Citations de Marie Vareille (1384)
Moi je voudrais plier le monde à ma volonté, Anthony a appris à s'adapter à la volonté du monde.
Connaître quelqu’un depuis l’enfance, c’est avoir assisté à la naissance de ses rêves, à leur réalisation ou à leur effondrement, c’est avoir eu accès à ses plus grands espoirs et à ses peurs les plus intimes à l’état brut, avant que la domestication sociale n’ait fait son œuvre. C’est discerner qui il est vraiment derrière le brouillard protecteur des conventions et des règles auxquelles obéissent les adultes.
Morgane a expliqué que l'échec de la justice, ce n'est pas que les coupables soient remis en liberté faute de preuve, mais que des innocents soient condamnés à tort. Je ne suis pas d'accord. Pour moi, l'échec de la justice, c'est l'impunité des coupables.
On parle toujours des premières fois, mais chaque première fois sera suivie d'une dernière fois. La dernière fois que tu la verras marcher à quatre pattes, la dernière fois que tu lui donneras son biberon, la dernière fois que tu la porteras dans tes bras, la dernière fois que tu l'emmèneras à l'école, la dernière fois que tu refermeras la porte de sa chambre après lui avoir dit bonne nuit... C'est une succession de petits deuils et le premier de ces deuils, c'est l'accouchement.
Un loser n'a jamais été quelqu'un qui ne réussit pas, c'est quelqu'un qui n'essaye pas. Les losers, ce sont ceux qui clament qu'ils vont faire quelque chose et ne se lancent jamais, ceux qui baissent les bras au premier obstacle et abandonnent, ceux qui acceptent comme une fatalité tout ce qui ne va pas dans leur vie, et se plaignent continuellement sans jamais agir pour rien changer. Voilà ce que c'est, la médiocrité !
Ça doit être génial d’être Sophie, d’avoir trois ans, d’avoir Charlotte pour maman. De ne pas savoir ce que c’est qu’un smartphone, un tampax, une capote, un shot, une vie qui défile tous les jours un peu plus vite et qu’on est en train de rater. De croire dur comme fer que le marchand de rêve de la rue des Etoiles vous attend pour vous emmener très loin sur sa moto volante…
" Trop réfléchir nuit gravement au bien commun."
Proverbe kornesien
Ce soir, "Orgueil et préjugés " (celui avec Kiera Knightley) passait sur France 2 . Je m'étais organisée une soirée très privée avec Elizabeth Bennet , Mr Darcy et les deux boites de sablés au beurre salé , achetés pour l'occasion dans une boutique bretonne , métro Saint-Paul . Je faisais bouillir de l'eau pour ma tisane "Nuit Calme" à la fleur d'oranger, mode Mémé pleinement activé , en pyjama pilou à vingt heure quinze , quand mon téléphone a sonné . C'était Chloë qui voulait savoir si j'avais envie d'aller boire un verre .
Tu devrais prendre le risque. Qu’est-ce qu’il en sait, Enzo, des risques qu’elle prend ? Quarante-huit pas jusqu’à l’ascenseur, l’ascenseur, le doux toucher du bouton usé sous son doigt, soixante-trois pas pour remonter le couloir qui mène à son studio, ouvrir la porte, balancer les lunettes de soleil sur la table de nuit, sept pas jusqu’à la fenêtre, l’ouvrir en grand et respirer l’odeur de la mer. Malgré le chant régulier des vagues et l’odeur de la brise salée, l’apaisement qu’elle espérait ne vient pas.
La seule chose pire que de mourir, c'était d'être oublié.
Certains mots sont plus violents que des coups.
J'entends ta voix dans tous les bruits du monde.
[Paul Éluard]
"Ça va ?" Je hais ces deux petits mots, cette question, purement rhétorique en français comme en anglais, question qui n'en est pas une, qui appelle le "oui" systématique et irréfléchi et qui, par sa fréquence, te rappelle constamment que non, ça ne va pas et que ce n'est pas près d'aller mieux.
Je dis que le flocon de neige est aussi bête que toi ; il ne sait pas qu'avec ou sans prophétie il porte en lui le pouvoir de déclencher des avalanches.
Si je devais éviter tous les quartiers de Paris où j’ai un ex, il faudrait que je déménage en banlieue.
Le problème, quand ta vie s’effondre, c’est que personne ne t’avertit. Ce serait cool d’avoir une voix off, une lettre, un message WhatsApp, même un télégramme envoyé par pigeon voyageur : « ALERTE ROUGE, jusqu’ici ta vie était normale, mais mets ta ceinture, parce qu’elle va basculer dans la merde la plus totale. »
- Un jour, tu feras ton deuil et tu voudras aller au cimetière, continue-t-elle, et tu sais quoi ? Ce jour là, quelle que soit l'heure, quel que soit le moment, je viendrai avec toi, OK?
- OK.
- Tu n'auras qu'à m'envoyer un texto... en langage codé au cas où, s'emballe-t-elle à l'idée du nouveau projet. Tu n'auras qu'à écrire : " Les carottes sont cuites."
- Je ne suis pas sûre qu'on ait besoin d'un langage codé...
- Tu ne sais pas, parfois quand les bons mots n'existent pas, mieux vaut avoir un langage codé.
Tu peux en faire ton excuse ou tu peux en faire ton histoire"
On est seul toute sa vie, petite, tu ferais bien de t'y habituer.
La vie m’avait appris très jeune que la seule façon de ne pas être déçue, c’est d’envisager le pire de la part des gens qui nous entourent.