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Critiques de Ludovic Debeurme (125)
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Epiphania, tome 3

Ils sont apparus dans le sol, quand les eaux se sont retirées. Enfoncés dans la surface comme des bulbes de plantes, ils sont sortis de terre et les humains ont fini par les en extirper. Qui ? Les épihanians qui donnent le titre à cette extraordinaire série, aussi étrange que stimulante. Un projet dont le troisième et dernier volet vient confirmer la fabuleuse vitalité.
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Epiphania, tome 3

Fin de cette trilogie qui se conclue en beauté. Ludovic Debeurme nous pond un scénario engagé, intelligent avec son lot de rebondissements et d'action. Pas de déception de ce côté-ci. J'ai moins apprécié les dessins qui, malgré de belles couleurs, reste bien trop froid et ne laisse passer que peu d'émotions. Mon avis général sur ces trois tomes fantastiques est positif. Cette bande dessinée mérite un peu plus de reconnaissance.
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Epiphania, tome 3

Cette conclusion permet de jeter un regard plus nuancé sur l'ensemble des trois volumes, une série SF très profonde et passionnante dans ses interrogations sur notre devenir et sur les véritables enjeux qui se dessinent pour l'humanité !
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Epiphania, tome 3

Ah ouais ok...

Le scénario d'Epiphania pour ce tome final s'emballe complètement. Ludovic Debeurme va au bout de son idée : la terre continue de créer, toujours plus de créatures hybrides, de plus en plus puissantes, contre les homo sapiens qui l'ont fait souffrir, qui ont fait souffrir les autres espèces.

Pour conclure j'ai beaucoup aimé cette série. On en ressort un peu fébrile, elle nous laisse dans nos pensées quelques temps.
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Epiphania, tome 3

Bd/roman graphique en 3 tomes qui traite de sujets universelles au travers de la création d’une nouvelle espèce, sorte de fusion entre l’animal et l’humain.



Pourquoi a t-elle jaillit de la Terre ? Est-ce la fin de l’humain (destructeur) ? L’harmonie est-elle possible ? 👁



🌱Les thèmes traités concerne : l’écologie, le racisme, l’identité, la parentalité, et surtout des question de pouvoir sur les espèces.



🌱L’auteur nous illustre et partage cette histoire avec un style de dessin au première abord, assez « psychédélique » mais avec des couleurs pastels qui contrastent avec la dureté des sujets.



🌿J’ai beaucoup aimé lire cette curieuse BD, découvrir les différentes fusions, cette oeuvre respire d’intelligence. J’adorerais la relire et peut-être y voir de nouvelles choses.
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Epiphania, tome 3

Cette série s'achève sur ce tome 3 - j'ignorais que ce devait être une trilogie, et l'histoire qui s'emballait me donnait l'impression qu'on partait sur une série plus longue.

L'auteur au contraire désamorce une situation pour le moins explosive, nous privant d'une bataille épique au profit d'une leçon de tolérance et de philosophie que j'ai trouvé non seulement très appréciable, mais également fort intelligente.

Cette série assez hors norme m'aura vraiment beaucoup plu jusqu'à la fin, ça a été une très belle découverte !
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Epiphania, tome 3

Ludovic Debeurme ne veut pas plaire au plus grand nombre. Il se positionne clairement contre l'idéologie capitaliste et exprime ses craintes liées à l'impact de l'humanité sur l'environnement. Mais il le fait au sein d'un récit extrêmement bien pensé et construit, d'une grande cohérence narrative et visuelle.
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Epiphania, tome 3

Comme le tome précédent finissait sur un cliffhanger, je m'attendais à ouvrir cet ultime tome sur la suite directe...j'ai donc été plutôt surprise (et même un peu perdue) par l'histoire qui est résumée dans les premières pages. Puis le récit prend une tournure étonnante, avec de nouveaux personnages et un propos qui s'éloigne de la trame des deux premiers opus.

L'histoire évolue de façon (trop) rapide. A tel point que jai eu l'impression que l'auteur a résumé en une centaine de pages une fable écologique et moralisatrice qui aurait du être beaucoup plus longue et plus approfondie. Certains rebondissements auraient amplement mérité d'être plus approfondis.

Si le dessin ne brille pas par sa finesse et sa régularité, j'ai vraiment apprécié le dessin des géants et des élémentaires.
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Epiphania, tome 3

Le troisième volet fait encore un virage brusque avec ce qui précédait. La lutte qui se déroule depuis deux tomes vient maintenant soulever les questions écologiques, la réponse de la terre aux humains, et d’autres questions plus universelles sur l’humanité en général. On quitte l’ambiance de science fiction pour se tourner vers le conte fantastique. Le graphisme évolue vers quelque chose de moins sombre, moins froid. Les représentation des géants en pleine page sont magnifiques. Ludovic Debeurme a réalisé avec cette série une œuvre surprenante, atypique, originale et donc à découvrir pour ceux qui aiment se sentir bousculés par une lecture.
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Epiphania, tome 3

Ce troisième tome est une vraie surprise. Si le lecteur pensait suivre la poursuite des affrontements entre humains et Epiphanians, ceux-ci deviennent insignifiants lorsque surgissent des entrailles de la terre de nouvelles espèces de créatures autrement plus dévastatrices. Ces géants de la nature ravagent les villes et écrasent toute production humaine, plongeant Mixbodies et humains dans le chaos.

On ressent dans cette conclusion de la trilogie une sensibilité écologiste qui interroge, via l’imaginaire et un trait tout à fait singulier, sur la place et l’impact de l’homme sur cette planète.

Étonnant et puissant.
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La cendre et l'écume

D’impressions fugaces en temps retrouvé, avec La Cendre et l’Écume (éd. Cornélius), Ludovic Debeurme (Epiphania) évoque à petites touches son histoire ainsi que celles de ses parents et de ses grands-parents. Un ouvrage rare et subtil dont les saveurs proustiennes et le dessin épuré cachent aussi une réflexion profonde sur la place de l’homme dans le vivant.
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La cendre et l'écume

Un arbre qui tombe dans la propriété familiale est l’occasion d’une introspection, d’une réflexion sur la vie, Ludovic Debeurme nous raconte sa famille, ses racines, la mort, le deuil, l’attachement aux lieux, aux pierres, à la nature, l’héritage, matériel et culturel. Le dessin est au trait, pas de contour sur les vignettes, le texte déambule entre les illustrations, tout est souple, ondulant, et un peu sec et austère, c’est son style, sobre et délicat.

Il parle de lui, de sa vie normande, mais son discours est universel, il évoque ce qui nous rattache au passé, les racines, le vivant, la mort. Juste et touchant, “La cendre est l’écume” est à prendre comme il vient, avec la brutalité de la sincérité et la lenteur du temps qui passe, nous laissant le temps de poser notre regard, d’écouter, de sentir, de respirer.

L’œuvre de Ludovic Debeurme peut laisser perplexe, personnellement, il me donne toujours à réfléchir, c’est toujours une découverte inattendue, un beau moment de lecture.

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La cendre et l'écume

Ludovic Debeurme quitte Paris avec sa compagne, une nouvelle maison, un nouveau jardin, dans lequel un arbre est déraciné par le vent. Le trait tout en finesse et souplesse de Ludovic Debeurne nous racontent le poids d’un arbre, le poids des souvenirs familiaux. A travers cette bande dessinée, j’ai retrouvé des souvenirs d’enfance, comme grimper au sommet des arbres, mais aussi les questions que nous nous posons à une trentaine d’années. On voyage de génération en génération, sur les sentiers de son enfance, de son histoire entre Paris et le bord de mer, le bord d’une falaise même. J’ai bien failli verser une larme et ça m’était pas arriver depuis “Jeanine” de Mathias Picard aux éditions de l’association. Un coup de cœur vertigineux
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La cendre et l'écume

Avant même de l'ouvrir, ce livre est si beau... Je ne choisis jamais mes livres en fonction de leur couverture, mais je dois ici mettre en avant le travail apporté à l'illustration et à la confection de cet ouvrage. C'est tout simplement superbe. C'est beau, mais pas que. On a affaire à ce genre de beauté qui hypnotise, qui nous trouble par son empathie latente. Les émotions, les sensations exsudent des pages.

Je n'ai donc pas du tout été étonnée de m'être envolée aux côtés de Ludovic Debeurme à travers ces lignes d'une infinie pudeur, d'une humilité et d'une authenticité bouleversantes.



Je suis ressortie de cette expérience en ayant l'impression de faire partie des proches de l'auteur.

Il mêle les évènements de son passé et de son présent avec la nature, les sens, l'instinct... Le moindre son, le moindre bruissement, la moindre brise se font révélateurs. Un tel amour pour ce qui nous entoure, pour ce qui est parfois plus fort que nous, et qui soudain se fait fragile, comme ses arbres qu'il affectionne tant, décrits avec autant de naturel, autant de sincérité; c'est extrêmement émouvant et communicatif.



L'auteur aborde également le lien familial qui sait se montrer si complexe, si violent parfois. Les relations entre pères et fils sont désarmantes, poignantes et nous laissent dans un total désoeuvrement. On rêverait de pouvoir intégrer certaines pages et y rétablir la justice.



Cette déclaration d'amour à la nature et cette catharsis exercée à travers elle, est saisissante. L'écriture ne laisse rien au hasard, les illustrations sont empreintes de vérité et de réalisme. Difficile de se détacher émotionnellement de ce magnifique ouvrage, d'autant plus après l'avoir lu d'une traite.

Une très très belle découverte !
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Le Grand Autre

Louis a les yeux dirigés vers l’intérieur et ne voit pas le monde extérieur de la même manière que les autres. Ce lourd fardeau qui le baigne dans le pessimisme et la noirceur le pousse à fuir les humains et l’humiliation qu’ils lui réservent. Pourtant, au milieu de la médiocrité environnante, semble surgir une fille qui ne le laisse pas indifférent. A l’inverse des autres personnes de son âge, Célia ne craint pas d’approcher Louis et décide même de suivre la direction empruntée par cet être extraordinaire aux prothèses oculaires. Un choix qui va l’emmener sur une voie riche en dangers et rencontres étonnantes.



Avec Le grand Autre, l’auteur de Lucille (récipiendaire du Prix René Goscinny et récompensé au Festival d’Angoulême 2007), livre encore une bien belle brique qui se concentre à nouveau sur la fuite de deux adolescents de sexe opposé en butte aux problèmes qu’ils rencontrent dans le monde réel. Dans ce nouveau chef-d’œuvre intimiste, Ludovic Debeurme invite donc le lecteur à observer le quotidien de deux jeunes gens en pleine dérive psychologique. Louis, un adolescent aux nombreuses phobies et mal dans sa peau qui voit les choses telles qu’elles sont depuis qu’il a échangé ses yeux avec une créature maritime. Celia, une gothique du même âge qui est la seule à oser l’approcher. Deux protagonistes qui se cherchent et qui vont se trouver à l’occasion d’une tentative commune de fuir la réalité. Peuplé de créatures étranges, l’univers déployé par Ludovic Debeurme est dérangeant et mêle habilement rêve et réalité, poésie et crudité.



Comme dans Lucille, où il abordait des thèmes délicats tels que l’anorexie, le suicide et les relations parents-enfants en évitant de tomber dans le piège du pathos, Ludovic Debeurme parvient de nouveau à traiter avec justesse des sujets difficiles en parlant des malaises et démons propres à la période de l’adolescence. En refusant de prendre position et en installant le lecteur dans un rôle d’observateur, il le laisse s’attacher aux deux personnages principaux tout en le laissant se faire sa propre opinion.



En s’octroyant une pagination ample, Ludovic Debeurme se donne la place et le temps nécessaires pour présenter ses acteurs et exposer leur histoire en douceur. Une liberté d’expression qui se retrouve également dans l’absence de cases et qui permet aux protagonistes de circuler et de s’exprimer sur la totalité de l’espace disponible de chaque page. Un graphisme minimaliste et une économie de moyens permettent de pointer l’essentiel, tout en offrant une grande lisibilité et une lecture plus rapide que ne le laissait penser la prise en main du livre. Le dessin, minutieux et intemporel, invite à pénétrer dans un univers imagé : le monde d’un jeune homme qui n’a pas encore trouvé sa voie dans la vie.



« Grand » dans le format et « Autre » dans le contenu, ce ‘petit’ chef-d’œuvre édité par Cornélius et dont le début peut s’avérer difficile d’accès, saura absorber et passionner ceux qui s’y risqueront.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Le Grand Autre

Comme à chaque fois, Ludovic Debeurme convie le lecteur à un étrange voyage. Ce qui est admirable chez lui, c'est cette facilité à dissoudre le réel dans un rêve. Entrer dans son univers, tout en apesanteur onirique, est une petite échappée qu'il ne faut pas négliger. Un tel récit (un tel conte) marque au fer rouge l'exploration d'un imaginaire aussi déroutant que fascinant. Le graphisme est logiquement teintée de psychologie (cf titre emprunté à Lacan) et de fantasmagorie. Ludovic Debeurme décrit des personnages fragiles à outrance, des situations angoissantes en suspend. Son trait dépouillé et ses hachures se marient bien avec ce monde indicible, torturé et animalier.
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Le Lac aux Vélies : Un conte musical mis en i..

Bienvenue dans l’univers de Klokochazia !



A la base il y a ce monde imaginaire de Klokochazia et ces chants composés par Labyala Nosfell et Pierre Le Bourgeois dans une langue inventée. Au final, il y a la mise en images de cet univers par Ludovic Debeurme et un conte musical bilingue français-klokobetz.



Ce livre-disque nous emmène à la découverte de cet univers singulier, peuplé d’êtres étranges. C’est en emboîtant les pas de l’un d’eux que le lecteur découvre l’incroyable monde de Klokochazia. Après sa naissance dans le gouffre lugubre du tronc de l’arbre Sladinji, Grünel, l’enfant de l’arbre et des larmes, part à la recherche de la fleur de Jaün afin de conquérir le cœur de la douce Milenaz. Une quête qui va le mener sur les berges d’un lac gardé par les Vélies, afin de percer les secrets de l’amour.



Créateur d’univers étranges et envoûtants, Ludovic Debeurme est l’artiste rêvé pour mettre le monde de Klokochazia en images. L’auteur de « Lucille » et du « Le grand Autre » livre à nouveau des créatures dérangeantes et un mélange habile de rêve, étrangeté, folie, poésie et crudité. Faisant office de gravures baroques, ses planches précises et détaillées se mettent entièrement au diapason de l’univers imaginé par Nosfell.



A travers ce mélange de musique, littérature et bande dessinée, les auteurs offrent un conte envoûtant et une réflexion onirique sur la convoitise, la vanité et l’amour. Et comme d’habitude, l’objet proposé par Futuropolis est de toute beauté, soigné jusque dans les moindres détails. Papier de qualité, calligraphie splendide, annexes soignées qui lèvent le voile sur quelques grands mythes de Klokochazia et un supplément musical qui donne une dimension supplémentaire à l’immersion du lecteur au sein de ce monde enchanteur, cruel et terrifiant à la fois.



Audacieux !
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Les contes de Mala Strana

C'est en préparant un voyage à Prague que j'ai découvert cet auteur. J'ai eu un véritable coup de cœur pour ce livre.
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Les contes de Mala Strana

De courtes nouvelles praguoises où résonnent les échos d'une Prague aujourd'hui lointaine, avant le rideau de fer, avant le tourisme de masse, avant le monde actuel, et qui sont tour à tour cruelles comme le monde peut l'être, et tendres, mais toujours en retenue, même face aux duretés de la vie. La langue ne laisse pas oublier que l'auteur est un grand monsieur des lettres tchèques, mais bon aussi le produit de son époque, on remarquera l'antisémitisme habituel!

Cela me donne envie de repartir à Prague, tiens!
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Les contes de Mala Strana

Beau recueil de 12 histoires se passant à Prague.

Descriptions des personnages très pointues, aussi bien de leur habillement que de leurs expressions et leurs travers.



Assez humoristique pour certains, mais un humour "retenu" et qui se veut de bon aloi et correct.



Belles traductions, termes choisis où pointe toujours un trait d'humour.



Dessins minimalistes traits noir sur blanc ; d'autres très colorés , ombres, silhouettes, visages tristes , photos de reportage.



* Un conseil, allez voir la critique de "glaneurdelivres" très bien ficelée*



Mais peut-être ce qui suit n'a pas encore été dit :



TRADUCTEUR renommé des plus grands écrivains Tchèques, François HIRSH, il a traduit aussi les romans de Milan Kundera et également ceux de l'américain Cormac Mc Carthy.



ILLUSTRATEUR, peintre et scénariste, Ludovic DEBEURME, artiste complet il a mis notamment en images des livres jeunesse tels : Gargantua, Dr. Jekyll et Mr. Hide.



LES PHOTOS, elles ont été prises par Karl JOSEPH qui a cheminé entre la France et Londres avant de retourner en Guyane.

L'épaisseur et le contraste des ses prises de vue recréent l'atmosphère envoûtante des villes d'Europe Centrale.



Personnellement j'ai beaucoup apprécié ce beau et grand livre.
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