Marie-Florence Ehret

Il est grandement utile que Marie-Florence Ehret ait écrit ce livre pour les plus jeunes. En effet si la barbarie nazie est bien connue, les jeunes en ignorent souvent bien des côtés notamment l'existence des Justes parmi les Nations. Le film de Spielberg nous a caché Emilie Schindler, tout aussi importante que son mari. Autant d'oeuvres, autant d'angles différents mais surtout ne pas oublier, ne pas ignorer.

Un bon accompagnement des cours d'Histoire. Merci à l'auteur, merci à l'éditeur.

Le « Colette « de ton amie M F Marie-Florence Ehret se démarque des bio que j ai pu lire auparavant et croise intelligemment la singularité de l auteure adulée , avec son appartenance à des milieux bien codés et successivement traversés . Les obsèques nationales de Colette en 54 furent célébrées d une même voix par Claudel et Aragon . La bio de ton amie efface l image scolaire de la fille éblouie de Sido image de Vieille dame « clouée dans son fauteuil du Palais Royal , assistée par Pauline , veillée par ses chats et son dernier mari au profit de la jeune fille dégourdie , mariée avec un « maquereau « des lettres qui lui apprit bien des coquineries auxquelles elle prit goût et liberté , « Femme puissante « qui cultiva son ego et sa sensualité sans complexes . Fallait le faire ! Les temps de féminisme permettent cette lucidité qui fait mouche .

"Plein de qualités inédites : titre des chapitres , par ex « The show must go on « Concombre et rouge à lèvres « incisifs et alléchants . bon point . Ensuite la lucidité bien appuyée sur la correspondance et les livres peu connus de Colette , permet de faire vivre une Colette hors stéréotype . J ai apprécié que l auteure la qualifie de « demi mondaine « , qu'elle rappelle ses rapports non fusionnels avec Sido après la période de St Sauveur en Puisaye celle de l enfance et l adolescence et la construction d une Sido devenue iconique par la grâce de l écriture . « Femme puissante « Colette devient ainsi une figure complexe . Bravo à Marie Florence Ehret : son bouquin fait entrer Colette dans le monde contemporain .
Lien : https://flandin.si@wanadoo.fr

De cette femme un peu énigmatique, on ne fera jamais le tour. Chaque livre est le bienvenu et contribue à lever le voile sur cette auteure de milliers d'articles, d'une cinquantaine de livres, qui s'est éteinte à plus de 80 ans.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

De foyers en famille d'accueil, Mathilde cherche un équilibre du haut de ses 12 ans et de son corps qui change. A l'intérieur d'elle, ça bouillonne. Mais comment trouver les mots ? le bon interlocuteur ? La campagne l'apaise au fil des saisons. Les descriptions montrent une grande sensibilité. Mathide découvre l'amitié, sur la pointe des pieds... et du cœur. On ressent les hésitations de l'adolescence, les excès et les incompréhensions. L'indisponibilité de la maman est évoquée par touches successives. Le lecteur adulte lit entre les lignes. Un beau roman pour les jeunes et les moins jeunes...

Marie-Florence Ehret nous présente la vie tumultueuse de Colette, illustre écrivaine mais aussi femme libre et audacieuse du 20ème siècle. A la lecture de ce récit, la qualifier de scandaleuse est totalement justifiée, tant Colette s’est jouée des normes sociales de son époque.

Nous suivons Gabrielle Colette, de sa naissance dans le petit village de Saint-Sauveur en Bourgogne jusqu’à la fin de sa vie. On apprend beaucoup de détails sur son enfance heureuse, puis sur sa vie de femme, d’amoureuse, d’artiste de music-hall, de journaliste ou de créatrice de beauté.



Le récit nous fait parcourir les événements à toute allure, nous empêchant de véritablement apprécier la portée de chaque moment clé de sa vie. J’aurais aimé prendre le temps et accorder plus de temps à l'exploration de son identité d'écrivaine.

J’ai également été surprise par certains titres de chapitres, de style trop familier à mon gout, tels que "les twins" ou "le buzz". Cela peut sembler déplacé dans un ouvrage consacré à une figure de la littérature.



Malgré cela, ceux qui ne connaissent pas la vie de Colette apprendront beaucoup de choses, ce livre apportant une bonne connaissance sur une personnalité marquante de l'histoire littéraire du XXe siècle.

En tout cas, elle a pleinement sa place dans la collection « Elles ont osé » d’Oskar.

Reste à savoir si cela donnera envie aux jeunes de découvrir les œuvres de Colette !

L'ouvrage sera à classée dans les biographies pour ados.

Certains récits de cette collection " Elles ont osé" pourront se montrer plus romancés que celui-ci dans l'écriture, nous aurons plutôt le sentiment au début de respecter la distance documentaire des faits avec Marie-France Ehret.

Mais le rythme changera le ton avec la fuite d'Angela.

L'auteure recontextualisera le combat d'Angela Davis et décortiquera ses motivations.



Davis est une figure de défense majeure des droits civiques du peuple noir américain depuis l'abolition de l'esclavage.

Depuis les générations des arrière-grands-parents esclaves, on se transmettait désormait les cartes de membre à des groupes de défenses anti-racisme.

Il y aura la Loi et puis à côté une tolérance consensuelle aux vieilles habitudes traditionnelles car "un bon noir est noir qui obéit ou alors pendu à un arbre", l'inégalité sera une hérésie sociale, un bouleversement aussi ridicule que de clamer l'égalité des classes sociales à l'époque de la Révolution française.



Angela Davis faisait partie du groupe d'activiste des " Black Panthers". Il y avait la manière pacifique, comme celle de Martin Luther King, qui fut assassiné pour cela et la manière brutale pour faire respecter ses droits, parfois même à la hauteur de terroristes comprendrons-nous ici, puisque l'Amérique, selon eux, se montrera sourde et tout aussi brutale pour une partie.

Le récit ne cherchera pas à faire l'apologie de la violence ni du terrorisme, il tentera d'expliquer un jeu de pouvoir terrible qui rendra la promotion des justes valeurs du bien très floue.

L'Amérique semblait vivre un temps compliqué pour maintenir sa grandeur internationale, sa cohésion nationale, un temps historique de confusion, de division et de grande paranoïa. Elle ressortait de sa guerre froide contre les russes et du sentiment anti-communiste du maccartysme des années 50 ( du sénateur Mac Carthy). Les citoyens suspectés de communisme étaient aussi accusés par définition de traitrise et d'espionner pour le compte des russes.

Les Black Panthers se définissait comme un groupe de défense sociale communiste.

On ne l'aurait pas vu ainsi mais cela rajoute à la mauvaise réputation du moment.



Le récit nous parlera de tout un travail de l'ombre des services secrets américains pour maintenir l'ordre, pour protéger la sécurité nationale et éliminer les troubles au besoin. Les actions du FBI ne pourront plus être un secret trop longtemps suivant les incartades de leurs chefs de bureau trop zélés, avec le temps et le journalisme.

Qui est l'ennemi de l'Amérique du moment?

Le pays semblera sortir d'un immense bourbier avec ses rêves d'élévation sociales, avec la promotion d'égalités qui devrait redistribuer les chances du nouveau rêve américain.

On nous apprendra que l'ancienne professeure d'université Angela Davis avait rejoint les" Black Panthers" pendant les années 60 après qu'une église "noire" soit pulvérisée par une bombe avec trois de ses amies à l'intérieur.

L'impunité envers les actions de pendaison libre du Ku-Klux-Klan et l'association indirecte de certaines forces de l'ordre partisane déclenchera sans doute une loi du Talion horrible. Le mal par le mal.

La loi n'est pas de leur côté penseront-ils.

Combien d'innocents devront servir de victimes pour qu'une prise de conscience simple s'établisse?



Au moment où démarre la biographie, nous irons directement à l'essentiel: Angela est en cavale, accusée de complicité de crimes et le texte reviendra sur les faits. Et ils sont étonnants, ils ne plaideront pas en la faveur de la justice que nous fantasmons.

L'immense coiffure afro d'Angela Davis sera mémorable du personnage mais aussi un poing levé pour l'époque.

Nous renvoyons à cet article intéressant sur le sens symbolique de la coiffure afro.

Quand l'esthétique d'une coiffure se lance dans la politique.

https://www.mo.be/fr/analyse/les-cheveux-africains-un-symbole-politique



Cette entrée en matière sera fulgurante, nous faisant dresser l'oreille attentive et la conservant avec intérêt pour la suite du portrait, un nouvel angle de ce personnage si riche de représentation, cette fois sur sa lutte féministe.

Que reste t-il de chances de vivre un rêve américain pour des Angela Davis à cette époque, lorsque l'on est une femme, noire et communiste?

Angela Davis fera aussi son coming out en 1998.



Le récit aura cette force, de démontrer que même si l'on nait au mauvais endroit, à la mauvaise époque, ce que l'on est n'est pas un handicap mais c'est la représentation honorable d'une diversité, la richesse même d'une culture.

Il n'y aura pas un droit automatique par la naissance pour les grandes valeurs humaines.

On ne nait pas juste, on le devient.

Les ados comprendront que toutes ces générations de citoyens, traités en sous-citoyens, suivront courageusement en Amérique celles qui pensaient "qu'on ne naissait pas libre en étant noir" mais hélas devront encore se résigner à penser que l'"on ne nait toujours pas libre, on le devient".

Un roman historique aux multiples entrées.

Pierre est au collège. Ses parents sont divorcés mais en bons termes. Il vit une semaine chez l'un une semaine chez l'autre. Il ne sait pas trop comment se comporter avec les filles jusqu'au jour où il la rencontre Elle.

Les premiers émois de ce collégien sont attendrissants d'autant qu'il raconte plutôt bien.

Un très beau livre à lire en une après midi!



Ce récit est totalement à la portée des adolescents. Il nous aide à découvrir une nouvelle culture, nous faire réfléchir sur notre propre mode de fonctionnement.



Il est parfait pour se questionner sur les concepts de normes et valeurs, de culture, de tradition, du statut des femmes, de socialisation et de société!



Je vous invite à vous pencher sur cette petite fenêtre donnant sur la culture africaine du Burkina Faso!

Petite balade au Mali avec ce roman jeunesse.

Nous rencontrons Malik, jeune parisien dont les parents sont "convoqués" par la famille au Mali : il faut offrir l'image d'un clan soudé pour soutenir la candidature de l'oncle Mustapha.

Une enquête sympathique sur la disparition d'une envoyée française chargée de surveiller le bon déroulement des élections, qui nous fait découvrir un pays, une culture, la tradition et les ethnies, mais aussi les shamans et autres griots.

Ce roman suit deux héroïnes : Elise, qui étouffe dans sa famille trop riche et trop « bien comme il faut », et Vanessa, qui au contraire doit se débrouiller seule et gagner sa vie. Vanessa reprend des études, et toutes deux se retrouvent dans la même classe de Terminale, le tout peu avant mai 68…



Ce roman pour adolescents est passionnant et très bien écrit, on s’attache vite aux personnages et on tourne sans cesse les pages pour connaître la suite ! Faim de vie constitue pour des jeunes de 13-15 ans une bonne introduction à de nombreux sujets : mai 68, l’anorexie, mais aussi Balzac, car les deux héroïnes sont réunies par leur amour de la littérature ! Le contexte historique et l’atmosphère de l’époque sont bien restitués, et le thème de l’anorexie est abordé de manière très fine.



La psychologie d’Elise (tout comme celle de Vanessa d’ailleurs) est très travaillée, et l’autrice a parfaitement rendu à mon sens ce qu’il se passe dans la tête d’une jeune fille anorexique, ce qui provoque cette maladie, ses conséquences physiques et sociales au quotidien… Certains passages sont par conséquent assez durs, et c’est pourquoi je trouve assez surprenante la classification de ce roman en « 9-11 ans ».

Petite, il m’arrivait parfois de faire une fixation sur un livre ou un film en particulier : j’étais capable de le lire ou le regarder cinq, dix, quinze fois d’affilée, si ce n’est plus. Et cela sans pouvoir expliquer pourquoi ce livre ou ce film me captivait tant. Et puis un jour, soudainement, brusquement, l’intérêt s’envolait et je passais à autre chose. Les obsessions se succédaient inlassablement, par vagues de quelques semaines ou de quelques mois. La plupart du temps, une fois que j’avais abandonné un livre ou un film, je n’y revenais plus jamais. Mais parfois, je ressentais à nouveau l’envie de me plonger dans un ancien petit bonheur. C’est le cas de Comme un coquelicot : il a bercé mon année de CM2 entière, il m’accompagnait jour après jour dans la galère quotidienne du harcèlement scolaire, et puis, l’été arrivé, je l’ai délaissé au profit d’un autre qui m’a occupée quelques semaines. Et puis, au bout de quelques mois, je l’ai relu, pour faire le plein de réconfort. Et puis, inévitablement, je suis passée à autre chose, et ce n’est que très récemment que l’envie de me replonger dans ce livre d’enfance est revenue.



Mathilde a onze ans, presque douze, un frère ainé qu’elle ne voit que les week-ends et une mère incapable de s’occuper de ses enfants. Trimballée de foyers en familles d’accueil depuis sa plus tendre enfance, Mathilde a atterri un peu par hasard chez celle qu’elle appelle Tatie Jeanne : il s’agit en réalité d’une amie de la directrice du foyer, qui a accepté de la prendre chez elle pour dépanner. Si Mathilde se sent bien dans ce grand hôtel déserté au cœur de la nature, loin de la grisaille de Paris et des souvenirs de sa vie passée, elle n’est pas heureuse pour autant. Le quotidien est morne et terne, et l’avenir semble morose. Jusqu’au jour où, à l’arrêt de bus, elle rencontre Kim, qui devient rapidement sa première et seule véritable amie. Pour Mathilde qui n’a jamais connu que la solitude, Kim est un véritable rayon de soleil. Et c’est main dans la main que les deux fillettes rêvent d’un avenir plus radieux, d’un avenir plus heureux …



Je gardais de ce petit roman un souvenir très flou, comme la mélodie d’une ritournelle à moitié oubliée. Je me souviens que du haut de mes neuf ou dix ans, j’avais le sentiment d’être très proche de Mathilde. Je me retrouvais en elle, en sa solitude, en sa souffrance indicible. Mathilde vit dans l’attente quotidienne de voir sa mère revenir la chercher, de quitter cette boucle infernale de placements en foyers ou en familles d’accueil, d’être enfin une petite fille normale et non une « enfant de l’assistance publique » dont les parents se méfient. Elle essaye de peupler ses journées en s’inventant milles et une vies toutes aussi passionnantes les unes que les autres, arpentant ce grand hôtel vide de touristes de long en large, jouant avec le chien Arthur et la chatte Pucette, grignotant les allumettes au fromage que lui prépare Tatie Jeanne, qui s’occupe d’elle depuis quelques mois, qu’elle aime beaucoup sans jamais oser lui dire. Au collège, elle a quelques copines, mais aucune amie, aucune confidente à qui confier ses soucis : Claudie et Minouche ne savent pas que sa mère est malade, hospitalisée en centre de repos, et qu’elle vit chez une tante qui n’est pas sa tante ….



Et puis arrive Kim. Kim, qui arrive du Vietnam, qui vient d’être adoptée. Kim qui a des rêves plein la tête, des étoiles plein les yeux, et qui prend Mathilde par la main pour lui faire gouter au bonheur. Face à cette main tendue, face à cette première amitié, Mathilde est perdue, désemparée : elle aimerait y croire, mais n’ose pas s’y investir totalement. Difficile de se laisser aller à l’amitié quand on a passé sa vie en solitaire, à tenter de ne s’attacher à personne, pour ne pas souffrir le moment venue, lorsque la séparation surviendra, au retour tant attendu de sa mère … Mais Kim vient briser toutes ses murailles, d’un seul sourire, et l’entraine avec elle dans ce tourbillon inconnu de l’amitié, de l’échange, de la confiance, de l’amour. Et Mathilde, progressivement, s’ouvre à ce bonheur partagé. Avoir quelqu’un à côté de qui s’assoir dans le bus, quelqu’un que l’on retrouve chaque matin avec joie, après une nuit entière à attendre avec impatience ces retrouvailles. Quelqu’un à qui confier ses peines et ses doutes, ses rêves et ses peurs.



Mathilde s’ouvre à la vie, comme un coquelicot qui déploie progressivement ses pétales pour saluer le soleil. Elle grandit, elle murit, elle commence à prendre gout à la vie qui lui tend les bras. Mais le bonheur est fragile, il ne tient qu’à un fil, et il suffit de bien peu pour ramener Mathilde à sa solitude et à sa douleur passées. Mais cette parenthèse enchantée lui aura appris à voir l’étincelle de lumière briller dans l’obscurité, au lieu de se laisser simplement engloutir par la nuit, par l’attrait des ténèbres, d’un long sommeil sans fin et sans souffrance. Mathilde n’est plus la même qu’elle ne l’était quelques mois auparavant, elle est désormais prête à aller de l’avant, prête à tourner le dos à ses rêves naïfs d’enfant pour prendre la main qu’on lui tend. Car finalement, ce roman, ce n’est que cela : une tranche de vie. Nous suivons Mathilde dans ce douloureux passage entre l’enfance et l’adolescence, cette période où les doutes et les angoisses nous envahissent si fortement qu’on voudrait que tout s’arrête. Car grandir, ce n’est pas toujours tout rose, bien au contraire. Grandir, c’est douloureux. Mais surtout, grandir, c’est accepter de souffrir. Car on se rend compte que rien n’est jamais acquis définitivement, que tout est toujours à reconstruire. Mais grandir, c’est accepter le cadeau de la vie, envers et contre tout.



En bref, vous l’aurez bien compris, difficile de rester insensible face à ce petit roman, qui semble si banal au premier abord. Une fois encore, comme lorsque j’étais enfant, Marie-Florence Erhet a su me toucher avec cette histoire, pleine de douceur et de douleur, pleine de tendresse et de délicatesse. Ce n’est pas une histoire heureuse, mais ce n’est pas une histoire triste non plus. C’est une histoire douce-amère comme peut l’être la vie. Mais c’est surtout une belle, une magnifique histoire, que j’ai pris grand plaisir à redécouvrir après toutes ces années. Et vous vous en doutez, c’est un roman que je conseille sans hésitation. Aux jeunes lecteurs qui traversent eux aussi les tracas de l’adolescence et qui trouveront ainsi une amie pour les guider, aux parents qui pourront ainsi mieux comprendre les peurs qui assaillent le cœur de leurs enfants qui grandissent … et plus généralement à tous les lecteurs désireux de revivre, aux côtés de Mathilde, cette belle et grande aventure que nous avons tous traversé un jour ou l’autre. A ceux qui sont prêts à se laisser émouvoir par cette histoire où simplicité rime avec beauté !
Lien : https://lesmotsetaientlivres..

(SC) Thèmes : traditions - coutumes - excision - émigration - scolarisation des filles - Burkina Fasso

Niveau : LP - 4ème ?

L'héroïne Fanta vit dans un village avec sa grand-mère, la Vieille, ses oncles, cousins et cousines. Sa mère Delphine est partie travailler en France et leur envoie de l'argent en attendant d'avoir ses papiers et de revenir chercher Fanta peut-être ? En attendant celle-ci coule des jours heureux entre l'école et les travaux domestiques, protégée par sa grand-mère, dont les idées choquent par leur modernité et qui s'oppose notamment à certaines coutumes comme l'excision.

Un roman intéressant, simple à lire qui aborde des thèmes intéressants

(MAB) J'ai aimé ce roman qui relate la vie dans un village du Burkina Fasso. Je confirme les niveaux 4ème et LP.

La lecture s'avère facile, le vocabulaire est riche et l'auteur nous intègre rapidement à l'histoire.

Le roman „Fille des crocodiles“, écrit par Marie-Florence Ehret, est publié en 2011 aux éditions de Klett. Le livre traite de l’histoire de la protagoniste Fanta, une jeune fille de 11 ans qui vit dans un petit village au Burkina Faso, où les traditions sont très présent.

Concernant la langue et le style du livre, j’aime que les lecteurs gagnent des impressions sur les émotions des personnages du livre. Malgré quelques mots difficiles, la langue en général est bien compréhensible. Les aides vocabulaires en bas des pages sont utiles, mais quelquefois mal-choisis, alors j’aurai eu besoin de traduction d’autres mots.

Sur le terrain du contenu, je pense qu’on apprend beaucoup sur la vie et la culture africaine. J’aime aussi que le roman souligne le contraste entre les deux mondes en comparant la vie quotidienne en Afrique avec la vie au jour-le-jour en Europe, notamment en France. Même si je pense que la question sur l’excision est palpitant, il ne se passe beaucoup dans le roman. Néanmoins, je trouve que le développement des relations entre les personnages est très intéressant. En plus, le roman „Fille des crocodiles“ est d’actualité parce que les sujets du livre jouent un rôle important dans le monde de nos jours, par example la migration, les droits des femmes ou les traditions et coutumes. D’ailleurs, pour la protagoniste Fanta il y a aussi la grande question controversée de son avenir; quant à moi, c’est un point actuel aussi, car beaucoup de jeunes sont inquiets concernant l’avenir. À mon avis, l’action traîne en longueur, mais j’aime que le roman a un happyend.

En conclusion, le roman „Fille des crocodiles“ est un livre actuel, informatif et intéressant pour le lire et le discuter à l’école, aussi convenable pour des gens qui apprend le français.

Ce roman de Marie-Florence Erhet nous transporte à Nanou, petit village du Burkina Fasso où les traditions sont encore très présentes. Fanta est une petite fille élevée par sa grand mère Mâ, dont les idées avancées choquent certains habitants, notamment l'excision, à laquelle Mâ s'oppose farouchement pour ses petites filles. Une belle écriture, toute simple, à la portée des adolescents, et qui évoque fermement le choc des coutumes, et invite le jeune lecteur à réfléchir sur la société de consommation, la valeur des choses simples, le pouvoir des femmes et la chance d'être instruit...

J’ai bien aimé car j’ai appris des choses sur l’Afrique comme les traditions et leur mode de vie.

Allan.

Un livre magnifique qui va permettre aux plus jeunes (10-15 ans) de découvrir qui était Olga Bancic, une Résistante d'origine roumaine, membre du groupe Manouchian, arrêtée par la Police française des Brigades spéciales à Paris en 1943. Parce qu'elle était une femme, cette jeune mère ne fut pas exécutée avec ses compagnons de lutte au Mont Valérien mais décapitée à Stuttgart quelques mois plus tard...

Un roman court mais superbe.

J'ai cru d'abord qu'il parlerait essentiellement de l'excision, mais non, c'est la vie au jour le jour d'un village pauvre du Burkina Faso.

On suit avec tendresse les indécisions de Fantou, serait-elle plus heureuse à Paris, avec sa mère, dans un monde où on peut manger et boire à l'envi, mais loin de tout ce qui fait sa vie. On aime que la grand-mère ose s'opposer aux chefs, au village, aux coutumes, pour défendre ses petites.

Et puis d'un coup, on passe du soleil et de la chaleur à la grisaille parisienne, et à une femme qui s'attache aux enfants qu’elle garde, loin des siens dont elle ne peut s'occuper, à part leur envoyer de l’argent.

180 pages seulement, mais une fois le livre refermé, on vit encore longtemps avec Fantou et sa famille.

http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/archive/2015/06/06/olga-bancic-un-livre-de-marie-florence-ehret-5635441.html
Lien : http://blog-picard.fr/dessou..

En 1940, Roger Belbéoch n'a pas 20 ans. Dès les premiers jours de l'occupation, il se lance dans la résistance. Il choisit de rentrer dans la police pour la noyauter de l'intérieur

En 2013 Marien Florence Ehret publie Emilie et Oskar CHINDLER double jeu contre les nazis, un roman bouleversant inspiré de fait réel, de la vie d’Emilie et Oskar SCHINDLER.

Dans le roman nous suivons la vie d’Emilie et Oskar. Ils sont mariés et Oskar est un jeune industriel. L’histoire se passe en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale sous le régime nazi. Dans son entreprise, Oskar emploie des Juifs qui vivent dans des camps de concentration. Oskar profite du système nazi il connait beaucoup de personnes influente. Avec sa femme, ils se sont aperçus que les Juifs étaient maltraités voir envoyé au camp d’Auschwitz pour être tués. Lorsqu’ils apprennent que le camp ou sont concentré les Juifs qui travaillent pour eux doit fermer, ils découvrent qu’ils seront tous envoyés à Auschwitz. Ils décident alors de créer une nouvelle entreprise et un camp pour sauver ces employés, environ un millier de personne, feront d’une liste. AU péril de leur vie, Emilie et Oskar vont devoir surmonter beaucoup d’épreuves.

J’ai apprécié la lecture de ce roman pour plusieurs raisons. Tout d’abord, j’ai trouvé l’histoire facile à suivre car elle se passe pendant la seconde guerre mondiale qui est un sujet que j’étudie en histoire cette année. Ensuite les personnages principaux me permettent d’avoir un autre regard sur les Allemands. En effet ils sont Allemands et ont profité de l’esclavage des Juifs pour s’enrichir. Mais, ils ont décidé de sauver leurs employés Juifs au péril de leur vie. Ils se sont rendu compte de l’horreur créée par les nazis. Enfin ce roman nous décrit comment vivaient et étaient traité les Juifs dans les camps « ils envoient par milliers se faire dépouiller de tout, jusqu’à leur dent et leur cheveux, gazé, bruler enfin dans les immenses crématoires qui fument jour et nuit derrière les bouleaux sans feuilles » (p.41) Il nous décrit aussi comment vivaient leurs bourreaux devenus inhumains.

Pour conclure nous pouvons dire qu’Emilie et Oskar SCHINDLER double jeu contre les nazis de Marie Florence Fhret est un belle hommage à ceux qui ont lutté contre la barbarie nazi. Emilie et Oskar SCHINDLER ont sauvé des vies au péril de la leur et ont reçu le titre de « Juste parmi les nations »