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Critiques de Matt Wesolowski (177)
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Un renouvellement très intéressant du livre de thriller : un podcast écrit sur une disparition qui a eu lieu 20 ans plus tôt.



Le début est un peu déroutant : il faut attraper la "mécanique" de lecture du podcast mais cela se fait d'autant plus facilement que cette construction rythme très bien le récit. On passe du récit des évènements à des interviews en passant par des réflexions personnelles et des adresses directes aux lecteurs. C'est vraiment dynamique et très agréable.



Les six versions du titre correspondent aux six personnes qui vont faire l'objet d'un épisode du podcast, le lecteur avance dans l'intrigue au rythme de ces récits qui permettent, chacun, de lire l'intrigue sous un angle différent. On se prend à revenir quelques pages en arrière pour se remettre en mémoire un passage qui ne semble pas coller avec l'interview que l'on est en train de lire et, au fil des pages, on mène un peu notre propre enquête.



Un très bon moment de lecture (même si la fin n'est pas époustouflante) avec cette construction originale. Je lirai les suivants avec grand plaisir.



Et mention spéciale pour l'illustration de couverture qui colle parfaitement au livre.
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Six versions, tome 2 : La tuerie Macleod

Deuxième tome de la série « six versions », je l’ai cependant lu après le troisième car je me suis emmêlée les pinceaux dans ma PAL, mais ce n’est pas du tout gênant.

Le principe est toujours le même: Scott King, auteur de podcast, déterre un cold case et fait une enquête en six épisodes, en suivant les interprétations de six témoins.

Dans le cas présent, Scott King enquête sur le meurtre de la famille MacLeod par leur fille Ayla, qui est depuis lors enfermée dans l’unité psychiatrique d’un hôpital spécialisé.

L’enquête est toujours brève, les six épisodes du podcast donnent un vrai rythme à l’histoire. Des pistes inquiétantes, une coupable connue qui voit des personnages ultra flippants, des rumeurs et des médisances viennent alourdir une affaire que l’on croyait bouclée d’avance, c’est un tour de force que l’auteur nous offre en pâture.

J’ai trouvé ce tome bien meilleur que le premier (et moins bon que le troisième vu que je me suis trompée dans l’ordre de lecture…!) mais un vrai tour de force de faire une enquête en mode Fox Mulder alors qu’on croyait tout savoir dès le début… bref, un excellent moment de lecture.
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Six versions, tome 3 : Le disparu du Wentsh..

Le 24 décembre 1988, Sorrel Marsden ramène chez lui son fils, Alfie, âgé de 7 ans, de chez son ex-compagne. Alors qu'il entend un bruit étrange dans le moteur, il s'arrête sur la route qui traverse la forêt du Wentshire, laissant son fils endormi dans le rehausseur. À 23h55, l'assistant de régulation du 999 reçoit un appel affolé. Alfie s'est, semble-t-il, volatilisé. Malgré des recherches et des battues, le gamin restera introuvable et sera déclaré mort en mars 1995. à la suite de ces événements, la majeure partie de la forêt, déjà témoin d'événements étranges et mystérieux, sera fermée au public. Des années plus tard, Scott King, auteur du podcast Six versions, reçoit une lettre lui suggérant de se pencher sur cette tragique histoire. Comme à son habitude, il fera témoigner six personnes, plus ou moins liées à cette disparition...



Célèbre pour ses podcasts qui ont pour but, comme il le dit lui-même, de « dépoussiérer les tombes », Scott King se penche cette fois sur l'histoire du disparu du Wentshire, Alfie Marsden. Si son émission n'a pas pour vocation de résoudre un mystère, elle tente, cependant, d'éclaircir les ombres l'entourant. À chaque auditeur, alors, de se faire son propre avis, en échafaudant ses propres théories, chacun en proie à ses doutes et ses convictions. Dans cet épisode, Scott King donnera, notamment, la parole à un ancien ami et une ex-copine de Sorrel ainsi qu'à ce dernier et Sonia, la mère d'Alfie. Le procédé est, cette fois encore, parfaitement maîtrisé et Matt Wesolowski sait distiller, intelligemment et avec parcimonie, certaines révélations, ménageant ses effets et semant parfois le doute. Cet opus brille, notamment, par ses mystères, son ambiance angoissante aux allures de conte, ses thèmes abordés (l'emprise, les violences conjugales...) et son épilogue pour le moins surprenant et poignant. L'auteur renouvelle le genre du roman noir avec ce procédé narratif particulièrement captivant. L'on se réjouit, d'ailleurs, de savoir que deux épisodes vont bientôt être traduits en français.
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Roulement de tambour: voici qu'advient une nouvelle série policière furieusement innovante et adoubée par Télérama (oui, je suis pathétiquement prévisible et je lis Télérama).

Il s'agit de cold cases dont six protagonistes viennent témoigner: de leur récit choral doit advenir la vérité.

Alors pour ce qui est de l'innovation c'est raté puisqu'il s'agit du principe déjà testé par la reine Christie avec ses Cinq petits cochons: cinq personnages racontent une même journée -celle où un peintre fameux fut tué chez lui au milieu de ses proches- et les variations infimes relevées par le Belge moustachu lui permettent de découvrir le coupable.

Or, comme il s'agit justement de mon Poirot préféré, je me suis dit qu'il valait sans doute la peine d'ouvrir le premier tome de la série de Wesolowski.

Incontestablement, le monsieur sait y faire. Il imagine que le cold case est évoqué à l'occasion d'un podcast et il parvient à créer six voix clairement différenciées, auxquelles s'ajoute une septième individualité, celle de l'interviewer qui, par ses interventions, met en évidence les points saillants des témoignages. Ce podcaster s'appelle King, en un hommage appuyé à Stephen: l'histoire est celle d'un groupe d'adolescents dont le psychisme perturbé fait naître des monstres, à la matérialité discutable mais tout à fait horrifiques.

Sauf que Wesolowski fait si peu confiance à son dispositif qu'il le flingue avant même de l'installer. Aux témoignages policés il ajoute une voix narrative supplémentaire, parfaitement poncifiante (ça n'existe pas? Eh ben, ça devrait) et stylistiquement discutable ("Je compris alors que la situation nous dépassait. Sans que nous nous en rendions compte, la forêt dans l'ombre du mont Scarclaw s'était refermée sur nous"). Vous m'en direz tant.

Et puis, hein, forcément, y'a un twist. Alors on croyait que et en fait eh ben pas du tout c'est dingue.

Et pour faire bonne mesure y'a des explications psychologisantes parce que, si un jeune de 15 ans force un peu trop sur la picole et la fumette, c'est qu'il a un lourd secret et une soeur de 3 ans qui a disparu de la maison familiale sans que quiconque en sache rien (Fortiche). Mais non, je ne spoile rien du tout, ça n'a absolument aucune incidence sur l'histoire.

Voilà, voilà, voilà.

Je m'en voudrais d'être totalement négative: en bus, dans une salle d'attente, ou pour la pause sandwich, c'est un roman qui fera le job, et je le dis sans ironie.

Et il a eu l'avantage de me faire comprendre pourquoi ce sont les cinq cochons et non les six versions que j'aime: parce que Poirot a toutes les vertus d'un formidable psychanalyste. Comme il le répète à longueur d'enquête avec toute la fatuité dont il est capable, toutes les réponses sont sous nos yeux. Pas d'informations cachées au lecteur, pas de trémolos stylistiques, mais une vérité que nous ne voulons pas voir et qui surgit enfin, effarante et pourtant totalement logique. C'était là, depuis le début, et je ne le voyais pas.

Je ne suis pas sûre que lire des romans d'énigme (les bons, en tout cas) suffise à économiser une cure, mais on pourra commencer à épargner pour se l'offrir en évitant d'acheter la nouvelle série policière furieusement innovante adoubée par Télérama.

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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

D'abord septique, j'ai finalement bien accroché à cette présentation différente pour une enquête policière.



20 ans après les faits, un journaliste revient sur une affaire de disparition non élucidée sous la forme d'un podcast. En six épisodes, il donne la parole à différents protagonistes. A travers leur témoignage, on assemble peu à peu les pièces du puzzle.



J'avoue avoir mis un peu de temps à me laisser happer par le récit, sûrement déstabilisée par ce format atypique. Au final, je pense me laisser tenter par le tome 2.
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Six versions, tome 2 : La tuerie Macleod

Un vrai page-turner efficace. Un roman sous la forme d'une retranscription d'un podcast. Ce podcast c'est "six versions" animé par Scott King. Il retrace la sombre soirée où Arla, jeune femme de vingt-et-un ans a sauvagement assassiné trois membres de sa famille. Sa mère, son beau-père et sa sœur.

Arla, qui, jugée inapte de ses actes, se fait interner dans un établissement psychiatrique pour traiter la maladie mentale dont elle souffrirait.

À travers ces six podcasts, Scott nous confie la version de plusieurs personnes qui ont gravité de près ou de loin autour d'Arla.

Chacun et chacune a des choses à dire. Des versions des faits, des moments de vie, des confessions à faire.. parfois même des aveux qui les rongent.

Chacun prend la parole et s'exprime.

Quitte à faire remonter de vieux souvenirs à la surface. Quitte à faire parler de vieux secrets.



Et Arla, quel personnage !

Une jeune femme qui se construit dans les témoignages des autres. De leurs mots. Dans des situations et des vécus.

J'ai été complètement fascinée par le mystère qui l'entoure.

Et happée par la plume de l'auteur.

Je lirai les autres romans sans aucun doute.
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Six versions, tome 3 : Le disparu du Wentsh..

Après deux premiers « podcasts » un peu trop faciles, même si l’on reconnaît à l’auteur le courage de s’être attelé à une forme certes originale mais néanmoins, comment dire, casse gueule , ce troisième opus, plus court, est un cran au-dessus des deux autres. Inutile d’en dévoiler trop, Oh, bien sûr on peut se douter de la fin sans avoir besoin de prendre des notes, mais le thème abordé rend ce « disparu » non pas inoubliable, mais à un certain degré « marquant ».

La fin ne me poussera pas à lire le 4e opus tant la boucle semble bouclée.
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Six versions, tome 3 : Le disparu du Wentsh..

Un peu trop léger à mon goût...



Pourtant cela commençait plutôt bien : une disparition d'enfant. Alfie, petit garçon de 7 ans, disparaît dans la forêt de Wentshire en 1988. Il dormait dans la voiture de son père. Un drôle de bruit, un arrêt, quelques minutes d'absence du père et on ne reverra plus jamais l'enfant.



Cette forêt est entourée de folklore, des mythes et des légendes.



Scott King, podcaster, ressort cette histoire. La façon est donc tout aussi originale de la raconter. Oui mais c'est du déjà-lu, du réchauffé, des clichés...



La première partie est lente. L'auteur pose son cadre et prend son temps... Un peu trop ? Peut-être... Parce qu'après il va vite expédier le déroulement de l'histoire et ses rebondissements qui s'avèrent faciles et fades.



Je ne sais pas si je continuerai à lire la série... Un peu trop déçue...

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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

J'ai été très attirée par l'originalité du texte : raconter un cold case sous forme de postcas.

Vingt ans auparavant, un groupe de cinq jeunes sous la surveillance de deux adultes campent dans un endroit appartenant à un notable de la ville. Hélas l'un d'entre eux disparaît. Il ne sera retrouvé que l'année suivante par le fils du propriétaire.

L'histoire commence bien, un journaliste interroge les protagonistes les uns après les autres sous forme de postcast. C'est pourquoi le livre s'intitule "six versions", il questionne six personnes.

J'ai bien aimé les trois premières interviews, mais ensuite, nous partons dans un délire fantastique et les deux derniers "chapitres", ne sont plus à la hauteur, comme si le narrateur ne savait pas vraiment comment terminer son récit.

Bref, décevant !
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Six versions, tome 3 : Le disparu du Wentsh..

Scott King déterre des cold cases et tente de les résoudre en six épisodes, qu’il podcaste.

Dans cette troisième saison de son podcast très suivi, il revient sur la disparition d’Alfie: son père s’est arrêté en pleine forêt pour regarder le moteur de sa voiture et pendant ce cours laps de temps son fils a disparu de son siège auto. Les recherches s’en trouvent compliquées par le fait que cette forêt est à l’origine de légendes persistantes et assez flippantes. Ce qui ne décourage pas le détective amateur, qui retrouve un à un tous les protagonistes de l’histoire.

Polar plus que passionnant, vraiment je crois que c’est le meilleur des trois tomes! Palpitant de bout en bout (il est court du coup ça dure pas longtemps hélas), on suit l’évolution de l’histoire, les personnages qui prennent corps, le mystère qui se densifie mais d’une manière différente de ce que les premiers chapitres laissaient accroire, les ramifications complexes, les mensonges et faux semblants qui se dévoilent au compte goutte mais s’imbriquent magnifiquement au bon moment et une fin définitivement … que dire… WAOU! - à un moment au milieu du livre je l’avais devinée mais l’indice était tellement ténu que j’ai cru que je m’étais trompée -.

Avec ce troisième titre, l’auteur a pris là véritablement son envol.
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Après avoir lu l'avant dernier tome de l'auteur, j'ai pu emprunter ce premier tome ou l'on trouve plus ou moins les mêmes ingrédient, le fait que ce soit sous forme de témoignage de 6 personnes différentes ici après une disparition d'un adolescent Tom Jeffries.



D’où une grande similitude avec le troisième tome qui nous narre également un récit de disparition, il y a aussi cette ambiance un peu mystérieuse surtout avec la créature de Nana Varech et les nombreux ados que nous allons rencontrer ont également consommé pas mal d'alcool et de marijuana car c'est l'âge auquel on cherche à transgresser les interdits quelqu’ils soient.



La plume est toujours aussi fluide et agréable à suivre, les mécanismes étant identiques, ce qui rend du coup le côté un peu moins novateur cependant une fois un tome lu.



Ce sont au final de petit récit très facile à lire entre deux plus grosses lectures et qui font le job, cependant je dois avouer que cela ne me laissera tout de même pas de souvenir sous le long terme.







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Six versions, tome 4 : Le vampire d'Ergarth

Scott King va nous embarquer dans une histoire glaciale se déroulant en hiver, au nord de l'Angleterre. Un meurtre a été commis en 2018 lors d'une tempête hivernale épouvantable. Trois garçons sont en prison mais un graffiti placardé sur la maison des parents de la jeune fille Elizabeth va faire venir King pour revoir cette affaire.



Le titre parle de vampires mais on n'est pas dans le style Dracula, non, ce sont plutôt des vampires "modernes". Les actes de certains protagonistes seront comparés aux actions de vampires. Les réseaux sociaux et les "jeux" du style "Momo" (vous vous souvenez, la fameuse statue japonaise qui demandait de faire des challenges et s'ils n'étaient pas réalisés, la personne devait se donner la mort ?) sont au centre de ce livre et c'est peut-être ce qui m'a le plus déplu mais bon, voilà, c'est l'histoire quoi :-p.



L'intrigue est toutefois très bien menée et le tout est très bien fouillé, la psychologie des personnages surtout, comment ils en arrivent là, la relation d'ados ou jeunes adultes par rapport à internet et réseaux. La tension monte de plus en plus et même si la thématique ne me bottait pas ; c'est assez bien exploitée et bien amenée. Cela change un peu de ce que l'on pourrait lire sur la même thématique.



Certe, les réseaux sont au centre, mais l'auteur parle aussi des personnes qui ne "sont pas comme les autres", qui ne rentrent pas dans le moule, les relations parents/enfants ou comment les parents sont certains d'avoir fait tout ce qu'il fallait pour leur progéniture.



Ce ne sera pas mon tome préféré pour ma part mais je serais évidemment au rendez-vous pour le prochain :)

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Six versions, tome 2 : La tuerie Macleod

Pour ne pas rester sur une déception, on embraye sur le deuxième podcast. Même procédé (logique), un poil mieux construit, on sent venir le coupable… eh bien non, pas de bol, il sort encore du chapeau, même si… Une fois encore, ça aurait pu être vraiment bien. Ça aurait pu. On en vient à se demander si le concept, original s’il en est, ne conduit pas l’auteur à se pendre les pieds dans le tapis. Point positif : uniquement fait de dialogues, et d’aparté, ça se lit… facilement.
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Six versions, tome 4 : Le vampire d'Ergarth

Lors d'un hiver rude et froid, au cœur d'une tour ancienne et abandonnée, une jeune femme meurt de froid et sa tête est retrouvée décapitée. Un crime odieux qui soulève le cœur des habitants. Cette tour était déjà vue d'un mauvais œil, avec une légende étrange sur un vampire qui circule depuis de nombreuses années déjà. Une bande de jeunes est condamnée pour ce meurtre.



Quelques années plus tard, Scott King, auteur de Six versions, le célèbre podcast, décide de se pencher sur cette affaire afin de comprendre réellement les enjeux de ce meurtre.



Réseaux sociaux, influence, défis dangereux, jeunesse égarée, légende urbaine... de nombreux sujets sont évoqués dans ce tome.



Dans ce tome les thèmes sont plutôt novateurs et j'ai trouvé intéressant de découvrir des concepts que je ne connaissais pas moi même (comme les singes volants par exemple). L'ambiance est très froide. J'ai été moins séduite par ce tome que par les précédents pour plusieurs raisons.



J'ai eu du mal à m'attacher à un quelconque personnage. Ils ont tous un côté sombre qui me dérangeait. Les sujets, bien que novateurs, ne m'attiraient pas particulièrement, mais ça, c'est un ressenti assez personnel, je pense que ça peut varier selon les personnes.

Je me suis doutée de pas mal de détails et c'est peut-être le tout qui a fait que j'ai trouvé ce tome un peu moins intéressant que les précédents. Je l'ai quand même lu très vite et ça reste une bonne lecture parce que j'adore le concept, c'est juste que cette fois le sujet m'attirait peut-être un peu moins (et je ne m'attendais pas à ce développement du côté "vampire" de la chose !).
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Six versions, tome 2 : La tuerie Macleod

Le premier tome « Les orphelins du Mont Scarclaw » de la série « Six Versions » m'avait plu grâce à sa construction originale basée sur un podcast. Ce nouveau tome reprend le même concept en s'intéressant cette fois au drame survenu dans la famille Macleod quelques années auparavant.



« Bienvenue à Six Versions, je suis Scott King.

Durant six semaines nous reviendrons sur la tuerie Macleod, c'est-à-dire les meurtres par Arla Macleod, vingt et un ans, de son beau-père, de sa mère et de sa soeur cadette. Six manières de voir les choses, six versions différentes.

Comme toujours vous serez les seuls juges. »



Le récit s'articule ainsi autour des six épisodes de l'émission « Six Versions » présentée par Scott King. Chaque épisode présente le témoignage d'une personne concernée par l'affaire de « La tuerie Macleod » et fait avancer progressivement le lecteur dans la compréhension des faits qui se sont déroulés en 2014. C'est à la fois original et très prenant.



Les interviews du podcast sont entrecoupées de commentaires de Scott King qui apportent soit des informations complémentaires sur les propos de son interlocuteur, soit ses observations personnelles. Ce format d'échanges donne une dynamique à l'intrigue et permet de focaliser le récit sur la psychologie des personnages et en particulier sur celle d'Arla Macleod. Il y sera notamment question de harcèlement scolaire et de l'effet parfois néfaste et dangereux des réseaux sociaux.



Alors que le récit repose entièrement sur des discussions autour d'évènements passés, l'auteur arrive tout de même à créer une atmosphère sombre et légèrement inquiétante, parfois à la limite du surnaturel avec les visions étranges d'Arla. On n'est certes pas dans la tension et l'angoisse que peut engendrer un thriller, mais cela permet d'ajouter une dimension dramatique et mystérieuse au récit. Entre folie et illusion, la vérité semble alors insaisissable ou tout du moins sujette au doute.



« Aujourd'hui, je n'ai rien vu. du moins pour l'instant.

Juste des ombres mouvantes, des contours changeants. Est-ce que ça compte ?

Et des yeux. Des yeux brillants.

Ils se cachent sous les choses, dans les espaces entre ces choses, là où il fait noir, dans l'obscurité. Parfois je ne les vois pas, mais je connais leur existence ; ils m'observent depuis leurs repères sombres. Malgré les murs blancs, malgré l'odeur d'encaustique et les crissements des alèses en plastique sous les draps, il y a des repères. Il y en a sous les étagères, dans les coins des armoires et entre les plis des couvertures… On n'échappe pas aux ténèbres. »



Un deuxième tome que je trouve tout aussi réussi que le premier. Je lirai certainement le troisième « le disparu du Wentshire » qui est déjà sorti.

Un grand merci à Nicolino dont une critique récente du tome 3 m'a permis de redécouvrir cette série.
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Scott King est célèbre pour son podcast Six Versions. Dans ce premier tome, il revient sur la disparition et la mort de Tom Jeffries.



J'ai déjà lu plusieurs livres où les podcasts étaient utilisés dans la résolution de cas "classés". Et c'est d'ailleurs ce qui m'a attiré dans ce roman. Je suis assez fan de cette manière de procéder.



Ici, le livre est séparé en plusieurs parties. Il y a l'année 2017 du point de vue d'Harry Saint Clément Ramsay, l'un des trois garçons à avoir découvert le corps de Tom. Il mène une sorte de pélerinage dans lequel s'insère ses souvenirs de cette nuit-là.



Et, il y a les podscats. Six versions. Six personnes qui ont connu Tom Jeffries, certains d'entre eux présents avec lui la nuit de sa disparition, qui permettent de faire un portrait du jeune homme, de jouer les detectives entre souvenirs contradictoires et révélations.



Pour être honnête, il m'a fallu un moment pour me mettre réellement dedans, puis, au bout d'une trentaine de pages, je n'avais plus envie de lâcher. Et tout est retombé à la fin.



La révélation, même si je ne l'ai pas vu venir en grande partie, est lâché comme une bombe. Spoiler(cliquez pour révéler)



J'ai été déçue de ne pas suivre Scott King autrement que dans les podcast. J'avoue ne pas avoir réellement trouvé d'interêt à suivre Harry en 2017 et j'aurai préféré que ce soit Scott dans ces chapitres avec ses recherches pour l'émission... Il reste aussi beaucoup de questions sans réponses de mon point de vue.



Cela reste tout de même une bonne lecture et un format sympa à lire. Cela change des autres romans policiers. Je me laisserai peut-être convaincre par le second tome.



" C'était, je vous l'assure, Scott King pour Six Versions. Vous avez écouté notre sixième et dernier épisode. Adieu.
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Scott King donne la parole à 6 personnes afin d'éclairer la disparition de Tom Jeffries, un jeune adolescent disparu non loin du mont Scarclaw.



Le format est juste génial et innovant. Comme dans un podcast, on découvre tour à tour les témoignages de chacun, nous forgeant notre propre idée de l'histoire.



Le plus intéressant dans cette série de livre, je trouve, c'est la façon dont tout évolue. On commence avec une idée préconçue et peu à peu, en apprenant de petits détails, notre vision sur l'ensemble se transforme.



Ici on découvre un jeune groupe d'adolescents qui aime se retrouver en pleine nature, surtout pour fumer du cannabis et faire les idiots. Dans une nature sauvage où de nombreuses légendes circulent. L'adolescence et ses jeux cruels, la brume de la drogue, tout ça va mener à une disparition, celle de Tom. Et un an plus tard à la découverte de son corps. Qu'est-ce qui a bien pu se passer au cœur de la forêt ?



J'ai vraiment savouré ce moment, c'est mon deuxième Six Versions (je ne les ai pas lus dans l'ordre) et le charme opère toujours. Je trouve aussi que pour une fois dans une enquête policière la victime n'est pas forcément toute rose et innocente. C'est ça que je trouve intelligent : certes la personne ne méritait pas de mourir mais son odieux comportement explique-t-il sa misérable fin ?



En tout cas je suis toujours aussi séduite par ce format et les histoires qui mêlent habilement l'étrange et le policier !
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

J’ai cru devoir abandonner avant la fin tant c’est long. Idée originale, pouvant pousser à prendre des notes pour trouver le coupable, sauf que… l’auteur a dû ne pas savoir comment conclure. Il s’en tire donc… par les cheveux.

Ça aurait pu être bien. Ça aurait pu… Quant à Scott King — S. King ? Elle est facile celle-là.
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Que dire de plus je n'ai pas aimé...



La façon d'écrire déjà m'a désarçonné.

Ensuite la découpe des chapitres est trop longue.

70 pages pour chaque chapitre c'est trop et je n'aime pas m'arrêter avant la fin d'un chapitre.

Oui je suis un brin psychorigide 🙃
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Six versions, tome 4 : Le vampire d'Ergarth

Je vous fais mon retour sur " Six versions - Le vampire d'Ergarth" de Matt Wesolowski. J'ai adoré les 3 premiers livres et celui-ci fera une petite exception. Il sera plus mitigé que les autres.



J'ai eu du mal a accrocher, changement de format pour le podcast à distance, j'ai trouvé l'intrigue autour du décès d'Elisabeth Barton moins intéressante et je ne l'ai pas du tout trouvé attachante.



Je pense que le problème vient de là, j'apprécie grandement que l'auteur nous montre que rien n'est tout blanc ou tout noir, ou encore tout lisse dans la réalité. Mais le fait de ne pas être attaché a la victime a fait, que je me fichais de ce qu'il a pu lui arriver malheureusement.

J'ai peut être eu plus d'empathie pour certains autres personnages du livre mais je peux pas trop dévoiler le "pourquoi" ici. C'est avec plaisir que je retrouve Scott King, l'animateur du podcast.



Ce roman dénonce beaucoup de choses sur la société actuelle, La toxicité des réseaux sociaux, les apparences, la réalité déformée ou encore la maladie souvent incomprise (TDA/H), et encore bien d'autres sujets d'actualités. J'apprécie ce rappel à l'ordre de l'auteur et sa façon d'utiliser certaines métaphores notamment en utilisant ici la figure du Vampire.



C'était quand même assez prenant pour que je le lise rapidement, je me suis simplement laissée porter par le récit. C'était sympa mais sans plus pour moi.





Les tomes peuvent se lire indépendamment car ils ont tous un début et une fin mais je conseillerai de lire dans l'ordre enfin d'apprécier au mieux les révélations sur Scott King au fur et à mesure des romans.
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