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Critiques de Ludovic Debeurme (125)
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Epiphania, tome 1

Ca fait longtemps que je dois lire cette BD qui traine dans ma PAL depuis sa sortie...Si j'avais su, je l'aurais lue depuis belle lurette parce qu'on peut dire que j'ai été happée par ce récit qui se situe dans un univers que n'aurait pas renié Charles Burns.

Après une mise en place dont on se demande un peu où elle va nous mener, nous assistons à une catastrophe (naturelle ?) qui, outre des dégats et des morts, laisse dans son sillage des étonnants petits monticules qui s'avèrent être des foetus en gestation...

Le héros, qui a perdu sa femme dans la catastrophe, recueille presque malgré lui un des enfants qui nait de cette étrange fécondation et l'élève comme son fils.

Les mixbodies, ou épiphanians, aux attributs proches de ceux de certains animaux sont rejetés et ne tardent pas à se rebeller.

J'ai trouvé cette BD vraiment chouette. Le postulat de départ est prenant, les personnalités sont intéressantes et j'ai vraiment hate de connaitre la suite de l'histoire.

Côté dessin, c'est assez particulier, avec une mise en couleur toute aussi particulière.

Vite, la suite

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Epiphania, tome 1

Un tsunami impressionnant dévaste la région où vit David. Suite à cet événement (désigné comme "La Grande Vague"), des êtres nouveaux apparaissent : les mixbodies, mi-humains mi-animaux, ils poussent dans le sol comme des légumes. On sait que David ne voulait pas d'enfants, ou tout du moins que cette idée l'angoissait ; pourtant, face au "mixbody" qui peuple son jardin, il se sent pris d'un irrépressible besoin de le protéger, jusqu'à l'adopter de façon pérenne.



Dans ce tome 1, des tensions naissent entre humains et mixbodies. de façon évidente, l'auteur nous pose une question à laquelle nous sommes bien habitués, nous qui sommes dépositaires de la mémoire des camps de concentration, des massacres terroristes : peut-on vivre en bonne intelligence avec des gens différents de nous ? Bien sûr, la question restera à jamais d'actualité, et elle est sans aucun doute universelle ; ceci étant dit, je n'ai trouvé aucune originalité dans le traitement narratif qui en est fait ici. Espérons que, sur ce point, les tomes suivants seront plus novateurs.



Si je parle des tomes suivants, c'est parce que, malgré la banalité du propos pour le moment, l'éditeur promet de le coupler avec un autre thème bien dans l'air : l'écologie. le mélange des deux thèmes pourrait bien être la véritable valeur ajoutée de la série.



En ce qui concerne les graphismes, je ne vais pas mentir, je ne suis pas très client : pas de décors ou presque, couleurs unies, pas de détails, structure des vignettes très statique, contour des formes parfois noirs, parfois rouges sans raison très apparente... Bref, j'ai déjà vu bien mieux, même si je n'ai pas été gêné dans ma lecture par cet aspect d'Epiphania, j'ai regretté une fois de plus le manque d'originalité et de dynamisme.



Après toutes ces critiques, pourquoi trois étoiles quand même ? Parce que, somme toute, j'ai lu de A à Z sans déplaisir et que je fais le pari que l'auteur en a plus sous le pied qu'il ne nous montre dans ce premier tome. Bonne découverte à vous, en attendant le tome 2 pour nous faire une meilleure idée.
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Epiphania, tome 1

Si ce n’est pas (encore?) son titre le plus fort, ce premier volet est indéniablement le meilleur moyen de découvrir cet artiste hors du commun.
Lien : http://www.bodoi.info/epipha..
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Epiphania, tome 1

Epiphania traite avec une finesse et acuité d’enjeux propres à notre époque à travers un récit qui emprunte au fantastique. Un triptyque qui confirme que Ludovic Debeurme est est bien l’un des meilleurs auteurs francophones de sa génération.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Epiphania, tome 1

La couverture donne le ton d’un ouvrage qui en a sous la pédale ! Colorée façon crépuscule hippie, intrigante au possible, présentant pêle-mêle des humains perplexes au côté de créatures moitié humaines moitié animales, avec au premier plan tout ce qui pourrait s’apparenter à un hipster christique tenant dans ses bras le corps frêle d’un enfant aux longues pattes, cette couverture met en haleine. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises





C’est malin, c’est bien ficelé, on se fait très vite prendre au piège de cette bande dessinée. Sur la forme, le découpage carré au possible donne à l’ensemble une structure plutôt sage. Mais les couleurs viennent ajouter le piment nécessaire pour captiver nos yeux et leur offrir ce pour quoi on vient et on revient vers les ouvrages de Ludovic Debeurme : on en prend plein la vue, et on en redemande ! Les tons pastel sont terriblement bien maîtrisés et font baigner cette pseudo-apocalypse dans une ambiance yéyé et rock’n’roll halluciné des plus agréables.





La différence, les tourments de l’enfance, le crépuscule de nos sociétés contemporaines, l’entrée dans le monde des grands … Ludovic Debeurme ne manque pas d’interroger et de mélanger les thématiques fortes au cœur de ses ouvrages. Cela avait déjà été le cas dans bien d’autres des parutions du dessinateur, et le voilà qui remet le couvert dans Epiphania, en faisant appel cette fois à des créateurs angoissantes apparues à la suite d’une mini fin du monde. Bien que tous ces thèmes différents et si difficiles à traiter déjà individuellement s’entrechoquent entre les pages dans un brouhaha difficile à suivre parfois, Debeurme confirme tout le bien que l’on pensait déjà et apporte des réflexions bien senties, toujours sur la corde raide d’un moralisme qui a bon dos de nos jours. Mais l’équilibre est là, et c’est tant mieux. Garde tout de même pour les deux prochains tomes.
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Epiphania, tome 1

C'est un nouveau nom qui fait son entrée dans le catalogue de la maison Casterman que celui de Ludovic Debeurme. Déjà connu pour ses précédents ouvrages comme Lucille paru en 2006 chez Futuropolis ou encore Ocean Park paru en 2014 chez Alma Editeur, l'auteur et illustrateur français revient dans les rayonnages avec Epiphania, le premier tome d'un triptyque où vont se croiser, entre autres, des enfants chimériques, des personnages hauts en couleur (rien de le dire !), des thématiques fortes et tout cela dans un monde pré-apocalyptique surprenant. Lettres it be vous en dit un peu plus !





# La bande-annonce





Une fiction haletante, basée sur les grandes problématiques sociétales actuelles.

La Terre, menacée par l'espèce humaine, a créé son armée : les « Epiphanians .





# L'avis de Lettres it be





La couverture donne le ton d'un ouvrage qui en a sous la pédale ! Colorée façon crépuscule hippie, intrigante au possible, présentant pêle-mêle des humains perplexes au côté de créatures moitié humaines moitié animales, avec au premier plan tout ce qui pourrait s'apparenter à un hipster christique tenant dans ses bras le corps frêle d'un enfant aux longues pattes, cette couverture met en haleine. Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises …





C'est malin, c'est bien ficelé, on se fait très vite prendre au piège de cette bande dessinée. Sur la forme, le découpage carré au possible donne à l'ensemble une structure plutôt sage. Mais les couleurs viennent ajouter le piment nécessaire pour captiver nos yeux et leur offrir ce pour quoi on vient et on revient vers les ouvrages de Ludovic Debeurme : on en prend plein la vue, et on en redemande ! Les tons pastel sont terriblement bien maîtrisés et font baigner cette pseudo-apocalypse dans une ambiance yéyé et rock'n'roll halluciné des plus agréables.





La différence, les tourments de l'enfance, le crépuscule de nos sociétés contemporaines, l'entrée dans le monde des grands … Ludovic Debeurme ne manque pas d'interroger et de mélanger les thématiques fortes au coeur de ses ouvrages. Cela avait déjà été le cas dans bien d'autres des parutions du dessinateur, et le voilà qui remet le couvert dans Epiphania, en faisant appel cette fois à des créateurs angoissantes apparues à la suite d'une mini fin du monde. Bien que tous ces thèmes différents et si difficiles à traiter déjà individuellement s'entrechoquent entre les pages dans un brouhaha difficile à suivre parfois, Debeurme confirme tout le bien que l'on pensait déjà et apporte des réflexions bien senties, toujours sur la corde raide d'un moralisme qui a bon dos de nos jours. Mais l'équilibre est là, et c'est tant mieux. Garde tout de même pour les deux prochains tomes. Mention spéciale tout de même pour ce petit décalage burlesque dès le début de l'ouvrage et cette séance de coaching pour couples juste à mourir de rire. Décidément, Ludovic Debeurme est passé maître dans ces situations de l'impossible, dans ces décalages improbables.





La suite de la chronique sur le blog de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Epiphania, tome 1

L’album explore de nombreux thèmes tels que la parternité, la xénophobie, l’avortement. Avec un réalisme du trait et des physionomies qui contraste avec la mise en couleur psychédélique de l’album.
Lien : http://blogs.lexpress.fr/la-..
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Epiphania, tome 1

Science fiction ou fantastique ou les deux à la fois, ce récit déroutant, dérangeant évoque des problèmes de fond: la paternité, la famille, le respect de l'autre avec ses différences, la gestion politique d'un phénomène inexpliqué,....Séduite par le thème et le style de dessin même si l'entrée en matière de l'histoire ne me parait pas forcément des plus intéressante, j'avoue avoir du mal à dire si j'ai aimé ou pas. Mais cette histoire pose de bonnes questions.
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Epiphania, tome 1

Une plongée hypnotique dans un univers entre fantastique et chronique familiale, qui rappelle Daniel Clowes ou Charles Burns et reste néanmoins très singulier.
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Epiphania, tome 1

Récit surprenant: à partir d'un dessin qui me fait penser à Daniel Closes, on a un scénario digne d'un épisode de La quatrième dimension.

L'histoire de ces enfants qui naissent à moitié enterré, à moitié humain est surprenante et mélange beaucoup de genres: fantastique, mal être adolescent, acceptation des différences, racisme...

Vraiment un superbe tome.
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Epiphania, tome 1

Epiphania est une BD poussive au rythme lent, sans doute voulu par l'auteur. Cependant, la qualité graphique ne retient pas non plus le lecteur. Le choix d'un dessin simple et frontal doit sans doute provoquer un effet, mais difficile d'y trouver autre chose que de l'ennui. Les choix de cadrage, d'angle de vue et des couleurs m'a laissé un sentiment d'inachevé. Point positif, la lecture est simple... mais comme le scénario l'est tout autant, c'est un album qui est loin de m'avoir emporté.
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Epiphania, tome 1

J'ai eu au début un peu de mal avec le graphisme qui m'a semblé assez figé voir statique et parfois assez grossier dans les traits. Les décors et les cases sont d'ailleurs assez épurés. Les couleurs sont assez unies. Bref, la mise en forme n'est pas très accueillante.



Pour autant, le récit se lit très bien avec des périodes de lecture assez rapide liées à des cases contemplatives et parfois assez chargées en dialogues. Là aussi, je reproche un certain déséquilibre dans le déroulement des scènes.



Ceci dit, cette oeuvre présente des qualités indéniables à savoir une histoire qui est assez intéressante. Le second tome fait avancer le récit après les péripéties du début et la mise en place de la problématique. Le traitement n'est pas original sur le sujet maintes fois exploités par le cinéma ou d'autres bd portant sur le droit à la différence.



Au final, on a quand même envie de savoir la suite. Pour autant, je ne suis pas acheteur pour ma propre collection.
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Epiphania, tome 1

Dubitatif au départ, je me suis laissé entrainé par cette BD colorée et assez délirante. Mais cette histoire ne serait-elle pas une fable philosophique sur les problèmes que notre société rencontre. Je n'ai pas pu m'empêcher de la comparer à ces histoires d'enfants mutants telles que Sweet Tooth de Jeff LEMIRE (2015). Le sujet est traité différemment mais on y retrouve la même essence. L'approche psychologique et les couleurs un peu psychédéliques font penser à une production américaine alors que l'auteur est français.
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Epiphania, tome 1

Il faut passer outre ses à priori avec Epiphania.

Il y a d'abord une couverture pour le moins surprenante. Un personnage christique tient dans ces bras un enfant-monstre dans une composition qui rappelle la peinture classique, le tout rehaussé de couleurs psychédéliques.

Au feuilletage, le livre ne rentre pas dans les codes de la bande dessinée tout public. Grand gaufrier rigide, dessin très lisse qui évoque une ligne claire mâtinée du Burns de Black Hole et de Clowes, palette chromatique pastel comme on en voit peu en bande dessinée.

Le fait que Debeurme soit aussi un auteur estampillé alternatif n'aide pas le lecteur non-préparé à sauter le pas.

Pour ce faire, il aurait fallu que l'éditeur ne pense pas qu'il suffit de mettre le logo "casterman" sur une couverture pour rendre subitement un auteur mainstream. Soyons clair, l'amateur de Debeurme ne se posera pas de question, mais celui qui connaît peu, ou mal, ne sera pas attiré par ce titre.

Je passerai sur que si semble être un énorme spoiler en quatrième de couverture.

Et pourtant, il a beaucoup d'atouts à faire valoir.

Tout commence par un couple en crise.

Elle veut un enfant.

Il ne se sent pas prêt.

Ils décident de suivre un cycle de thérapie de couple sur une île. C'est alors que des météorites s'écrasent sur la terre, causant un raz de marée.

Elle disparait dans les flots.

Il se retrouve seul.

De retour chez lui, il découvre, en même temps que le monde entier, une étrange bosse dans le sol. Il s'avère qu'il s'agit de foetus de créatures hybrides en plein développement. On les appelle les mixbodies parce qu'ils combinent caractéristiques humaines et animales. Lorsqu'ils naissent, il faut bien en faire quelque chose.

Il décide d'adopter légalement le mixbody né dans son jardin.

Il découvre la paternité, avec toutes ses joies et ses peines.

Ce premier tome d'une trilogie m'a vraiment séduit. le parti-pris graphique fonctionne parfaitement. La narration estd'une fluidité parfaite et, sans avoir l'air d'y toucher, Debeurme brasse des thèmes aussi divers que la paternité, la discrimination et l'écologie. Mais tout ce fait naturellement, sans tomber dans la facilité ou le matraquage. De plus, l'étrangeté toute particulière d'Epiphania en fait une oeuvre à part, sans pour autant sacrifier à la lisibilité et au plaisir de lecture.

J'en redemande!
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Epiphania, tome 1

Bd/roman graphique en 3 tomes qui traite de sujets universelles au travers de la création d’une nouvelle espèce, sorte de fusion entre l’animal et l’humain.



Pourquoi a t-elle jaillit de la Terre ? Est-ce la fin de l’humain (destructeur) ? L’harmonie est-elle possible ? 👁



🌱Les thèmes traités concerne : l’écologie, le racisme, l’identité, la parentalité, et surtout des question de pouvoir sur les espèces.



🌱L’auteur nous illustre et partage cette histoire avec un style de dessin au première abord, assez « psychédélique » mais avec des couleurs pastels qui contrastent avec la dureté des sujets.



🌿J’ai beaucoup aimé lire cette curieuse BD, découvrir les différentes fusions, cette oeuvre respire d’intelligence. J’adorerais la relire et peut-être y voir de nouvelles choses.
Lien : https://www.instagram.com/kh..
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Epiphania, tome 1

On lit Ludovic Debeurme en se demandant si tout ça est bien réel, on ne sait plus si c’est terrifiant ou féerique.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Epiphania, tome 1

Epiphania est-il vraiment une épiphanie, ce moment de compréhension brusque et soudain, cette révélation sur le sens du monde ? Peut-être, si l'on en croit les protagonistes, qui sont tous saisis, un à un, d'une transformation de leur compréhension de ce qu'ils sont et font. Epiphania est une BD étrange, qui fait advenir une forme de surnaturel dans un monde qui nous ressemble, qui entretient le malaise jusque dans son graphisme et ses couleurs, entre pastel et fluo, entre exagération du trait et douceur de leurs surlignements. Debeurme nous projette dans un monde parallèle, une dystopie sous acides, rock et hallucinée, où le monde vacille à l'arrivée d'enfants chimériques. Ce décalage très léger avec notre réalité vise bien sûr à interroger d'abord la nôtre, la manière dont nous produisons nos propres monstres, la manière dont la vie nous transforme en ce que nous pensions ne pas être. Avec ce récit fantastique post-anthropocène, Debeurme poursuit la mise à nu de son univers bien particulier, faisant monter le malaise à chaque page, au rythme de ses cases. Si son récit est construit et assez accessible, il est dommage que le dialogue s'appauvrisse peu à peu. Que le propos se coule dans un hymne à la tolérance finalement assez convenu. On s'attendait à être un peu plus perturbé par les malaises qu'il entremêle.
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Epiphania, tome 1

Ils viennent d'ailleurs et font figures d'hybrides entre humains et animaux. Comment nos sociétés vont-elles accepter ces enfants ? Premier tome d'un récit entre violence sociale et poésie humaniste.
Lien : http://www.actuabd.com/Epiph..
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Epiphania, tome 1

Dès le départ, nous savons que nous serons dans une bd qui sort de l’ordinaire : tout d’abord, le dessin très séduisant mais un peu glacé, des personnages un peu figés, à l’image d’un Charles Burns. Mais attention, là où Burns est expert du noir et du contraste, Debeurme nous invite à des couleurs un peu seventies. D’ailleurs David, musicien de son état, ressemble à un post-soixante-huitard et s’intègrerait parfaitement à cette époque. Sorti de cette première impression, le lecteur se rend très vite compte qu’il est dans un récit de science-fiction tout à fait moderne.

L’histoire démarre autour du couple David-Jeanne, en quête d’un second souffle dans une thérapie de groupe. Lorsque la quasi-totalité du groupe, y compris Jeanne, est emporté dans un tsunami, David, dont la crainte de paternité était à l’origine des problèmes du couple, va devoir « accoucher » un être mi-homme, mi-animal (un mixbody ou Epiphanian, ce sont les noms qu’on leur donne). Il sera mis face à cette paternité qu’il redoutait tant et à tous les problèmes liés à l’apparition de nombreux mix-bodies et leur intégration dans la société.

Ludovic Debeurme en fait alors un récit palpitant où l’angoisse, la conviction que tout cela va mal tourner sont amenées petit à petit, avec subtilité. Le récit est renforcé, je trouve, par le contraste de ces couleurs parfois pastel appliquées à un récit plutôt glaçant, comme si elles montraient le point de vue de l’humain tel qu’il s’imagine alors que ses actions sont loin d’être aussi parfaites.

L’épiphanie étant la fête de la révélation, que va nous révéler ce récit ? Allons-nous découvrir un nouveau messie ? Ce premier volume d’une série qui devrait en compter trois a le mérite de nous entraîner dans une histoire étrange tout en nous tendant un miroir à regarder. A la vision du monde dans lequel nous vivons et pour lequel nous avons formulé des vœux à nos proches, la moindre des politesses est d’au moins se poser des questions : cet album, sur un certain nombre de thèmes, nous permet de le faire.

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Epiphania, tome 1

Suite à un gigantesque tsunami, les Mixbodies, mi-humains mi-animaux, font leur apparition sur terre, d'abord sous forme d’œufs qui poussent dans la terre... Lorsque David en découvre un dans son jardin, il ne se sent pas le courage de s'en débarrasser...

J'ai adoré l'univers dystopique du scénario tout comme les graphismes et les couleurs, alors maintenant, j'ai hyper hâte de pouvoir lire la suite !
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