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Critiques de Marianne Rubinstein (90)
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Petit Sidney a perdu sa maman

L'album traite d'une thématique au coeur des angoisses enfantines : la séparation d'avec la mère. L'histoire se met à hauteur d'enfant et des rêveries qu'il porte (c'est lui qui pilote l'avion) et pour ces deux raisons l'adhésion du jeune lecteur est garantie. le format carré est toujours élégant et le graphisme faussement simple est très réussi. Enfin le jeu sur les couleurs à la fin de l'ouvrage (reprenant ainsi un fil narratif qui courre tout au long de l'ouvrage) : le floutage des retrouvailles des autres et la disparition des autres couleurs lorsque maman se fait attendre est très bien trouvé.
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En famille

Je dois avouer que c’est la couverture de ce livre qui m’a attirée, la promesse dans cette image d’une échappée vers un lieu et une histoire enveloppés d’une lumière dorée.



Dans la maison familiale, le temps de quelques jours, les tensions se cristallisent autour de la grand-mère.



C’est un beau roman, mais trop court à mon goût. Le défilé des générations, en si peu de pages, sème la confusion sur l’identité de chacun. Cependant l’écriture assez cinématographique qui nous conduit aux coeur des non-dits et des rancoeurs familiales a un charme immédiat.



Si vous avez une toute petite poignée d’heures devant vous, n’hésitez pas !

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Detroit, dit-elle

"Detroit dit-elle" est une petite merveille d'intelligence et de sensibilité. L'auteur mêle une histoire du capitalisme au XXeme siècle et sa propre histoire de survivante du cancer du sein. Detroit, symbole du capitalisme triomphant et du rêve américain, se relèvera-t-elle de ses ruines ? inventera-t-elle de nouvelles solutions de vivre ensemble ?

L'auteur, maître de conférences en économie y est partie volontairement à la fin de sa chimiothérapie pour en apprendre les leçons et elle nous livre un cours agréable et référencé aux multiples résonances dans nos histoires de vie, ainsi que des pans de sa propre histoire. C'est passionnant et très facile à lire.
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Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel

Un roman en forme de journal, où l’on retrouve l’héroïne du Journal de Yaël Koppman. Ce roman m’a déçue et m’a fait bâiller d’ennui. J’imaginais que Marianne Rubinstein avait repris le personnage de Yaël après avoir eu une aussi bonne idée que celle à l’origine du Journal de Yaël Koppman. Mais aucune bonne idée n’a présidé à l’écriture de ce roman. Il s’agit presque d’un vrai journal intime, écrit au premier degré, débordant de considérations banales sur la quarantaine. Il n’y a plus ce joli décalage de l’intellectuelle lectrice de Virginia Woolf qui s’essaie à la chick lit. Entre les deux romans Marianne Rubinstein est devenue une auteure de pure chick lit ou au moins de roman féminin et de lecture facile. L’écriture qui m’a paru plus travaillée dans les premières pages revient vite aussi insipide que celle du roman précédent. Bref, une lecture dont j’aurais pu me dispenser.
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Nous sommes deux

Emma et Axel ne se doutaient sans doute pas des remous, des transformations, voire des ondes de cc que l’annonce de leurs mariages allaient entraîner. Ils sont jumeaux et ont décidé de se marier le même jour, ils annoncent aussi la nouvelle sans jamais avoir présenté leurs fiancés à leurs parents. Loin – évidemment – d’être un roman sur la bienséance et le savoir-vivre, ce roman nous livre de belles variations sur le couple, la famille, les mystères et embûches des unions entre familles différentes sur le plan social et religieux. Sur une période d’un an, Marianne Rubinstein se penche tour à tour sur chacun des personnages qu’elle a créés avec finesse. Des couples se font, se défont, des gens s’aiment, ne s’aiment plus ou ne savent plus s’aimer. Et une des clés du mystère amoureux exploré dans ce livre est sans doute la relation particulière entre les jumeaux, Axel et Emma, dont nous découvrons peu à peu les secrets.



L’écriture de Marianne Rubinstein est à la mesure de la finesse et de l’évidence de l’observation : elle se déroule avec fluidité, avec élégance. L’ensemble forme un récit à la fois profond et agréable à lire, j’ai vraiment pris plaisir à accompagner ces personnages au cours de cette année romancée. En refermant le livre, on se demande ce qu’ils vont vivre par la suite.
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C'est maintenant du passé

Marianne Rubinstein intitulé "C'est maintenant du passé", publié par Gallimard sous le couvert des éditions "verticales phase deux" (ISBN 978.2.07.012698.9).



Née en 1966, issue d'un mariage mixte (mère bretonne, père juif d'origine polonaise), l'auteur part à la découverte des vestiges de sa famille paternelle à partir de 2007 environ. Elle cite à plusieurs reprises l'ouvrage de Mendelsohn "les disparus" dont elle s’inspire sans que sa quête ne prenne cependant la même ampleur (environ 160 pages très aérées).



Quelques éléments retiennent mon attention dans sa façon de restituer l'histoire familiale :

- l’auteur ne cherche pas du tout à produire un récit continu, elle reconnaît et assume le fait de ne disposer que de fragments sans continuité possible

- elle mêle étroitement la narration de sa quête à la restitution des maigres données : le récit raconte aussi bien sa relation à son père pour en obtenir des informations que ses réactions à elle et que les histoires familiales ; son père résiste plus ou moins fortement à l'idée de laisser remonter tous ces souvenirs (c'est un mécanisme connu : la génération ayant vécu le désastre ne veut pas en parler, elle veut oublier, à tout le moins ne pas s'en surcharger pour être à même de vivre).



L’ouvrage de Mendelson est centré sur la Shoah, alors qu’ici, l’auteur inclue des drames individuels sans doute provoqués par la situation de guerre, mais sans s’y rattacher directement (voir citation) : ces traumatismes ont été en quelque sorte écrasés, gommés, pour le moins relativisés par le cataclysme collectif que fut la seconde guerre mondiale.



Que l’on permette de citer ici un exemple personnel. En 1942, alors qu’il est enfant et que son père est prisonnier en Stalag, l’un de mes oncles voit sa mère et sa sœur périr dans l’incendie de leur pauvre demeure provoqué par un poêle à charbon défectueux ; sur demande de la Croix-Rouge, les nazis autorisent le père à rentrer chez lui ; il se remarie avec une mégère qui ne trouve rien de mieux que de chasser l’enfant du foyer paternel, sans que le père ne prenne la défense de son fils ! Mon oncle sera recueilli et élevé par ma grand-mère, mais aujourd’hui encore, il n’a rien pardonné à son père décédé…



De nos jours, un tel vécu justifierait l'intervention d'une nuée de psychiatres ou d'assistantes sociales ravies de justifier leurs salaires ; dans les années d'après-guerre, entre 1945-1955, ces malheurs individuels furent engloutis dans la joie d'avoir surmonté le désastre collectif…



Le grand mérite de cet ouvrage réside justement dans le fait de poser cette question : comment s'articulent les malheurs individuels dans une période de grands malheurs collectifs ?

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La sixième, Dinah et moi

Une petite lecture conseillée à partir de 10 ans, qui aborde les thèmes de l’amitié , de la jalousie, des passions mais aussi des différences sociales. Il décrit aussi de façon fine ce que peut ressentir un adolescent quand il évolue différemment en grandissant de ses amis d’enfance, lorsque leurs préoccupations et centres d’intérêts suivent des horizons différents ou encore du relationnel entre parents et enfants-ados en quête d’indépendance. Une très jolie chronique sur l’année de 6ème de Louise avait comme pivot central son amitié avec Dinah. J’ai aimé la fin où la vie sépare les deux amies et où le lecteur peut imaginer ou non des retrouvailles dans un avenir plus ou moins proche. Bref une lecture douce, fraîche, un rien girly et que j’ai apprécié en cette période de stress et de fatigue.
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La sixième, Dinah et moi

Pour Louise, le plus important de son année de sixième, ça a été sa rencontre avec Dinah pourtant si différente : sa façon de parler, de s’habiller. Une passion va les réunir : le manga. Les filles vont même se mettre à inventer leur propre histoire…



Ce roman, court et bien ficelé, est destiné aux collégiens. L’auteur a choisi de les faire réfléchir sur les relations qu’ils peuvent entretenir entre eux. Ils seront aussi amenés à s’interroger sur les conséquences de leurs actes et sur l’importance qu’ils apportent au regard de l’autre. Il convient de souligner l’extrême soin porté à la description des sentiments des différents protagonistes. Un récit qui fait grandir.
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Le journal de Yaël Koppman

Je ne sais plus trop pourquoi j’ai commandé ce livre, je crois me souvenir que c’était dans un moment où j’avais envie de lire un texte pas trop compliqué et qu’on me l’avait conseillé genre « c’est de la chick-lit intelligente et bien écrite », ce qui est une fort belle oxymore mais aussi un défi tout à fait intrigant. Bon, avant que vous ne soyez déçus je vous préviens tout de suite : c’est raté. Ce n’est pas de la chick-lit. C’est par contre intelligent et raisonnablement écrit, mais ça parle beaucoup de la nièce de Virginia Woolf, c’est dire si ça passe loin au-dessus de Bridget (mon amie Bridget. Je vous rappelle qu’elle épouse Colin Firth, donc elle ne peut être que quelqu’un de bien). En fait c’est un mélange, c’est la biographie à la première personne du singulier d’une nana pas branchée, économiste, pas chanceuse en amour et obsédée par ses racines familiales. Ouais, non, je ne me suis pas TANT identifiée que ça parce que vous comprenez elle est économiste.[...]
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Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel

Yaël, la quarantaine, est quittée par son mari Yann. Simon, leur fils se voient balader entre ses deux parents. Yaël écrit son journal, sa souffrance, ses gestes, ses sentiments en quelques mots, en quelques phrases.



Un petit résumé car même s'il y a une histoire, ce livre met en avant le personnage de Yaël et de sa situation du moment. Elle passe un cap lorsqu'à 40 ans, son mari la quitte pour une autre. Elle parle d'elle-même, ses peurs, son malheur, ses états-d'âme, ... mais pas que ! Un journal c'est toujours un peu égocentrique, on parle beaucoup de soi. Ici, on apprend que sa soeur passe une période difficile aussi et un rapprochement se crée entre Yaël et sa voisine Cécile et sa fille Olga. Un monde féminin en l'occurence... mais Yaël se décide à avancer et quelques hommes vont apparaître dans sa vie...



Ce roman mise beaucoup sur les émotions. On suit Yaël dans sa tourmente. Elle passe de la tristesse à la colère en passant par la résignation... et j'en passe !

Plus on avance dans la lecture, on découvre que le personnage de Yaël s'interroge sur la notion d'âge, et plus précisément sur cette période oscure qu'est le passage à la quarantaine. Elle questionnera d'ailleurs plusieurs femmes à ce sujet et nous en fera part à différents endroits du livre.



Ce qui m'a un peu gêné dans ce livre c'est les références et les citations nombreuses d'artistes qui ponctuent l'oeuvre un peu trop souvent à mon goût. De plus, je ne connaissais quasiment personne dans les noms qu'elle citait et cela ne m'a pas forcément donné envie d'aller voir plus loin.



La fin est subtile et m'a paru logique, crédible.



Bon par contre, niveau style, il faut aimer les phrases courtes et hâchées ! Un peu c'est bien mais beaucoup c'est trop !




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Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel

Un journal d'une reconstruction douce après l'effondrement d'une séparation. Ou le moleskine comme confident pour réapprendre à s'aimer et à avancer petit à petit.



La plume de Marianne Rubinstein cisèle ici la thématique de la rupture pour l'héroïne Yaël: la douleur accablante, le dérèglement du quotidien et la surprise des couleurs qui finissent par revenir. Les chapitres sont parfois courts, incisifs et libérateurs. Et d'autres pages s'offrent plus mélancoliques, réflexions intimes et universelles à la fois. Pas de réel approfondissement, pas de remise en question existentielle profonde, mais des émotions distillées. Un parcours cabossé qui finit par trouver peut être un nouveau chemin.



La quadra s'accroche d'abord aux heures qui passent et à l'organisation mécanique de la garde alternée et se livre sans concessions, brute et abrutie par le choc, à son journal. Puis le temps fait son oeuvre et le ton retrouve des éclats de lumière, l'horizon s'élargit et l'héroïne sort la tête de l'eau, très doucement. Elle va prendre du recul, s'interroger un peu sur la signification de la quarantaine, profiter du bonheur solide des amitiés et surtout se ressourcer auprès de ses auteurs favoris. Les saisons passent, la douceur de vivre refait surface, ténue mais décidée.



"Peut être est-il temps de lever de voile, de me souvenir qu'un train peut en cacher un autre et que "Ma plus belle histoire d'amour c'est vous" ne s'adresse ni à un homme ni à une femme mais au public.



Plusieurs présentations du livre s'étalaient sur la thématique de la quarantaine, je ne la trouve pas particulièrement approfondie (bon ok, je ne suis pas dans le créneau, mais j'aurais remarqué quand même) et tant mieux je pense, le livre n'en est que plus accessible aux autres! Un livre qui fait du bien là où ça fait mal!
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Bord de mère

Il est des livres que l’on découvre un peu par hasard et dont on sait rapidement qu’ils laisseront des traces. Un peu comme ce récit littéraire d’une autrice dont je découvrais la plume.



A l’heure où on célèbre les quatre-vingts ans du droit de vote des femmes françaises, Marianne Rubinstein nous conte son histoire et celles de sa mère et de sa grand-mère. Trois générations de femmes de 1966 jusqu’à aujourd’hui. Avec quelques chiffres (l’autrice reste une économiste), ce livre est un savant mélange de récit social et de récit intime où l’on découvre comment les femmes de cette famille ont évolué dans ce siècle de changements et d’avancées féministes et comment elles se sont émancipées.



Si ce récit est très personnel, j’ai particulièrement apprécié la narration à la deuxième personne du singulier qui donne à la fois une certaine hauteur à ces événements et un détachement nécessaire pour (tenter de) comprendre les liens complexes entre l’autrice et sa mère.



C’est à la fois tendre, émouvant, parfois drôle et pourtant le regard acéré de l’autrice ne manque pas de souligner que ce combat doit continuer.



Bref petit coup de cœur qui m’a beaucoup émue.
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Nous sommes deux

Tout d'abord, je souhaite remercier Babelio et les éditions Albin Michel de m'avoir fait confiance pour cette session de masse critique en me permettant de découvrir cette perle, ce bijou de lecture.

Je vais vous planter le décor tout de suite, je viens d'achever cette lecture et ce fut un véritable coup de coeur !

Ce livre est le premier roman de Marianne Rubinstein que je lis et certainement pas le dernier !

"Nous sommes deux" est un magnifique roman choral qu'il est difficile de lâcher avant la fin.

Un livre qui vous appelle et que j'ai lu presque d'une traite.

C'est autour du mariage d' Axel et Emma, trentenaires et jumeaux hétérozygotes que Marianne Rubinstein a construit son roman.

Tous deux ont choisi de célébrer une seule et unique fête, le même jour, dans la maison familiale des parents de Philippine, la future femme d'Axel.

La préparation de ces deux mariages est donc l'occasion pour les membres des 3 familles respectives de se rencontrer.

D'une construction travaillée et oh combien maîtrisée, Marianne Rubinstein va, tour à tour, donner la parole à Emma et Axel bien sûr, à leurs fiancés Philippine et David, mais aussi aux parents et beaux - parents.

Un chapitre, un personnage.

Et des flashbacks réguliers viennent rythmer le roman, nous permettant d'en savoir plus sur l'enfance et l'adolescence des jumeaux.

De nombreux protagonistes et pourtant on ne se perd jamais.

Le texte est tellement bien ficelé qu'il est très facile de s'y retrouver.

L'écriture est limpide et fluide.

Une multitude de personnages donc et ce sera l'occasion pour chacun d'eux, de faire le bilan de leur propre vie, passée et à venir, faisant le compte de leurs réussites mais aussi de leurs regrets et de leurs remords.

On s'attache à chacun des protagonistes et pourtant aucun n'est irréprochable, chacun portant le fardeau de ses propres blessures.

Et nous avons cette impression toute particulière que Marianne Rubinstein élève son lecteur au poste privilégié de confident, lui murmurant goutte à goutte les secrets inavoués des uns et des autres.

La perspective du mariage des jumeaux va inéluctablement créer des bouleversements au sein de leurs propres familles.

Alors qu'eux se construisent un avenir, les fondations familiales se fragilisent.

Qu'en est-il des certitudes de chacun sur sa vie de couple, qu'en est-il du bien-paraître ?

Connaissons-nous vraiment ceux qui nous entourent ?

Avec ce roman sensible et lucide, Marianne Rubinstein pose une réflexion

profonde sur la complexité des rapports intra-familiaux et des rapports de couples surtout lorsque l'identité culturelle et religieuse s'en mêle.

Sans aucun doute, une réflexion essentielle sur les questions existentielles de la vie, à savoir, avons nous pris le bon chemin ?

Et si c'était à refaire, referions pareil ?

Mais c'est aussi bien sûr, un roman qui traite avant tout de la gémellité, de la dépendance fusionnelle qui unit les jumeaux, dépendance finement tressée au fil des années d'enfance que seul le mariage viendra distendre.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré cette lecture que j'ai savourée et que je recommande.
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Le courage d'être moi

J'ai apprécié ce roman qui traite du harcèlement scolaire et des origines familiales. J'ai beaucoup adoré le caractère de Manon et son amitié avec Joseph. J'ai trouvé original la façon dont l'auteure aborde les origines familiales de Manon. Pour ma part, c'était inattendu.

Ce roman court , très facile d'accès malgré la dureté des sujets, va incontestablement intéresser les jeunes collégiens.
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Le courage d'être moi

C'est encore un roman poignant et plein d'émotions que nous vous proposons avec ce roman pétillant sur l'amitié de Marianne Rubinstein.



Il prône avec beaucoup de délicatesse et de finesse la confiance en soi et la fierté de ses origines. Une très jolie leçon de vie: "pour s'affirmer, il est important d'apprivoiser son histoire familiale.



Ce roman aborde également un sujet sous-jacent en évoquant la problématique du harcèlement, avec beaucoup de réalisme mais sans tomber dans le misérabilisme. C'est très bien écrit, facile à lire et le découpage des chapitres permet une lecture séquencée. C'est une merveilleuse histoire où de nombreux sentiments s'entremêlent, mais qui au final nous laisse plein d'espoir.


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Nous sommes deux

L’an dernier, Marianne Rubinstein publie son roman Nous sommes deux. Un roman à onze voix autour d’un évènement considérable dans la vie : le mariage…le double mariage de jumeaux hétérozygotes, celui d’Emma et de David et celui de son frère jumeau Axel et de Philippine.

Trois familles se rencontrent. Chaque membre a son histoire, son passé, son passif mais chacun se doit de composer avec l’autre pour l’harmonie de cet évènement.

Avant le « oui » final, de nombreux hasards viendront ponctuer l’année.

L’année sera pour l’auteur l’occasion de sonder les états des uns et des autres, de comprendre les difficultés que chacun rencontre, d’analyser le pourquoi du comment, et d’aborder de nombreux thèmes tels que la gémellité, la judéité, l’homosexualité, la maladie, la vie de couple, les enfants, les relations parents / enfants.

Un livre où l’espoir fleure bon la vie !



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Le journal de Yaël Koppman

Un roman en forme de journal, faisant le grand écart entre Le Journal de Bridget Jones et le Journal de Virginia Woolf. Un roman un peu étrange, car on ne sait pas bien à qui il s'adresse. Aux amateurs de chick lit ? Pas vraiment. Pourtant Marianne Rubinstein en reprend tous les codes jusqu'à l'outrance. Aux amateurs de Virginia Woolf ? Certainement, car la lecture de son journal sert de fil rouge au roman. Aux amateurs d'autobiographie ? Aussi. Bref, c'est un roman léger, construit avec un matériau grave, à la fois biographique et autobiographique. Il m'a fait passer un très bon moment.
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Nous sommes deux

Axel et Emma s'apprêtent à franchir une étape supplémentaire dans leur vie de jumeaux. Ils ont décidé de se marier. Ce mariage sera à l'image de leur complicité de toujours puisqu'ils ont décidé de se marier le même jour, dans un lieu commun. Ce lieu, qui n'est autre qu'un château, est la demeure des parents de la future épouse d'Axel, la jolie Philippine. Nous assistons à l'organisation du mariage, il faut mettre trois familles d'accord. Ces familles se rencontrent et des liens inattendus se nouent.

J'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à lire cette saga familiale habilement construite. Nous suivons tour à tour chacun des protagonistes et découvrons leur façon de voir ce mariage et de vivre la période qui le précède. L'attachement aux traditions religieuses pimente les préparatifs. Les concessions des uns et des autres font l'objet de quelques tractations, sans trop de tensions. L'une des mariées choisit de se convertir au judaïsme, par amour et pour mettre toutes les chances de son côté.

Personnellement, ce sont les parents des mariés qui m'ont le plus touchée et en particulier les mères (ce qui n'est pas étonnant...). J'ai aimé les suivre dans ce virage de la cinquantaine qui n'est pas toujours simple à aborder. C'est l'heure des bilans, questionnements, renoncements voire des virages à 180 degrés..

Une lecture très agréable.
Lien : http://www.sylire.com/2016/0..
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En famille

"-alors ce voyage? demande elle en souriant

.

-ça s ' est bien passé.j ' étais en première, pour une fois j ' avais de la place pour mes jambes

.

-tu voyages en première maintenant ?



-j ' ai eu trente pour cent de réduction .et puis avec le violoncelle c ' est plus facile .



-ne te justifie pas ma chérie."



Et voilà tout est dit!! dans ce dialogue très court



livre dense et dérangeant
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La sixième, Dinah et moi

Résumé : Louise entre en 5°. A cette occasion, leur professeur de français leur demande d’écrire une rédaction sur un événement qui les a marqués en 6°. Louise sait que c’est son amitié avec Dinah. En fin de CM2, sa meilleure amie Léa l’a délaissée, et Louise a compris qu’elles s’éloignaient l’une de l’autre et que leurs intérêts divergeaient. Elle va rencontrer une nouvelle fille en 6°, Dinah, et c’est le début de leur amitié…



Mon avis : L’écriture fluide et simple de l’auteur nous emmène rapidement dans cette histoire d’amitié entre Louise et Dinah. Avec l’adolescence, les goûts changent et les amis aussi. Avec Dinah, Louise va rencontrer quelqu’un de différent, qui aime les mêmes choses qu’elle. Mais l’amour et la jalousie des autres vont mettre en difficulté cette belle amitié. Une belle histoire initiatique, qui montre qu’on ne peut pas être toujours amis pour la vie, et que l’important c’est d’avoir rencontré ce qu’est la vraie amitié et de savoir qui on est vraiment.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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