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Critiques de Magdalena Parys (45)
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188 mètres sous Berlin

Ce que j’ai ressenti:…Secrète expédition souterraine…



188 mètres sous Berlin, c’est un petit polar qui vous dévoile les bas fonds de l’Histoire dans un pays en souffrance, divisé en deux: l’Allemagne. L’auteure Magdalena Parys construit son intrigue à la manière d’un tunnel: dans l’obscurité et pleins de détours et d’impasses sombres. Un chemin qui s’ouvre vers le passé pour mieux comprendre le présent, et peut être, le meurtre de Klaus…En recueillant méticuleusement les souvenirs et les témoignages des personnes qui ont aidés à la réalisation du projet de cette plongée souterraine d’une manière ou d’une autre, Peter nous ouvre les portes dissimulées de ce tunnel qui relie clandestinement la RFA à la RDA…



La vie peut être parfois tellement tordue qu’on y comprend pas grand chose. Mieux vaut donc ne pas trop réfléchir, mais en profiter, écouter des chansons agréables et toujours choisir les solutions les plus simples.



1 tunnel, 8 personnages, 8 destinées: 188 mètres sous Berlin où comment creuser au plus près dans les ambitions de chacun…



Klaus Magda Victoria Franz Roman Peter Thorsten Johannes. Ils sont le nœud vivant de cette aventure clandestine. Chacun, éclairé tour à tour dans ce roman choral et petit à petit on découvre les jeux et les enjeux politiques et humains, qui ont permis ce déblaiement de terre et de secrets bien enfouis…Entre amours contrariés, liens du sang fracturés, amitiés opportunistes et manipulations à distance, ce livre offre un moment de lecture à multiples facettes tout en ayant un panorama étonnant sur plus de 60 ans d’histoire internationale. Dans ces pages, on gratte les blessures de la deuxième guerre mondiale, on se fracasse contre le Mur et on ramasse les cadavres à la pelle…



Mais de l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas.



J’ai beaucoup aimé la forme et le fond de ce roman, car d’un meurtre sordide isolé, on ressort de cette lecture avec une compréhension plus intime des relations entre la Pologne et l’Allemagne, grâce à une jolie toile tissée de ce recueil de vies. Plus conscients également que derrière de jolis idéaux de liberté, se cachent les pires corruptions, alors tous à vos petits carnets, notez les petits détails, et lancez vous dans les mystérieux secrets du « tunnel 29″…



Sed fugit intera, Fugit irreparible tempus.



Ma note Plaisir de Lecture 8/10


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188 mètres sous Berlin

En 2000, Klaus, un alcoolique qui vit plus ou moins reclus, reçoit une étrange visite. Quelques jours plus tard, il est mort. Son ami Peter décide d'enquêter sur cet étrange décès qui, selon lui, trouve son origine dans le passé. Il va à la rencontre, pour les interroger, de ses amis d'autrefois : Franz, Roman, Magdalena, Victoria, Thorsten, Johannes, une bande dont il ne reste rien mais qui partage un lourd secret. Un tunnel de 188 mètres de long, reliant Berlin-Est à Berlin-Ouest, creusé pour faire passer Franz dans le monde libre. Les témoignages, partiels, partisans, personnels, convoquent les fantômes du passé de l'Allemagne divisée, de l'avènement du nazisme à la partition, de la construction du mur à sa chute, des agents de la Stasi aux passeurs, des transfuges aux espions.



Sur fond de guerre froide, Magdalena Parys nous entraîne dans un jeu de piste où les indices sont disséminés dans la mémoire des protagonistes de la folle histoire d'un tunnel entre les deux parties de Berlin. Au delà de la grande Histoire de la ville et du bloc de l'Est, se dessinent les destins personnels d'une petite bande liée par les circonstances particulières, des hommes et des femmes idéalistes, opportunistes, amoureux, apeurés, courageux, naïfs, manipulateurs, altruistes, égoïstes.

Tortueuse mais passionnante, cette histoire, fictive mais qui puise son intrigue dans des faits réels, se lit comme un roman d'espionnage, se dévore comme un polar, s'appréhende comme un puzzle dont les pièces se dérobent mais finissent par former un tout. Un tout déconcertant où la vérité est plurielle et complexe. Amitiés malmenées, amours contrariés, manipulations, mensonges, trahisons dans une ambiance dangereuse, paranoïaque où plane le danger d'être repéré, suspecté, pris, renvoyé à l'Est. Une belle et captivante découverte.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Agullo.
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188 mètres sous Berlin

Un roman incroyable, original dans son récit...une suite d'interviews des personnages principaux de l'intrigue. L'auteur a su tenir son intrigue jusqu'aux dernières pages sans aucune faiblesse de rythme. bravo, c'est un très bon roman sur l'Allemagne, son histoire, sa division. Des gens simples entrainés malgré eux dans un trafic énorme. Mais la vérité éclate tot ou tard.
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188 mètres sous Berlin

Le destin des allemands de la Guerre Froide, ou l’univers ubuesque d’une nation fracturée.



Je découvre avec plaisir le travail romanesque de l'auteur polonaise Magdalena Parys, qui m'a tenue en apnée avec les voix entremêlées de ses personnages, tous concernés de près ou de loin par le creusement d'un tunnel sous le Mur de Berlin.



Roman social, roman d'espionnage, roman politique: c'est toute une époque qui ressurgit, sur les fractures de la guerre, le désir de liberté, les compromissions individuelles, l'opportunisme, l'entraide et l'amitié.



Par un montage en puzzle très inventif qui dévoile peu à peu la vérité, Magdalena Parys nous balade d'infos parcellaires en éclaircissements insolites, pour reconstituer jusqu'aux dernières pages cette ambiance de secrets, de suspicions et de contre-vérités. Rentrer dans le roman se mérite quelque peu dans les premiers chapitres, par les différents intervenants qui reconstituent leur vision des événements. Mais ce sont justement ces incompréhensions qui tiennent en haleine et la concentration en est récompensée.



Un roman très original et addictif, que je recommande vivement.

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Le Magicien

Rendez-vous raté. Ce qui peut s’avérer dangereux dans un monde d’espions et de chausse-trappes. Mon ennui n’en fut pas mortel mais le désintérêt me frappa au cœur et je tombai, avachie, au fond de mon canapé, désespérant de voir le bout d’une intrigue mal ficelée.

Les secrets politiques, les machinations, les flics haut en couleur, les fugitifs flingués au passage de la frontière, les vengeances ourdies dans l’ombre... tout cela aurait dû marcher. Mais la construction alambiquée et maladroite m’a perdue. Les mystères sont dilués, les mêmes scènes racontées de plusieurs points de vue et pas dans le même ordre -mais pourquoi, ô pourquoi ? -, et les révélations tombent en cascade dans les 50 dernières pages alors que les 450 précédentes pastichent vaguement une atmosphère Mitteleuropa (Atmosphère, atmosphère, est-ce que je tire une gueule d’atmosphère ? Oui. )

Ce magicien devait me scier, il m’a juste endormie.
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Le Magicien

Prix de littérature européenne en 2015 , Le Magicien est un roman policier qui a mis un peu de temps à arriver en France et qui est l'oeuvre de la romancière polonaise immigrée en Allemagne Magdalena Parys, habituée à méler scandales politiques et intrigues policières dans ses récits toujours situés à Berlin mais qui nous amène également ailleurs comme ici à Sofia, en Bulgarie .



Le Magicien nous plonge dans les très obscurs dossiers de la Stasi, en pleine guerre froide, avec comme point de départ de l'histoire l'assassinat en 2011, d'un photoreporter, qui enquêtait lui même sur un ami disparu depuis 1980 à la frontière bulgare.



Plusieurs autres meurtres vont survenir et commencer à mener l'enqueteur autour d'un seul et même homme , Christian Schlangenberger, homme politique ambitieux qui voudrait effacer les traces de son passage à la Stasi, la sécurité d’Etat communiste.



Nous sommes donc immergés dans la face sombre de l'ex RDA/RFA, entre disparition de plusieurs milliers de citoyens tentant de fuir le régime communiste, exécutions, manipulations, corruptions .



Une ambiance de Berlin crépusculaire, un commissaire- le dénommé Kowalski, plutôt attachant et surtout une intrigue à tiroirs mélangeant les enquêtes dans les enquêtes avec pas mal d'habileté, même s'il faut s'accrocher un peu pour saisir les tenants et aboutissants de cette intrigue complexe mais rudement bien menée.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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188 mètres sous Berlin

Berlin. Decembre 2000. Le corps de Klaus est retrouvé assassiné. les coupaboes ne seront jamais retrouvés. 10 ans plus tard Peter, retraité de la police secrète, est mis a la retraite anticipée et s'installe dans une maison à la campagne. Qu'est-ce qui lie ces deux personnes ? Un tunnel !



Au début des années 1980, Klaus, Peter et d'autres avaient creusé un tunnel de 188m sous Berlin. Commandité par Roman, ce tunnel ne devait faire sortir de Berlin-Est qu'un seul homme : son frère Franz, resté de l'autre côté au temps de la guerre froide alors que Roman avait fui entraîné par leur mère. Une histoire quand même assez incroyable.



10 ans après la mort de Klaus, Peter va revenir sur cette épisode de son passé qui laisse en lui tant de points d'interrogation. En se replongeant dans les entretiens enregistrés des protagonistes de cette évasion il va dérouler la pelote pour trouver la vérité.



Dans ce polar au style non conventionnel Magdalena Parys nous plonge au coeur de l'Allemagne de la guerre froide, dans les secrets de famille pas toujours glorieux. Il y est question d'amour et de trahison, de politique et de magouilles, de filiation et de corruption.



Le récit n'est pas linéaire et il faut être assez concentré pour ne pas se perdre dans les méandres de cette famille aux allures de pieuvre aux bras multiples. On navigue entre les époques, traversant l'Allemagne nazie, les rapports entre l'Est et l'Ouest, Berlin divisée puis réunifiée. Outre le côté roman policier c'est aussi une belle description d'une époque pas si lointaine, et que l'on ne voit pas si souvent racontée par ceux qui l'ont vécue de l'autre côté du rideau de fer.



Au final une écriture efficace. Progressivement les pièces du puzzle se mettent en place et l'histoire devient limpide. Un beau premier roman.
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Le Magicien

Service de presse.



Interroger l'histoire pour en retracer les contours sous la forme d'un roman noir afin de nous permettre d'appréhender, à hauteur d'homme, la perception que l'on peut avoir des événements historiques qui ont marqué un pays tout en aiguisant notre curiosité. Interroger l'histoire, c'est également l'occasion de faire en sorte de se remémorer les scories d'époques révolues qui paraissent si lointaines à un point tel qu'on en oublie les enseignements que l'on a pu en tirer à l'instar de ce mur de Berlin dont l'effondrement survenu il y a de cela presque trente ans, fait cruellement écho à cette velléité d'en ériger un nouveau, dans une autre contrée du monde. Des raisons idéologiques d'autrefois aux préoccupations économiques d'aujourd'hui, rien ne change puisque les victimes tentant de franchir cet obstacle sont sacrifiées au nom de volontés politiques complètement absurdes comme l'a évoqué Magdalena Parys avec 188 Mètres Sous Berlin (Agullo 2017) en mettant en lumière les enjeux stratégiques et les manipulations des différents services secrets des deux blocs séparant le monde et plus particulièrement l'Europe. Mais il n'existe pas de mur sans gardien et Magdalena Parys consacre son second roman, intitulé le Magicien, aux opérations secrètes misent en place par les membres de la police politique de la Stasi contribuant au bon fonctionnement de la surveillance du rideau de fer avec pour conséquence l‘incarcération ou la disparition pure et simple de plusieurs milliers de citoyens tentant de fuir le régime communiste.



En 2011, du côté Sofia, personne ne connaît les circonstances exactes de l'assassinat de Gerhard Samuel, photoreporter, qui enquêtait sur un ami disparu en 1980 à la frontière bulgare. Peut-être s'agit-il des mêmes personnes qui ne souhaitent pas que l'on fasse la lumière sur l'exécution des frères Seidel essayant de fuir le régime communiste de l'époque. Leur père, Burkhard Seidel en est persuadé, car depuis la mort de ses enfant, il n'a eu cesse de vouloir traduire les commanditaires politiques en justice en récoltant une impressionnante masse de documents et de photographies qui alimentent désormais son musée à la mémoire des victimes disparues en tentant de fuir les pays du bloc de l'est. Plus inquiétant encore, le corps de son principal pourvoyeur, Frank Derbach, est retrouvé sauvagement mutilé dans un immeuble abandonné à Berlin. Arrivé sur place, le commissaire Kowalski est rapidement écarté de cette enquête jugée bien trop sensible. Néanmoins, le policier tenace va poursuivre ses investigations en comptant sur l'aide de la belle fille de Gerhard, une journaliste désireuse de faire toute la lumière sur des événements douloureux de son passé. Ancien haut gradé de la Stasi et désormais politicien bien en vue, Christian Schlangenberger est également inquiet depuis qu'un expéditeur anonyme lui fait parvenir des photos où on le voit exécuter un opposant politique dans le cadre de l'opération secrète « le Magicien » visant à éliminer les dissidents du régime communiste.



Vengeance et culpabilité, sur fond de chantages et d'intimidations, animent l'ensemble des personnages de cet impressionnant roman où la réalité des opérations secrètes de la Stasi s'entremêle à la fiction d'une intrigue policière plus surprenante qu'il n'y paraît. Car en dépit des apparences, le terrible meurtre de Frank Derbach va révéler en toute fin de récit d'autres éléments permettant d'entrevoir tout un pan de la pâle humanité de personnages finalement bien plus vulnérables qu'on ne le croit. Extrêmement fouillée et extrêmement dense l'étude de caractère des différents protagonistes permet également de distinguer les péripéties des événements historiques qui ont marqué les différentes nations évoquées, que ce soit l'Allemagne bien sûr, et plus particulièrement Berlin, mais également la Pologne avec les révoltes ouvrières de Solidarność et la Bulgarie dans une moindre de mesure, théâtre d'un grand nombre d'exécutions de dissidents. C'est donc sur cette trame habile que Magdalena Parys tisse une intrigue solide imprégnée d'un fond historique passionnant quant à son impact sur la kyrielle de personnages animant ce roman politique au sens littéral du terme, qui ne manquera pas d'interpeller le lecteur. On prendra également plaisir à superposer le parcours de l'auteure sur quelques uns des protagonistes du roman à l'instar de Dragiwa, journaliste polonaise résidant à Berlin tout comme Magdalena Parys ce qui confère au récit une sensation de réalisme encore bien plus bouleversant.



Mais outre l'intrigue et les personnages, on appréciera également l'atmosphère singulière émanant de ce roman complexe nous permettant de découvrir quelques lieux insolites et méconnus d'une ville de Berlin qui va se révéler toute aussi envoûtante que les protagonistes qui traversent le récit. Un immeuble décati du quartier populaire de Neukölln, squatté par la communauté Rom, abrite une scène de crime sordide tandis que l'appartement luxueux de la maîtresse de Christian Schlangenberger donne sur l'élégante Gendarmenplatz. L'opulent quartier de Zehlendorf abrite le somptueux restaurant Hertz situé au bord du lac Wannsee non loin de la villa du peintre Max Lieberman et de la villa Marlier où se déroula la conférence de Wannsee portant sur les modalités de la solution finale. Pourtant, loin d'être une espèce de catalogue touristique, ces lieux chargés d'histoire deviennent les décors pertinents de cette histoire alambiquée et originale à la fois, empruntant quelques tonalités mélancoliques en adoptant un rythme paisible qui pourra déconcerter les lecteurs en quête de récits trépidants.



Diatribe politique imprégnée d'une intrigue policière employant quelques éléments propres aux romans d'espionnage, le Magicien est un roman détonant qui s'emploie à dénoncer les exactions d'une effrayante institution policière dissoute en 1990 sans que leurs membres éminents ne soient réellement inquiétés puisque bon nombre d'entre eux détiennent, aujourd'hui encore, des responsabilités importantes au sein de l'appareil étatique allemand. Pertinent et édifiant.



Magdalena Parys : le Magicien (Magik). Editions Agullo 2019. Traduit du polonais par Magot Carlier et Caroline Raszka-Dewez.



A lire en écoutant : Debussy & Ravel : String Quartets interprétés par le Orlando Quartet. 1983 Universal International Music. B.V.
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188 mètres sous Berlin

Voici l'histoire d'un autre monde, d'un autre univers où l'Europe se trouvait scindée en deux blocs avec pour emblème cette ville de Berlin enclavée au beau milieu de la République Démocratique Allemande. de cette époque je ne conserve que le souvenir de ce portfolio d'Enki Bilal, Die Mauer - Berlin (Futuropolis 1982) qui restituait en quelques planches à la fois poignantes et sinistres le bouleversement de ces femmes et de ces hommes séparés au nom d'une idéologie. Et puis il y a l'ouvrage de John le Carré, L'Espion Qui Venait du Froid qui mettait en scène avec talent cette guerre que l'on disait froide. Plus de 25 ans après la chute du rideau de fer, Magdalena Parys nous propose avec 188 Mètres Sous Berlin de revenir, sur l'espace de trois générations, sur les évènements qui ont entouré cette abomination architectonique qui est devenue le quotidien presque ordinaire d'une population berlinoise déchirée et dont quelques citoyens ont tenté de s'affranchir par tous les moyens en construisant notamment des tunnels.



Klaus picolait pas mal en vivant modestement dans un petit appartement à Berlin et il n'y avait plus grand monde qui se souvenait de son rôle dans la mise en oeuvre d'un tunnel de 188 mètres qui passait sous le mur de Berlin. En 2000 lorsqu'il est retrouvé mort devant son domicile, l'enquête ne suscite guère d'intérêt à l'exception de son camarade Peter qui s'est mis en tête de rassembler témoignages et documents afin d'identifier l'assasssin. Dix ans d'investigations lui permettent d'avoir la certitude que la mort de Klaus est en lien avec la construction périlleuse de ce souterrain destiné à faire passer des réfugiés vers l'ouest et qu'il trouvera la réponse dans les confessions et souvenirs des membres qui ont contribué à sa conception. Et si toute cette aventure héroïque à laquelle il a participé avec tant de ferveur se révèlait moins altruiste qu'il n'y paraît ?



Récit choral où la vérité des protagonistes se heurte à celle des autres, 188 Mètres Sous Berlin évoque ce miroir brisé dont l'ensemble des fragments ne reflètent qu'une réalité distordue à l'image du jeu trouble de ces personnages aux apparences ordinaires qui se retrouvent projetés, parfois malgré eux, dans les méandres de l'histoire contemporaine allemande. Par le prisme de chacun des témoignages qui composent les six parties du roman, Magdalena Parys nous projette donc, avec beaucoup de finesse, au coeur des évènements marquants qui ont contribué à la création de ce sinistre mur en évoquant, dans un jeu complexe d'analepses, l'avènement et la chute du Troisième Reich ainsi que le quotidien de cette population est-allemande soumise au terrible dictat du gourvernement Honecker. Avec un texte à la fois habile et délicat, Magdalena Parys nous permet d'appréhender la profondeur des sentiments parfois ambivalents qui animent les différents personnages ainsi que leurs motivations parfois peu louables les poussant à s'engager dans une entreprise aussi périlleuse que l'élaboration d'un tunnel dans un environnement hostile où chaque citoyen devient un potentiel informateur de la tristement célèbre Stasi.



188 Mètres Sous Berlin est un roman subtil, nécessitant une lecture attentive afin de pouvoir recouper les multiples points de vue permettant d'appréhender l'ensemble des enjeux qui tournent autour de Franz, cet étudiant énigmatique qui, une fois passé à l'Ouest, endosse une autre identité en prenant la direction d'un école avec une facilté déconcertante suscitant quelques interrogations. Ainsi, au gré d'une écriture très aiguisée, l'auteure bâtit une trame aussi impitoybable qu'élaborée où souffrances, séparations, déceptions amoureuses et autres trahisons ou manipulations en tout genre deviennent le quotidien d'un entourage qui ne peut percevoir les menaces venant de l'extérieur et notamment des agences gourvernementales qui se livrent une guerre aussi silencieuse qu'impitoyable.



Troublant, raffiné, 188 Mètres Sous Berlin nous entraîne dans un climat de paranoïa propre aux romans d'espionnages tout en saisissant la dimension humaine d'une tragédie contemporaine caractérisant les grands romans noirs. Absolument saisissant.





Magdalena Parys : 188 Mètres Sous Berlin (Tunel). Editions Agullo Noir. Traduit du polonais par Margot Carlier et Caroline Raszka-Dewez.



A lire en écoutant : Berlin de Lou Reed. Album : Berlin. RCA 1973.
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Le Magicien

2011. Un corps mutilé est abandonné dans un immeuble occupé par des Roms. La victime a subit la cravate colombienne. Mais qui est cet homme. Le commissaire Kowalski est rapidement écarté de l'enquête au profit de la police fédérale. Mais son chef va lui demander d'enquêter de son côté pour élucider bien des mystères et pourquoi ses supérieurs veulent tant étouffer cette affaire.



Dans le même temps, Gérhard Samuel, photographe, meurt dans une rue de Sofia alors qu'il devait retrouver son ami Franck. Tout deux enquêtaient sur des disparitions à la frontière bulgare en 1980.



Des enquêtes dans l'enquête qui met le lecteur à rude épreuves car les réponses ne se dévoilent qu'à la toute fin du roman. Nous plongeons dans les dossiers de la Stasi, de la RDA/RFA, des exécutions, des manipulations, des pots de vin politique, ... Un roman policier à rebondissement très bien mené.
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Le Magicien

Voilà un roman policier captivant, au thème encore assez peu traité : celui des exécutions par une section spéciale de la Stasi, dans les années 1980, de ressortissants d'Allemagne de l'Est tentant de fuir leur pays.



Un thème qui m'a tout de suite intrigué, et au cœur de cette enquête se déroulant en 2011 autour d'un homme politique très en vue, impliqué dans des assassinats en RDA et à la frontière bulgare. Magdalena Parys fait le choix d'évoquer cette période à travers des récits intimes, des personnages ayant perdu un proche dans ces circonstances et qui ne s'en sont jamais remis. Ils n'ont pas oublié, et veulent se venger.



Malgré quelques longueurs et une construction assez bancale (avec des scènes très longues succédant à des passages trop brefs sur un point-clé de l'enquête, ou encore pas mal de répétitions pour expliciter la psychologie d'un personnage, ajoutant une certaine lourdeur), 'Le Magicien' constitue une lecture agréable et prenante, portée par des protagonistes réalistes et attachants - notamment Dagmara, Kowalski et Seidel - et des "seconds rôles" charismatiques.



Magdalena Parys n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler une grande styliste, et ce livre manque peut-être de précisions historiques plus développées, mais son roman se tient. Et sans être le polar de l'année, il pourra séduire les amateurs du genre qui veulent un peu d'exotisme (germano-polonais) entre deux auteurs scandinaves, américains ou français.
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Le Prince

Lecture terminée mais ce thriller politique n’etait pas pour moi. Trop d’action, je dirais trop «JamesBondesque». Pas assez polar, pas assez psychologique à mon goût et trop roman d’espionnage.

Par contre si vous voulez un truc bien nerveux vous devriez vous régaler.
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188 mètres sous Berlin

Le titre original de ce roman polonais est « Tunel », il se déroule sur plusieurs époques, avec différents narrateurs qui répondent aux questions de Peter. Cet enquêteur essaye de déterminer pourquoi un certain Klaus, passeur ayant participé au creusement d’un tunnel sous le mur de Berlin en 1980, a été tué des années plus tard, et par qui. D’emblée le roman frappe par sa richesse et sa complexité. De nombreux protagonistes prennent la parole tout à tour, Jürgen, Magda, Victoria, Roman, Klaus, Thorsten, et les rapports entre eux ne s’éclairent que au fur et à mesure de la lecture.

Si j’ai trouvé de nombreuses qualités à ce roman, je n’ai pas réussi à ressentir de réel enthousiasme. J’ai été obligée de me faire un pense-bête avec les noms des personnages et leurs liens, ce qui ne m’arrive jamais, et de m’y référer bien souvent, sous peine d’être perdue. Alors, au vu des autres avis que j’ai lus, vraiment plus enthousiastes, je pense que c’est moi qui n’étais pas très réceptive à un genre un peu différent, à une construction originale et complexe.



Je ne regrette toutefois pas mon achat, j’ai aimé la restitution de l’atmosphère de Berlin coupée en deux par le mur, la manière dont les habitants ont vécu cette séparation, intimement, au plus profond. Mais je n’ai pas été passionnée par la recherche de la vérité concernant le personnage mort au début du roman, par le pourquoi et le comment…

Je conseillerais ce livre à ceux qui cherchent un roman d’atmosphère sur la période où Berlin était divisé en deux, qui aimeront prendre conscience de l’impact immense sur les familles séparées brutalement, à ceux aussi qui aiment se mettre dans la peau de l’enquêteur, réfléchir, déduire, bâtir ou éliminer des hypothèses, à ceux enfin qui aiment le roman choral.

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188 mètres sous Berlin

188 mètres sous Berlin, c'est ce que doit mesurer le tunnel creusé par Roman et ses compagnons pour faire passer son frère, Franz, de l'Est à l'Ouest après la construction du mur. Curieusement, personne ne viendra les arrêter...

Le roman commence par l'assassinat de Klaus, l'un des protagonistes. Alors son ami Peter enquête sur ce qui s'est réellement passé autrefois.

On entendra ainsi l'histoire de tous ceux qui sont en lien avec Franz et la construction du tunnel. Et petit à petit, le lecteur reconstitue le puzzle des événements, établit les liens entre les différents personnages, est plongé dans la politique de la guerre froide. Le suspens est garanti jusqu'au bout !
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Le Magicien

Un super polar, aux portes du thriller, aux frontières du roman d'espionnage, mais avec une charge d'intime, un poids exact du souvenir. Magdalena Parys poursuit son exploration de l'effondrement du bloc de l'Est ici dans un Berlin contemporain dont, avec un certain humour, elle excelle à rendre les manipulations politiques et autres creux discours. Le magicien vous portera de la frontière bulgare à la Pologne et le tout dans une très belle intrigue.
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188 mètres sous Berlin

Aujourd’hui, je vous offre un voyage dans le temps. Destination Berlin. Le train passera dans un tunnel qui relie deux mondes, un tunnel de 188 mètres.

Car c’est bien un voyage, sublime, tragique, héroïque, poignant auquel j’ai assisté.

Ce roman bénéficie d’une construction étonnante et parfaite.

Nous vivons l’histoire à travers ses protagonistes. Ils vous racontent chacun leur vie, leur histoire, leurs motivations pour aider à creuser ce tunnel.

Vous découvrirez Magda. C’est sans conteste mon personnage féminin préféré. Madga, c’est l’histoire d’une femme passionnée, fidèle, loyale, dévouée, extrêmement courageuse. C’est aussi celle d’une femme bafouée. Un personnage touchant et magnifique.

Mais ce n’est pas la seule femme. Victoria, la femme de Franz, est elle aussi un personnage complexe dont toute la vie, depuis sa naissance, reposera sur des mensonges.

Du côté des hommes, découvrez Thorsten. C’est celui qui m‘a le plus touchée, rendant mes yeux piquants parfois de larmes contenues.

Roman, lui, amoureux à sens unique, loyal envers ce frère qu’il déteste. Tiraillé entre son amour pour Magda et son sens du devoir, il aurait pu être un héro, il est assurément un homme bien.

Klaus, malheureuse victime de son passé. Celui qui a joué les passeurs pour de nombreuses personnes, l’organisateur, détient la clé de cette histoire.

Dans ce roman, hormis ces vies que l’on découvre, mais qui restent fictives, on apprend énormément sur Berlin, son mur et ses habitants. On découvre une facette méconnue. Méconnue parce qu’on nous l’a cachée pendant des décennies, ou parce qu’on ne s’y intéressait pas.

La plume est superbe, tout en finesse et reste légère pour conter les évènements les plus durs. L’auteur saura vous toucher, vous ébranler tout en douceur dans un flot ininterrompu d’émotions.

Quelle que soit votre opinion, ou même si vous n’en avez aucune, lisez ce roman. Il est précieux par son côté historique, magnifique par ses personnages et passionnant par l’histoire qu’il raconte. Un livre duquel vous ressortirez grandis.


Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Le Prince

De l’autrice, j’avais aimé ses deux premiers romans : 188 mètres sous Berlin et Le Magicien.



Le nouveau roman de Magdalena PARYS m’a lui aussi passionné : un mystérieux Paul Chagall des services secrets ; une journaliste Dagmara qui ne lâche jamais ; un président de la police allemande qui ne cesse de manger et de se tâcher ; son équipe soudée ; sans oublier la Chancelière qui participe à sa façon.



J’ai découvert l’existence de l’Armée Secrète mise au point par certains anciens de la Wehrmacht (dans le roman un certain Wilhelm von Hessler), composée de 40 000 hommes prêts à lutter contre le communisme.



J’ai découvert le prince Gabriel D’Annunzio, écrivain et surtout créateur d’une constitution révolutionnaire pour la ville de Fiume. Le personnage de Max, dans le roman, fait sans-cesse référence à ses textes.



J’ai aimé le leitmotiv de l’immortalité de la ville de Berlin, qui protège certains personnages.



Le groupe des Rebelles, imaginé par l’autrice, m’a donné froid dans le dos : le Prince du roman créé un groupe inconnu des différents services de l’Etat. Il soutient quelques partis séparatistes dans la Saxe et la Bavière. Ses membres gagnent des points en fonction de ce qu’ils font et des réunions auxquels ils participent ; ils peuvent aussi perdre des points. Pas de site sur Internet ni le Dark-Web : tout se passe vie aune appli, comme en Chine.



J’ai aimé le Service si particulier auquel appartient Paul Chagall.



Un roman qui montre que la Seconde Guerre Mondiale a laissé des traces chez les enfants des anciens SS et que la technologie est sans limite pour ceux qui veulent le Pouvoir.



L’image que je retiendrai :



Celle des runes que consultent régulièrement le Prince.
Lien : https://alexmotamots.fr/le-p..
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Le Prince

L’autrice a déjà été honorée en France par L’Obs, Libération ou Le Monde, lesquels ont rendu hommage à sa place d’écrivaine de l’ère post communiste, se nourrissant à la fois de ses souvenirs d’enfance en Pologne (qu’elle a quitté à 13 ans) et de sa vie actuelle en Allemagne.





Le Prince : on aurait pu se croire chez Machiavel, compte tenu de la personnalité du susnommé, on n’en est pas très loin. Le président de la police de Berlin, Tschapieski, se retrouve à enquêter sur des prêtres retrouvés crucifiés dans des églises : mais l’enquête va prendre une autre dimension dès lors que la journaliste Dagmara Bosch découvre, sous ces faits divers, et d’autres évènements notables, tel l’incendie impromptu d’un lotissement ordinaire, un problème d’une ampleur qui dépasse largement les colonnes de ces faits divers. Un complot, via une armée secrète, qui vise à renverser le gouvernement actuel et à restaurer en Etats indépendants, la Saxe, la Bavière, ce que sont aujourd’hui les Länder allemands. Les deux enquêteurs, officiel et officieux, Tschapieski et Dagmara Bosch, vont se rendent compte des dynamiques qui dans l’ombre la plus totale tentent d’influencer le peuple allemand, des acteurs de sa politique qui, hors de tout sentier tracé, s’acharnent soit à maintenir son équilibre, soit à l’inverse ceux qui cherchent à la déstabiliser. On pénètre au plus près des grands décisionnaires allemands, au plus près de la chancelière, qui a de grands airs d’Angela Merkel, en premier lieu.



Ce thriller politique palpitant, un vrai page-turner, se base sur une réalité, qui découle des archives des services secrets allemands en 2014 par Der Spiegel, l’hebdomadaire allemand, dévoilant qu’une armée secrète s’était montée après-guerre, au nez et à la barbe du gouvernement allemand et des alliés. Une armée composée d’officiers de la Wehrmacht, mais aussi d’anciens SS, prête à réunir 40 000 hommes, le tout sous la coupe d’ Albert Schnez, ancien colonel nazi. Cette armée aurait disparu en 1955 avec la création de la Bundeswehr. On retrouve la figure romancée de Albert Schnez derrière celle de Wilhelm von Hessler, père, entre autres, de Christian Emde qui occupe ici le poste de ministre de la Défense. Derrière ce fait historique dévoilé depuis près de dix années maintenant, puis près de dix années maintenant, Magdalena Parys a quant à elle maintenu cette armée effective en brodant un complot qui se nourrit des nationalismes actuels, dont l’Allemagne, état fédéral, n’est pas exempte.



Des thrillers politiques, j’en ai bien plus visionnés – par le biais de séries diverses et variées – que j’en ai lues, mais le mélange enquête criminelle/politique est plaisant d’autant qu’il s’appuie sur une page d’histoire qui m’intéresse et sur une situation actuelle très sensible: il établit un fil rouge entre la fin de la Seconde Guerre mondiale, et la disparition du nazisme, à la situation actuelle des pays européens dont l’Allemagne marquée par la résurgence de cet esprit xénophobe et antisémite, dont on a cru le sort réglé avec Nuremberg, et l’oubli que le temps a entrainé inévitablement. Il y a ici ce côté très addictif, apporté par le personnage de ce mystérieux Blond, Paul, qui coach Tschapieski, l’homme d’action qui gère les situations en sous-main directement en lien et en subordination de la chancelière : le plus parfait des agents secrets, un James bond germanique, qui baroude sur tous les terrains, qui manipule, espionne, jauge et se bat. Un tacticien hors pair.



On pourrait croire que les ficelles sont un peu grosses ou que ce qui se fait au cinéma ou en série manquerait de cohérence dans un livre, pourtant cette armée dématérialisée a bien existé un temps. Et l’année dernière, un projet d’attentat, de la part de l’extrême droite et visant les institutions allemandes, a bien été déjoué ! S’ils ont réussi à bâtir cela en totale liberté, avec un Chancelier allemand tout à fait au courant du fait, on peut se demander jusqu’ou ils ont pu aller vu la volonté de dissimuler tous ces éléments. La volonté de l’autrice a visiblement été de faire un roman alerte et rythmé, les différents chapitres sont divisés en tranches horaires précises, ils se succèdent (14 mai puis 15 mai) et sont entrecoupés de flash-back pour restituer les origines de ce fameux Prince. Il est question de groupuscules, de partis politiques, d’une armée, mais c’est avant tout l’histoire d’une famille, du père et d’une lignée, celle du Prince.



Comment devenir un prince ? C’est l’obtention du pouvoir à laquelle on assiste ici, du moins les grandes tentatives : embrouiller, déstabiliser, mentir, propager, attiser, toutes les bonnes vieilles méthodes de manipulation, comme chez Machiavel, tout est évidemment de dénuer de moral pourvu que les résultats soient là. Un Prince directement inspiré par l’auteur et le partisan nationaliste italien Gabriele d’Annunzio, celui-là même qui s’empare de Rijeka/Fiume pour y fonder son propre état libre et indépendant. Ce roman se révèle étrangement prophétique de l’équilibre très précaire d’une nation, qui ploie elle aussi sous les tensions nationalistes. Lesquelles se refont un nouveau visage, et ont repris une force nouvelle, peut-être à cause de cet écho qu’ils perçoivent chez leurs voisins rongés par les mêmes maux.
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188 mètres sous Berlin

Si vous tombez sur ce livre à la Rentrée, ne vous attendez pas à y croiser un Charles Bronson maniant pelle et pioche sous la direction de John Sturges, mais plutôt l'enchevêtrement de plusieurs destins, de faits historiques et politiques, de corruption, de romances aussi, parfois. Le tout developpé sur une période de 30 ans, principalement sur un fond géographique de 2 pays à l' Est de L'Europe. Au début puis au fil du roman, l'auteure pourrait faire penser que le Tunnel n'est qu'un prétexte et que le récit nous emmène vers un genre de faux polar. Puis la fin du récit déroulant, il s'avère qu'il n'en est rien et que l'intrigue dans ce roman choral est bel et bien en place. C'est subtil et récompense le travail de l'écrivain et favorise la joie du lecteur.

-----SORTIE Le 07/09/2017-----
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188 mètres sous Berlin

La construction chorale qui distille les informations au compte-goutte est faite pour nous faire tourner les pages avec avidité et cela fonctionne. J’ai lu ce roman très vite, voulant avoir le fin mot de l’histoire et appréciant d’apprendre de nombreux détails historiques. Le propos est donc intéressant.

Pourtant, j’ai été déçue. Des maladresses, des lourdeurs et des complications scénaristiques superflues m’ont par moments égarée ou fait tiquer. Le but était sans aucun doute de maintenir la tension jusqu’à la révélation finale censée nous laisser bouche bée. Pour ma part, j’ai plutôt eu un sentiment de « tout ça pour ça », mais peut-être était-ce dû aux attentes que j'avais par rapport à ce roman.
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