Lyliane Mosca

J'ai dévoré ce roman, tant il est bien écrit, et tant l'histoire m'a séduite! On suit avec émotion et attachement la vie rêvée de Gabrielle Renard, bonne, nounou et modèle chez les Renoir!

Gabrielle quitte sa Champagne natale à l'âge de 16 ans pour travailler comme bonne chez les Renoir. Elle se révélera une servante fidèle, une nounou difficilement remplaçable, une confidente pour le peintre Renoir tourmenté par ses secrets, ainsi que son modèle préféré. Elle sera aussi l'image de la femme idéale pour Jean, le cinéaste, qu'elle a élevé avec beaucoup d'amour.

Nous la suivons de Paris à Cagnes-sur-Mer aux côtés de la famille Renoir, puis aux Etats-Unis où elle finira ses jours.

L'autrice nous dépeint une Gabrielle fort attachante, avec un tempérament bien trempé, une joie de vivre, un optimisme un dynamisme qui la rendent unique.

Un livre qui offre un angle de vue intéressant et passionnant sur la période impressionniste.

Un roman sympa qui se lit facilement

Un secret de famille qui s eclaircit au fur et à mesure que l on tourne les pages

Une héroïne trop parfaite à mon goût et des hommes tous beaux et trop gentils.

Il est question aussi de la désertification des campagnes et surtout de culture bio mais hélas ce n est qu une infime partie du roman

Que d'émotions et de pudeur dans ce très beau roman de Lyliane Mosca qui nous entraîne entre Morvan et Paris, à la fin du 19ème siècle.

C'est ainsi que l'on découvre Violette, contrainte par son mari, de laisser, la mort dans l'âme, sa fille pour monter à Paris "en nourriture", et ainsi allaiter le bébé d'un couple de "bourgeois". Elle, la fille de la campagne qui sait lire et écrire, y fera finalement de belles rencontres, qui vont lui permettre d'accéder, petit à petit, à une vie meilleure. Femme forte, volontaire et courageuse, c'est une héroïne sensible, généreuse, toute en retenue qui m'a touchée et émue.

Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Le Jardin secret de Violette », roman de Lyliane MOSCA, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa très jolie plume.



Je me suis donc sentie de suite happée par les si jolis mots de Lyliane MOSCA qui nous emporte en 1885 dans le Morvan.



Nous découvrons Violette, jeune femme, épouse et mère qui, du fait de la situation très précaire du couple qu'elle forme avec Bertin, doit à regret mais forcée, partir à Paris afin de devenir nourrice chez de riches bourgeois. Elle laisse sa fille aux bons soins de sa sœur pour donner son lait pendant plus d'un an  en échange d'un salaire qui leur permettra de mieux vivre à son retour au foyer conjugal.



Violette est une paysanne courageuse, instruite, agréable et comme beaucoup de femmes de l'époque, soumise à un époux brutal, égoïste et peu courageux .



Les rencontres que notre héroïne va faire dans un monde différent du sien vont bouleverser son destin... Je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai découvrir par vous-mêmes.



L'auteure décrit à merveille les personnages de son roman et leurs émotions, les rendant ainsi attachants pour certains, détestables pour d'autres. Elle nous offre un magnifique retour dans le temps en faisant évoluer les protagonistes issus de milieux sociaux opposés et celui des domestiques.



J'ai ADORE ce sublime ouvrage, très bien écrit, émouvant, touchant que j'ai dévoré tant il m'intéressait ,  qui fut pour moi un COUP DE COEUR et que je recommande vivement aux amateurs du genre.



Un excellent moment de lecture.





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Ce sympathique petit roman met en avant celle qui fut la domestique de la famille Renoir pendant de longues années. La jeune Gabrielle suivra les Renoir pendant une grande partie de sa vie, servant de nourrice à Jean, de modèle à Auguste, de confidente à Pierre.

Dans l'intimité de ces hommes célèbres, elle rencontrera les peintres qui ont marqué l'art de leur époque Manet, Degas et formera son goût artistique. Avec celui qu'elle a élevé , elle découvrira le cinéma.

On la suit de la Champagne où le peintre se retire l'été, à Montmartre où il se fixera avant d'habiter les beaux quartiers, mais aussi sur la côte d'Azur car la présence de Gabrielle est partout indispensable tant elle restera toujours le modèle préféré du grand homme qui entretiendra avec elle une amitié amoureuse.

Au fil du roman, ce sont les tableaux de Renoir qui apparaissent décrits par la plume de l'auteur bien qu'ils ne soient jamais reproduits car leur célébrité nous les a rendus familiers.

La liberté de ton et d'esprit de Gabrielle rend son personnage très attachant et on suit le déroulement de sa vie avec intérêt en se réjouissant qu'elle trouve le bonheur auprès d'un homme qui la comblera.

Un roman léger et agréable, sans prise de tête, qui pourra peut-être donner envie à ses lectrices de découvrir l'oeuvre du maître "en vrai".

Raffaele a vingt-trois ans et habite à Menton. Depuis la mort de sa mère, en plus de son emploi, dans un hôtel, c’est elle qui gère la maison familiale : repas, ménage, elle prend soin de son père et de ses frères et sœurs qu’elle adore, etc. Un jour, son écrivain préféré, Sacha Aubanel, fait une séance de dédicaces. Ils sont charmés, l’un et l’autre, et décident que la jeune fille servira de guide à l’auteur. Pendant quelques jours, ils vivent de très bons moments, de ceux que l’on chérit plus tard en y repensant, avec nostalgie. Il ne s’est rien passé entre eux : Raffaele est amoureuse, mais Sacha vit avec la belle Astrid, qu’il aime sincèrement, bien qu’il la trouve secrète.





Lorsque Sacha rentre dans son village, près de Langres, une relation épistolaire s’installe entre la belle du Sud et l’homme du Nord. Les échanges sont timides, au début, puis deviennent plus tendres. Raffaele est une jeune fille émouvante et passionnée. Un jour, elle est victime d’un chantage odieux qui risque de gâcher sa vie. Quant à Sacha, il découvre qu’Astrid n’est pas celle qu’il pensait. Elle lui a caché des pans complets de son passé. Alors que Raffaele entend la peine qu’il ressent au sujet de la disparition inexpliquée de son frère, il y a plusieurs années, sa compagne ne lui apporte aucune écoute. Il trouve refuge dans l’écriture et dans la nature franc-comtoise.





Ces vies sont inextricablement liées. Avec sensibilité et chaleur, Lyliane Mosca décrit les sentiments et émotions des personnages. Elle crée une complicité avec nous, lecteurs, en donnant des indices sur le fil qui entoure et qui se tisse autour des protagonistes. Nous sourions, car nous devinons ce qu’eux ne savent pas et anticipons le moment de leur découverte. Une attente se crée autour de ces révélations et nous avons l’impression que l’auteure nous met dans la confidence. J’ai adoré cette sensation. De plus,[…]





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C’est un roman haut en couleurs (et le mot est faible vu le thème!), un livre pour les vacances, un livre qu’on peut offrir aux romantiques, aux amoureux de la nature et de la peinture. On traverse la vie du peintre grâce à la plume multicolore de l’auteure. J’ai été autant sous le charme de Gabrielle que de Renoir.
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C’est le deuxième livre que je lis de cette auteure et j’y retrouve tout le plaisir du premier. Grâce à ma douceur et la bienveillance qu’elle met dans son écriture.

Juliette est une jeune femme bien étrange au village, elle est connue comme la jeune femme triste et solitaire.

Elle fait des ménages chez des particuliers qui se rendent bien vite compte qu’elle n’y est pas à sa place.

De quoi cette jeune femme se punit-elle, quel lourd secret garde-t-elle enfoui au fond de son cœur ?C’est ce que se demandent ses employeurs, comme ses voisins et l’homme des bois qui fait chavirer son cœur.

C’est un très beau roman avec une héroïne fragile, il est basé sur la résilience, la capacité à se relever face aux événements tragiques que la vie sème sur nos chemins. Sur le pardon à accorder à nos propres erreurs. Au fur et à mesure que l’on avance dans le livre, on découvre petit à petit que derrière les façades plus ou moins lisses se cachent des drames et des fautes.

 C’est un message de pardon et d’acceptation que nous donne ce roman.

Il laisse aussi une belle part à la nature réparatrice, à cette région de l’Aube et sa forêt d’Orient qui m’ont fait rêver le temps de ma lecture.

J’ai énormément apprécié Juliette et son homme des bois.

Évidement très vite, j’ai compris quel serait le mot fin, mais tout en me posant mille questions sur ce secret et aussi sur une certaine personne qui semble se retrouver régulièrement sur le chemin de Juliette. C’est un élément sympa de ce roman qui nous tient lui aussi en haleine.

Les mystères qui se dévoilent petit à petit font que l’on ne s’ennuie pas un seul instant.

Un livre que je vous recommande, je ne comprends pas pourquoi on en parle encore si peu.

Service Presse #netgalleyfrance et #pressesdelacité
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1894, Gabrielle Renard est recrutée en tant que nourrice par Aline Charigot, originaire du même petit village de Champagne qu’elle : Essoyes. Cet ex modèle est devenu l’épouse de l’un des plus grands peintres du mouvement impressionniste et de cette fin du XIXè siècle : Auguste Renoir.



L’ancienne muse du peintre n’a pas la fibre maternelle et préfère que Gabrielle se charge de son nouveau-né Jean. La jeune fille se prend d’affection pour le petit garçon et l’emmène partout avec elle, y compris dans ses promenades montmartroises.



Gabrielle est belle et correspond en tous points à l’idéal féminin de Renoir : les brunes pulpeuses. Peu à peu, elle devient son sujet préféré, posant avec Jean, seule puis nue.



Mais Aline finit par prendre ombrage de Gabrielle que Renoir père et fils chérissent tant et la cohabitation entre les deux femmes de fort caractère devient orageuse…



Dans La vie rêvée de Gabrielle, Lyliane Mosca nous trace le portrait romancé de Gabrielle Renard, une jeune paysanne d’Essoyes qui va connaître une destinée incroyable.



Cette fille de la campagne champenoise qui, de Paris à Grasse et jusqu’aux Etats-Unis, sera tour à tour employée de maison, nourrice, muse et figure féminine incontournable de deux artistes majeurs des XIXe et XXè siècles : le peintre Auguste Renoir et le cinéaste Jean Renoir.



Comme vous le savez certainement, j’aime beaucoup les beaux portraits de femme et comme le courant impressionniste me passionne j’étais ravie de pouvoir lire ce roman et de côtoyer le temps d’une lecture, l’immense Auguste Renoir qui figure en bonne place dans mon panthéon personnel.



L’auteure nous fait découvrir ici une femme restée dans l’ombre qui figure sur bon nombre de toiles signées Renoir, sans pour autant passer à la postérité.



La plume fluide de Lyliane Mosca raconte à merveille la vie de cette femme et nous dresse un très joli portrait de muse qui m’a beaucoup plu. J’y ai découvert une femme simple et franche, au service des Renoir pendant deux décennies, tour à tour nourrice, bonne mais également modèle préféré du peintre.



Je trouve d’une manière générale les muses fascinantes et Gabrielle Renard ne fait pas exception à la règle. Tout au long du récit, l’auteure nous conte le quotidien de Gabrielle, sa tendresse et son attachement pour cette famille et notamment pour le petit Jean qu’elle considérera un peu comme son propre fils et qu’elle influencera.



Au fil du récit, nous marchons dans ses pas de Paris à Essoyes, puis à Cagnes-sur-Mer, dans l’intimité du peintre et de ses secrets, puis à Beverly Hills dans les vingt dernières années de sa vie.



J’ai beaucoup aimé découvrir la destinée de cette femme attachante, aimante.



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Jeannette a grandi dans l'ombre de sa mère, belle et étrange. Alors quand elle rencontre l'homme de sa vie, elle décide de s'émanciper.



Ce n'est pas chose facile dans un petit village, et les regards en disent longs, bien plus que des mots finalement. Et pour Jeannette, Rachel devient une rivale qu'il faut éloigner...



Bien évidemment, les secrets finissent toujours par être dévoilés...



J'avais déjà lu un premier livre ( la Villa Amarante) de cet auteur. Il m'avait bien plu.



J'ai retrouvé ici sa plume légère, douce, et ayant la capacité de narrer des événements simples ou dramatiques avec la même poésie. En effet, que l'on parle de mariage, de naissance, d'amour ou de disputes, Lyliane Mosca a le don de nous ouvrir son univers d'une manière paisible.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Rachel, bien qu'elle apparaisse à une certaine période de l'histoire comme étant la mauvaise. Mais à côté de cela, elle est une figure tout à fait particulière. Sombre et magique à la fois. Je regrette un peu son absence dans certains passages, parce qu'elle ajoute la touche de piquant dont le livre a besoin.



Pour ce qui est du mystère, nous sommes servis dans ce roman. Un amour coupable, une faute, un bébé, et d'autres secrets sont exploités tout au long du roman. De quoi bien s'installer pour savourer cette atmosphère.



Finalement, Jeannette est le personnage que j'aime le moins. Tendre et dévouée bien sûr, je l'ai trouvé parfois bien niaise, bien effacée face à sa mère ou à son mari. Et je le regrette. J'aurais aimé qu'elle porte un peu plus l'histoire. Mais bon, il fallait bien différents caractères si on ne voulait pas se retrouver avec une histoire explosive.



Pour terminer, j'ai fortement apprécié l'ajout de la petite atmosphère ésotérique, qui entoure Rachel. Dans un roman de terroir, c'est une grande première. En tout cas, je n'en avais encore jamais lu de ce genre.



Dans l'ensemble, j'ai encore une fois passé un bon moment en compagnie de l'un des livres de Lyliane Mosca.
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Ce livre fut une belle surprise!

Je n'en attendais rien, je ne connaissais ni l'auteur, ni l'histoire et personne ne me l'avait recommandé.

Je l'ai choisi à la bibliothèque, par hasard.



Tout d'abord, je pense qu'il faut préciser que ce livre aborde un sujet délicat : les jeunes mères pauvres qui sont obligées de laisser leur bébé chez elles pour aller allaiter les bébés des familles riches !



Car à cette époque, un bébé non allaité risquait plus de mourir car les maladies sont importantes !

Il est donc très difficile pour ces femmes de risquer de perdre leur bébé en laissant sa famille le nourrir avec du lait artificiel car leur lait est donné à un enfant riche dont la mère n'a pas envie de servir de nourriture sur patte !



Mais voilà, l'attrait de l'argent ou le fait de n'avoir pas le choix font que ces femmes laissent leurs familles et s'en vont à Paris.... où elles découvrent un nouveau monde!



En effet, à Paris, dans ces famille riches, elles sont choyées, bien nourries, bien logées, rémunérées et surtout exempt de toute tâche ménagère : il ne faudrait pas qu'elles se fatiguent et que leur lait soit moins bon!



Mais malgré cette belle vie, certaines mères n'arrivent pas à oublier leur bébé et comptent les jours avant de les retrouver...

Depuis plus de six mois, Juliette a changé de vie. Elle ne voit plus ses amis et goûte à la solitude. Elle a vendu son grand appartement, situé dans le centre-ville de Troyes et s’est installée dans une maison, près de la forêt d’Orient, qu’elle a héritée d’un grand-oncle. Elle a quitté son métier et s’est improvisée femme de ménage. Elle opère chez des particuliers. Ses différents employeurs s’interrogent, parfois, sur elle. Sa manière d’effectuer ses tâches et ses attitudes montrent qu’elle débute. Elle intrigue.





Les pensées de Juliette révèlent qu’elle s’est imposée cette nouvelle vie. Comme une pénitence. Dans sa tête, elle s’adresse à une certaine Laurette : elle lui promet de ne pas s’offrir de plaisirs, elle souffle qu’elle veut expier sa faute. Nous ne savons pas la nature de celle-ci, ni qui est Laurette. Nous ne le découvrons qu’à la fin. Nous aussi, nous nous demandons qui est véritablement Juliette. Ce mystère a imprégné toute ma lecture et mes sentiments naissants se heurtaient aux réminiscences de son passé. J’espérais que ses actes étaient pardonnables, car elle m’était sympathique.





Au fil du temps, Juliette s’aperçoit que la punition qu’elle s’est infligée n’en est plus vraiment une. Elle apprécie les personnes qui l’emploient. Son travail n’est pas parfait, elle reçoit quelques remontrances, énoncées souvent avec bienveillance, mais elle accueille, régulièrement, des confidences et noue des liens. Elle se découvre des capacités d‘écoute et des envies d’adoucir l’existence de ceux qu’elle côtoie dans son travail. Elle s’aperçoit que sa perception des autres se transforme, ainsi que sa personnalité. Le châtiment qu’elle s’est ordonné devient une chance : celle de s’ouvrir. J’ai aimé la femme qui se révélait : emplie d’humour, attentive aux autres, entreprenante et courageuse. J’ai été touchée par la fragilité de sa confiance en elle et le jugement sévère envers elle-même. Je ne connaissais pas son histoire, mais j’aimais la femme qui se présentait à moi. J’ai aussi apprécié la manière dont est décrite sa nouvelle profession : elle est détaillée sur le plan relationnel. Juliette m’a rappelé une personne qui m’a soulagée dans les tâches ménagères et à qui j’étais attachée. J’ai aussi pensé à une femme géniale, pleine d’empathie, qui exerce ce métier et avec qui j’ai sympathisé récemment. Je sais qu’elle se reconnaîtra.





J’ai beaucoup aimé ce roman, empli de mystère et de relations humaines.




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Mon avis

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Mystérieuse Juliette », roman de Lyliane MOSCA, auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et majestueuse.



L'auteure nous emporte dans l'Aube, près de Troyes où nous faisons connaissance avec Juliette, jeune femme plutôt jolie qui, après avoir quitté la ville, vit seule dans un petit village près de la forêt d'Orient et fait des ménages chez plusieurs particuliers. Juliette semble cacher un secret, ne parlant pas de sa vie passée ni du métier qu'elle exerçait, semblant vouloir s'imposer des tâches susceptibles d'expier une faute impardonnable.



Lorsqu'elle se rend dans une ferme voisine, Juliette découvre que l'on peut être heureux en vivant simplement et sa rencontre avec Hugo, « homme des bois » éprouvé par une récente histoire d'amour, va bouleverser sa vie...



J'ai beaucoup aimé ce roman très bien écrit, émouvant, au suspense bien mené, qui aborde divers thèmes, outre l'amour : la culpabilité, les valeurs morales, les relations employeurs et employées de maison, le renouveau, la solitude, la vie à la campagne, la beauté de la nature...

Un très bon moment de lecture.



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Une immense bouffée de bonheur

On vit au rythme de la famille Renoir, porté par l'énergie de Gabrièle, une femme comme on rêve d'en rencontrer. Gabrièle qui a su prendre sa vie en main force notre respect. On apprend beaucoup sur la vie de Renoir, au travers des mots de Gabrielle. C'est frais, vivant, comme les tableaux du Maître.

Ce roman se déroule fin du 19ème siècle entre Le Morvan et Paris. C'est l'histoire de Violette, mariée, jeune mère, qui doit pour subvenir aux besoins de sa famille, partir dans une famille bourgeoise de Paris pour être nourrice.

Le déchirement d'une mère qui laisse son bébé pour allaiter un autre enfant durant 1 an à 1,5 ans. Mais qui s'attache malgré tout à ce petit être étranger qu'elle doit nourrir.



Son adaptation à sa nouvelle vie diamétralement opposée à la sienne ; sa rencontre avec un médecin qui lui fera chavirer le cœur. Son retour dans le Morvan, au bout de 2 ans, les retrouvailles avec sa petite fille et son mari qui lui n'a pas changé ; Contrairement à elle qui a côtoyé une nouvelle existence aisée.



Le temps de la vérité qui l'a fait fuir du Morvan, et retourner à Paris. Mais son retour, ne se passera pas comme prévu.



Je me suis immergée dans cette vie rude des campagnes et plus légère de la bourgeoisie. Tout autant de secrets de famille cachés de part et d'autre pour sauver les apparences. Une vie difficile pour une jeune provinciale intelligente et férue de lecture et de musique.

Le jardin secret de violette est un roman qui se déroule à la fin du XIXe siècle. On suit une jeune mère, qui n'a pas 20 ans et qui doit abandonner son jeune bébé à sa sœur et partir "en nourriture" à Paris pour allaiter l'enfant d'une autre afin de gagner de l'argent pour sa famille.



Ce livre est joliment écrit. Il décrit une petite histoire telle qu'elle devait se dérouler régulièrement à l'époque. J'aurai peut être aimé connaître un peu mieux le quotidien de Violette dans cette nouvelle famille et me plonger dans le paris de l'époque. Néanmoins, l'histoire est jolie et agréable et, contrairement à ce que je croyais au départ, la chute est inattendue.



Grace à ce livre j'ai appris que mon propre grand père avait bénéficié des soins d'une de ces nourrices et qu'il garde pour elle une profonde affection.

Raffaele est une jeune femme d’une vingtaine d’années, d’origine italienne. Elle vit à Menton, dans le Sud de la France, avec son père et ses frères et sœurs.

Depuis que sa mère est décédée, c’est Raffaele qui s’occupe de la maison et de sa famille, mettant de côté ses rêves de devenir traductrice ou photographe, se contentant d’un emploi de femme de chambre dans un hôtel.

La vie de cette famille est rythmée par le travail, les discussions autour de copieux repas, et de nombreux mensonges planant au-dessus de cette bonhomie ambiante.

Les destins semblent tout tracés ; Giorgio, le père, ne va pas tarder à avouer sa relation naissante avec la voisine, dont le fils, Manuel, n’a d’yeux que pour notre héroïne ; le fils aîné, Claudio, prendra la succession du patriarche, en tant que maçon, et on attend plus que celui-ci trouve une charmante demoiselle à marier.

Tout va commencer à basculer le jour où Raffaele, fervente lectrice, se rend à une séance de dédicaces de son auteur favori, Sacha Aubanel. Le charme opère presqu’immédiatement entre nos deux futurs tourtereaux, et l’écrivain ne tarde pas à demander à la belle de lui servir de guide pendant ses quelques jours de visite à Menton.

Malgré ses 23 ans, Raffaele est encore très timide, voire innocente, et perd très facilement ses moyens face à cet homme d’une dizaine d’années son aîné, et qui plus est en couple avec une magnifique parisienne.

Pourtant, Sacha est conquis par la fraîcheur et la candeur de la jeune italienne, par son amour des paysages, de son village, qu’elle lui fait visiter avec beaucoup de plaisir.

Etant donné les circonstances, cette relation n’ira pas plus loin qu’un chaste baiser et quelques doigts entrelacés lors d’un concert local, avant le départ de Sacha.

Il retourne dans son village natal, à Langres, en Haute-Marne, et se remet à écrire. Il a trouvé une nouvelle muse, sa demoiselle à l’éventail.

Nous suivons alors, en parallèle, la vie de chacun. D’un côté, Sacha se questionne quant à sa relation avec Astrid, qui ne prend pas du tout goût à la vie à la campagne, et qui semble se désintéresser de lui de plus en plus.

De l’autre, Raffaele, malgré l’espoir de pouvoir percer dans la photographie, tente d’oublier cet écrivain, et de se faire une raison. Et pourquoi pas, finalement, épouser Manu, le fils de la voisine, qui l’aime depuis toujours et ne demande que ça ?

Ils auraient pu oublier cette parenthèse enchantée, et continuer de vivre leurs vies comme avant, mais cela leur est évidemment impossible. Ils s’écrivent des lettres, d’abord très gentilles et modérées, prennent des nouvelles l’un de l’autre. Leur lien sera de plus en plus fort lorsqu’ils commenceront réellement à se laisser aller à tout un tas de confidences.

Mais ils sont encore loin de réaliser à quel point leurs vies sont inextricablement liées…

La demoiselle à l’éventail, paru aux éditions Presses de la Cité, est le treizième roman de Lyliane Mosca, qui est également journaliste culturelle.

Le récit est léger, très frais, paraît parfois quelque peu désuet, tant l’élégance et le romantisme des relations qui y sont contées semblent sortis d’une autre époque.

L’histoire n’en est pas moins trépidante et très bien construite, lorsque l’on découvre toutes les connexions existant entre les protagonistes.

Un roman très agréable à lire, le sourire aux lèvres du début à la fin, qui réserve quelques jolies surprises.
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Gabrielle est une jeune fille de la campagne. Elle a la chance d’avoir été engagée comme bonne dans la famille renommée du peintre Renoir.



Devenue ensuite nourrice du petit garçon que le peintre aura avec sa femme, elle développe une véritable affection solide avec l’artiste, posant même à de nombreuses reprises pour ses tableaux.



Elle passera sa vie entière ou presque au service de la famille Renoir, considérant son petit protégé comme son fils, les regardant grandir et restant proche d’eux jusqu’au bout de sa vie.



Avant d’ouvrir ce roman, je ne connaissais pas du tout l’existence de cette femme. Aussi, c’est avec une grande curiosité que je m’apprêtais à faire sa connaissance.



Gabrielle avait apparemment un caractère bien affirmé. Elle savait ce qu’elle voulait, faisait bien son travail, s’était attachée au petit garçon qui lui avait été confiée, et a développé avec Renoir lui-même une connivence que certains trouvaient très ambigüe. Lorsque le peintre demande à la jeune femme de poser, elle s’exécute de bon cœur. Elle fera même quelques poses pour des nus.



Aujourd’hui, on retrouve son portrait sur de nombreux tableaux de l’artiste. Il apparaît finalement qu’elle a d’ailleurs été l’un de ses modèles favoris. Un destin tout à fait extraordinaire pour une jeune fille ayant grandi dans un petit village de campagne !



Lorsque les enfants de Renoir grandiront, ils auront leurs propres passions. L’un d’eux, d’ailleurs, sera même un célèbre réalisateur à Hollywood.



J’ai a-do-ré ma lecture !! Fondé sur des faits réels que l’on peut retrouver, l’auteur a su donner vie à Gabrielle comme elle l’était certainement à l’époque. Le travail de recherche réalisé est impressionnant. Sans être assommant, les faits donnés sont très intéressant. On découvre l’intimité de cette famille tout à fait particulière, que peu ont eu l’occasion de connaître.



Après ma lecture, j’ai passé du temps à recherche les photos des tableaux du peintre, rencontrant du coup visuellement Gabrielle elle-même. Cela m’a fait tout drôle de la voir, après l’avoir découverte tellement réelle dans le récit.



J’avais déjà été conquise par de précédents romans de Lyliane Mosca, mais je crois que celui-ci est de loin mon préféré !



J’ai passé un magnifique moment en compagnie de ce roman, que je compte bien conseiller à quelques lecteurs autour de moi !
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J’ai été très emballé par beaucoup des nouvelles, notamment « Meurtres avortés, assassinats réussis », très drôle et bien menée, « Le lion de ma soeur » très original, "Le petit chat est mort" un tantinet cynique comme je les aime, « Le passeur » dont l’intrigue à rebondissements est particulièrement bien menée et non dénuée d’humour ou encore « Les fantômes d’Eléonore » bien cruel comme il faut.

L'auteure bâtit habilement une intrigue qui, très vite, est captivante. Mêlant passion, mystères longuement gardés et destinées troublantes.