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Critiques de Marie Nimier (284)
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Les inséparables

Un très beau roman découvert au hasard d'une boite à livres dans le Lauragais. Je découvre cette auteur que je ne connaissais pas du tout. Autobiographique, il nous ramène à l'enfance de la narratrice / écrivain dans la France de la reconstruction, celle des immeubles un peu pourris aux loyers modérés, de l'école en tablier, des couloirs parisiens avec des figures d'artisans, de saltimbanque et d'une amitié indéfectible pour Léa, rousse magnétique et survoltée. Il y a un charme fou dans les scènes décrites : l'accent du beau père, le fennec en animal de compagnie, les farces cruelles... dignes d'un film de Jeunet... jusque dans le glissement dans la drogue, la prostitution, le deuil, la maladie.

Un beau roman sans jugement pour celle qui est son alter ego romantique et passionné. Un témoignage pudique et amoureux d'une amitié poignante.
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Les confidences

Un livre hors du commun. Il n’a ni début ni fin. Ni intrigue, ni fil rouge. Ni suite logique. Il s’agit simplement d’une juxtaposition de textes. De confidences plus précisément. Des confidences que l’écrivaine Marie Nimier a eu l’étrange idée de recevoir d’inconnus et de façon anonyme. Pour ce faire, elle a fait un « appel à confidences »

J’ai aimé l’idée de ces textes semblant arrivés de nulle part. J’en ai relu certains à plusieurs reprises, sur d’autres mes yeux se sont posés plus rapidement. C’est un livre que j’ai feuilleté à souhait, en ouvrant les pages au hasard. Le prenant par la fin ou le milieu, oubliant l’ordre des choses. L’ordre des mots. Aucune chronologie ne m’étant imposée, c’est moi qui décidais de ma lecture. Lire en décalé.
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Les inséparables

Un excellent livre sur l'amitié. Ce livre m'a fait découvrir l'auteur Marie Nimier .

Ce livre restera pour moi un très fort souvenir de lecture.
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Anatomie d'un choeur

Après avoir lu "Les inséparables" du même auteur, je pensais me régaler à nouveau..... En fait, je ne suis pas du tout rentrée dans cette histoire de chorale (tirée par les cheveux !) et n'ai éprouvé aucune empathie envers les personnages (trop invraisemblables!).

Très déçue.....
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La Reine du silence

Ce livre traite du thème Père/Fille- l'importance des lettres qui sont comme des messages; Marie essaye de décoder pour comprendre qui était son père. Elle nous offre un récit intime : Texte autobiographique, absolument attachant, car c'est aussi comment être père dans les années 50, après guerre. Roger Nimier ne savait pas comment se comporter devant sa fille, quel regard porter sur cette enfant, sa fille. Un vendredi de l’année 1962, date à laquelle son enfance chavire : du haut de ses cinq ans, elle apprend la mort de son père, Roger Nimier a 36 anshttp://livresdemalice.blogspot.com/, au volant de sa voiture. Il était en compagnie de sa maîtresse la très belle Sunsiaré de Larcôme.

Marie ne l'a pas connue, essaye de contacté son fils pour en savoir un peu plus sur cette femme

Elle reconstruit l’image de ce « papa » absent en s’aidant de ses maigres souvenirs, de témoignages, de rêves et de lettres. Dans ce récit, elle rapporte les rapports distant entre elle et son père.

J'ai trouvé ce livre très émouvant, car il touche l'intime et en même temps c'est un beau cadeau que nous fait Marie Nimier car elle nous parle d'une époque importante dans la vie littéraire : la figure de Roger Nimier.
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Les inséparables

"A partir de treize ans, l'histoire ne se raconte plus de la même façon. Du jour au lendemain, d'une heure à l'autre, quelque chose qui se passe qui n'est ni un accident ni une rencontre

Quelque chose se casse à l'intérieur de Léa, une digue, un barrage, çah ne s'explique pas ; ça envahit."

Léa se réveillle, vers 4 heures du matin, "elle dit qu'un bruit s'est installé dans sa tête, un bruit qui n'est pas un bruit et qui ne s'arrête pas, et une phrase qui se répète sans fin, une phrase qui l'obsède : il n'y a pas de raison, pas de raison..."



En effet, il n'y a pas de raison. Il n'y avait pas de raison pour que les chemins de Léa et la narratrice se croisent si longtemps, comme la double hélice d'un ADN, complémentaires, comme un couple d'allèles sur un chromosome, une amitié qui s'impose d'elle-même, qui s'expose, une amitié peu commune comme le sont toutes les grandes amitiés, fortuites, spontanées, indéfectibles. Il n'y avait pas de raison non plus pour qu'ils se décroisent, pour qu'ils s'effilochent et ne se raccrochent jamais, même si Léa s'est souvent cherchée/égarée dans des ruelles mal fréquentées, entre un père inconnu, un beau-père américain et une mère noyée dans ses coupons de tissus. La vie sans Léa n'est pas concevable.

C'est une amitié telle qu'il est difficile pour l'auteure, d'en parler, de l'écrire, sans s'émouvoir : "C'est difficile en ce moment, je pleure tout le temps en écrivant. Il faudrait prendre la distance nécessaire au récit. Ne pas être le bras de Léa dans lequel l'aiguille s'enfonce, ne pas avoir la gorge qui se serre chaque fois que je croise une femme qui fait la manche dans la rue." Les jours, les mois les années s'immiscent entre elles, les murs des maisons de repos, des centres de désintoxication, mais toujours les mots les unissent, ces mots qu'elles notent, dans des cahiers, proverbes, maximes, slogans, autant que les propos les plus anodins, en apparence, ces mots qu'elles déposent dans des enveloppes. Des mots qui protègent, de soi, du vide, du trop-plein. Des mots qui se souviennent, qui imaginent, qui anticipent, quelquefois. La défonce, l'extase, la descente les éloignent aussi, régulièrement, mais c'est une autre chimie qui les ramène toujours, l'une à l'autre. Y a pas de raison. Y a vraiment pas de raison de ne pas en faire une histoire.

Deux vies assez banales en soi, qui, réunies, deviennent extraordinaires.
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Les inséparables

Un livre sur le thème de l'amitié, une amitié qui défie le temps. Léa et la narratrice se connaissent depuis l'enfance, une enfance à Paris, pas loin des Champs Elysées. Une première partie qui m'a un peu ennuyée. Puis l'histoire décolle vraiment dans la deuxième partie, lors des 13 ans de nos protagonistes, et ça ne retombe plus jusqu'à la fin.



Les chemins de nos deux amies s'éloignent inexorables, pourtant la narratrice reste là pour Léa, c'est une amitié entrecoupée. Parfois Léa ne donne plus de nouvelles. La vie de Léa est une chute (drogue, prostitution...), et on se demande comment une amitié peut tenir quand les chemins se séparent à ce point.
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Petite soeur

Alice vient de perdre son frère ; Mika 28 ans, avait treize mois de moins qu'elle mais elle a toujours été la petite sœur. Alice ne se rendra pas aux obsèques, ça fait longtemps qu'elle l'a perdu ! Ils ne se voyaient plus depuis sept ans. Sa grand-mère lui suggère de s'isoler et d'écrire sur cette relation fusionnelle. Alors Alice s'installe chez Gabriel, un parfait inconnu qui recherche quelqu'un pour garder son appartement, son chat et ses plantes carnivores pendant son absence. C'est exactement ce qu'il faut à Alice pour retourner dans le passé et accepter enfin de vivre sa vie.



J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, je suis impatiente ! Mais j'aime trop les histoires de fratrie pour abandonner, surtout quand un livre est agréable à lire. Et puis au fil des pages et des souvenirs d'Alice, je me suis attachée à elle. J'ai partagé les souvenirs de sa tendre enfance, j'ai senti venir le loup et je me suis indignée avant d'être bouleversée ♥
Lien : http://www.levoyagedelola.com/
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Petite soeur

L'ambiguïté de la relation entre cette soeur et son frère m'a mise réellement mal à l'aise. Un peu couple maudit qui joue sur tous les tableaux et ne donne aucune prise à l'observateur, resté en marge d'une histoire dans laquelle il ne parvient pas à entrer. Quelques jolis moments en bord de fleuve, mais cela reste trop fugace. Je n'ai vraiment pas réussi à m'intéresser à ce texte qui démarrait bien pour finir dans un ennui absolu.
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Petite soeur

l'écriture pour la guérison... j'aime ce genre de roman qui ne raconte pas forcément une histoire mais qui raconte des fragments de vie, de relation d'émotions. Ici, Alice nous confie une relation, celle qu'elle a avec son petit frère qui l'appele pourtant petite sœur tant ils sont proches en âge. on pourrait même les qualifier de jumeaux tant leur relation est fusionnelle.



Alice vient de le perdre, son équilibre est rompu, elle a besoin d'écrire pour accepter. Elle loue donc un appartement pour écrire. Il devient son appartement d'écrivain et elle nous y plonge en huis clos ou presque. Un chat absent lui tient compagnie et distrait le lecteur. Sa grand mère et sa langue bien pendue aussi... mais petit à petit, Alice nous livre les tréfonds de cette relation Frère-soeur presque sans que l'on s'en rende compte tant nous sommes absorbé par l'ambiance de cet appartement d'écrivain et tous ce qu'il s'y passe.

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Le Palais des orties

Une histoire d'amour dans un cadre peu commun. Fred, jeune woofeuse, arrive dans une famille à la campagne pour apporter son aide à la culture des orties. Elle troque ses bras contre le gîte et le couvert. Nora, la mère de famille, peu habituée à une présence étrangère chez elle, est un peu décontenancée et surprise par ses propres réactions. D'observatrice, elle va peu à peu se laisser séduire par la belle Frederica.
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Le Palais des orties

Nora, son mari Simon et leurs deux adolescents, Anaïs et Noé, vivent au Palais des orties, leur ferme qui s’est spécialisée dans la cultures des orties et dans leur utilisation sous toutes les formes possibles. Ils aiment leur vie champêtre mais le travail ne manque pas et ils décident de faire appel à une « woofeuse » pour les aider, une personne qui vient travailler bénévolement contre le gîte et le couvert. C’est comme ça que Frédérica débarque un jour au Palais des orties avec sa jeunesse, sa peau métissée, ses boucles de cheveux indomptables et son corps magnifique. Nora sent tout de suite que son arrivée va bouleverser leur quotidien. Elle s’inquiète de l’effet de Fred sur son mari et même sur son fils adolescent mais elle ne soupçonne pas que c’est elle qui sera la plus bousculée par la jeune woofeuse. Frédérica ouvre d’autres univers à Nora. Elle lui apporte la joie, la liberté, l’enthousiasme, l’amour mais aussi inévitablement l’angoisse à l’idée qu’elle puisse repartir et la laisser seule. Une belle histoire d’amour, lumineuse, qui, quelle qu’en soit la fin, modifiera Nora en profondeur.
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La Reine du silence

De l'écrivain Roger Nimier j'avais déjà lu quelques romans. C'est avec grand plaisir que je découvre chez mon libraire ce roman-ci, écrit par sa fille Marie Nimier.

Elle a perdu son père quand elle avait cinq à peine et avec son roman elle parvient fort bien d'ailleurs à nous raconter ses souvenirs de jeunesse avec lui. Avec de nombreux témoignages familiaux, d'amis de son père elle parviendra à nous discerner qui était ce personnage, son père.
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Les confidences

Une écrivain se décide à une démarche un peu singulière : les yeux bandés, elle reçoit toute personne susceptible de vouloir lui raconter une anecdote qui pourrait permettre ensuite l'écriture d'un roman. Ces anecdotes se multiplient sans peine et font ce roman. Beaucoup de non dits, de remords, de moments d'ingratitude inavouables et que ces gens ne se pardonnent pas. Et sans jamais que notre écrivain n'intervienne ou nous apporte son propre jugement. Original mais j'avoue m'être lassé un peu à la fin. Et n'attendez surtout pas un rebondissement ou une fin. Il n'y en a pas...
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Le Palais des orties

Marie Nimier nous propose en cette rentrée un roman fort en émotions. Le Palais des orties. Un couple qui travaille dur à la ferme pour maintenir un niveau de vie acceptable en développant la culture des orties pour en faire des produits dérivés. Deux enfants à leurs côtés comblent le portrait classique d’une famille modeste mais heureuse en dépit de traversées parfois sombres dans le passé des parents. Jusqu’au jour où un élément perturbateur débarque à la ferme. Les certitudes sur l’amour volent en éclat, les sentiments deviennent troubles et confus, de nouveaux désirs apparaissent et des rêves sont alors permis dans cette vie monotone et exigeante. Un roman charnel sur la révélation des âmes et des êtres, sur le vertige des désirs enfouis et inconscients, sur le doute et les choix cornéliens. Mais aussi sur les désillusions.



D’une plume riche et intime, Marie Nimier a réussi à créer une atmosphère singulière, presque surannée où se mêlent ruralité et amour dans laquelle j’ai immédiatement plongé.
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Adoptez un écrivain

Cette pièce est assez intéressante, même si je n'ai pas totalement adhéré. Le propos est amusant. Une société propose d'adopter un écrivain comme on adopterait un chien. D'un certain âge de préférence. La situation absurde critique la société actuelle, mais pas tant que cela. Je trouve que le propos se dilue un peu trop dans la situation de compétition. La scène de mise en abyme - un peu formelle - est drôle, on a envie de la voir jouer, mais le schmilblick critique n'avance pas. Ce n'étais donc pas le propos. Un peu déçu, mais pas non plus un mauvais moment de lecture. Le dénouement redonne le sourire, la surprise est bien trouvée. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer !
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Les confidences

Très chaudement recommandé par Marie, j'ai piqué ce livre dans ses emprunts auprès de la bibliothèque numérique de la Ville de Paris (je trouve très chouette de pouvoir se se partager à distance les livres empruntés dans cette bibliothèque !).



Et je me suis régalée à mon tour ! 



Marie Nimier a affiché une petite annonce en accord avec la Mairie et la médiathèque d'une petite ville où elle propose aux habitants de venir lui confier leurs confidences, de façon anonyme - elle portera un bandeau sur les yeux .



Ils confient leur histoire la laissant libre de l'utiliser dans un recueil où elle les retranscriera a posteriori.



Ils ont également la possibilité de les lui adresser par mail !



Certaines sont rigolotes (Stand-up, Chirurgienne), d'autres attachantes (Sans histoire, Maquillage), pathétiques (Pas assez bien pour elle, Au premier shampooing) d'autres encore assez gore (Des sacs en plastique).



Ce roman m'a fait penser à une anthologie de récits de Paul Auster, "Je pensais que mon père était Dieu", histoires vraies confiées par des auditeurs de radio et qui , compilées sont devenues ce roman publié en 2001 chez Actes Sud ! 



J'ai beaucoup apprécié le roman de MArie Nimier, d'autant plus qu'elle y introduit une dimension autobiographique en fin de volume évoquant le décès de son père, Roger Nimier,  alors qu'elle était très jeune ...  
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Les confidences

Je suis perplexe.

L'idée me semblait intéressante : la romancière recueille des confidences d'anonymes. Elle indique au début que les témoignages serviront de base à des textes de fiction.

Or, on découvre juste la série de confidences, parfois entrecoupées de ses réflexions.

Donc, soit il s'agit d'un catalogue de confidences vraiment recueillies, et certaines sont intéressantes, émouvantes..ou pas du tout.

Soit il s'agit d'une vraie oeuvre de fiction...Et rien n'est vrai. Mais la remarque ci-dessus reste valable.



En fait, le principal intérêt est de se demander ce que l'on aurait été prêt à confier soi-même....
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Les confidences

Difficile d’évaluer ce livre que j’ai eu la curiosité de lire suite à l’émission de F. Busnel où Marie Nimier était invitée.

Il est inclassable de par l’originalité de sa construction. Je trouve que c’est courageux de sa part d’être restée des heures les yeux bandés dans une pièce quasi vide.

Cela dit, la mise en forme m’a un peu déroutée, tantôt l'auteure parle, tantôt c’est celui qui se confie, il n’y a pas de recherche stylistique et certaines histoires ne m’ont vraiment pas séduite. Elle a sans doute opté pour le langage parlé, simple et sans recherche mais à l’écrit c’est un peu terne et sans relief.

En résumé, j’ai aimé sans plus

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Les confidences

Je reconnais qu'au début, l'idée du romain m'a particulièrement interpelé surtout que la majorité des critiques faisaient allusion à une lecture fluide et rapide. Mais précipitamment, on se rend compte de « l'arnaque » : les textes ou les « confidences » sont souvent superficiels et dénudés de toutes originalité.

En effet, le roman est constitué d'une multitude de petits récits décrivant rapidement les confidences des participants sans détails, sans gout et sans même avoir le retour du narrateur. L'écrivain ne laisse pas le lecteur s'immerger dans les histoires qu'il expose (du moins celles que j'ai lu) ayant l'impression, vers la fin de chacune, de rater un passage ou une page…

D'habitude, je n'abandonne jamais une lecture mais hélas ce roman déroge à la règle en me poussant à une lassitude et un ennui inéluctables.

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