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Critiques de Marie Nimier (282)
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Anatomie d'un choeur

« Anatomie d'un choeur » m'a été recommandé par une amie choriste. J'ai cru , dès les premières phrases, que le ton était donné (sans vouloir faire de jeu de mots) : humour, ironie… Il suffisait pour s'en rendre compte de lire le titre de l'oeuvre que le choeur allait travailler : « La Marche funèbre pour la Mort d'un Nénuphar » ! Je pensais que Marie Nimier allait s'amuser à observer ce choeur à la loupe et disséquer les relations entre choristes ou entre choristes et chef de choeur.

Le sujet m'intéressait , étant moi-même choriste amateur. Je m'attendais à lire de multiples anecdotes, révélant les attitudes, manies et travers des uns et des autres. Chaque pupitre a en effet sa réputation et les relations sont parfois un peu tendues. Mais ce ne fut pas le cas, j'ai été trompée par le titre, qui me semblait pourtant bien trouvé car un choeur, s'il est un ensemble de « membres » individuels, est en même temps un « corps qui respire à l'unisson » au moins lors des concerts.

Comme viou 1108 et Lionelle, d'autres Babelionautes, (je les cite) je m'attendais à « rire et être émue », mais j'ai trouvé cette histoire également « tirée par les cheveux et les « personnages invraisemblables ».

Il m'a fallu attendre une centaine de pages avant d'en arriver au choeur, c'était pourtant le titre ! Près de la moitié du roman porte sur le chef de choeur et sa relation amoureuse avec Nouche, une choriste, pas très romantique d'ailleurs, et sur les manigances des deux administrateurs du choeur. Il s'agit en fait d'un vrai mélodrame qui n'a pas tant que cela à voir avec le choeur, c'est juste la toile de fond.

Mes attentes, vous l'aurez compris, n'ont pas été comblées et de surcroît, j'ai trouvé l'écriture datée, un peu vieillotte.

Pour vous donner une idée plus précise de ce à quoi je m'attendais, vous pouvez suivre ce lien : http://marie.hutois.over-blog.com/2015/12/la-voix-du-choeur.html





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Anatomie d'un choeur

Thomas Morhange, chef des Célestins, crée avec sa chorale la « Marche funèbre pour la Mort d’un Nénuphar », une pièce de son grand-père, le compositeur Alkan. Ce roman assez inégal nous plonge dans la vie de ce microcosme.



Sous la direction de Thomas, les Célestins ont acquis une belle réputation ; les administrateurs, le couple Médard et Raton, sélectionnent précautionneusement les candidats et font la loi dans la chorale.



Les Postiches, les Tricoteuses, l’Albinos, Yoghourt, Dialyse et de nombreux choristes donnent l’occasion de décrire ce petit monde avec ses rivalités, ses alliances et ses retournements. Les portraits et les situations sont justes et souvent drôles.



En revanche, je n’ai pas accroché à l’histoire de Nouche qui est pourtant le chœur du roman. Les manipulations de Médard, l’histoire sentimentale tournent au Grand Guignol et le roman se perd dans des situations improbables.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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La Reine du silence

Un père romancier auréolé de gloire et une femme, sa fille, devenue romancière elle-aussi, dont les souvenirs sont flous, voire truqués par les adultes. Voila le postulat de départ de ce roman tout en finesse, en pudeur, sur la recherche d'un père, au-delà de la légende !

Et le roman superpose les coïncidences (Roger Nimier est mort d'un accident de la route, sa fille Marie échoue aux épreuves du permis de conduire), explore les mémoires, redessine l'homme, déconstruit parfois la légende, hésite, se perd...

C'est à la fois un très bel hommage au père (sans occulter ses défauts, ses manquements) et une construction du soi (la scène du jeune journaliste qui interviewe Marie Nimier l'illustre bien), c'est surtout un cri du cœur, presque une épitaphe, une déclaration d'amour posthume malgré les incompréhensions.

Un roman comme une œuvre pointilliste qui collecte des bribes de vie, de témoignages et qui, d'une certaine manière, permet à l'auteur d'avancer, de s'affranchir de la "tutelle" du père.
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Sirène

Marie Nimier alterne magnifiquement le détail quotidien et le symbole surpuissant.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Les inséparables

Roman sensible et émouvant sur le thème de l’amitié, de l’enfance à l’âge adulte.

Entre la narratrice et Léa, cette amitié née sur les bancs de l’école va traverser de nombreuses épreuves dues à la toxicomanie de Léa. Malgré tout, cette amitié résistera dans le temps et se révèlera le point d’ancrage fixe, le repère stable de Léa dans ses moments les plus durs. La narratrice nous fait vivre les évolutions de cette relation amicale et ses tourments, la descente aux enfers de son amie (toxicomane, voleuse, prostitution, violence…) et sa souffrance due à son impuissance à empêcher ces déchéances mais aussi sa loyauté et son indéfectible fidélité.

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Adoptez un écrivain

Lu au détour d'une file d'attente, intéressé par l'incipit, une histoire qui part dans tous les sens. Appréciable.
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Je suis un homme

Alexis Leriche fis d'un boucher et d'une mère discrète qui effectue des travaux de couture pour arrondir les mois a honte de sa famille. Son père ouvre son propre commerce le temps que la désillusion et les dettes l'obligent à mettre la clé sous la porte. Et ce même père les abandonne en ayant fondé une autre famille autre part. Alexis à peine sorti de l'adolescence perd en quelques mois sa mère malade. Peu de contacts ou presque avec son frère. Le jour de l'enterrement de leur mère, la petite amie de son frère le plaquera pour Alexis. Première victoire pour Alexis qui se sait beau gosse. Et puis le sexe, il y pense souvent. Beaucoup à vrai dire. Alexis sort de son état léthargique dans lequel il s'était enfermé depuis la disparition de sa mère grâce à Antoine un ami de toujours.



Antoine est un gars qui la tête sur les épaules et il ne ne comprend pas pourquoi Alexis veut à tout prix recontacter Delphine qui était au lycée avec eux. Delphine encore plus belle, à l'aise comme peuvent l'être les personnes d'origine sociale aisée et toujours accompagnée de son amie Zoé.



la suite sur :

http://fibromaman.blogspot.fr/2013/04/marie-nimier-je-suis-un-homme.html
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Je suis un homme

Zoé, Delphine, ....Delphine , Zoé ? Il choisira Zoé ... Tout en regrettant tout au long du livre Delphine. Il partagera son hésitation son incertitude sans en cacher le dark side . Un peu mince pour moi
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Les inséparables

D'une belle écriture, claire, simple Marie Nimier s'étend sur son amitié avec Léa, puisque ce roman est en grande partie autobiographique. Une amitié forte, quasi exclusive, qui ne souffre d'aucune ambiguïté. Elle dresse un constat dur, réaliste sur la vie, sur les dérives (drogues, prostitution, ...). En marge de ce constat, elle pose des questions simples, sans détours : à quoi tient un destin ? Pourquoi l'une s'en "sort bien" et l'autre dérive dangereusement ? Léa serait-elle la face cachée -la face noire- de la narratrice, ou vice-versa ?

Pas de réponses à ces questions dans ce livre -mon premier de cette auteure-, mais y-en-a-t-il vraiment, des réponses toutes faites à ces interrogations ?
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Petite soeur

Alice et Mika, frère et soeur différend en âge d'à peine un an se sont toujours bien entendus. Leur parents sont artistes et ne se sont pas beaucoup occupés des deux enfants.

Les deux enfants pouvaient dormir ensembles dans le même lit mais à l'âge de l'adolescence cela devenait plus compliqué pour une gamine de sentir les envies de son frère contre elle. Ils se disputerons et se séparerons.

Lors de la mort de son frère, Alice se met à écrire, elle veut raconter l'amour que son frère avait pour elle. Un fort joli roman que je conseille vivement.
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Le Palais des orties

J'avais vu l'émission La Grande Librairie en 2020, Marie Nimier qui présentait son roman. Je m'étais dit que je devais lire ce roman.

Quelque part en France à la campagne, Nora et Simon, un couple avec deux enfants adolescents exploitent une ferme, ils se sont spécialisés dans la culture des orties, plante, méconnue pour ses bienfaits et ses diverses applications.

Ils ont besoin d'aide pour ce travail acharné et font appel à une aide extérieure, contre gîte et couverts. Frederica une fille de 17 ans environ se présente, elle est venue avec son sac à dos et est prête à aider le couple.

On se rend vite compte qu'elle est très efficace, ne craint pas le travail et s'entend avec tout le monde.

Jusqu'au jour où cela devait arriver une attirance très forte, une complicité se crée entre Frederica et Nora, la patronne. Un amour est né entre les deux femmes,,les scènes d'amour bien racontées sans entrer dans la vulgarité m'ont beaucoup plues. Etant fétichiste des pieds féminins j'ai aimé les passages où les orteils aussi sont nommés et je les ai mis dans mes citations.
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Confidences tunisiennes

Ici comme toujours Marie Nimier va au delà de ce qu’on croit , de ce qu’on imagine et les confidences tunisiennes confirment l’opération alchimique fascinante de toute grande littérature :partir du particulier , de la vie des gens et en faire une vibration universelle une émotion , être touché, bouleversé , ou heureux par ce que les autres vivent , ici ou sous d’autres cieux, dans d autres décors mentaux ou géographiques mais qui nous parlent toujours intimement. L’écrivain dit sans cesse que ce soit chez Faulkner ou Mishima une vérité vitale pour le monde : rien ne nous est étranger .
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Miss Mousse

Un livre à deux niveaux de lecture, d'une grande sensibilité et qui parlera assurément aux enfants toujours soucieux de répondre aux attentes des adultes. Les enfants s'adaptent comme cette petite fille jusqu'à ce que la bulle éclate. Un livre intelligent qui ne prend pas les enfants pour des imbéciles et qui fera réfléchir les parents.
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Miss Mousse

Un très joli livre pour les enfants, mais qui parlera aussi aux parents. L'histoire est celle de Miss Mousse, une silhouette de petite fille sans couleurs, qui du fait de cette particularité s'adapte à tout le monde et à ce que l'on attend d'elle. La bulle de savon finit par éclater, pour mieux revenir heureusement! L'originalité de l'histoire et des dessins surprend et captive les enfants. Ça change des histoires de loups et autres anthropomorphismes: une vraie bulle d'air!
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Petite soeur

Alice a perdu son frère, Mika, qui avait juste 28 ans. Ce petit frère avec qui elle avait tant de connivence et qu'elle n'a pourtant pas vu depuis sept ans. Qu'est ce qui a pu provoquer cette séparation ?



Alice est perdue, ce vide la brise. Sa grand-mère, personnage fantasque, la pousse à déménager et à écrire sur ce frère et cette relation fusionnelle. Elle va se retrouver dans une ville inconnue, à garder un appartement peuplé d'un chat invisible et d'une plante carnivore, à s'enfermer et à pleurer.



Mais ce n'est pas du tout un roman sombre ou triste. Alice fait revivre son frère, leurs jeux, leurs complicités, la protection et l'influence de ce petit frère - jusqu'à leur rupture.



L'écriture de ses souvenirs est entrecoupée par la description de sa vie quotidienne dans cet appartement inconnu avec ses émotions, les conseils de vie et d'écriture de sa grand-mère à la langue bien pendue ou la rencontre avec un peintre-coureur.



Un procédé qui nous donne l'impression d'assister jour après jour à l'écriture du livre que l'on a entre les mains.



Une écriture libératrice, une thérapie par les mots dont j'ai aimé les côtés inattendus. Mais pas sûr qu'il me reste longtemps en mémoire.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Petite soeur

Roman très prenant que je n'ai pas lâché jusqu'à la fin. Il me laisse toutefois une impression mitigée, en particulier j'ai regretté que les parents n'y apparaissent que fugitivement, alors même qu'ils semblent avoir joué un rôle peu aimant envers leur fille. Alice garde un souvenir plutôt lumineux de son enfance et pourtant, elle semble avoir été le vilain petit canard, un peu méprisée par sa famille, à l'exception sans doute de sa grand-mère. Ceci mis à part, j'apprécie toujours la fantaisie de Marie Nimier.
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Petite soeur

C'est l'histoire d'Alice qui vient de perdre son frère Mikaël. Elle trouve un chat à garder et par la même occasion un logement pour pouvoir s'isoler et se mettre peut-être à écrire.

Elle était fâchée avec son frère, mais l'origine de cette dispute entre un frère et une sœur presque jumeaux n'est pas le réel sujet de ce livre.

A coups de flask-back non chronologiques, Alice revient sur son enfance où elle était pour tous Lilou, la petite sœur de Mika. C'était pourtant elle l'aînée de 11 mois. Mais elle était un peu lente, un peu timide, effacée.

Alice joue avec les mots depuis toujours, alors soutenue par sa grand-mère ( formidable personnage) elle commence à mettre par écrit ses souvenirs. Le roman est un peu long et lent à se mettre en place mais cette histoire de reconstruction mérite d'être lue.

Il y a une certaine étrangeté dans le personnage d'Alice qui la rend attachante.
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Le Palais des orties

Un début assez lent où on en apprend plus sur la culture de l'ortie que sur les personnages, où on s'égare dans trop de détails inutiles.



Personnages qui sont d'ailleurs un peu plats. Je ne me suis attachée à aucun, et surtout pas à Frederica, trop égocentrique.

Ils sont superficiels, artificiels, il leur manque de la force et de la présence.



En seconde moitié du livre, après bien des tours et des détours, une relation sentimentale s'installe.

L'histoire bascule et une petite intrigue prend forme.

Mais elle conduira sur un dénouement assez banal et décevant, et le récit retombe comme un soufflé.



La plume est légère et sans complexité pour une histoire où la passion, ses doutes et ses douleurs, y sont fort bien racontés.

Mais dans l'ensemble j'y ai regretté quelques longueurs à la limite de l'ennui.
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Le Palais des orties

Un roman agréable pour l'été ! Une jeune woofeuse qui vient rompre l'équilibre d'une famille d'agriculteurs, c'est un scénario connu, et efficace. Hommes et animaux tombent sous le charme de Frederica, dite Fred. Son dynamisme redonne du courage à tous, mais elle est bien mystérieuse, et Nora commence à s'inquiéter de la place que prend cette jeune femme auprès des siens.
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Le Palais des orties

Quelque part en France, une campagne modeste, un peu défigurée. Au fond d’une vallée, à quelques kilomètres d’un village, des hangars recouverts de tôles mangées par la rouille, une ferme où tout serait à reconstruire. Autour, des champs d’orties.

Nora et Simon vivent là avec leurs deux enfants. Ce n’est au départ ni un choix ni un rêve. Ils gagnent leur vie avec une plante que tout le monde arrache. L’ambiance est gaie, plutôt. On se serre les coudes. On est loin du bon vieux temps, loin des exploitations à grande échelle, loin de l’agriculture bio et raisonnée. C’est la débrouille.

Et puis, un jour, arrive une jeune fille avec son sac à dos. Frederica. Fred fait du woofing. Contre le gîte et le couvert, elle offre ses bras.(source : gallimard.fr)

J'ai beaucoup aimé l'atmosphère, la pudeur des personnages face à l'impudique jeunesse. C'est un déferlement de sentiments refoulés et de sensualité, une renaissance des émotions et une redécouverte des sens.
Lien : https://www.babelio.com/aute..
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