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Critiques de Marianne Rubinstein (90)
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Nous sommes deux

Un court roman qui en moins de 300 pages dissèque la relation de couple, qu'il soit conjugal (établi ou en cours) ou gémellité. Ce, dans un contexte très contemporain traversé par les questions sur la judéïté et comment la vivre en France, sur la fidélité et jusqu'où on est capable d'aller pour l'autre, sur l'usure du temps dans le couple, sur l'homosexualité...



C'est un roman choral dont le prétexte est le mariage prévu le même jour, en une seule fête, des jumeaux Emma et Axel : chaque chapitre est narré selon le point de vue d'un des personnages. Et des personnages il y en a beaucoup (une bonne quinzaine), ce qui parfois rend la chose un peu difficile à suivre car à chaque entrée de chapitre, on doit se remémorer qui est qui. C'est bien ficelé et donne l'occasion à chacun de faire un point sur lui, sa vie. De temps à autre, entre les chapitres qui sont très courts, des flash-back sur l'enfance des jumeaux, dont on voit bien comment ils vivent différemment leur gémellité.



L'écriture est résolument moderne, sans gras ni étalage, efficace. Ca me rend curieuse d'aller voir le premier roman de cette auteur.



En bref, une lecture agréable, que je vous recommande.


Lien : http://la-clef-des-mots.e-mo..
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Le journal de Yaël Koppman

L'auteur est une romancière et essayiste, économiste, maître de conférences à Paris. Elle a écrit 'Tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin', essai sur les orphelins juifs de la Schoah, et Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, roman où l'on retrouve son personnage Yaël Koppman! (merci wikipedia)



Première phrase : "Clara dit qu'elle se chargerait d'acheter les fleurs." J'étais ferrée. Et ce n'était que le début de la balade dans l'univers étonnant de Bloomsbury.



Mais ce titre très Bridget Jonesien cache sans surprise le journal d'une trentenaire parisienne entourée de son colocataire Eric (rien entre eux, il n'est pas hétéro), sa cousine Clara, juive aux yeux des non juifs, mais pas du tout aux yeux des juifs car sa mère ne l'est pas, donc elle songe à se convertir; à part ça Clara fréquente un homme marié (qui ne veut pas quitter sa femme, air connu) et sent son horloge biologique tourner tourner. Et Yaël? Pas vraiment trop de kilos à perdre, mais une vie sentimentalo-sexuelle vide ou compliquée, une vie professionnelle remplie (elle est économiste et maître de conférences, oui, comme) et surtout surtout... une mère! avec laquelle les rapports sont ... compliqués, et ayant toujours refusé de révéler qui était le père de Yaël.



Pas de quoi s'emballer, me direz-vous? Ah mais c'est que Yaël est fascinée par l'économiste John Maynard Keynes et ses idées. Il fréquenta le groupe de Bloomsbury, Vanessa Bell (soeur de virginia Woolf) épouse de Clive Bell, et mère de Angelica Garnett, dont il fut le parrain. Entre l'histoire d'Angelica et celle de Yaël se révèle un 'effrayant et salutaire effet de miroir' : parallèle entre Bloomsbury et les soixante-huitards comme Elsa, mère de Yaël; relation mère fille compliquée, Vanessa-Angelica ou Elsa-Yaël; père 'inconnu'. Vous avez deviné que Yaël est aussi en analyse.



Yaël décide d'écrire un livre sur Angelica, écrivain et peintre, elle la rencontre même (oui, elle est morte en 2012!). Juste pour montrer l'ambiance, sachez que son vrai père, Duncan Grant, fut l'amant de son oncle (frère de Virgnia et Vanessa Woolf), de son futur mari David Garnett, d'un futur amant, de John Maynard Keynes aussi... La barque est pas mal chargée... Yaël analyse finement le roman de David Garnett, La femme changée en renard.



Marianne Rubinstein aborde tous ces sujets en 200 pages environ, oui! Ecriture fluide, humour, un poil d'émotion, des remarques pleines de justesse, des personnages bien captés. Et puis Sabine Wespieser. Bref, une bien jolie surprise que cette lecture!



Sachez aussi que Yaël utilise des notions d'économie dans la vie pratique : la théorie de l'avantage comparatif sert à partager les ménage et les courses avec le colocataire, le problème du lave-vaisselle à vider se règle grâce au dilemme du prisonnier et le marché de la séduction est considéré comme un marché en information imparfaite...
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Le journal de Yaël Koppman

Va-et-vient sans grand intérêt entre la vie perso d'une trentenaire et ses recherches sur la nièce de Virginia Woolf,

cependant quelques passages aux traits d'humour savoureux.
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Le journal de Yaël Koppman

Un roman sur la vie d'Angelica Garnett. Univers sur les Bloomsbury. On apprend beaucoup de choses sur les Bloomsbury. On s'y perd un peu, je l'ai repris à deux fois, pour mieux m'imprégner. On parle de Virginia Woolf, de Duncan.... un peu de théorie sur les maths au passage. C'est un journal très fascinant. Un peu compliqué au départ. "C'est pire qu'un théorème" sur la vie d'Angelica Garnett.
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Le journal de Yaël Koppman

Je suis tombé sur ce livre par hasard, sans en connaître le sujet. Je suis alors tombé sur un Bridget Jones supplémentaire. Rien de bien nouveau, une femme célibataire vivant en collocation avec un gay, essaie d'écrire un "chick lit" (un livre de nanas). Elle se sent frigide, dépressive et dépourvue d'humour. Ce livre comme son nom l'indique est son journal, qui du point de vue masculin est sans intérêt, j'espère que les filles se reconnaitront et apprécierons.
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Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel

La crise des quadras sur fond de rupture amoureuse. Entre questionnements personnels et critiques du monde comme il va mal.
Lien : http://lecandidelitteraire.b..
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La colère de Jules

Aider les lecteurs à comprendre les dilemmes des adultes, les aider à voir plus clair dans le monde et en eux-mêmes, telle est la fonction discrètement édificatrice de ce roman, en prise directe avec le réel.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel

Si Yael commence inévitablement par s'apitoyer sur son sort, elle réfléchit, s'interroge sur elle-même, ses choix, les tournants de la vie, la quarantaine... L'auteur montre plusieurs cas de familles amputées ou recomposées, et chacun réagit comme il le peut. La narratrice a des réflexions pertinentes. Par exemple, elle constate qu'une mauvaise chose n'est pas forcément mauvaise sur tous les points, elle peut apporter du positif: ce qui arrive à Clara, le désarroi d'Olga, et peut-être même le départ de Yann...



J'ai bien aimé les petites anecdotes qu'elle distille sur Flaubert, Virginia Woolf, Montaigne, etc.

J'ai également apprécié que Marianne Rubinstein nous interroge sur le désir, le bonheur. En filigrane, elle demande à son lecteur s'il sait saisir les moments de félicité... Son héroïne finit par le faire, tout en sachant se rendre maîtresse de ses actes et de ses décisions.

[...]

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Le journal de Yaël Koppman

De la chick lit intello
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Le journal de Yaël Koppman

oussée par sa cousine Clara, Yaël, prof d'économie à l'université, décide de se lancer dans la "chick

litt", style ô combien à la mode ces derniers temps. Mais Yaël ne se sent pas vraiment à l'aise avec ce sujet "épineux", et préfère se lancer dasn une biographie d'Anjelica Garnett, fille de Vanessa Bell, nièce de Virginia Woolf et filleule de John Maynard Keynes. Rien que ça...

http://ya-dla-joie.over-blog.com/article-18298951.html
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