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Critiques de Marie Nimier (284)
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Le Palais des orties

Quand Frederica débarque dans la vie bien rangée et assez routinière de Nora, toute sa famille tombe sous le charme de cette jeune et jolie woofeuse.

Nora, quant à elle, reste sur ses gardes mais apprend, petit à petit, à connaître Fred et finit, elle aussi, par tomber sous son charme.

S'ensuit une relation cachée et passionnelle entre les deux femmes...



J'ai beaucoup aimé ce roman, l'autrice parle avec délicatesse et finesse de cette relation amoureuse entre ces deux femmes.

L'histoire est racontée du point de vue de Nora, de telle sorte que l'on suit jour après jour toutes les pensées de cette dernière.



Pour ma part, les descriptions de la vie à la ferme et de la culture des orties ne m'ont pas gênée, au contraire, c'est un bon moyen pour se cultiver justement !
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Les confidences

Avec des airs de recueil de nouvelles qui seraient parfois, rarement pourtant, ponctuées de quelques mots et remarques de l’auteur, ces 48 textes sont comme autant d’instants de vies cachés, enfin révélés pour se faire du bien, se soulager, se souvenir, à celle qui les a recueillies dans l’anonymat le plus complet, un bandeau blanc sur les yeux, dans un appartement vide seulement peuplé de deux chaises, d’une table, d’un portemanteau et d’un grand philodendron.



Hommes ou femmes, jeunes ou plus âgés, chacun raconte, dévoile, l’intime ou le banal, le violent ou le tendre, caché et pourtant si commun à chacun de nous pour la plupart. Culpabilité, prostitution ou soumission, vengeance ou pardon, lâcheté, violence ou silence, rêve ou cauchemar, ces étapes de vies restent à jamais en mémoire, importantes ou pas, ces parenthèses font que vous devenez autre ou que vous restez le même.



Se confier à quelqu’un qui ne vous voit pas, c’est un peu comme échanger sur les réseaux sociaux avec ceux qu’on n’a jamais rencontré et à qui on ose dire tant de secrets, dévoiler tant d’intime, tout ce que l’on ne dirait sans doute jamais à ceux que l’on côtoie chaque jour.



Chaque confidence est personnelle, différente, banale souvent. Chacune annonce, dénonce, déculpabilise, espère, promet, surprend, regrette. Dans ces mots attribués à des inconnus tout est dit sur la nature humaine, avec pudeur ou sans retenue, avec douleur ou soulagement.



chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/06/05/les-confidences-marie-nimier/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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La Reine du silence

Marie Nimier est en quête de son père, Roger, écrivain célèbre, disparu en 1962 dans un accident de voiture. Elle avait 5 ans au moment de l'accident et elle cherche par des bribes de souvenirs ou des témoignages de reconstituer ce qu'a pu être son père de son vivant.



Parallèlement, elle tente d'expliquer ses propres angoisses et ses réactions. Elle échoue au permis de conduire, elle a des cauchemars récurrents, elle a voulu se suicider... Visiblement elle veut en finir avec ce père qui semble l'avoir ignorée aussi bien dans ses jeux que dans son testament au profit de son demi-frère et elle souffre visiblement de n'avoir compté que pour du beurre. Ainsi ponctue-t-elle son récit des histoires qu'elle lit à ses enfants ou d'examens du permis de conduire pendant lesquels elle manque de confiance voire d'initiative.



Bien sûr elle se pose aussi la question de la filiation dans l'écriture, des contradictions entre ses propres convictions lorsqu'elle manifeste à gauche et sait que Céline l'a fait sauter sur ses genoux... Enfin elle trouve parfois des coïncidences troublantes ou les interprète comme telles.



On passe sans cesse d'un présent où l'auteure avance à petits pas et s'adresse au lecteur en le tutoyant - ce qui crée à la fois une distance ironique et une complicité de la quête du père, car c'est un thème très utilisé dans l'art et la littérature (voir Modiano) - à un passé qui se construit à la manière d'un puzzle, comme si le récit était improvisé et ténu quand même. Ce constant va et vient évite l'ennui de la quête et on a presque l'impression d'assister à un jeu de piste où le moindre détail est développé, évoque des souvenirs un peu à la manière de Proust. Et si l'auteure semble s'égarer ou digresser, c'est pour mieux se retrouver et éclairer son passé, ses appréhensions dans un récit vivant, d'une subjectivité somme toute très légitime.

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Le Palais des orties

Nora et Simon habitent avec leurs enfants dans une ferme où ils cultivent des orties. L’ambiance est sympathique mais on se serre les coudes, ce n’est pas facile tous les jours d’être paysans. Un jour, Fred, une woofeuse, arrive à la ferme pour aider et travailler, en échange du gîte et du couvert. Nora ressent une attirance grandissante pour Fred. Ce livre est le récit d’une passion entre les deux femmes, de leurs questionnements et de leur vie rurale. J’ai trouvé la première partie du roman un peu longue et lente, la seconde partie était plus sympa. Ce que je regrette c’est que c’est encore une histoire d’une femme hétéro mariée qui est ‘’détournée’’ de l’hétérosexualité pour vivre une aventure passionnée avec une autre femme. Les histoires d’amours purement lesbiennes sont encore trop rares.
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Je suis un homme

J’ai rencontré l’auteure au Salon du livre du Grand Narbonne il y a 2 ou 3 ans. Je ne la connaissais pas et elle m’a proposé de découvrir son écriture avec ce roman. Autant dire qu’il m’a quelque peu déconcertée, et je comprends mieux sa dédicace ("Patricia, Je ne sais pas si vous trouverez cet homme aussi drôle jusqu'à la fin... Mais très bonne lecture quand même."



Si l’histoire débute par cette phrase « L’enfance n’existe pas » c’est parce que son personnage principal, Alexis Leriche, en est profondément convaincu : pour lui, il est né adulte sexué. Sous la forme d’un journal intime, il va nous confier une part de son histoire. Un portrait peu reluisant, celui d’un homme pour qui amour = sexe. Quand il voit de longues jambes et de beaux seins, le seul message que lui envoie son cerveau, c’est la trique et l’envie de baiser. Pas de place pour les sentiments dans ce processus.

Il a aussi un gros problème d’ouïe qui perturbe sa vie perso car Il entend trop et les sons aigus lui causent un mal être insupportable. Si ce problème a une incidence sur les décisions et les actes de sa vie perso, il va parallèlement lui permettre de réussir dans un projet pro. Ses capacités auditives vont pouvoir servir son éternel besoin de reconnaissance.



Alexis est un personnage qui prend mais ne donne rien en retour. Pourtant, malgré ce qu’il est, il conserve un certain pouvoir sur le cercle de ses proches. Un pouvoir qui le nourrit, mais qui va peut être aussi lui faire perdre les pédales.



Une histoire bizarre, écrite avec un vocabulaire brut et sans fioriture. Un être tourné sur lui même comme on espère ne jamais en rencontrer. Un être qui se déprécie et qui dans le même temps ne vit que pour le pouvoir qu’il exerce sur les autres. Bref, une histoire assez déconcertante.

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Le Palais des orties

Frederica vient prêter ses bras à la ferme en échange du gite et du couvert. Mais dans cette petite exploitation au bord de l'asphyxie, consacrée essentiellement à la culture de l'ortie, Fred apportera bien plus. Parce que Fred n'est pas une jeune femme comme les autres.



Nora, Simon et leurs deux enfants seront d'abord sous le charme, mais la relation qui se tisse entre Frederica et Nora va entrainer la cellule familiale tant vers la nouveauté que vers l'instabilité. Nora se découvre, découvre une sensualité qu'elle ne connaissait pas et va vivre une histoire d'amour intense au milieu des orties. Piquant!



Voilà longtemps que je voulais découvrir la plume de Marie Nimier que je lorgnais bêtement sur les étagères de la bibliothèque. Bon choix. Même excellent. Un roman d'atmosphère. C'est élégant, cru, excitant. Une histoire pour nous, les femmes, mais qui devrait plaire à plus d'un homme.

- Coup de cœur -


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Le Palais des orties

J’ai lu avec grand plaisir «Le palais des orties» de Marie Nimier.

La raison principale tient sans doute au style très fluide, très beau. La lecture est facile, aisée, Chaque phrase nous entraîne vers la suivante. C’est ma première lecture de Marie Nimier et je suis emballé.

Ensuite il y a l’histoire. Le palais des orties est un cadre surprenant. La famille qui y vit est fort sympathique. Elle va recevoir une aide de Frédérica qui fait du woofing. On devine que l'arrivée cette dernière entrainera la famille dans un tourbillon dont elle ne sortira pas indemne. Mais je ne vais pas raconter l’histoire, je vous laisse la découvrir.

Ce roman m’a accroché très vite et très fort. Je le prenais à chaque occasion, à chaque moment libre. Allez-y sans hésiter.

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Le Palais des orties

Un très beau roman qui raconte une histoire d’amour inattendue entre deux femmes, au sein d’une ferme où l’on cultive l’ortie, cette plante mal aimée et pourtant source de multiples vertus.. Tout sonne juste : la description de la passion naissante, le travail dans une exploitation agricole familiale, les scènes de vie dans une bourgade de campagne, et des phrases si belles qu’on aurait aimé les écrire. Marie Nimier dépeint avec délicatesse les tourments de la narratrice, déchirée entre deux amours.
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Le Palais des orties

C’est intéressant et original cette famille dans les orties ; j’ai bien aimé l’ambiance familiale et la recherche de cette agriculture mais beaucoup moins l’histoire amoureuse
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Le Palais des orties

Nora se souvient …Le jour où la jolie Frédérica (« Fred ») est arrivée dans leur exploitation, ce fut comme une révélation. Pour elle et aussi pour le reste de sa famille car rien ne sera plus comme avant.



Le récit est fondé sur un retour en arrière et si le lecteur ne sait pas d’abord quel rôle va jouer Fred dans cette famille, il le devine très vite, les sous-entendus devenant au fil des pages de plus en plus explicites. J’ai beaucoup aimé les relations entre les différents membres de la famille et cette fraîcheur qu’apporte Fred. Sa façon de voir la vie, ses liens avec la Nature en font un personnage très attachant. Les personnages secondaires (les jumeaux, les voisins bourgeois) sont aussi bien campés ; les scènes où ils apparaissent m’ont souvent fait sourire (qui, habitant à la campagne n’a pas eu de tels voisins ?). J’ai été moins convaincue par la fin (je suis un peu fleur bleue), qui ne permet pas d’aller jusqu’au bout de la métamorphose attendue.

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Le Palais des orties

Simon, Nora et leurs enfants se sont réinventés autour d’une activité pour le moins passionnante : la culture de l’ortie. Cette plante urticante, victime de sa mauvaise réputation se révèle une source exploitable illimitée. Pharmacopée, cosmétologie, horticulture, cosmétologie…. Tout est bon dans l’ortie !

Ainsi la ferme familiale, héritage des parents de Simon se transforme en laboratoire, champs d’expérimentation…palais des orties !

Pour alléger le travail qui est incommensurable, Simon et Nora font appel au service de Woofing. Contre le gîte et le couvert, une personne vient donner de son temps, des bras supplémentaires pour un cout supportable.

Et un beau matin, sans prévenir débarque Fred, et la vie de chacun s’apprête à basculer. Elle est jeune, elle est belle, elle est libre, elle inspire la confiance et la confidence, une part de mystère l’habite, elle est attachante et très vite indispensable…à tous et surtout à Nora !

Marie Nimier nous peint la confusion des sens et des sentiments, d’une écriture précise où chaque mot est à sa place lourd de signification. Un régal de lecture un peu comme une fable moderne où l’amour et la sensualité feraient la part belle du quotidien.

Les portraits sont justes, le village pittoresque et pathétiquement drôle.

Un livre qui parle au cœur et au corps, qui fait réfléchir, un livre sur l’amour et ses métamorphoses.

Un livre que je recommande pour la beauté du message et de l'écriture.
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Le Palais des orties

Le palais des orties pour Nora est son bébé, son antre, son labeur, son lendemain..., sa prison même, parfois. Les orties ont envahi les pensées et gestes des quatre membres de la famille, aussi unis que travailleurs et inventifs. Mais certain désir de la femme-mere-amante a été remisé aux oubliettes, et l’arrivée de la splendide woofeuse Fred, va (presque) tout faire voler en éclats. Beau roman sur le réveil des sens, la passion, je dirais presque sur la jouissance féminine tant est présente à chaque page ou presque la notion de plaisir. L’attrait pour l’  « ailleurs » et « l’autre » est palpable. Avec une écriture très sensuelle, empreinte de terre et de verdure, Marie Nimier nous fait entrevoir avec grâce les états d’âme et de corps enflammés d’une femme. Comme dans « La plage » ou « La reine du silence », l’attente, les « barbelés » de l’existence et le rapport à l’autre affleurent à chaque instant.
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Le Palais des orties

Dans la campagne française, un couple fait corps avec la ferme héritée des parents. Aidés par leurs deux enfants, Simon et Nora ont développé un commerce de produits à base d'orties. Pour les aider, Frederica, woofeuse (bénévole proposant ses services à des exploitations bio) débarque. Commence alors un ballet silencieux entre les



deux femmes dans un récit romanesque autour de la puissance du désir.
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Domino

Domino, jeune fille un peu paumée, quitte son emploi pour suivre Silvio. Il est beau, il parle bien, il fait l'amour divinement, il est riche ...mais squatte l'appartement d'une amie. Bizarre, d'autant plus qu'un homme maigre les harcèle pour réclamer le remboursement d'une dette.

Après une lecture publique, donnée par Catherine Claire, Domino veut rejoindre l'écrivaine dans un café. Celle-ci est descendue aux toilettes, elle ne reviendra pas, elle a été assassinée.

Une enquête ponctuée de séquences amoureuses apte à divertir les lecteurs !
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Les confidences

Historiettes, confessions, aveux, fantasmes... les confidences se succèdent au fil des chapitres plus ou moins longs et finissent par constituer un étonnant kaléidoscope sur la nature humaine. Un roman singulier, qui passionne ou désarçonne.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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Les confidences

Le scénario est "original" puisqu'il s'agit de recevoir les confidences de chacun.e. Brefs exposés de sentiments, d'histoires, de ressentis, néanmoins le transposition de l'ensemble à travers l'écriture du livre donne un rendu...mitigé!
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Tu vas rire !

Ce recueil de nouvelles aborde le sujet des enfants malades, de leur vie à l'hôpital, des gens qui les aident : infirmières, mais aussi les clowns chargés de dérider des ados aux prises avec le cancer. Des récits touchants, parfois drôles qui nous font mieux prendre conscience de ce sujet grave.
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La girafe

Le souvenir de ce roman emprunté à la bibliothèque lorsque j'étais plus jeune est étrange. C'était ma première lecture de Marie Nimier. Je me rappelle de la relation d'un jeune garçon et d'une girafe ; une sorte d'amitié teintée de sensualité. Troublant je pense.
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L'hypnotisme à la portée de tous

Une jeune fille découvre un traité sur l'hypnose, "l'Hypnotisme pour tous" et commence à s'en amuser et s'en servir dans sa petite vie qu'on comprend morceau par morceau, peu à peu, des bribes qui s'ajoutent peu à peu comme dans certains phénomènes hypnotiques, type saupoudrage ou que sais-je... Des relations ambiguës, ambivalentes avec des personnages masculins décrits là aussi de façon assez floue, rien n'est net. Un oncle qui est frappé d'héminégligence, un prof de gym, et surtout un Roi de l'Hypnose qui va la guider en l'enfermant dans tous les sens du terme avec ou grâce ou à cause de l'hypnose et ses attraits. Dans une sorte de fuite permanente, fuite du cocoon familial, fuite d'inceste ou d'une pré-sexualité malsaine, fuite de sa virginité, fuite de relation trop faible ou trop forte... Et la fin est une dernière vrille qui laisse plutôt sur sa faim... A mon goût...



L'écriture a du style, les idées tiennent moyennement la route, il y a trop de thématiques surpuissantes en germe ou en traits pas assez appuyés pour en fait quelque chose de bouleversant. Et quand on aborde de telles thématiques on doit bouleverser sinon on a dû rater quelque chose en route.



J'aime bien l'idée d'un parallèle entre la vie et le parcours de l'héroïne et son guide d'abord en papier, le traité, puis par le Roi de l'hypnose ; cette hypnose qui est ici assez bien rendue, plus dans ses côtés spectaculaires bien sûr, mais il y est aussi donné des morceaux de son esprit... Pas si mal.



Ce livre n'est en fin de compte ni un livre sur l'inceste, ni un livre sur l'hypnose, ni un livre érotique, plutôt un roman initiatique d'une jeune fille vers ... quelque chose d'autre...

J'ai par moments bien apprécié, été un peu excité, puis ça retombe, et au final... laisse sur sa faim... et au final... laisse sur sa faim... et au final... laisse sur sa faim...
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L'hypnotisme à la portée de tous

Ça démarre formidablement bien : une petite fille trouve un traité pratique d'hypnose dans sa maison de vacances, et décide de s'entraîner en cachette. Dans une ambiance familiale caractérisée justement par le manque absolu d'ambiance (et en plus, elle est fille unique...) , les expérimentations secrètes de l'héroïne sont tout à fait réjouissantes. Elle s'exerce avec succès sur une perruche, puis sur sa propre famille. Cependant les années passent, et les pages aussi, et au-delà de la centième, le roman se délite. Dommage!
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