienne en 1529 ; il occupa l’Iran, l’Afrique du Nord et domina toute la Méditerranée ainsi que la Mer Rouge et le Golfe Persique. Poète, orfèvre et mécène, il parlait quatre langues. Il épousa une des filles de son harem, Roxelane, ce qui était contraire aux traditions. Son règne fut le plus long de l’histoire de l’Empire ottoman : 1520-1566.

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L'aurore des biens-aimés

Les talents de Gardel ne sont plus à démontrer. Cette nouvelle fera le bonheur des lecteurs qui voudraient se plonger au coeur des intrigues du sérail de la Turquie du XVIème siècle, à travers l'amitié complexe entre Soliman et son ami de toujours le grand vizir Ibrahim.



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L'aurore des biens-aimés

L'aurore des bien-aimés est l'histoire d'amitié entre Soliman le Magnifique, sultan de l'empire ottoman de 1520 à 1566 et Ibrahim, un esclave grec qui devint grand vizir. Soliman et Ibrahim se rencontrent alors qu'ils ont une vingtaine d'années et deviennent vite comme des frères. Cette amitié dura des années, les amena à exercer conjointement le pouvoir et se termina de façon dramatique. L'autre intime de Soliman est Hürem ou Roxelane, sa concubine devenue sultane.



Avec des personnages aussi extraordinaires voilà un roman qui aurait pu être passionnant. C'est raté hélas et je le trouve plutôt mal écrit. Je découvre (ou redécouvre) cependant le personnage de Soliman, conquérant de territoires en Europe de l'est et en Anatolie. Il s'opposa à Charles Quint et traumatisa l'Europe en s'avançant jusqu'à Vienne.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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La baie d'Alger

L'auteur (dont j'avais lu "Fort-Saganne il y a bien longtemps...) revient sur son enfance en Algérie. On est en 1955. Il a quinze ans. Elevé par sa grand-mère au tempérament fantaisiste, il jouit d'une grande liberté et est élevé dans les idées de l'Algérie française. Des amis algériens et aussi un professeur de français vont lui inculquer le respect des indépendantistes, ce qui l'obligera à tenir des positions parfois délicates dans les discussions ! Mais il est adolescent et, malgré les événements politiques, c'est aussi l'âge des premiers amours. La belle Michelle n'est-elle qu'une allumeuse, à partir de quand n'est-on plus puceau ??? Il fait son apprentissage amoureux et sexuel dans ce pays baigné par le soleil, près de cette baie d'Alger qu'il n'oubliera jamais.



Ces souvenirs assez classiques d'un adolescent dans un pays en conflit sont extrêment bien écrits, pleins de tendresse et d'amour pour ce pays qui restera à jamais le sien.

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La baie d'Alger

Un roman qui nous raconte le déchirement de quitter un pays dans lequel on a grandit et que l'on aime, mais sans racoeur et avec le recul et la sérenité dont on a besoin de continer d'avancer
Lien : http://www.3bouquins.over-bl..
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La baie d'Alger

Un très beau roman autobiographique qui nous plonge dans l'Algérie coloniale des années 50. Le narrateur nous entraîne dans le sillage de son adolescence de colon français en nous faisant partager ses craintes, ses désirs, ses peurs. Une belle écriture qui nous donne à voir l'Algérie de ces années-là ainsi que le tumulte politique qui ont secoué nos deux pays pour arriver à l’indépendance.
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La baie d'Alger

Légère et enjouée, l'écriture de Louis Gardel exprime à merveille les délices de la vie des pieds noirs à Alger au début des années 50. C'est un petit paradis savoureux qu'il décrit, et on se représente immédiatement, lorsqu'il parle des couffins que portent les femmes de ménage par exemple, à quoi tiennent les plaisirs de la vie des colons. Le soleil beigne le texte. C'est une immersion fort agréable. Cela n'empêche pas toutefois une réflexion plus grave sur les différences au sein de la population qui compte arabes, pieds noirs et juifs, menée par le truchement un jeune protagoniste, très lucide et clairvoyant. De profondes fissures vont faire éclater l'univers idyllique. L'adolescent en saisit déjà les prémices.

Alors qu'il essaye de déchiffrer le fonctionnement du monde qui l'entoure, le narrateur découvre la complexité de l'être humain et de sa place dans une société en mouvement. Un personnage, son professeur Marco, le fascine, à un âge où on a besoin de modèles pour se forger sa propre personnalité. Il y a aussi sa truculente grand-mère, Zoé, et son ami, Solal. Louis Gardel décrit avec beaucoup de justesse et de sensibilité les états d'âmes qui traversent l'adolescent, ses émerveillements, les chocs que lui causent les évènements qui agitent son univers. Il en est le spectateur attentif et déjà tente de trouver sa place dans ce qui ressemble à un chaos quelque peu déstabilisant. Son personnage garde une certaine retenue due à son manque d'assurance. Il aperçoit Camus dans la librairie du quartier mais ne l'approche pas.

L'Algérie des années 50 semble un terrain assez privilégié pour les colons, où les adolescents jouissent d'une grande liberté. La baie d'Alger peut se classer dans le genre roman d'apprentissage, et autobiographique. Il échappe toutefois aux épanchements nostalgiques. C'est plutôt un regard qui enveloppe l'ensemble de la société algérienne de l'époque, et s'attache à comprendre les tenants et les aboutissants d'une situation à l'issue fatale. Les frontières des camps adverses s'avèrent poreuses. Les personnages retournent leur veste selon les circonstances. Rien ne semble figé ni définitif. Louis Gardel prête à son héros et à sa grand-mère un profil qui échappe totalement aux clichés classique des pieds noirs. Ils portent au fond d'eux-mêmes un universalisme qui est sans aucun doute celui de l'auteur.
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La baie d'Alger

Un roman d'ambiance rappelant une Algérie oubliée légèrement narratif et un brin nostalgique ...souvenirs d'adolescence et des premiers émois amoureux ...
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La baie d'Alger

Le narrateur est né en Algérie quand elle était encore française. Au début de l'histoire, nous sommes en 1955, le narrateur a 15 ans. Il sort de l'adolescence quand la guerre d'indépendance commence. Il mène une vie normale d'adolescent. Issu d'une vieille famille coloniale, il vit avec sa grand-mère, Zoé, qui l'a élevé seule après le départ de ses parents pour le continent, à la Libération. Élève au lycée français d'Alger, il fréquente la jeunesse dorée, mais aussi les notables, au premier rang desquels André Steiger, le chef des colons à Alger, ami de longue date de Zoé. Il discute avec son ami Solal, s'enflamme pour la littérature, pêche avec les camarades sur la plage de Surcouf. Mais petit à petit des dérapages apparaissent et vont le conduire à quitter l'Algérie.

Un roman intéressant, très autobiographique et qui nous montre la vie en Algérie à la veille de l'accession à l'indépendance.
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La baie d'Alger

Une œuvre profondément marquée par l’Algérie et l’aventure coloniale. Dès le début de l’année 1955, le narrateur encore adolescent a compris avant les adultes que tout est fini et qu’il devra quitter l’Algérie. “Mon goût du bonheur est une connerie. La réalité, c’est la violence. C’est fini. ça mettra le temps que ça mettra, mais l’issue est fatale”, écrit Gardel. Dès lors, poursuit-il, “je dois fixer ces rives où je suis né et où je ne vivrai pas”. Son adolescence algéroise hésite entre l’insouciance du lycéen bon élève, plutôt privilégié, et l’inquiétude face aux attentats et à la montée des tensions entre les colons et la population arabe. Le narrateur s’enthousiasme pour les cours de lettres au “lycée maréchal Bugeaud” et découvre “les vraies richesses” chez un vieux libraire d’Alger. On croise alors en ville Albert Camus ou l’écrivain Emmanuel Roblès. Mais “Alger dans ces années-là était très malsain pour l’intelligence”, comme l’affirme un personnage du livre, et Gardel quittera l’Algérie en 1957 pour la métropole.

Un livre qui suscite l'interet .



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