Cinq des auteurs Plume Blanche (Léna Jomahé, Sandra Triname, Sarah Clain, Mélanie Baranger et Angel Arekin) et leur éditrice Marion Obry étaient en dédicace samedi 25 Février à partir de 16h à la librairie Gibert Joseph à Paris.
Les auteurs ont eu l'opportunité de répondre à de nombreuses questions du libraire Michaël, de conter sur la présence d'un super public, mais aussi sur la venue de la booktubeuse Justine de FairyNeverland, du Au Boudoir Écarlate, des Reines de la Nuit ou encore de Histoires de Romans.
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Crédit musique :
http://www.bensound.com/royalty-free-music/track/going-higher
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Merci à Gibert Joseph, 26 boulevard Saint Michel, Paris 6
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— Aide-moi!
Étonnée, j’écarquillais les yeux. Mon rythme cardiaque se fit plus intense, mon cœur palpitait, mes doigts tremblaient d’excitation et mes joues avaient rougi. Tant de choses pour deux si petits mots. Le désir et la joie d’entendre le son quitter sa bouche me faisait perdre toute notion de réflexion, de réel et d’irréel. Depuis que je désirais lui parler, enfin, je le pouvais.
[...]
C’était terrible. Je regardais ces gens mourir, ignorante de la provenance de leur mal, et pire que tout, je ne pouvais en rien agir en leur apportant mon aide.
Une lueur sombre s’emparait des défunts comme si elle léchait leurs cadavres encore chauds. La chaleur de mon sang se dérobait, il faisait presque froid. Mais ce n’était qu’un rêve, je devais m’en souvenir.
Les Ombres de Lucifer se détachèrent des murs et glissèrent le long du sol, elles gémirent à la simple idée de dévorer les restes de leur Maître tout puissant. Elle rampèrent jusqu'au cadavre, léchant la peau encore chaude avant de grignoter les morceaux les plus moelleux de son corps. Lucifer ne s'en souciait pas, tout comme Gévaudan. les deux Démons faisaient comme partie d'un autre monde.
- Où as-tu trouvé cela ? Demanda autoritairement Lucifer.
- Sur un Hunter. C'est le sceau de Rome.
'Le présent. Celui des trois temps qui est le plus incertain. Celui qui engage l'Histoire sur une voie ou une autre. C'est lui qui fait de nous ce que nous sommes. Courageux ou lâches, forts ou faibles, braves ou peureux, morts ou vivants. Tout peut basculer, il peut créer la vie ou apporter la mort. La vie est un combat de chaque instant qui ne dure qu'un moment. "
- Qui es-tu ?
Maïwen le fixa longuement et, d'un petit ton arrogeant, lui répondit calmement :
- Je suis Maïwen Gawa, fille du roi de tous les peuples du territoires du-dessus. Et toi ?
- Je m'appelle Aaron, fils de Saki, roi de tout le territoire du-dessous ! Je suis un prince.
- Et moi, une princesse.

Cal n'en revenait pas; il n'arrivait plus à bouger, il avait peur. Ce n'était ni la présente nudité de son agresseur, ni les balles à terre, ni la vitesse de guérison qui l'effrayaient, mais l'homme en lui-même.
-Gévaudan...murmura-t-il le souffle court.
Le Démon arqua un sourcil et projeta Cal qui laissa échapper son sabre avant de sentir quelqu'un...ou quelque chose le saisir pour le maintenir contre le tronc d'un arbre, les pieds dans le vide. Il déglutit. Que se passait-il? Il tourna la tête pour chercher l'origine de cette force qui le tenait. Personne. Il ne voyait personne. Pourtant, il percevait une matière étrange sur sa peau.
-Ainsi, mortel, tu me connais. Je suis curieux.
Gévaudan avança vers lui, le détaillant, une curiosité brûlante dans ses prunelles d'assasin.
-Tiens, répliqua le Lycan, ironique, un visage familier. Le blond n'est pas la couleur qui te va le mieux.
Cal déglutit sans pour autant baisser son regard.
Et qui pouvait déterminer ce qui était bon ou mauvais ? Personne n'avait sur Terre une sagesse suffisante pour cela. Je ne devais pas être un juge. Tous les actes qui avaient été accomplis ne pouvaient être changés, malgré toutes les revendications de mon cœur, mon esprit n’aspirait qu’à la vengeance.
Il ricana, moqueur, passant sa main dans la chevelure ébène de la jeune femme. Jeune... Beauté éternelle...Poison mortel. Il détestait Lilith. Elle était à ses yeux aussi magnifique que haïssable et l'hypocrisie dont ils faisaient preuve l'un l'autre avait quelque chose de terriblement fascinant.
Et puis le mariage, au fond ça sert à quoi ? Si ce n’est pour recevoir de l’attention et des congratulations, qu’y gagne-t-on ? Quand on aime quelqu’un, on reste avec. Quand on en a marre, on le quitte, c’est aussi simple que ça. Et le mariage, ça y change quelque chose ? Bien sûr que non !
Un monde en guerre n’avait pas de bon côté, il était triste, pauvre, effrayé et malheureux. Tout cela à cause de la convoitise d’un fou ! Je détestais Lanks, je haïssais Maroussia, et je tuerai les Eins ! Tous les Eins ! Ou, enfin, presque. Chris et Julien, non. Ils servent notre cause...
Je remarquai alors que la lumière du soleil avait passablement décliné. Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais en train de lire ces lignes dont finalement, je ne parvenais pas à me détacher.