Boulotte, disgracieuse et maladroite, Clothilde Daquin d'Arsac a grandi sans amour, délaissée par un père trop lâche pour aller à l’encontre du mépris teinté de haine que lui vouait sa mère. Après une énième humiliation, elle s’est enfuie, très jeune, du domicile familial pour trouver refuge dans l’anonymat de la capitale et une ‘’carrière’’ d’employée de maison. Mais à Paris comme partout, son physique ingrat et son surpoids dérangent et, après une agression dans le métro, elle décide de rentrer à Bordeaux, vingt ans après son départ. Hébergée dans l’immeuble d’une vieille tante, Clothilde va tenter de se reconstruire et de goûter un peu au bonheur, aidée par sa parente et par les habitants de l’immeuble. Une autre vie commence.
‘’ « Oui, … je suis venue sur terre comme une tortue, encombrée d’une carapace. Qui rentre la tête quand le monde extérieur est trop douloureux.’’
La vie n’a pas épargné Clothilde qui n’a jamais trouvé sa place dans un monde où la différence est mal acceptée. Mais il va lui falloir sortir de sa carapace, apprendre à s’accepter et à faire confiance. Claudie va lui apprendre l’amitié, les deux S vont faire bouger son corps, le petit Léo va l’aimer sans la juger. Et la carapace va se fendiller et laisser découvrir une jeune femme cultivée, une amoureuse de l’art, un être doux et bon, capable de grandes choses.
Quelques clichés, une tendance à la mièvrerie mais un livre doux et reposant qui se lit tout seul. La fin est surprenante et décevante. On aurait espéré un destin plus clément pour Clothilde…
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Voici un roman qui nous entraine dans une aventure aux personnages attachants. Une remise en questions, une réflexion sur le passé et un projet de vie qui redonne un second souffle. Cette histoire pourrait être la notre. Elle est porteuse d'un message d'espoir, et nous fait entrevoir que nos désirs ont le pouvoir d'effacer les barrières de l'âge. Si vous avez envie de passer un bon moment de lecture n'hésitez pas à vous procurer cet ouvrage.
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Une jolie histoire, qui plus est, éditée par une maison d'édition de Dax
je l'ai découvert après avoir acheté le livre, repéré grâce à la critique de Comtesseoboulof, merci de m'avoir fait connaître ce livre, acheté peu après
Clotilde revient à Bordeaux, après quelques années où elle s'est perdue en banlieue parisienne ... saura-t-elle enfin se trouver à Bordeaux ?
au début, on peut en douter ... elle arrive un peu maladroite, avec très peu d'effets personnels, dans un vieil immeuble dirigé d'une main de fer par une tante ... un peu Tatie Danielle ... personnage paradoxal comme on le verra
Le reste de l'immeuble est aussi haut en couleur : Claudie, un peu vulgaire mais si drôle, et qui travaille à la télé, Sarah et Sophie, deux petites bourgeoises, deux "femmes de" ... un peu effondrées depuis les tromperies de leurs maris, et qui tentent de se reconstruire, chacune à sa façon ... l'une en rénovant un ancien chai en loft ... l'autre, en enchaînant les séances de sport et les amants ... elle s'accroche à sa beauté, sa jeunesse qui s'enfuit ...
Elisabeth la maman du petit Léo, femme ambitieuse, qui a gravi les échelons dans le groupe Sud-Ouest, LE gros groupe de presse régional installé à Bordeaux ... son mari qui lui préfère le culturisme à la culture et à la politique ...
il y a encore d'autres femmes, d'autres couples ... d'autres mystères, d'autres tranches de vie ... qu'on découvre peu à peu, pas trop vite, on est à Bordeaux
Clotilde finit par s'attacher à eux, et nous aussi ...
Clotilde, elle, préfère résolument la culture, et ca tombe bien, le CAPC, musée d'art contemporain installé dans un ancien entrepôt, n'est pas si loin ...
une jolie histoire de femmes, où Bordeaux est un personnage à part entière, une histoire aussi de culture et d'art contemporain, de solidarité ...
livre qui donne envie de suivre l'auteur dans d'autres histoires, d'autres villes, avec d'autres personnages ...
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« La carapace de la tortue » : la jaquette m’évoque les couleurs d’ « Ensemble c’est tout » d’Anna Galvada, la photo « les macarons de Baillardran », la célèbre enseigne bordelaise et le titre « Les yeux jaunes des crocodiles » de Katherine Pancol. C’est Noel et cette année encore le père de ma fille m’a offert un livre qu’il a choisi religieusement, cherchant un thème évocateur qui montrera que malgré les disputes, le divorce, les remariages, il est le seul à me connaître et à savoir choisir un livre qui me ressemble. Je jette ce midi un œil sur la quatrième de couverture : « lorsque Clotilde décide de venir s’installer à Bordeaux, sa ville natale, elle ne sait pas encore que sa vie va en être bouleversée … C’est dans un musée en quête de création et d’esthétisme que Clotilde va s’épanouir… » Juste avant un extrait « je suis venue sur terre comme une tortue, encombrée d’une carapace. Qui rentre la tête quand le monde extérieur est trop douloureux… » L’introversion, le goût de l’esthétisme, les musées, une certaine renaissance, oui effectivement c’est un peu moi. Ca m’agace, je le remercie par sms en lui disant que c’est à cause du côté difforme de l’héroïne qu’il a pensé à moi, il me répond que « non c’est le côté musée ». Mauvaise blague de ma part qui évoque le fait qu’il ne m’a pas toujours vraiment valorisé. Purée de lien à la con qui te ramène toujours vers le passé, il serait peut-être temps de créer un nouveau lien, celui de l’avenir et d’arrêter la nostalgie perverse qui vous ramène au plus bas de votre vie. Je résiste à l’ouvrir ce livre, hier soir j’ai commencé « La princesse de Glaces » de Camilla Lackberg, que je rêve de dévorer depuis que ma copine Céline m’en a vanté les mérites pendant nos gouters ravageurs, parenthèse de douceur, quand elle rentre de Bruxelles. Alors pourquoi j’ai flanché… Parce que Noel n’est plus tout à fait Noel quand vous avez mis fin à l’ilot familial et que malgré la liberté, Noel reste un des meilleurs moments de la vie de couple, comme une normalité sociale qui a cessé à jamais. Va donc pour « la carapace de la tortue », en plus il pleut, je suis crevée, la lumière tamisée qui se diffuse dans ma chambre rouge sera un cocon idéal pour m’y plonger. Page 73, je suis déçue, l’héroïne vit recluse dans un immeuble huppé et s’épanouit peu à peu auprès de ses voisins, faune atypique ou caricature du bourgeois bordelais. L’auteur s’attaque sans concession au physique lourd et maladroit de Clotilde et en rajoute encore en tonnes de graisse sur sa tante impotente, sorte de reine autoritaire régnant depuis son lit médicalisé. Les chipies sont de pauvres femmes riches asservies à leur mari et courant après une éternelle jeunesse. Page 82, l’auteur enfin apporte de la nuance à ses personnages et derrière la caricature on aperçoit la douceur, la fêlure. Page 147 Clotilde nous livre son journal, parle de l’art qui lui a permis de survivre et le plaisir qu’elle a à vivre aux Entrepôts lainés, temple de l’art contemporain, voilà les plus jolies pages, et encore plus belles, celles ou la jeune Clothilde raconte ses ballades à pied ou à vélo sur les quais de Bordeaux. Madame Marie-Laure Hubert Nasser, voilà bien votre talent dans ce journal intime si justement écrit. Pour le reste on oscille entre « l’élégance du Hérisson » pour l’intrigue et un petit quelque chose d’« ensemble c’est tout ». Compagnon agréable de mon insomnie, je l’ai fini aux aurores pour me rendormir au matin. Bon ok t’as gagné, tu l’as bien choisi ton cadeau.
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Voici une histoire émouvante, bien que le début semble timide, on découvre la métamorphose de Clothilde, cet enfant malaimée, disgracieuse et obèse qui adulte n 'a pas trouvé sa place parmi les humains, ne se connait pas elle-même.
Le changement est radicale grâce à sa tante qui la remet aux locataires de son propre immeuble pour la transformer physiquement et le reste suivra.
C'est un bel exemple de personne qui ont besoin du soutien des autres, d'être aidée, aimée, et reconnue en tant qu'être humain avec ses défauts, ses qualités. Petit à petit Clothilde s'allège, prend de l'assurance et prend conscience qu'elle peut vivre autrement que terrée chez elle sous un amas de graisse.
Au fil du roman, on découvre un personnage sensible, attachant , bien qu'elle se trouve repoussante, mais au-delà du physique il y a l'être, son coeur, son âme, sa personnalité.
La fin est encore plus touchante que le reste du roman, je ne m'attendais nullement à ce scénario, hélas je ne peux révéler ce qui fait qu'on referme le livre avec un goût amer dans la bouche et la larme à l'oeil. Triste de quitter Clothilde, on aimerait rembobiner le film à l'envers et changer le cours du destin mais alors il n'aurait pas eu de Clothilde.
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Pour le défi mensuel, il me fallait lire en ce mois de mai un livre d'une petite maison d'éditions. Il m'aura fallu farfouiller jusqu'au fin fond de ma pal pour en ressortir "La carapace de la tortue", livre que, je l'avoue, j'avais oublié. Trouvé dans une boîte à livres il doit y avoir un sacré moment, c'est sans doute sa couverture appétissante qui m'avait attirée.
Publié chez Passiflore, maison d'éditions aquitaine, et se déroulant à Bordeaux, c'est donc à côté de chez moi que je me suis retrouvée durant ces 256 pages. Ayant fait mes études et exercé mon tout premier travail à Bordeaux, y vivant actuellement à une vingtaine de minutes (quand ça circule bien sur la rocade ... ...) mais n'y mettant plus les pieds (je préfère ma campagne !), j'ai revu bon nombre de lieux que je fréquentais plus jeune (les quais et son miroir d'eau, le jardin public, la rue Sainte-Catherine, etc). Ça fait tout drôle d'être en même temps si loin et si près de tous ces endroits...
Le point névralgique de l'histoire est Clothilde Daquin d'Arsac, jeune trentenaire mal dans sa peau depuis toujours à cause de tous ses kilos en trop, du rejet de sa famille, des moqueries et du regard des autres. Elle vient de quitter Paris pour retourner dans sa région de naissance. Elle s'installe au 7 rue Ferrère à Bordeaux, dans un immeuble situé en face du musée d'art contemporain. Gravitent autour d'elle tous les habitants de son immeuble, ses voisins : sa tante surnommée "la Vilaine", Claudie la bimbo, Léo l'enfant perdu, Sarah et Sophie les inséparables, etc.
Ce roman m'a tout de suite fait penser à "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery. Par son titre pour commencer. Par les similitudes du contexte dans lequel se déroule l'action (des protagonistes habitant le même immeuble, un personnage principal pas attrayant physiquement et sous-estimé intellectuellement). Et par son dénouement également, et c'est là que c'est le plus flagrant... C'est en revanche nettement moins philosophique, on est là davantage dans une ambiance à la "Desesperate Housewives", avec le mari du second qui couche avec la nana du premier, la femme du troisième qui couche avec le mari de sa meilleure amie, alors que le mari d'une autre en est éperdument amoureux, etc. À moins que je confonde avec Les Feux de l'Amour ?!?
J'ai eu du mal avec les protagonistes. L'autrice en fait trop, on est trop dans l'exagération, il s'en passe de trop dans cet immeuble pour que j'y croie et que je m'attache à eux. Pourtant, les liens et les relations entre certains d'entre eux sont parfois touchants. La notion de solidarité et d'entraide est également bien placée. Le personnage principal a un certain potentiel.
Seulement, tout est trop superficiel, pas assez développé ou exploité, que ce soit les caractéristiques des personnages, leurs relations, les sujets abordés (obésité, art contemporain). Même les lieux sont trop décrits dans leur globalité (si je ne les connaissais pas, je ne suis pas sûre que j'aurais pu les imaginer).
Quant à la chute finale, elle n'est pas du tout en adéquation avec le reste du récit. Non seulement, elle arrive trop brutalement, mais également comme un cheveu sur la soupe. Elle est inattendue d'accord (enfin, sauf si on ne fait pas le rapprochement avec Renée de "L'élégance du hérisson", en ce cas on peut s'attendre à un truc du même genre), mais c'est là encore "trop gros".
Marie-Laure Hubert Nasser a une plume plutôt attractive et entraînante. Ce sont ses phrases courtes et/ou sans verbes qui donnent le rythme. Moitié narration à la troisième personne, moitié sous forme de journal intime, la lecture est fluide, plutôt agréable.
Je ne pense pas que je garderais ce roman longtemps en mémoire. Je lui ai trouvé bien des défauts, ou en tout cas des éléments qui ne me correspondent pas ou qui manquent d'approfondissement. Mais il a également de bons côtés. Ce n'était pas désagréable, plutôt sympathique dans l'ensemble malgré tout, ça se lit plutôt vite, mais je n'en ressors pas du tout convaincue.
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Plus que déçue par cette lecture. Dommage car le titre et la couve m'avait attirée. Contrairement à ce qui est annoncé le style est plat, les personnages sont grotesques, on s'ennuie. J'ai détesté tous les personnages, les femmes sont toutes à faire peur et les hommes des lâches. Le passage qui m'a le plus réveillée est celui où Clothilde attaque un journal intime, c'est bien plus fin que le reste et on y parle enfin un peu de Bordeaux (parce que sinon...). La fin, mais pas que, est copiée sur l'élégance du hérisson. Je ne vois pas à qui le conseiller. Dommage vraiment.
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Un très joli moment passé avec cette lecture.
Quelques touches de "ensemble c'est tout" et de "l'élégance du hérisson", beaucoup de sensibilité, de personnages attachants et une ambiance chaleureuse et feutrée qui m'a transportée.
La première partie du livre raconte l'histoire de cette jeune femme, grosse, laide, sans grâce, renfermée, timide, mais qui s'accroche, qui décide de changer quelque chose à sa vie et qui va être prise en charge, malgré elle, par les habitantes de l'immeuble de sa tante.
Des portraits truculents de femmes très différentes, très réalistes, avec des défauts et des qualités qui font qu'on les aime malgré tout.
Ensuite, le roman change puisqu'il passe au journal intime de l'héroïne. Au départ, cela ma gêné et meme agacé car j'étais bien dans le récit et ne voulais pas que cela change !
Finalement, je m'y suis faite et ai également apprécié cette parenthèse.
Enfin, la dernière partie reprend le schéma narratif de la première.
J'ai adoré, vraiment et suis restée longtemps dans l'atmosphère du roman.
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Un roman qui m'a fait passer un bon moment.
Une caricature bien sympathique d'une jeune fille qui n'est pas du grande beauté
La morale de l'histoire qui que nous soyons beau moche gentil il y a une place pour tout le monde et le soleil finit par briller pour chacun avec un peu de volonté bien sûr
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Que cette lecture me laisse un goût amer ! J'aurais pu passer sur les maladresses / incohérences parce que cette famille de personnages autour de la vieille Thérèse a un petit côté Ensemble c'est tout, j'aurais pu... si la fin ne confirmait pas ce qui m'a mise mal à l'aise tout le long : être belle, mince et riche ne t'assure pas le bonheur dans ton couple mais grosse une obèse qui arrive à atteindre un 48 après des heures d'exercices sportifs violents, c'est toujours trop gros et moche... quelques enfants sensibles en manque d'amour et quelques personnes qui veulent te sauver (ou qui n'ont pas le choix) peuvent te trouver des qualités mais de là à avoir une vie joyeuse, aimable... (attention, je dévoile presque tout mais ce livre ne mérite pas le mystère) ton destin, après tous tes efforts, c'est de finir albatros, "ange gardien" du couple veuf intello - jeune femme sexy populaire formé grâce à elle . Certes, la toute fin donne une raison à toute cette mocheté dans ce corps d'enfant mal aimée... l'idée aurait pu être bonne mais il fallait l'écrire autrement.
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Spleen machine
de Marie-laure Hubert Nasser. Puissant...fort..je l'ai lu. Pour reprendre les mots de la conférence chez Mollat, il n'y a pas un message, non, mais plusieurs, forts, puissants, de ceux qui nous font nous interroger sur notre vie, notre avenir, nos âmes et leurs états, qui poussent nos émotions jusqu'au bout de notre inconscient nous laissant assommé après cet uppercut littéraire. A croire que l'auteur n'est pas humaine et qu'elle lit ses contemporains de toutes générations à livre ouvert pour nous les retranscrire dans un flow hypnotisant et sublime. Sonnée, mais ravie du voyage et perdu dans les nuages pour un moment je pense. Merci.
Quitterie
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Ce livre est un hymne contre l'intolérance, contre les jugements portés sur l'apparence. Clotilde est une pierre précieuse enfermée dans une carapace informe. le rejet des siens comme celui des autres l'enferme dans un espace confiné, un monde où tout se passe à l'intérieur. L'auteur traite de ces êtres différents que l'on laisse sur le bas côté, ou pire que l'on détruit avec toute la cruauté dont l'humain est capable. Bien des questions se posent lorsque l'on tourne les pages de ce roman, mais aussi l'espoir que les comportements changent.
J'ai adoré cet ouvrage autant que son héroïne.
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Une jeune femme, Clotilde, très mal dans sa peau car obèse, réapprend à vivre et à sourire à la vie qui jusqu’à présent ne l’a guère épargnée. Alors qu’elle vit esseulée à Paris, en tant qu’employée de maison, un événement la décide à rejoindre sa province et à se réfugier à Bordeaux, hébergée par une vieille tante propriétaire de tout un immeuble. Clotilde va donc commencer une nouvelle vie en ayant « un petit chez elle » où se terrer… Mais, elle, qui a toujours rasé les murs, cherché les coins d’ombre pour ne pas être vue, silencieuse et cachée comme une tortue dans sa carapace, va être débusquée par les habitantes de l’immeuble. Nous allons au fil de l’ouvrage découvrir des personnages haut en couleur avec chacun ses failles, qui sont mandatés par « la vilaine », la tante, plus humaine qu’elle n’y parait. A chaque étage, Clotilde trouvera de l’aide, du réconfort… pour se réadapter à la vie et pour être mieux dans son corps. Avec certaines elle fera du sport, avec une autre elle fera les boutiques, une suivante la conseillera pour chercher un emploi et rédiger une lettre de candidature… Sa vie commence à prendre du sens. Le style de Marie-Laure Hubert-Nasser : des phrases courtes, oralisé, dans un registre familier parfois, nous invite à faire partie de l’immeuble. On participe à la transformation de Clotilde, de très près car de la narration, on passe au journal de l’héroïne pour entrer dans son intimité et ses ressentis … Quelle joie de voir qu’elle décroche un job au musée d’art contemporain, elle si férue de culture, qu’elle s’ouvre aux autres et en particulier à un homme ! J’ai lu avec énormément d’enthousiasme ce livre très original mais la chute du récit m’a précipitée dans une espèce de déception, d’incompréhension. A croire que l’auteure ne trouvait pas de sortie elle-même et qu’elle s’en est débarrassée en quelques pages… Voulait-elle éviter une fin à l’eau de rose sucrée et réconfortante comme pouvait le laisser présager l’illustration de la couverture ? une photo de Jamie Macfadyen, fort réussie.
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Bon petit roman, qui se laisse lire aisément.... .
Il m'a fait penser à «La vie devant soi».
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Un style bien maîtrisé. Un univers exploré avec profondeur : j'ai beaucoup aimé Spleen Machine !
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Un texte tonique, et sensuel.
Une vision de l'adolescence et du rapport avec la vie, pleins de justesse.
Une sensibilité à fleur de peau, une vie à 100 à l'heure.
On aurait envie d'avoir une telle fille mais on la redouterait en même temps.
Et puis une approche de sa mère, fabuleusement attirante, que l'on aimerait avoir comme maîtresse.
Mais accrochez-vous, c'est chaud !
Un vrai face à face et deux véritables passions
Vous ne lâcherez pas ces deux "A" !!!!
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