1,2,3 BD ! Chez les libraires ! vous présente les BD coups de curs d Ismail et la librairie Combo à Roubaix.
- Le syndrome de l'iceberg de Paul Rey Éditions Sarbacane
- Nos coeurs tordus : Vidal Séverine, Manu Causse Editeur. Bande d'ados
- Le coeur en braille. Joris Chamblain (Scénario); Anne-Lise Nalin (Dessin) chez Dargaud
1,2,3 BD cest le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture.
Quelques mots de l'auteur d'une belle écriture à l'encre violette en dédicace de son livre :
"Plusieurs fois la même histoire d'amour, sans musique... mais avec paroles."
Alors j'ai proposé :
- Les Fearless Chicken ?
C'était une plaisanterie, mais Adrien et Esteban l'ont prise très au sérieux.
- Trop bon ! ça sonne super bien !
- Vous êtes sûrs ? Mais, euh... vous savez ce que ça veut dire ?
- C'estpasgravecequeçaveutdire. fearless-Chicken, j'aimebien.
J'ai eu beau leur traduire le nom en français, ils n'ont pas changé d'avis. C'est ainsi que nous sommes officiellement devenus les "Poulets Intrépides" ( ce qui selon mon père signifie également les "Lâches intrépides").
C'est l'histoire d'un concours de quéquette.
Du point de vue de celui qui perd.
Dans Sons of Anarchy, le héros s’appelle Jax – diminutif de Jackson. Or, par ce surnom, que fait-on, sinon le couper symboliquement de son père, de son état de fils ? On lui coupe le son.
Look, when I'm in France, can you hide me for, say, a couple of years? (...)
All I know is I'm feeling quite gloomy at the moment. And your letters and the idea of meeting you soon, sweet friend, are the only thing that cheers me up and gives me some hope.
A tres bientot (can't do the accents - and wouldn't know where to put them anyway :-)
Mark
J’ai peur de la partie de toi dans mes veines, j’ai peur de ne pas être là, de ne pas être fiable, fiaple, d’être comme toi la terre friable, l’argile sans eau qui se détache et s’écroule, j’ai peur que quelque chose, un jour, me pousse à agir comme tu agi, j’ai peur de ces matins où je ne me reconnais pas dans la glace, où je ne reconnais pas le monde, où mes pensées se précipitent dans la gorge, la liste des choses à faire insurmontables, le goût de leur inutilité, l’image de cette particule de silice que sera notre monde, notre vie, notre univers, tout au bout, voilà, René, j’ai peur de la mort, de la mort de notre monde, je la porte sur ma poitrine, j’ai peur de la mort si familière, la mort qui rôde dans mes veines comme un vieux chien de chasse qui n’en peut plus de raballer, en cet instant où tu te lèves te dresses devant moi assis au coeur du monde sous le cyprès, en cet instant je sais ton nom, René, ton non.
Je ne relis pas cette lettre, car je sais que j'aurais envie de l'effacer au lieu de te l'envoyer.
J'aimerais avoir de tes nouvelles ; mais après tout, si tu n'as pas le temps ou si je t'ennuie, ce n'est pas bien grave.
- L'amour ça ne meurt jamais, Nathan. C'est le secret de l'univers. Ça vibre depuis toujours et pour toujours.
Elle jouait de la clarinette. Clara, je veux dire. Je me moquais d’elle, à cause de son prénom. Clara, Clarinette. Elle est très douée, tu sais. On faisait des duos de jazz …
On l’oublie souvent : les poules descendent en droite ligne des dinosaures.
A partir de là, je n’ai plus d’images, rien que des sons et des paroles, et la sensation de mouvement lorsque ma mère me traine par le col de ma chemise de fête jusqu’à la chambre. Le bruit du tissu qui se déchire, de la porte qui claque, de la clé dans la serrure. La voix de mon père qui dit : Tu y es allé un peu fort, quand même.