Cet ouvrage, riche et raffiné, nous plonge dans les rencontres d’un milieu intellectuel parisien, dont les multiples références font pâlir d’envie les pauvres lecteurs lambda dont je suis.
Au-delà des frasques des protagonistes d’un monde bien à eux, se dénotent pudeur sentimentale, découvertes humaines, admiration silencieuse, le tout baigné dans un soupçon de sobriété bienvenue.
Ainsi, c’est avec classe que Mathieu Lindon revient sur ce qui l’a construit, en faisant honneur aux personnes qui ont comptées.
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1986. amours homo. sans intérêt.
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"Ce qu’aimer veut dire" est un beau titre pour ce roman très autobiographique.
C'est une histoire d'amour entre hommes, que j'ai lu parce que je m'intéresse au "nouveau roman" et donc aux éditions de Minuit de Lindon père. Effectivement, c'est bien autour du livre et de la création littéraire que cette autofiction passionnante se déroule. Les "chiffres de la mathématique de l'existence" fascine Mathieu Lindon et il est comptable du temps passé avec Michel Foucault, son ami et son maître.
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L’enfance de Mathieu Lindon est peuplée de visiteurs illustres. Son père, fondateur des éditions de minuit, invite régulièrement ses auteurs à dîner. Mathieu ne possède pas ces relations ; il en est reconnaissant sans qu’elles le concernent directement. Il fera une vraie et grande rencontre seul, celle de Michel Foucault. Aux côtés d’Hervé Guibert, il passera six années de sa vie rue de Vaugirard. Il nous conte ici ces échanges, l’initiation à la drogue, ses amours homosexuels et les foisonnantes discussions littéraires en posant cette question : « qu’est-ce qu’aimer un homme qui n’est ni un père ni un amant ? »
Un roman lumineux qui ouvre l’esprit et propose, trente années plus tard, de transmettre cette vision de la vie et de l’amour que l’auteur avait lui-même reçu du philosophe.
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Le livre m'est tombé des mains au bout de quelques dizaines de pages ; ce type de récit ne m'intéresse pas.
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"J'espère seulement que j'aurai le sentiment, le moment venu, de ne t'avoir causé aucun tort grave, ce qui me donnera le droit de te demander, en t'embrassant, de m'oublier."
Ces mots sont du défunt père de M. Lindon, laissé dans une lettre posthume à son égard.
Ils se lisent avec émotion, celle - là même qui file tout au long de ce sublime roman, dont on a du mal à se défaire une fois fini.
IL est de ceux dont on ne peut pas noter les trop nombreuses phrases si saisissantes et bien écrites.
Vincent Lindon ne cherche pas une définition de l'amour, il nous plonge dans son vécu, auprès de (Paul) Michel Foucault.
Sans fausse pudeur il nous invite dans sa jeunesse, ou plutôt sa seconde adolescence découverte sur le tard autour de vingt ans, la première ayant été dédiée à l'isolement du monde de la lecture.
On rencontre alors les années 80, le libertinage, la drogue, l'homosexualité, l'amour.
Un livre qui parle plutôt de reconnaissance que d'hommage solennel.
Une très belle lecture.
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