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Critiques de Mathieu Lindon (110)
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Les hommes tremblent

Martin, un SDF s'installe dans le hall d'un immeuble parisien ce qui ne réjouit aucun locataire mais les met en même temps face à leur mauvaise conscience.

Une satire sociale que cette radiographie d'un immeuble parisien. Un ton sarcastique, ironique, jubilatoire, absurde, un tantinet répétitif et longuet parfois.

Comment réagit chacun face à l'intrusion de cet homme atteint de mystérieux tremblements, sale, "loque prétentieuse" qui interpelle chacun, donne son avis sur tout et tous ?

Une fable de la société contemporaine, la solitude, la solidarité, la mesquinerie, l'exclusion, la pauvreté, une caricature des préjugés, un Pot-Bouille (Zola) moderne.

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Une archive

Le style est assez médiocre et quelques constructions de phrases sont incompréhensibles, mais sincèrement, cela reste secondaire. L'histoire de Jérôme Lindon et de ses mythiques éditions de Minuit, racontée par son fils, est touchante et passionnante!

La grande histoire se mêle aux souvenirs de famille, on en apprend plus sur les auteurs iconiques de Minuit tels Robbe Grillet et Beckett, sur l'implication de l'éditeur pendant la guerre d'Algérie mais aussi sur son obsession du prix unique du livre. En parallèle, nous est conté l'histoire d'un père de famille, avec ses défauts et ses qualités, tout puissant, qui fait vivre toute la famille dans le quotidien de ses éditions dont le salon est le prolongement de ses bureaux. On pourrait croire que sa maison d'édition est toute sa vie, mais son plus gros échec et son plus grand regret , il le connaîtra en tant que père, ce qui le rend plus humain car on voit les failles de ce grand homme pour qui la famille était essentielle.
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Hervelino

Voici un livre tendre, joyeux et plein d'entrain, où on est emporté dans le flot de la vie romaine de la fin des années 80 à travers la narration des élucubrations d'Hervé Guibert et Mathieu Lindon. Outre le fait qu'on y découvre les secrets de la prestigieuse Villa Médicis, qui perd ici un peu de son aura, l'auteur nous conte ses souvenirs, parfois imprécis, pour rendre hommage à son ami.

Après le magnifique et profond récit qui évoque la relation de l'écrivain avec Michel Foucault dans "Ce qu'aimer veut dire", Mathieu Lindon nous livre, avec "Hervelino", une histoire plus légère, moins tourmentée. Ses souvenirs romains donne l'impression de deux adolescents ayant profité de la vie, même si, bien sûr, la fin est beaucoup plus triste.

Un texte selon moi moins bien ciselé que celui précédemment cité mais toujours très émouvant.
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Hervelino

Le projet de départ m'intéresse. J'avais beaucoup aimé Ce que aimer veut dire du même auteur et qui évoquait notamment Guibert (sans le dire). La prose de Mathieu Lindon m'intéresse. Certains critiques disent qu'il manque de style. Je trouve au contraire que ces phrases ont un rythme qui s'impose lors de la lecture et que j'aime particulièrement. Malheureusement ce récit de souvenirs est finalement très peu intéressant, il est peuplé de beaucoup trop de détails insignifiants. Je pense que ce livre est réservé aux grands fans de Guibert et Lindon.
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Une archive

Il y a des héritages plus ou moins lourds à porter, celui de Mathieu Lindon n'est pas des plus simples, comme il le dit ironiquement dès le début de l'ouvrage :« Je suis une archive à moi tout seul ». D'une chance rare, quand même d'être le fils du directeur des éditions de Minuit, de 1948 jusqu'à sa mort en 2001, d'avoir eu l'opportunité de rencontrer des auteurs de qualité tels que Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet, Marguerite Duras, Jean Echenoz... On parcourt les étapes de cette vie pleine de passion, d'amour, de vie familiale où se côtoient pouvoir, bonté, héroïsme, ruse et méchanceté. Bien sûr que l'archive c'est la vie de ce petit garçon qui baigne dans les livres, l'édition, l'écriture...

Et qui devient écrivain.

Un écrivain à la plume souvent drôle, parfois féroce, qui retrace un formidable portrait de son père au milieu de la vie littéraire et de la vie politique de ces années-là : l'Occupation, la Libération, puis l'engagement pendant la guerre d'Algérie. Une archive passionnante !
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Une archive

« J'écris ce texte parce que j'écris ce texte parce que j'écris ce texte ».

(p.224)

Il y a chez Mathieu Lindon une certaine urgence à raconter l'histoire des éditions de Minuit, celle de son père Jérôme Lindon, celle de sa famille et son histoire à lui, lecteur, écrivain et témoin privilégié de toute une époque.

Cette urgence paradoxale, puisque vingt ans se sont écoulés depuis qu'en 2001 une éditrice lui a proposé d'écrire une biographie de son père, explique en partie le style précipité, essoufflé, souvent asyntaxique utilisé délibérément par Lindon.

On dirait que les mots trop longtemps réprimés explosent.

Alors sur quelles bases écrire cette histoire ?

Se plonger dans les archives de la maison d'édition ? D'autres l'ont fait. Notamment Anne Simonin.

Mathieu Lindon distingue entre la relative objectivité des archives constituées au fil des ans, comme des « pièces à conviction », et l'archive, plus personnelle, qui donne le titre de son livre.

« Moi, je m'en fiche des archives. Je suis une archive à moi tout seul » (p.65).

Mathieu Lindon a écrit un livre subjectif et revendiqué comme tel. Ni hagiographie, ni tombeau, ni biographie. Il n'esquive pas les zones d'ombre.

Ni le fait d'avoir publié chez P.O.L et pas chez Minuit !

« La méchanceté est à l'honneur dans la famille » (p.28).

Le résultat est un livre émouvant, souvent agaçant, toujours passionnant.







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Une archive

Je ne connaissais pas Mathieu Lindon avant de tomber sur ce livre par hasard chez mon libraire. Grande déception à la hauteur du sujet, une évocation d'un grand monsieur, le père de l'auteur, éminent patron des Editions de Minuit et grande figure du monde du livre.



Il est certes difficile de parler et d'écrire sur son père avec justesse et sans tisser de l'anecdotique. Mais on avance dans la lecture assez péniblement du fait d'un style alambiqué, de petites coquetteries un peu agaçantes et de clins d'oeil réservés aux initiés.



Au total, un livre pour ceux qui VRAIMENT s'intéressent au sujet. Mais mon Dieu pourquoi écrire de façon aussi peu naturelle et fluide ?
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Ce qu’aimer veut dire

Pas banal.

Dans le monde parisien et littéraire vers 1980, un échantillon authentique de vie d’écrivains, de penseurs, de journalistes critiques littéraires, tous pleins de talents et fins d’esprit.



On peut toutefois être gêné par l’omniprésence dans le livre de leur usage de drogues dures et peut-être aussi par une sexualité dissolue sans projet de famille ni enfants...



Mais il faut de tout pour faire un monde et le livre est remarquable, alors évitons de trop juger, ne boudons pas notre plaisir.

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Hervelino

Quel plaisir de retrouver Hervé Guibert raconté par son ami Mathieu Lindon, alors qu'il nous a quitté il y a bientôt déjà trente ans.

Un beau livre sur une amitié qui n'a pas fléchie avec les années d'absence. Des souvenirs racontés avec pudeur et émotion.

De la nostalgie aussi qui me rappelle ma jeunesse et fait resurgir de nombreux souvenirs de bonheur et d'insouciance.



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Une vie pornographique

Perrin est professeur. Ce métier est une couverture car Perrin a une passion : la drogue. La drogue depuis toujours, la drogue encore et encore. Il pense la contrôler mais c'est elle qui la contrôle qui le possède. La drogue le perturbe dans ses amours mais elle le rend aussi lucide sur sa vie sur son entourage. Elle le pousse à la critique à son auto-critique.



L'auteur nous parle de la drogue d'une façon froide clinique du moins je trouve. Il essaie de nous en éloigner de nous en dégoûter. Il nous montre comment elle peut nous détruire nous rendre malheureux. Il l'associe, selon moi, à la pornographie car au final la drogue nous prostitue.



J'avoue avoir du mal à suivre, à m'impliquer dans cette histoire mais au final ce livre mérite d'être lu, d'être décortiqué, ne serais ce que pour nous éloigner de toute drogue possible sous quelque forme qu'elle soit.
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Ce qu’aimer veut dire

Une lecture laborieuse avec ce roman qui ressasse en boucle les mêmes quêtes d'amour, de plaisir, de sens de la vie.

Le tout au sein d'un microcosme intellectuel plutôt dérangeant tant il est coupé des réalités du monde.

Je n'y ai pas trouvé l'intérêt que j'espérais.

(lu 2013)
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Ce qu’aimer veut dire

Je suis allée au bout de ce livre par respect pour l'amie qui me l'avait offert , mais jusqu'au bout, j'ai eu la certitude que l'auteur n'avait pas la même vision de l'amour que moi !

Dans cette autobiographie, l'auteur se regarde beaucoup le nombril, voit l'amour toujours du même point de vue.

Et puis ce milieu où il évolue si éloigné de mon monde... Des intellectuels gays branchés (enfin, c'est ce que l'auteur veut nous faire croire) qui ne prennent leur pied qu'en consommant de l'acide, du LSD, de la cocaïne ou de l'héroïne.

Pour moi, l'amour et la vie ne sont pas là... Ouf !!!

Merci mes parents de m'avoir transmis de belles valeurs.

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Ce qu’aimer veut dire

Ce livre ne m'a vraiment pas passionné. J'ai eu plusieurs fois envie de l'arrêter. Matthieu Lindon parle ici de son amitié avec Michel Foucault et sa relation avec son père. Mais j'ai eu l'impression de lire et relire toujours la même chose pendant 300 pages.

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Ce qu’aimer veut dire

Critique de Thomas Stélandre pour le Magazine Littéraire



Avec Ce qu'aimer veut dire, Mathieu Lindon rend grâce à un double legs. Le premier hommage, évident, revient à Michel Foucault ; le second en découle, comme par ricochet, et fait apparaître la figure du père, Jérôme, illustre directeur des éditions de Minuit. Entre les deux, l'auteur trace sa trajectoire personnelle, presque accidentelle, en tout cas indissociable de celle des autres. « Je suis le héros d'un roman d'apprentissage perpétuel, de rééducation permanente », écrit-il. Le voilà miraculeusement embarqué dans l'air du temps. Il a 23 ans quand il rencontre Foucault. Après une adolescence passée à lire et à voir défiler les grands esprits de l'époque dans le salon familial - Samuel Beckett est juste « Sam » -, Mathieu Lindon découvre l'excitation d'une culture autre, transgressive, facile, légère. Dans l'appartement de Michel, rue de Vaugirard, on écoute Mahler sous LSD, on parle littérature, amours, on joue même au frisbee (en craignant quand même que le projectile heurte le Picasso accroché au mur). Il y a toute une bande de jeunes écrivains qui squatte ; Foucault ne les reçoit pas en philosophe, c'est un ami, un confident. Parmi eux, Hervé Guibert. En 1990 paraissait À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie (éd. Gallimard), où ce dernier évoquait la même période, les mêmes protagonistes, le même homme. Chez Hervé Guibert, Foucault s'appelait Muzil. Il existait dans sa chair, jusque dans les coulures de sang séché sur le crâne qu'il rasait chaque matin. Ici, au contraire, pas de description, peu de discours direct, surtout aucune agression. Foucault est une présence aveuglante, dont l'évidence exclut qu'on ait seulement à le présenter. S'il prend corps, c'est à travers son appartement, mise en espace d'un mode de vie, où l'on peut entrer et sortir à sa guise, sans rendre de comptes, juste en profitant. La rue de Vaugirard est « une drogue à soi tout seul ». L'écriture, enthousiaste, excessive, dit cette griserie continue. Au point qu'on croit un temps le Mathieu Lindon d'aujourd'hui toujours en plein trip. La descente vient avec la mort de Foucault : « Je croyais avoir accédé à quelque chose d'éternel et cet éternel s'est dérobé. Je croyais que c'était la vie et c'était la jeunesse. »

Par touches émerge un autre portrait, plus contrasté. Celui de Jérôme Lindon. Quand Michel Foucault a pour seul défaut d'être mort un jour, le texte insiste sur l'austérité de l'éditeur, son exigence, sa difficulté à dialoguer. « Mon père qui aimait tout maîtriser s'est flanqué dans une situation immaîtrisable en ayant des enfants. Choisir était son métier, sa fierté, son pouvoir et sa vie. Mais on ne choisit pas ses enfants. » Son père non plus. C'est là toute la différence avec un ami : « Mon père était un fait, Michel avait été une chance. » Les ramifications se rejoignent finalement autour de l'auteur lui-même, dans ce qu'il a reçu et gardé de ces deux hommes de lettres, désormais disparus. À commencer par sa bibliothèque personnelle, d'où il puise ses références et ses émotions. Toujours, il en appelle aux textes des autres pour nourrir le sien. Mathieu Lindon, dont c'est le dix-septième livre, est journaliste littéraire à Libération. Il ne peut s'empêcher de chroniquer. Ce qu'aimer veut dire s'ouvre ainsi sur le compte rendu d'une nouvelle de Willa Cather, où l'Américaine relate sa rencontre, dans un hôtel d'Aix-les-Bains, avec une vieille femme française. Un soir, en parlant avec elle, Willa Cather apprend que l'octogénaire n'est autre que la nièce de Gustave Flaubert, la « Caro » des Lettres à sa nièce Caroline. Comme Caroline, Mathieu Lindon connaît la chance et le poids d'une descendance ; comme Willa Cather, il vit le plaisir d'une « rencontre de fortune ». La chance, pour autant, n'est pas ce qui domine. Michel Foucault, Hervé Guibert, Jérôme Lindon. Il ne reste que des morts à chérir.
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Ce qu’aimer veut dire

Une autobiographie très touchante, avec pour thème central l'amitié, bel hommage à Michel Foucault, l'ami disparu.
Lien : http://madimado.com/2011/01/..
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Une archive

C'est à peine lisible. Un brouillon, un premier jet livré d'urgence pour honorer une avance? C'est la première fois dans ma vie de lecteur que je lis un livre bourré de fautes de français, de phrases ininteligibles, de raisonnements poussifs (ríen compris à ses observations sur la gentillesse par exemple). Souvenirs en vrac, sans le moindre souci de cohérence avec un mot en guise de fil conducteur : archive. On pourrait faire un jeu de devinettes avec ce livre : qui ou que désignent les pronoms personnels? Casse tête gramatical et syntaxique. La pauvreté des anecdotes laisse sur sa faim l'admirateur de duras et Claude Simon, de becket et de Marie N diaye. Pourquoi une telle médiocrité?
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Hervelino

Hervé Guibert écrivait comme on arrache des ongles. Sous l'auréole de ses boucles blondes, l'écrivain gracile dissimulait un diablotin féroce qui malmenait, dans son purgatoire autofictif, parents, amants et amis.



Mathieu Lindon, proche parmi les proches de Guibert, se lançant dans l'oraison funèbre de l'enfant terrible et évoquant leurs années italiennes, on pouvait s'attendre à un minestrone roboratif, épaissi d'anecdotes passionnantes, parfumé de réflexions pertinentes et assaisonné d'un humour acerbe.



Las, le brouet qui nous est servi est insipide et inodore. La mémoire oublieuse de Lindon n'a retenu que d'assommants potins ou de fastidieuses évocations.



Construit à vau-l'eau, ce "mausolée à un ami" souffre en outre d'une écriture disgracieuse, de tournures lourdaudes et d'une vacuité consternante. Pudeur paralysante ou impudeur falote ? L'on ne saurait trancher...



Mieux vaut rejoindre le dancefloor de l'Incognito ou siroter un vin blanc à Rio nell’Elba que se colleter ces souvenirs éventés.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Hervelino

Recit, essai, document autofiction, un peu de tout



Les années SIDA ( que j ai connu en tant que soignante) les drogues dures

Une amitié amoureuse, des pensionnaires de la Villa Médicis,



Je n ai pas du tout accroché par le style très particulier proche quand même du nouveau roman



Par contre beaucoup de délicatesse dans les sentiments
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Hervelino

Une amitié peut-elle survivre à la mort ? Aller au-delà de celle-ci ? Évidemment, l'amitié de Mathieu Lindon et de Hervé Guibert est exceptionnelle et sans être très original on pense à la phrase de Montaigne à propos de La Boétie : c'est parce que c'était lui, c'est parce que c'était moi.

Dans ce livre d'une délicatesse infinie, Mathieu Lindon choisit de raconter les années romaines, celles qu'il a vécues avec Hervelino, le surnom qu'il a donné à Guibert. Ce sont les dernières années de jeunesse, d'insouciance. Guibert écrit, Lindon ne fait rien. Mais il est là, présent et modestement il encourage Guibert en le relisant, en le corrigeant...

Et puis à la fin, les dédicaces de Guibert, incroyables...

Tout a été déjà écrit mais rien n'a jamais rien été écrit.

Avec ce livre, dont l'écriture précieuse (dans tous les sens du terme) guide le lecteur, complice, et qui est peut-être l'un de ses meilleurs, Mathieu Lindon nous donne l'envie et le besoin de (re)lire les livres de Guibert mais aussi les siens...

Aucun hommage ne pouvait être plus sensible, plus pertinent.





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Jours de Libération

Mathieu Lindon écrit ici un journal sur la crise qu'a traversé Libération durant la fin de l'année 2014. Son récit s'étale du début novembre 2014 à février 2015. Ce récit est passionnant car il revient sur ces trente ans de collaboration au journal (qui sera d'ailleurs toujours appelé le journal dans le livre) et pour qui n'est pas familier de ce journal ou cette époque (comme moi), c'est très intéressant. De plus, pour qui aime la littérature, c'est aussi intéressant car Mathieu Lindon a beaucoup travaillé dans la rubrique Livres du journal et il évoque ainsi ces rencontres avec de nombreux auteurs, les différentes initiatives du journal pour promouvoir la littérature ou encore la manière dont il envisage la critique littéraire. Comme à chaque fois que je lis un livre de Mathieu Lindon (j'ai déjà lu, Ce qu'aimer veut dire et Une vie pornographique), je suis toujours légèrement gêné par son style. Il y a quelques structures de phrases qui sont assez bizarres ou choquantes, le fait qu'il nomme les gens de la manière suivante "Alain, de Politique" ou "Claire, de Monde" me déplaît un peu mais cela reste un formidable récit sur ce journal dans lequel on lit beaucoup de choses très intéressantes. La fin du livre traite aussi des attentats de Charlie et de l'accueil de l'équipe de Charlie au sein des locaux de Libération.
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