Mario Ramos

Pour écrire cette histoire, Mario Ramos s’est servi de sa propre expérience de père avec sa fille .



Et vous aussi, vous vous y retrouverez sans peine : l’enfant qui court partout pour ne pas aller au dodo, qui en veut pas faire de bisou puis se ravise quand il est (enfin) couché, le brossage de dents, toujours la même lecture du soir (ici, référence plus qu’explicite à Max et les Maximontres de Maurice Sendak), ...



On rigole et on s’y voit ! Cette historie est celle de tous les parents et enfants au moment du soir !



Mais pourquoi petit monstre ? Une chute logique !


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Le loup, ce jour-là, après avoir bien mangé, décide d'aller faire un petit tour dans les bois et d'en profiter pour s'enquérir un peu de ce que les gens pensent de lui.

Il va successivement croiser la route d'un lapin aux belles oreilles (sans doute un lièvre d'ailleurs !), du petit chaperon rouge, des trois petits cochons et des sept nains qui, à la question "Dites-moi qui est le plus fort ?" lui répondent sans hésitation "C'est vous ô grand loup !" ce qui remplit l'animal de fierté et d'autosatisfaction. Jusqu'à ce qu'il tombe sur une espèce de petit crapaud vert... qui n'est autre qu'un bébé dragon !!!
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Un album plein d'humour sur la peur du noir. Ici c'est un petit monstre qui se fait harceler par une enfant! Non mais c'est vrai quoi! Vengeance!

Le texte et les illustrations sont simples et efficaces, même si je n'accroche pas avec le choix du violet pour la chambre. Ah les questions de goût en déco... Ah mais attendez, mais c'est parfait en fait pour rendre l'effet agoissant de la peur du monstre! Trop fort ce Ramos.

Dans cet album destiné aux 3-5 ans, l'auteur s'adresse directement au lecteur : Tu veux voir le roi et ce ne sont pas les gardes qui t'en empêcheront!



Pour réussir cette aventure, l'enfant devra faire les bons choix en abaissant les bons rabats. Les dilemmes sont nombreux: quelle pierre soulever? Quelle dalle choisir? Quel coffre ouvrir?.. Mais pas de crainte, si les rabats cachent parfois des monstres verts, la plupart d'entre eux sont très sympathiques!

Enfin arrivé dans la salle royale, pas de roi! Mais où est-il passé? C'est en ouvrant la dernière porte que l'enfant découvrira ce qui occupait tant sa majesté... et ne manquera pas d'en rigoler!



Cette histoire est très bien écrite. Au fil des pages, l'enfant traverse le château et acquiert en même temps un lexique spécifique (le texte est facilement compréhensible mais les mots utilisés: "galerie", "tenture", "chemin de ronde"... sont assez précis pour décrire les châteaux forts).



On pourra imaginer avec l'enfant d'où viennent tous ces monstres verts (une des portes cache en effet un magicien vert) et qui ils étaient à l'origine.

Sur le site officiel de Mario Ramos, l'auteur vous explique ses "petits secrets" (pourquoi le roi ne mange-t-il pas les souris alors qu'il est un chat? Pourquoi sa fille est-elle une souris?) qui vous permettront de répondre malicieusement aux éventuelles questions de vos enfants.

Ce livre-jeu entraîne la mémoire également: une fois le livre lu, on pourra jouer avec l'enfant à trouver les passages secrets sans faire d'erreur!



Un jeu de piste qui plaît beaucoup aux enfants et qu'on pourra lire à notre niveau en nous demandant pourquoi le roi (président, ministre) n'agit pas alors que la souris (le peuple) veut à tout prix lui dire "tout ce qui ne va pas".... Peut-être qu'à notre époque également, ces gens-là sont trop occupés ;)

Promenons nous dans les bois... La célèbre comptine revisitée avec beaucoup d'humour. Les petits cochons espiègles font fureur avec leur vocabulaire doucement provoquant pour les petits.

Normal direz-vous : c'est du Ramos !

Tu dois parler au roi, c'est important. Oui mais voilà, il est occupé, il te faudra donc rentrer en catimini et dans chaque pièce, éviter les pièges et trouver l'issue qui mène à la suivante... Jusqu'à trouver le roi qui effectivement, est OCCUPÉ!

Éclat de rire assuré sur la dernière image :)

Louis est un loup solitaire. Et pour cause : il est le seul dans sa nouvelle école ! Parmi ses petits condisciples, tous des cochons, Fanfan va se tourner vers lui. C’est que Fanfan n’aime pas jouer à saute-cochon ; il préfère jouer au grand méchant loup (à condition d’être le loup bien sûr) et les autres n’aiment pas ce jeu, contrairement à Louis.

Mais bientôt, Louis ne vient plus à l’école. Fanfan s’inquiète pour son nouvel ami et s’enhardit à traverser le bois pour lui rendre visite. Chaleureusement accueilli par Marguerite, la grand-mère de Louis, qui, au demeurant, fait de succulentes galettes, Fanfan prend soin de son ami malade qui lui confie son secret : il a peur des trois grands cochons qu’il croise chaque matin sur son chemin et qui le malmènent. Fanfan ne les aime pas beaucoup non plus ces « trois gros dadais bêtes et méchants ». Il imagine un plan pour secourir son ami, qu’ils mettent, ensemble, à exécution. Le plan fonctionne à merveille, ce qui scelle définitivement leur amitié.



Un petit livre très sympa, écrit et illustré avec tendresse et finesse par le regretté Mario Ramos. Celui-ci aborde, avec humour et par une subtile inversion des rôles traditionnellement dévolus dans les contes, les thèmes des préjugés, du harcèlement, de l’ « original » face au groupe, de l’amitié qui permet d’affronter ses peurs et de se dépasser.

On peut aussi s’amuser à retrouver les contes auxquels il fait de subtiles allusions (pour ma part : les Trois petits cochons, bien sûr, Le petit chaperon rouge et Le petit poucet).



À mettre entre toutes les petites mains, dès 3 ans, même si la version que je possède se destine aux « enfants qui aiment déjà lire tout seuls ».

Le loup, repu, se balade en forêt. Le voilà qui croise d'autres personnages de contes, les 3 petits cochons, le lapin, le petit chaperon rouge... Et la question est la même: qui est le plus fort...?



Et tous de répondre que c'est le loup bien sûr.



Sauf un misérable petit animalcule qui ressemble à un crapaud... Pour lui, c'est sa maman la plus forte.



Je n'en dis pas davantage. Mais ce petit dragon a bien raison. C'est sa maman la plus forte.



Un classique, très bien pensé, au texte très drôle et varié malgré la question du loup qui revient comme un leitmotiv.



Une chouette façon de revisiter les contes traditionnels. Avec une morale bien rigolote et un loup dont on rabat le caquet. Et toc !

Petit album amusant sur la peur des enfants la nuit. Ici le monstre est une petite fille qui terrorise un petit monstre mignon... On a peur de ce qui est différend de nous... à méditer !!!

Pour les tout petits.

Un soldat se réveille au milieu d'un champ de bataille désert, après avoir été assomé durant le combat. "Il se met en route à pas cadencés, bien décidé à retrouver la guerre", mais sans son casque, perdu.

Il croise sur son chemin un aveugle qui tente de lui faire comprendre que réflechir, ou penser avec son coeur est aussi une solution. Une mère et son fils ensuite lui montre ce que la guerre apporte de malheurs à la population. Il perd son fusil. Un vétéran lui fait voir les dégâts que la guerre fait sur les soldats eux même. Il perd ses vêtements. Enfin débarrassé de son équipement, les yeux ouverts, le coeur léger, le petit soldat a décidé de ne plus chercher la guerre. Et il trouve tout autre chose : le petit bonheur d'un moment chaleureux et familial.

Un joli album qui nous permet de suivre le cheminement d'un soldat qui se rend compte petit à petit de l'inutilité de poursuivre la guerre.

Qu'est ce que tu veux faire quand tu seras grand ?????? Là ça serait plutôt le contraire on découvre l'enfant qui se cache sous l'adulte. Du grand Mario Ramos !

Le loup, après un copieux repas, décide de faire le tour des habitants de la forêt pour conforter sa force et sa popularité et son égocentrisme. Sans surprise, le petit Chaperon Rouge, les trois petits cochons, un lapin, …, effrayés, lui répondent que sans aucun doute, c’est lui, et il continue son chemin, rassuré, faisant le fier … jusqu’au moment où il croise une toute petite grenouille qui lui répond que c’est sa maman qui est la plus forte, et aussi la plus gentille … sauf avec les méchants. Une chute classique dans la lignée de La grenouille à grande bouche : Le loup prend sa voix la plus douce pour lui répondre prudemment « Moi ? Moi ... moi, je suis le petit gentil loup ».

Ce n’est pas le meilleur album de Mario Ramos, mais avec une histoire toute simple, en quelques pages, il montre aux enfants que cela ne sert à rien de faire le fanfaron, mais aussi que même si on est tout petit, on n’a pas à se laisser terroriser.

En outre ce livre peut être mis en réseau avec la plupart des contes traditionnels avec un loup (Le petit chaperon rouge, Les trois petits cochons,...)

L'auteur a beaucoup d'humour et son anti-héros, le loup, beaucoup de vocabulaire. Personnellement, j'aime ça car, même si tous les mots ne sont pas compris par notre jeune auditoire, ils comprennent l'essence et le sens de l'histoire. Les mots, ils les engrangent et finissent par les maîtriser. Les références aux autres contes où le loup a un rôle à jouer permettent aussi de dialoguer avec les enfants. Bref un bon petit livre à lire et relire sans modération.

Un album que j'ai adoré!



On y retrouve cette forêt si caractéristique de nombreux livres de Mario Ramos comme dans "c'est moi le plus beau" , "c'est moi le plus fort beau, le code de la route" ainsi que plusieurs de ses personnages fétiches comme le petit chaperon rouge et le loup.

Le petit chaperon est mis en scène juste par un ballon rouge car on ne voit pas le reste. Plusieurs rencontres sont effectuées jusqu'à un moment clé de l'histoire!

Géniale, la fin ne ressemble en rien à ce que l'on pourrait imaginer!

Le crocodile, l'éléphant, le rhinocéros... l'un après l'autre les animaux se précipitent pour gravir une hauteur. Mais qu'y-a-t-il en haut de si tentant ? Et lequel des animaux va y arriver...



Avec deux double pages consacrés à chaque animal, l'album prend son temps. Peu à peu, une régularité s'installe : l'animal court et tente sa chance et il rate son but, mais c'était bien essayé.

Mais l'album est très amusant à lire avec les bruits des animaux qui s'élancent, les têtes des animaux et l’échec que les enfants prévoient rapidement et dont ils rient par avance. La chute au sens propre est toujours en grand succès.

Sous des dehors tout simples et avec beaucoup d'humour, l'album il y a une petite morale dans cet album avec ce singe qui s'est servi de tous les autres pour arriver au sommet et qui une fois arrivé se rend compte qu'il y en a d'autres plus hauts que lui et, même si le texte ne le dit pas, le singe tout seul sur son rochet a beau être plus haut que les autres, il n'a pas l'air si bien que ça.


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En général, j’apprécie beaucoup le travail de Mario Ramos, dont je regrette la disparition. Il nous a offert des albums drôles mais souvent aussi, plus profonds qu’ils n’y paraissaient après une première lecture.

Là je dois dire que cet album me laisse perplexe, avec un léger sentiment de malaise.

L’histoire m’a laissé sur ma faim : une petite fille, Emily, vit avec un alligator. Ils sont inséparables. Elle part en vacances chez sa grand-mère en oubliant son ami à la maison. Le saurien, de dépit et affamé, va manger le poisson rouge. Pris de remords, il décide de partir à jamais. Le temps passe, on le retrouve dans une devanture sous forme de bottes…

Si l’auteur a voulu faire passer un message, j’avoue que celui-ci m’échappe. L’alligator représente-t-il le doudou, l’objet fétiche dont l’enfant ne se sépare quasiment pas, jusqu’à ce qu’il devienne grand ? Mais alors pourquoi employer un ton si grave et si peu explicite ?

Les quelques traces d’humour n’atténuent pas l’ambiance un peu morose de l’album.

Un magnifique album animé de Mario Ramos empli de poésie et d'humour. A chaque page, un animal adulte, en le soulevant on le découvre enfant. Chacun a abandonné son âme d'enfant et est devenu une autre personne : le rhinocéros est toujours pressé alors que petit il aimait à flâner, le chat ne regarde plus les souris,... Une métaphore de la vie qui nous fait esquisser un sourire à chaque volet.

Déçue !

Je précise que je suis fan absolue de Mario Ramos, aussi bien en tant qu'auteur illustrateur, que "à l'oral" lorsqu'il présentait lui-même ses livres, avec une drôlerie incroyable.

Il me manque terriblement.

Aussi quand j'ai vu à la bibliothèque un album de lui que je ne connaissais pas, je n'ai pas hésité.



Pendant une bonne partie de l’histoire, j'ai trouvé ça mignon, mais sans plus.

On voit Emily faire diverses choses, toujours avec son alligator. C'est amusant, mais c'est tout. Je pensais qu'il allait enfin se passer quelque chose qui donne envie de se plonger dans cet album.

Et quand il se passe quelque chose, déception !

J'aime pas !

Et la chute, sinistre !



Quelle que soit l'interprétation qu'on peut donner à l’histoire, je pense qu'un album doit parler par lui-même, et je n'ai pas envie de le proposer aux enfants.

Voilà un album plein d'humour sur la peur des monstres et du noir écrit et illustré par Mario Ramos. Les rôles sont inversés dans cette histoire puisque le monstre dont il est question est en fait une petite fille. C'est une façon originale de traiter ce sujet qui montre aux enfants que celui qu'ils croient caché sous leur lit, est peut-être lui aussi peureux.
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Pas facile d'être un petit loup dans un monde de cochons. Et quand on est le seul loup de l'école... on risque pas de faire la loi, ni de se faire des copains !
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